Les bienfaits du christianisme
Re: Les bienfaits du christianisme
Ecrit le 07 févr.25, 05:51Les Sœurs de Charité et les Russes
Les Russes eux-mêmes, quoique sous la double prévention du schisme et de l'inimitié politique, rendaient justice à nos saintes religieuses. Un général russe écrivait dans un de ses rapports :
« Nous éprouvons une véritable satisfaction à informer le public que les blessés russes, transportés à Constantinople, reçoivent dans les hôpitaux français, de la part des Sœurs de Charité, les soins les plus touchants. Fidèles à leur sainte vocation, ces religieuses viennent au secours des souffrances humaines avec une sollicitude toute chrétienne, sans établir de distinction entre les malheureux, selon leur nationalité ou le rit qu'ils professent.
Nous savons même que, dans leur bienfaisance, elles ont acheté et fourni à nos prisonniers les vêtements les plus indispensables. Elles se sont montrées admirables en soignant et plaignant nos pauvres blessés, de même qu'elles font pour les Français.
Puisse l'hommage de notre sincère gratitude parvenir à la connaissance de ces dignes religieuses, que Dieu seul pourra récompenser comme elles le méritent, de la mission de charité qu'elles pratiquent ici-bas d'une manière si sublime. »
(Mathilde Froment, Les Sœurs de Charité en Orient, 1872, p. 54)
Les Russes eux-mêmes, quoique sous la double prévention du schisme et de l'inimitié politique, rendaient justice à nos saintes religieuses. Un général russe écrivait dans un de ses rapports :
« Nous éprouvons une véritable satisfaction à informer le public que les blessés russes, transportés à Constantinople, reçoivent dans les hôpitaux français, de la part des Sœurs de Charité, les soins les plus touchants. Fidèles à leur sainte vocation, ces religieuses viennent au secours des souffrances humaines avec une sollicitude toute chrétienne, sans établir de distinction entre les malheureux, selon leur nationalité ou le rit qu'ils professent.
Nous savons même que, dans leur bienfaisance, elles ont acheté et fourni à nos prisonniers les vêtements les plus indispensables. Elles se sont montrées admirables en soignant et plaignant nos pauvres blessés, de même qu'elles font pour les Français.
Puisse l'hommage de notre sincère gratitude parvenir à la connaissance de ces dignes religieuses, que Dieu seul pourra récompenser comme elles le méritent, de la mission de charité qu'elles pratiquent ici-bas d'une manière si sublime. »
(Mathilde Froment, Les Sœurs de Charité en Orient, 1872, p. 54)
Catholicisme traditionnel. « Nous avons cru en la charité » (Saint Jean) 

Re: Les bienfaits du christianisme
Ecrit le 07 févr.25, 09:35Les Sœurs de Charité et les musulmans
Les musulmans subissaient aussi l'ascendant de cette vertu, si extraordinaire à leurs yeux. Ces femmes, aussi pures que courageuses, aussi tendres qu'austères, dont le dévouement ne voulait d'autre récompense que des biens invisibles ; ces femmes, ces vierges admirables […] devenaient pour eux l'objet d'un culte et d'un respect extraordinaire. Le sultan donnait l'exemple de cette vénération, et il la leur témoigna en mainte circonstance.
Le trait suivant peut faire apprécier l'influence qu'exercent ces héroïnes de la charité, et les conséquences heureuses qu'on peut espérer de leur séjour en Orient.
Un musulman de la classe inférieure avait été condamné à mort pour un délit qui semblerait chez nous peu grave, mais que la justice, là-bas, parfois sommaire, punit de la dernière peine. Ce malheureux était père de huit enfants. Les Sœurs l'apprennent et s'en émeuvent. « Cet homme ne peut périr, il faut le sauver ! » s'écrie-t-on à l'envi. Mais comment ? Une démarche auprès du sultan paraît la voie la plus courte comme la plus sûre.
« Demander une audience, se dit-on, il n'y a que ce moyen. » Et deux Sœurs se rendent au palais, où leur présence pouvait sembler bien étrange. La demande d'audience rencontra plus d'une difficulté dont leur insistance triompha. A la fin, les Sœurs sont introduites auprès du sultan, qui les accueillit avec bienveillance. Abdul-Medjid est un homme d'un esprit élevé, chez qui la grâce des manières s'unit à la dignité. Les religieuses expliquèrent l'objet de leur demande au sultan, qui les écoutait affable et souriant.
« J'accorde la grâce, dit-il ; puis-je refuser quelque chose au zèle sacré qui vous met dans le cœur de telles pensées ? Elle est belle, cette religion qui inspire, ô saintes dames, un dévouement comme le vôtre. Vous la faites aimer et bénir, cette généreuse France. Veuillez suivre cet officier (et le sultan le désignait), il va vous conduire à la prison ; vous aurez le plaisir de délivrer de vos propres mains votre protégé pour le rendre à sa famille. »
Et comme elles se retiraient, attendries, en essayant de le remercier, il ajouta : « N'oubliez pas le chemin de ce palais. Chaque fois que vous aurez quelque chose à me demander, ne craignez pas, toutes les portes vous seront ouvertes, à vous les anges de la miséricorde ! »
Le padischah, en parlant ainsi, a interprété les sentiments de l'armée et de la nation entière.
(Mathilde Froment, Les Sœurs de Charité en Orient, 1872, p. 55-57)
Les musulmans subissaient aussi l'ascendant de cette vertu, si extraordinaire à leurs yeux. Ces femmes, aussi pures que courageuses, aussi tendres qu'austères, dont le dévouement ne voulait d'autre récompense que des biens invisibles ; ces femmes, ces vierges admirables […] devenaient pour eux l'objet d'un culte et d'un respect extraordinaire. Le sultan donnait l'exemple de cette vénération, et il la leur témoigna en mainte circonstance.
Le trait suivant peut faire apprécier l'influence qu'exercent ces héroïnes de la charité, et les conséquences heureuses qu'on peut espérer de leur séjour en Orient.
Un musulman de la classe inférieure avait été condamné à mort pour un délit qui semblerait chez nous peu grave, mais que la justice, là-bas, parfois sommaire, punit de la dernière peine. Ce malheureux était père de huit enfants. Les Sœurs l'apprennent et s'en émeuvent. « Cet homme ne peut périr, il faut le sauver ! » s'écrie-t-on à l'envi. Mais comment ? Une démarche auprès du sultan paraît la voie la plus courte comme la plus sûre.
« Demander une audience, se dit-on, il n'y a que ce moyen. » Et deux Sœurs se rendent au palais, où leur présence pouvait sembler bien étrange. La demande d'audience rencontra plus d'une difficulté dont leur insistance triompha. A la fin, les Sœurs sont introduites auprès du sultan, qui les accueillit avec bienveillance. Abdul-Medjid est un homme d'un esprit élevé, chez qui la grâce des manières s'unit à la dignité. Les religieuses expliquèrent l'objet de leur demande au sultan, qui les écoutait affable et souriant.
« J'accorde la grâce, dit-il ; puis-je refuser quelque chose au zèle sacré qui vous met dans le cœur de telles pensées ? Elle est belle, cette religion qui inspire, ô saintes dames, un dévouement comme le vôtre. Vous la faites aimer et bénir, cette généreuse France. Veuillez suivre cet officier (et le sultan le désignait), il va vous conduire à la prison ; vous aurez le plaisir de délivrer de vos propres mains votre protégé pour le rendre à sa famille. »
Et comme elles se retiraient, attendries, en essayant de le remercier, il ajouta : « N'oubliez pas le chemin de ce palais. Chaque fois que vous aurez quelque chose à me demander, ne craignez pas, toutes les portes vous seront ouvertes, à vous les anges de la miséricorde ! »
Le padischah, en parlant ainsi, a interprété les sentiments de l'armée et de la nation entière.
(Mathilde Froment, Les Sœurs de Charité en Orient, 1872, p. 55-57)
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Re: Les bienfaits du christianisme
Ecrit le 08 févr.25, 09:10Politesse au point de vue chrétien
« Que tout ce qui est véritable et sincère, tout ce qui est honnête, tout ce qui est juste, tout ce qui est saint, tout ce qui est aimable, tout ce qui est d'édification et de bonne odeur, tout ce qui est vertueux et tout ce qui est louable dans le règlement des mœurs, soit l'entretien de vos pensées. »
Ainsi s'exprimait le grand Apôtre des gentils dans son épître aux Philippiens, et nous remarquons qu'il place au nombre des choses justes et saintes, ces œuvres édifiantes et parfaites dont il recommande la pratique à ses disciples, les choses aimables, par lesquelles il entendait l'urbanité, la douceur des manières, la politesse du langage, tous les égards enfin que, dans la société civile, on doit au prochain, en y apportant les modifications dictées par les conditions diverses de ceux qui nous entourent. Saint Paul lui-même nous offre dans ses actions et dans ses écrits le modèle de la douceur aimable qu'il avait apprise à l'école du Christ.
Voyez ses Épîtres : comme au milieu de la gravité évangélique, on y trouve une cordialité suave, un respect sincère pour le prochain, un souvenir affectueux pour les amis ! Il insiste avec mesure, il supplie avec dignité, il remercie avec effusion. Que de tact dans son discours au peuple d'Athènes, que de grâce et d'amabilité dans sa réponse au roi Agrippa !
Partout, dans ses écrits, dans ses paroles, on sent la plus belle des vertus, la Charité, que les Grecs appelaient grâce, qui déborde de son cœur et parfume ses paroles, et lui-même avoue qu'il cherche à plaire à tous, afin de les gagner tous. C'est là, en effet, l’idéal de la politesse chrétienne, car le disciple de Jésus-Christ dans toutes ses actions, a un but plus élevé que la terre, et le nom de son Maître qui donne du prix à un verre d'eau froide, en donne également à une parole bienveillante, à un salut, à une attention, à une marque de déférence qui dispose les cœurs et leur fait reconnaître, sous le voile de l'urbanité mondaine, des vertus plus hautes et des intentions que Dieu seul apprécie.
(Mathilde Froment, Politesse et savoir-vivre, 1873, pp. 1-3)
« Que tout ce qui est véritable et sincère, tout ce qui est honnête, tout ce qui est juste, tout ce qui est saint, tout ce qui est aimable, tout ce qui est d'édification et de bonne odeur, tout ce qui est vertueux et tout ce qui est louable dans le règlement des mœurs, soit l'entretien de vos pensées. »
Ainsi s'exprimait le grand Apôtre des gentils dans son épître aux Philippiens, et nous remarquons qu'il place au nombre des choses justes et saintes, ces œuvres édifiantes et parfaites dont il recommande la pratique à ses disciples, les choses aimables, par lesquelles il entendait l'urbanité, la douceur des manières, la politesse du langage, tous les égards enfin que, dans la société civile, on doit au prochain, en y apportant les modifications dictées par les conditions diverses de ceux qui nous entourent. Saint Paul lui-même nous offre dans ses actions et dans ses écrits le modèle de la douceur aimable qu'il avait apprise à l'école du Christ.
Voyez ses Épîtres : comme au milieu de la gravité évangélique, on y trouve une cordialité suave, un respect sincère pour le prochain, un souvenir affectueux pour les amis ! Il insiste avec mesure, il supplie avec dignité, il remercie avec effusion. Que de tact dans son discours au peuple d'Athènes, que de grâce et d'amabilité dans sa réponse au roi Agrippa !
Partout, dans ses écrits, dans ses paroles, on sent la plus belle des vertus, la Charité, que les Grecs appelaient grâce, qui déborde de son cœur et parfume ses paroles, et lui-même avoue qu'il cherche à plaire à tous, afin de les gagner tous. C'est là, en effet, l’idéal de la politesse chrétienne, car le disciple de Jésus-Christ dans toutes ses actions, a un but plus élevé que la terre, et le nom de son Maître qui donne du prix à un verre d'eau froide, en donne également à une parole bienveillante, à un salut, à une attention, à une marque de déférence qui dispose les cœurs et leur fait reconnaître, sous le voile de l'urbanité mondaine, des vertus plus hautes et des intentions que Dieu seul apprécie.
(Mathilde Froment, Politesse et savoir-vivre, 1873, pp. 1-3)
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Re: Les bienfaits du christianisme
Ecrit le 10 févr.25, 03:06Politesse au point de vue chrétien (suite)
La politesse doit être particulièrement, ce semble, l'apanage du chrétien. Et pourquoi ? parce qu'elle simule toutes les dispositions intérieures que le chrétien doit posséder au fond de son âme : — la justice, qui rend à chacun ce qui lui est dû ; — l'humilité, qui préfère les autres à soi et qui fait qu'on les prévient volontiers par des témoignages d'honneur et de déférence : — la charité qui, selon le langage de saint Paul, ne se blesse pas, ne s'aigrit pas ; — la douceur et la modération, qui bannissent les actes impatients et les paroles promptes ; — la tempérance même, qui, gardant en toutes choses une juste retenue, permet de songer aux besoins des autres et de se négliger soi-même.
N'est-il pas vrai que celui qui possèderait ces qualités, serait, dans le monde et dans la famille, un homme parfaitement aimable, et que, fût-il même ignorant, illettré, il lui suffirait de quelque peu d'attention aux usages établis, aux conventions de l'étiquette pour devenir aussi un homme parfaitement poli ? Le code du savoir-vivre n'est ni long ni difficile, mais si l'on ne possède au fond du cœur, quelques-unes des dispositions bienveillantes et charitables dont la politesse n'est que le simulacre, on ne sera jamais ni tout à fait aimable, ni tout à fait poli.
« Se peut-il, disait un ecclésiastique distingué, se peut-il qu'un homme plein d'affection et de déférence pour ses frères ne soit pas un homme social et vraiment aimable ? Que lui manque-t-il pour être parfaitement poli aux yeux du monde ? Certaines manières, certaines formules, des procédés et un langage de convention dont la connaissance ne s'acquiert que dans la bonne société ? Mais qu'est-ce que cela ? Des choses purement accessoires, des formes qu'il faut savoir et respecter sans doute, mais qu'on ne peut mettre en comparaison avec cette politesse du cœur, qui est de tous les temps et de tous les lieux et qui charmerait les hommes les plus sauvages. » […]
Ces observations, nous avons tous pu les faire, et en tirer une conclusion toute naturelle; — c'est que la véritable politesse vient du cœur, d'un cœur adouci, épuré, sanctifié par les habitudes d'une vie chrétienne ;
(Mathilde Froment, Politesse et savoir-vivre, 1873, pp. 3-5)
La politesse doit être particulièrement, ce semble, l'apanage du chrétien. Et pourquoi ? parce qu'elle simule toutes les dispositions intérieures que le chrétien doit posséder au fond de son âme : — la justice, qui rend à chacun ce qui lui est dû ; — l'humilité, qui préfère les autres à soi et qui fait qu'on les prévient volontiers par des témoignages d'honneur et de déférence : — la charité qui, selon le langage de saint Paul, ne se blesse pas, ne s'aigrit pas ; — la douceur et la modération, qui bannissent les actes impatients et les paroles promptes ; — la tempérance même, qui, gardant en toutes choses une juste retenue, permet de songer aux besoins des autres et de se négliger soi-même.
N'est-il pas vrai que celui qui possèderait ces qualités, serait, dans le monde et dans la famille, un homme parfaitement aimable, et que, fût-il même ignorant, illettré, il lui suffirait de quelque peu d'attention aux usages établis, aux conventions de l'étiquette pour devenir aussi un homme parfaitement poli ? Le code du savoir-vivre n'est ni long ni difficile, mais si l'on ne possède au fond du cœur, quelques-unes des dispositions bienveillantes et charitables dont la politesse n'est que le simulacre, on ne sera jamais ni tout à fait aimable, ni tout à fait poli.
« Se peut-il, disait un ecclésiastique distingué, se peut-il qu'un homme plein d'affection et de déférence pour ses frères ne soit pas un homme social et vraiment aimable ? Que lui manque-t-il pour être parfaitement poli aux yeux du monde ? Certaines manières, certaines formules, des procédés et un langage de convention dont la connaissance ne s'acquiert que dans la bonne société ? Mais qu'est-ce que cela ? Des choses purement accessoires, des formes qu'il faut savoir et respecter sans doute, mais qu'on ne peut mettre en comparaison avec cette politesse du cœur, qui est de tous les temps et de tous les lieux et qui charmerait les hommes les plus sauvages. » […]
Ces observations, nous avons tous pu les faire, et en tirer une conclusion toute naturelle; — c'est que la véritable politesse vient du cœur, d'un cœur adouci, épuré, sanctifié par les habitudes d'une vie chrétienne ;
(Mathilde Froment, Politesse et savoir-vivre, 1873, pp. 3-5)
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Re: Les bienfaits du christianisme
Ecrit le 11 févr.25, 09:18Les Juifs à Sa Sainteté Pie XII
« Le Congrès des délégués des communautés israélites italiennes, tenu à Rome pour la première fois depuis Libération, est tenu de rendre hommage à Votre Sainteté et d'exprimer le plus profond sentiment de gratitude de la part de tous les Juifs, pour la démonstration de fraternité humaine de la part de l'Église pendant les années de persécution et lorsque leurs vies ont été mises en danger par les atrocités nazies-fascistes. Bien des fois, les prêtres ont enduré la prison et camps de concentration et ont même sacrifié leur vie pour aider les Juifs. Une telle preuve que le sentiment de bonté et la charité anime encore les justes a servi à atténuer la honte des indignités endurées, le tourment des pertes que des millions d’êtres humains ont subies. Israël n’a pas fini de souffrir : les Juifs se souviendront toujours que l’Église, sous les ordres des papes, a fait pour eux en cette période terrible. »
(Motion approuvée par le IIIe Congrès des communautés israélites italiennes tenu en mars 1946)
Source : Gary L. Krupp, le Pape Pie XII et la Seconde Guerre mondiale : la vérité documentée, p. 146
« Le Congrès des délégués des communautés israélites italiennes, tenu à Rome pour la première fois depuis Libération, est tenu de rendre hommage à Votre Sainteté et d'exprimer le plus profond sentiment de gratitude de la part de tous les Juifs, pour la démonstration de fraternité humaine de la part de l'Église pendant les années de persécution et lorsque leurs vies ont été mises en danger par les atrocités nazies-fascistes. Bien des fois, les prêtres ont enduré la prison et camps de concentration et ont même sacrifié leur vie pour aider les Juifs. Une telle preuve que le sentiment de bonté et la charité anime encore les justes a servi à atténuer la honte des indignités endurées, le tourment des pertes que des millions d’êtres humains ont subies. Israël n’a pas fini de souffrir : les Juifs se souviendront toujours que l’Église, sous les ordres des papes, a fait pour eux en cette période terrible. »
(Motion approuvée par le IIIe Congrès des communautés israélites italiennes tenu en mars 1946)
Source : Gary L. Krupp, le Pape Pie XII et la Seconde Guerre mondiale : la vérité documentée, p. 146
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- Gérard C. Endrifel
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Re: Les bienfaits du christianisme
Ecrit le 11 févr.25, 09:25https://www.telerama.fr/debats-reportag ... 020375.php
L’historienne publie “Les Âmes tièdes”, résultat de son travail de recherche dans les archives du pontificat de Pie XII. On y découvre que le Saint-Siège, pour différentes raisons, ne s’est jamais clairement opposé à la persécution des Juifs par les nazis.
L’historienne publie “Les Âmes tièdes”, résultat de son travail de recherche dans les archives du pontificat de Pie XII. On y découvre que le Saint-Siège, pour différentes raisons, ne s’est jamais clairement opposé à la persécution des Juifs par les nazis.
La première chose que fera un esclave après avoir quitté son maître, c'est s'en trouver un autre encore pire que le précédent. Et il n'y a pas pire maître que soi-même. - "Principe d’élévation - Réalité ou Illusionnisme pervers ?" G. C. Endrifel
Re: Les bienfaits du christianisme
Ecrit le 11 févr.25, 09:35Connaissez-vous l'encyclique « Mit brennender Sorge » du pape Pie XI ?
Quiconque prend la race, ou le peuple, ou l’État, ou la forme de l’État, ou les dépositaires du pouvoir, ou toute autre valeur fondamentale de la communauté humaine – toutes choses qui tiennent dans l’ordre terrestre une place nécessaire et honorable,- quiconque prend ces notions pour les retirer de cette échelle de valeurs, même religieuses, et les divinise par un culte idolâtrique, celui-là renverse et fausse l’ordre des choses créé et ordonné par Dieu : celui-là est loin de la vraie foi en Dieu et d’une conception de la vie répondant à cette foi. [...]
Seuls des esprits superficiels peuvent tomber dans l’erreur qui consiste à parler d’un Dieu national, d’une religion nationale ; seuls ils peuvent entreprendre la vaine tentative d’emprisonner Dieu, le Créateur de l’univers, le Roi et le Législateur de tous les peuples, devant la grandeur duquel les Nations sont « comme une goutte d’eau suspendue à un seau » (Is., XL, 15) dans les frontières d’un seul peuple, dans l’étroitesse de la communauté de sang d’une seule race. (Mit brennender Sorge, Pie XI)
Quiconque prend la race, ou le peuple, ou l’État, ou la forme de l’État, ou les dépositaires du pouvoir, ou toute autre valeur fondamentale de la communauté humaine – toutes choses qui tiennent dans l’ordre terrestre une place nécessaire et honorable,- quiconque prend ces notions pour les retirer de cette échelle de valeurs, même religieuses, et les divinise par un culte idolâtrique, celui-là renverse et fausse l’ordre des choses créé et ordonné par Dieu : celui-là est loin de la vraie foi en Dieu et d’une conception de la vie répondant à cette foi. [...]
Seuls des esprits superficiels peuvent tomber dans l’erreur qui consiste à parler d’un Dieu national, d’une religion nationale ; seuls ils peuvent entreprendre la vaine tentative d’emprisonner Dieu, le Créateur de l’univers, le Roi et le Législateur de tous les peuples, devant la grandeur duquel les Nations sont « comme une goutte d’eau suspendue à un seau » (Is., XL, 15) dans les frontières d’un seul peuple, dans l’étroitesse de la communauté de sang d’une seule race. (Mit brennender Sorge, Pie XI)
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Re: Les bienfaits du christianisme
Ecrit le 11 févr.25, 09:41Savez-vous que des prêtres catholiques bénissaient les armes des combattants allemands avant chaque bataille ? Enfin, je dis allemands, mais l'Eglise a béni les armes de toutes les forces en présence. Quand on est contre un génocide, on ne bénit pas les armes qui servent à commettre ces atrocités.
La première chose que fera un esclave après avoir quitté son maître, c'est s'en trouver un autre encore pire que le précédent. Et il n'y a pas pire maître que soi-même. - "Principe d’élévation - Réalité ou Illusionnisme pervers ?" G. C. Endrifel
Re: Les bienfaits du christianisme
Ecrit le 11 févr.25, 09:47Vous me disiez que selon Nina Valbousquet, le Saint-Siège « ne s’est jamais clairement opposé à la persécution des Juifs par les nazis ». Or, cela est contredit par des centaines (voir des milliers) de documents historiques. L'Église catholique n'a jamais approuvé le génocide nazi.
Modifié en dernier par Fides le 11 févr.25, 11:30, modifié 1 fois.
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Re: Les bienfaits du christianisme
Ecrit le 11 févr.25, 09:51Cette auteure s'appuie sur des centaines de documents historiques provenant du Vatican (les archives du pontificat de Pie XII) qui démontrent le contraire.Fides a écrit : ↑11 févr.25, 09:47 Vous me disiez que selon Nina Valbousquet, le Saint-Siège « ne s’est jamais clairement opposé à la persécution des Juifs par les nazis ». Or, cela est contredit par des centaines (voir des milliers) de documents historiques. L'Église catholique n'a jamais approuvée le génocide nazi.

Notez à la fin, il a fallu attendre 1944 pour voir quelque chose de claire de la part du pape. Notez également ce que dit Camus. Il parle des encycliques, mais dénonce le fait qu'il faille les interpréter pour comprendre. Vous, avec le prisme de l'Eglise catholique sous les yeux, vous dites que l'Eglise catholique n'a jamais approuvée le génocide nazi. Camus dénonce le fait que l'Eglise n'a jamais été claire sur cette question avant Noël 1944. Qui croire ? Vous ou Camus ? Moi ce sera Camus.
La première chose que fera un esclave après avoir quitté son maître, c'est s'en trouver un autre encore pire que le précédent. Et il n'y a pas pire maître que soi-même. - "Principe d’élévation - Réalité ou Illusionnisme pervers ?" G. C. Endrifel
Re: Les bienfaits du christianisme
Ecrit le 11 févr.25, 10:02Corwell disait aussi qu’il s’appuyait sur des documents historiques provenant du Vatican pour critiquer Pie XII :
« Des dossiers du Vatican enterrés depuis longtemps révèlent un nouvel acte d'accusation choquant à l'encontre du pape Pie XII de la Seconde Guerre mondiale » (John Cornwell)
« Des dossiers du Vatican enterrés depuis longtemps révèlent un nouvel acte d'accusation choquant à l'encontre du pape Pie XII de la Seconde Guerre mondiale » (John Cornwell)
Le document officiel du pape condamnant le nazisme a été publié le 10 mars 1937 et il a été lu dans toutes les églises catholiques de l'Allemagne lors du dimanche des Rameaux.Gérard C. Endrifel a écrit : ↑11 févr.25, 09:51 Notez à la fin, il a fallu attendre 1944 pour voir quelque chose de claire de la part du pape.
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Re: Les bienfaits du christianisme
Ecrit le 11 févr.25, 10:11vous avez un parti pris, c'est évident, vous ne voyez que par l'Eglise Catholique et rejetez en bloc tout ce qui viendrait ternir son image. En attendant, les faits sont là. L'Eglise bénissait les armes et les bombes de tout le monde et n'a jamais été claire durant la guerre à propos des crimes nazis. Des sources émanant du Vatican le prouvent mais vous préférez nier ça plutôt que de voir la réalité en face.
Autre chose, est-ce que Jésus a fait de la politique ? Je rappelle qu'il est censé être le modèle de tous les chrétiens. Donc pourquoi l'Eglise en fait ? Non contente d'être au-dessus des apôtres pour imposer ses lois, elle est au-dessus de Jésus aussi ? Pourquoi elle bénit les armes et les bombes de n'importe quel camp ? Vous croyez vraiment que Dieu approuve ce genre de choses ? Vous croyez que c'est cohérent de condamner un génocide et de bénir les armes qui permettent de les commettre ? Vous auriez du prendre autre chose pour vanter les mérites du christianisme parce que là, vous êtes mal parti pour prouver que prendre part à des guerres, bénir armes et munitions, c'est chrétiennement bénéfique. Surtout la deuxième guerre mondiale où l'Eglise a littéralement flirté avec tous les gouvernements de l'époque.
Autre chose, est-ce que Jésus a fait de la politique ? Je rappelle qu'il est censé être le modèle de tous les chrétiens. Donc pourquoi l'Eglise en fait ? Non contente d'être au-dessus des apôtres pour imposer ses lois, elle est au-dessus de Jésus aussi ? Pourquoi elle bénit les armes et les bombes de n'importe quel camp ? Vous croyez vraiment que Dieu approuve ce genre de choses ? Vous croyez que c'est cohérent de condamner un génocide et de bénir les armes qui permettent de les commettre ? Vous auriez du prendre autre chose pour vanter les mérites du christianisme parce que là, vous êtes mal parti pour prouver que prendre part à des guerres, bénir armes et munitions, c'est chrétiennement bénéfique. Surtout la deuxième guerre mondiale où l'Eglise a littéralement flirté avec tous les gouvernements de l'époque.
La première chose que fera un esclave après avoir quitté son maître, c'est s'en trouver un autre encore pire que le précédent. Et il n'y a pas pire maître que soi-même. - "Principe d’élévation - Réalité ou Illusionnisme pervers ?" G. C. Endrifel
Re: Les bienfaits du christianisme
Ecrit le 11 févr.25, 10:12Le périodique catholique romain The Tablet a rapporté à l'époque que « l'encyclique [Mit brennender Sorge], qui a pris le gouvernement nazi complètement au dépourvu, avait été introduite en Allemagne par la valise diplomatique de la nonciature, et Monseigneur Orsenigo, nonce apostolique à Berlin, avait organisé sa distribution secrète dans tout le pays, de sorte qu'elle a été lue dans toutes les églises catholiques du Reich dimanche dernier, avant que le gouvernement n'ait eu le temps de la confisquer et de la supprimer. (The Tablet, 3 avril 1937, page 10.)
Ajouté 2 minutes 29 secondes après :
Ajouté 2 minutes 29 secondes après :
Si des personnes innocentes sont injustement calomniées, il est évident que je m'y opposerai. Pie XII a été injustement calomnié et je souhaite de tout coeur que la vérité soit enfin rétablie.
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- Gérard C. Endrifel
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Re: Les bienfaits du christianisme
Ecrit le 11 févr.25, 10:18Ben voyons, en éliminant d'emblée tout ce qui ne va pas dans votre sens et en ne jurant que par la littérature de l'Eglise catholique, bonjour l'objectivité.
La première chose que fera un esclave après avoir quitté son maître, c'est s'en trouver un autre encore pire que le précédent. Et il n'y a pas pire maître que soi-même. - "Principe d’élévation - Réalité ou Illusionnisme pervers ?" G. C. Endrifel
Re: Les bienfaits du christianisme
Ecrit le 11 févr.25, 10:19Les informations sur lesquelles je m'appuie ne proviennent même pas de sources catholiques.Gérard C. Endrifel a écrit : ↑11 févr.25, 10:18 Ben voyons, en éliminant d'emblée tout ce qui ne va pas dans votre sens et en ne jurant que par la littérature de l'Eglise catholique, bonjour l'objectivité.
Voici ce que Gary Krupp dit à ce sujet :
ZENIT : Oui, en parlant de Pie XII, pourriez-vous d'abord expliquer de quelles manières il a aidé le peuple juif, en particulier pendant l'Holocauste ?
Krupp : Oui, en commençant par le début, quand j'ai grandi en le détestant... Puis, tout à coup, j'ai découvert qu'on nous avait vraiment menti, et on continue encore de nous mentir, sous couvert d'être des historiens. Ils ne se contentent pas d'être des historiens, ils ont une agenda privé, et ils ont ainsi détruit la réputation de cet homme; il était universellement aimé jusqu'en 1963, [puis] sans une once de preuve, le monde pense de cette manière bien qu'il n'y ait pas une seule preuve. Le fait est que nous avons des preuves documentées. Grâce à Michael Hesemann, William Doino, le père Peter Gumpel, Dimitri Cavalli, Ron Rychlak et bien d'autres qui contribuent à ces efforts. (EWTN)
Gary Krupp n'est pas catholique.
Modifié en dernier par Fides le 11 févr.25, 10:51, modifié 3 fois.
Catholicisme traditionnel. « Nous avons cru en la charité » (Saint Jean) 

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