(Le fait même que vous existiez en tant que personne avec une opinion - ici religieuse - différente voir contraire a d'autres - ex. croyant non-croyant - peut être ressenti, perçu comme violent par l'autre partie alors que qu'aucune des deux partie n'a d'intention malveillante ou de désir de nuire. C'est simplement que, pour la question religieuse ici, c'est tellement structurant pour la personne, pour l'identité, tellement important, que le fait même d'être au contact d'une opinion différente voir opposée est ressenti comme une agression, comme violent. Un croyant en Dieu - pas tous mais certains - peuvent peiner a concevoir qu'on ne puisse pas croire en Dieu - j'en sais quelque chose je pensais cela vers 18 ans - et à l'inverse des athées peuvent ne pas concevoir comment on peut continuer à croire. Une vision simpliste et émotionnelle des choses peut aussi pousser les croyant en Dieu à considérer que, si vous êtes athée ou pas de leur propre obédience, vous êtes forcément un ennemi, hostile, qui a pour objectif avoué ou caché de vous nuire. A l'inverse des athées ou des croyants d'une autre obédience peuvent penser et croire exactement la même chose en sens inverse). Il est important d'être conscience de ses mécanismes mentaux que l'on peut tous avoir.
Texte d'Acer Mandax de la chaîne zététique La Tronche en Biais :
La violence épistémique
Avoir raison ne donne pas tous les droits
Les sceptiques qui abordent leurs contemporains dans l’espoir de les détromper sur leurs croyances, de leurs convictions erronées, voire de leurs idéologies discutables sont bien intentionnés et voudraient que tout le monde pense un peu mieux. Ce faisant nous oublions (oui, l’auteur se compte dans le lot des arpenteurs de terrain épistémiquement perturbé) parfois un peu vite que les autres aussi sont bien intentionnés, en tout cas en moyenne. Notre espèce ne compte qu’une minorité de psychopathes, d’enfoirés et de voleurs. La majorité d’entre nous sont bien plus honnêtes que ça.
Il me semble utile de se donner les moyens de faire régulièrement l’exercice mental suivant : se mettre à la place de notre interlocuteur, s’imaginer comment nous encaisserions les propos d’un sceptique. Personne n’a envie de ressembler à l’imbuvable « mec qui a toujours raison » (même s’il a effectivement toujours raison !) Malheureusement c’est bel et bien l’image que l’on donne facilement quand on se permet de questionner ce que tous les autres choisissent de respecter. Or, nous n’avons pas envie d’être les Social Justice Warriors du rationalisme.
À titre personnel (les anecdotes ne sont jamais des preuves, mais elles font de bons exemples), je rencontre beaucoup d’hostilité sur les réseaux quand je questionne les croyances des gens sur les bâtisseurs des pyramides, sur les bienfaits du bio, les risques des OGM ou la vie après la mort. Une hostilité sans lien de proportionnalité avec la rudesse ou l’ironie dont il m’arrive de faire preuve. Mais une hostilité qui trouve sa justification dans le sentiment d’agression que suscite ma parole. Les injurieux sont injurieux car ils croient devoir se défendre.
Les croyances ne sont pas là par hasard. Ce n’est pas sans raison que sont défendues si passionnément des points de vue touchant à la santé, aux origines du monde ou au devenir de notre « âme». Si ces idées s’accompagnent de tant de ferveur, c’est parce qu’elles sont rassurantes, et elles sont donc importantes pour ceux qui les tiennent. Il en résulte que la seule expression d’un doute raisonnable les concernant peut-être perçue comme une violence en soi.
VIOLENTS MALGRÉ NOUS
Le discours sceptique est irritant. Tel un solvant universel, il s’attaque aux objets de croyances et même aux récipients qui veulent le contenir (les paradigmes). Mesdames et messieurs les zététiques, nous manipulons un produit dangereux, irritant. Il convient donc de ne pas en badigeonner tout le monde autour de nous à la légère, à la volée, à la hussarde.
Dans le cas des croyances religieuses en particulier, l’adhésion à la croyance s’accompagne d’un « coût ». Il faut respecter certains interdits, suivre des rites, obéir à des obligations, souvent donner de l’argent. Cet engagement fait partie de ce qui rend la croyance importante : personne n’aime investir pour rien. Dès lors la simple présence de quelqu’un qui rejette cette croyance est source de souffrance, car l’impie ne s’acquitte pas des sacrifices consentis par le croyant. Cette souffrance est une forme de dissonance cognitive. Et cette souffrance, puisqu’elle a pour cause l’existence de cette personne qui ne croit pas, c’est donc bien le non croyant qui fait souffrir le croyant, et il peut estimer avoir parfaitement le droit de se défendre en proportion de la souffrance qu’il éprouve. Puisque l’humain a pour première urgence de réduire toute dissonance cognitive, considérer le non-croyant comme un agresseur est une stratégie gratifiante, car cela permet de déconsidérer totalement les arguments qu’il pourrait apporter. Identifier d’emblée le non-croyant comme un ennemi protège la croyance contre tout questionnement.
Mais il faut y voir un signe encourageant, car l’agressivité signale une croyance relativement fragile, une incapacité à justifier son contenu, à répondre aux arguments. C’est déjà un aveu de faiblesse ; la croyance n’est pas si fermement établie qu’elle puisse supporter les critiques. Il y a donc de la place pour le questionnement s’il est mené avec douceur. Toute rugosité de notre part ne serait finalement que du carburant à la réactance qui dresse des barrières aveugles autour de la croyance.
Le croyant qui nous insulte est le jouet d’une croyance qui ne sait pas se défendre.
POURQUOI DÉFENDRE LE SCEPTICISME ET LA SCIENCE ?
Je sais les plaisirs coupables d’argumenter contre une personne obtuse, de pointer les sophismes, les contradictions, de dénoncer l’hypocrisie et de se fendre de sarcasmes qui démontrent l’absurdité de thèses très éloignées des exigences de la science. J’ai vécu bien des petites victoires de ce genre, mêlant satisfaction d’avoir incontestablement le dessus et frustration de n’en recevoir aucun quitus de la part de l’adversaire vaincu. J’avais raison, à n’en pas douter, au moins sur le fond, toutes les fois où j’ai « débattu » contre les certitudes d’un créationniste, d’un archéomane ou d’un antivax. Mais avoir raison ne suffit pas.
“Argumenter avec un imbécile, c’est comme jouer aux échecs contre un pigeon. Peu importe votre niveau, le pigeon va juste renverser toutes les pièces, [ATTENTION Censuré dsl] sur le plateau et se pavaner fièrement comme s’il avait gagné.”
N’obtenant pas réellement le résultat escompté, c’est-à-dire un changement d’opinion de la part de mon interlocuteur, je n’avais en réalité pas vraiment gagné quoi que ce soit hormis de petites jouissances intellectuelles finalement stériles. Il fallait donc que je change de méthode, et je pense que les sceptiques qui guerroient sur les réseaux seraient bien inspirés de se poser la même question.
Il me semble que nous devions viser à l’efficacité de notre énergie déployée sur les réseaux.
PRINCIPE D’HUMANITÉ
Les véritables débats d’idées, ceux dont le but n’est pas de faire le spectacle ou de vendre un livre, une idéologie ou un programme politique, doivent être abordés avec un certain nombre de précautions. Parmi elles, le principe d’humanité propose de toujours considérer que les paroles de notre interlocuteur ont du sens pour lui, et que nous tiendrions les mêmes si nous étions dans sa position, avec les informations dont il dispose. En somme : autrui est un être humain aussi complexe que nous. Ce n’est pas vraiment un scoop, et pourtant cela peut aider si on prend soin d’avoir bien ce principe à l’esprit au moment d’argumenter (ce qui n’est pas toujours évident).
LA POLICE DU TON ?
Si notre scepticisme est porteur d’une violence intrinsèque, il est nécessaire d’être souvent doux. Sarcasme, moquerie et ridicule peuvent avoir leur rôle à jouer, mais uniquement s’ils visent celles et ceux qui font profession de tromper les autres : les marchands, les escrocs, les gourous, les influenceurs méritent qu’on égratigne l’image qu’ils donnent d’eux-mêmes, et la dérision peut affaiblir leur emprise sur leurs proies.
Envers les autres, même les plus récalcitrants, les plus véhéments, les moins avenants, et pourvu qu’ils ne limitent pas leurs propos à des monceaux d’injures, il nous faudra bien faire des efforts si nous osons croire pouvoir faire évoluer leur opinion.
POST-SCRIPTUM
À ceux qui liraient cet article depuis « l’autre camp » (ou du moins qui le vivraient ainsi) et qui n’ont guère de tendresse pour la zététique, j’adresse les mêmes conseils. Les sceptiques sont comme tout le monde, ils peuvent avoir tort, se tromper. Quand cela leur arrive, ils préfèreraient changer d’avis et laisser derrière eux leurs idées fausses. Mais ils le feront difficilement si vous n’avez pour eux qu’admonestations acrimonieuses, accusations et épithètes désobligeants. Et s’il n’entre pas dans vos projets de les convaincre, de prouver vos dires, d’argumenter, épargnez-vous la peine inutile de leur exprimer la colère qu’ils vous inspirent, car désormais ils sauront la traduire pour ce qu’elle est : une faiblesse épistémique, le malaise d’une vision du monde qui vacille sur des appuis incertains.
Si nous quittons le registre de l’affrontement des personnes pour celui de la confrontation cordiale des arguments, nous courons tous le risque d’apprendre à une vitesse jamais vue encore. Chiche ?
Un texte que tout le monde devrait lire : la violence épistémique
- Disciple Laïc
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Un texte que tout le monde devrait lire : la violence épistémique
Ecrit le 22 oct.20, 20:47"Sachant que la vie est courte, pourquoi vous quereller ?" Le Bouddha.
- jeanpascal101
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Re: Un texte que tout le monde devrait lire : la violence épistémique
Ecrit le 30 juin25, 22:32Le texte que vous avez partagé, initialement écrit par Disciple Laïc et développé par Acer Mandax de "La Tronche en Biais", aborde le concept de la violence épistémique. C'est une réflexion profonde sur la manière dont nos interactions autour des croyances et des opinions peuvent, malgré des intentions louables, être perçues comme agressives et générer de l'hostilité.
Qu'est-ce que la violence épistémique selon ce texte ?
Le texte explique que la violence épistémique ne découle pas d'une intention malveillante, mais de la simple confrontation d'une opinion ou d'une croyance différente, voire opposée, à celle d'autrui. C'est un phénomène où le fait même d'exister avec une perspective différente peut être ressenti comme une agression.
Voici les points clés développés dans le texte :
Le poids des croyances sur l'identité : Les croyances, qu'elles soient religieuses, scientifiques ou autres, sont souvent très structurantes pour l'identité d'une personne. Le simple fait de les questionner, même avec des doutes raisonnables, peut être perçu comme une attaque personnelle.
Les bonnes intentions des deux côtés : L'auteur souligne que les sceptiques (ou ceux qui cherchent à "détromper") sont souvent bien intentionnés, souhaitant que chacun "pense un peu mieux". Cependant, ils oublient parfois que les autres, porteurs de croyances différentes, sont eux aussi, en moyenne, bien intentionnés.
Le sentiment d'agression : Le sceptique qui expose des faits ou des arguments peut inconsciemment générer un sentiment d'agression chez son interlocuteur. Cela est dû au fait que les croyances sont souvent des sources de réconfort et de sécurité. Remettre en question ces croyances, c'est potentiellement ébranler un pilier essentiel pour la personne.
Le "coût" de la croyance : Dans le cas des croyances religieuses, l'engagement personnel (rites, obligations, dons) rend la croyance encore plus importante. La présence d'une personne qui rejette cette croyance peut alors être source de souffrance (dissonance cognitive), car elle n'a pas à supporter les mêmes "sacrifices". Cette souffrance peut être interprétée comme une agression justifiant une défense.
L'agressivité comme signe de fragilité : Paradoxalement, l'agressivité de la personne attaquée peut signaler une croyance relativement fragile, une difficulté à justifier son contenu ou à répondre aux arguments. Le texte suggère que c'est une admission de faiblesse et qu'il y a donc de la place pour un questionnement mené avec douceur.
Les leçons à tirer pour un dialogue constructif
Le texte propose des pistes pour éviter cette violence épistémique et favoriser des échanges plus fructueux :
L'empathie (principe d'humanité) : Il est crucial de se mettre à la place de l'interlocuteur et de comprendre que ses paroles ont du sens pour lui, compte tenu de son vécu et des informations dont il dispose. Il s'agit de reconnaître que l'autre est un être humain aussi complexe que soi.
Changer de méthode : L'auteur, à travers son expérience personnelle, conclut qu'avoir raison ne suffit pas. Les "petites victoires" intellectuelles obtenues en démontrant l'absurdité des thèses adverses sont souvent stériles si elles ne mènent pas à un changement d'opinion de l'interlocuteur. Il faut donc changer d'approche.
La douceur et la prudence : Le discours sceptique est comparé à un "solvant universel" qui s'attaque aux croyances. Il est "dangereux et irritant" et doit être manié avec prudence. Le sarcasme et la moquerie peuvent avoir leur place contre ceux qui "font profession de tromper les autres" (escrocs, gourous), mais envers les autres, la douceur est essentielle pour espérer faire évoluer les opinions.
Quitter l'affrontement pour la confrontation cordiale : Le texte invite à passer d'un "affrontement des personnes" à une "confrontation cordiale des arguments". Cela permettrait à chacun d'apprendre et d'évoluer.
En somme, ce texte est un appel à la modestie intellectuelle et à l'empathie dans nos interactions. Il nous invite à réfléchir à l'impact de nos paroles, même lorsque nous sommes convaincus d'avoir raison, et à privilégier une approche respectueuse pour favoriser un véritable échange et une évolution des idées, plutôt que de générer de l'hostilité et de renforcer les barrières.
Qu'est-ce que la violence épistémique selon ce texte ?
Le texte explique que la violence épistémique ne découle pas d'une intention malveillante, mais de la simple confrontation d'une opinion ou d'une croyance différente, voire opposée, à celle d'autrui. C'est un phénomène où le fait même d'exister avec une perspective différente peut être ressenti comme une agression.
Voici les points clés développés dans le texte :
Le poids des croyances sur l'identité : Les croyances, qu'elles soient religieuses, scientifiques ou autres, sont souvent très structurantes pour l'identité d'une personne. Le simple fait de les questionner, même avec des doutes raisonnables, peut être perçu comme une attaque personnelle.
Les bonnes intentions des deux côtés : L'auteur souligne que les sceptiques (ou ceux qui cherchent à "détromper") sont souvent bien intentionnés, souhaitant que chacun "pense un peu mieux". Cependant, ils oublient parfois que les autres, porteurs de croyances différentes, sont eux aussi, en moyenne, bien intentionnés.
Le sentiment d'agression : Le sceptique qui expose des faits ou des arguments peut inconsciemment générer un sentiment d'agression chez son interlocuteur. Cela est dû au fait que les croyances sont souvent des sources de réconfort et de sécurité. Remettre en question ces croyances, c'est potentiellement ébranler un pilier essentiel pour la personne.
Le "coût" de la croyance : Dans le cas des croyances religieuses, l'engagement personnel (rites, obligations, dons) rend la croyance encore plus importante. La présence d'une personne qui rejette cette croyance peut alors être source de souffrance (dissonance cognitive), car elle n'a pas à supporter les mêmes "sacrifices". Cette souffrance peut être interprétée comme une agression justifiant une défense.
L'agressivité comme signe de fragilité : Paradoxalement, l'agressivité de la personne attaquée peut signaler une croyance relativement fragile, une difficulté à justifier son contenu ou à répondre aux arguments. Le texte suggère que c'est une admission de faiblesse et qu'il y a donc de la place pour un questionnement mené avec douceur.
Les leçons à tirer pour un dialogue constructif
Le texte propose des pistes pour éviter cette violence épistémique et favoriser des échanges plus fructueux :
L'empathie (principe d'humanité) : Il est crucial de se mettre à la place de l'interlocuteur et de comprendre que ses paroles ont du sens pour lui, compte tenu de son vécu et des informations dont il dispose. Il s'agit de reconnaître que l'autre est un être humain aussi complexe que soi.
Changer de méthode : L'auteur, à travers son expérience personnelle, conclut qu'avoir raison ne suffit pas. Les "petites victoires" intellectuelles obtenues en démontrant l'absurdité des thèses adverses sont souvent stériles si elles ne mènent pas à un changement d'opinion de l'interlocuteur. Il faut donc changer d'approche.
La douceur et la prudence : Le discours sceptique est comparé à un "solvant universel" qui s'attaque aux croyances. Il est "dangereux et irritant" et doit être manié avec prudence. Le sarcasme et la moquerie peuvent avoir leur place contre ceux qui "font profession de tromper les autres" (escrocs, gourous), mais envers les autres, la douceur est essentielle pour espérer faire évoluer les opinions.
Quitter l'affrontement pour la confrontation cordiale : Le texte invite à passer d'un "affrontement des personnes" à une "confrontation cordiale des arguments". Cela permettrait à chacun d'apprendre et d'évoluer.
En somme, ce texte est un appel à la modestie intellectuelle et à l'empathie dans nos interactions. Il nous invite à réfléchir à l'impact de nos paroles, même lorsque nous sommes convaincus d'avoir raison, et à privilégier une approche respectueuse pour favoriser un véritable échange et une évolution des idées, plutôt que de générer de l'hostilité et de renforcer les barrières.
Re: Un texte que tout le monde devrait lire : la violence épistémique
Ecrit le 01 juil.25, 08:12Je relève ce passage car je le trouve pertinent.jeanpascal101 a écrit : ↑30 juin25, 22:32
Le sentiment d'agression : Le sceptique qui expose des faits ou des arguments peut inconsciemment générer un sentiment d'agression chez son interlocuteur. Cela est dû au fait que les croyances sont souvent des sources de réconfort et de sécurité. Remettre en question ces croyances, c'est potentiellement ébranler un pilier essentiel pour la personne.
Il se passe chez les croyants un phénomène de confortabilité et les athées qui essaient d'ébranler ce doux nid douillet reçoivent en riposte le plus souvent la menace habituelle, celle que les athées sont exposés au blasphème contre l'Esprit que les croyants ont interprété comme étant le refus de la Grâce que D.IEU leur accorde, donc les croyants n'y allant pas de main morte vont s'exposer à une riposte cinglante de la part des sceptiques.
On sait même qu'étant donné que le blasphème contre l'Esprit Saint passible de l'enfer ce n'est pas cela, que les croyants ont pris les devants pour faire dire aux textes bibliques quelque chose qui est complètement faux.
Plus les croyants vont inventer des arguments faux, et plus ils vont creuser le fossé qui les séparent des athées, et les athées devant les menaces des croyants vont faire naitre des envies d'agresser les croyants.



"Quiconque demeure en lui ne pèche point quiconque pèche ne l'a pas vu et ne l'a pas connu"
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