Toute démarche cognitive est réduction même si on peut s'illusionner sur les démarches holistiques tellement humaines.
Je ne parlerais pas d' "erreur" car les chimistes n'errent pas, ils ne répondent pas à toutes les questions, voilà tout.
La cohérence de leur démarche m'invite à penser que leurs choix et leurs réductions répondent à un pragmatisme qui s'avère plutôt performant au moins du point de vue des chimistes et des industriels.
On peut adopter un autre point de vue.
Toutefois, la cause formelle chez Aristote a plutôt tendance à être idéelle et vise souvent l'essence plutôt que la singularité.aerobase a écrit :L'une de ces quatre causes est la cause formelle qui se distingue de la cause matérielle
Hélas dans cette perspective, tout se passe comme si nous ne percevions les singletons que comme des éléments de classe d'équivalence. D'ailleurs même l'identité est une relation d'équivalence dont l'espace quotient est l'ensemble des singletons.
Mais à quoi reconnaît-on un singleton ?
Est-il pertinent de pointer telle molécule puisqu'elle est déjà une composition fort complexe ?
L'étude de la singularité est compliquée puisque rien n'est singulier, tout est multiple puisque tout est changement.
Il faudrait étudier la singularité d'une histoire.
Qu'est-ce qui est situé dans le monde réel ?aerobase a écrit :il se trouve que les maths ne sont pas situées dans le monde réel
Peut-être que le seul réel est la mathématique...
Très cordialement
votre soeur pauline