À moins d'être nominaliste, ce truc n'existe pas.
Très cordialement
votre sœur pauline
Ce "truc" existe bel et bien, mais la perception qu'en a l'être humain ne correspond en rien à ce dont il s'agit en réalité.
J'm'interroge a écrit : ↑09 juil.25, 23:21
Je ne sais pas s'il y a des vécus liés au chien et qui sont propres à lui. On peut le supposer, mais nous n'avons pas assez d'éléments pour en être certain.
Qui dit évolution, dit aussi paliers et émergences de fonctionnalités. Exemple l'oeil.ronronladouceur a écrit : ↑10 juil.25, 03:55 Faut emprunter à la logique et au concept de continuité à l'intérieur de l'espèce...
Par exemple, partir du primate et considérer l'évolution au plan cognitif. Évolution dit continuité... Tous les éthologues ne le pensent pas, mais plusieurs vont en ce sens-là (entre autres, Wall : SOMMES-NOUS TROP « BÊTES » POUR COMPRENDRE L’INTELLIGENCE DES ANIMAUX ? - Etc. Ce qui indique que le champ d'exploration est ouvert...
ronronladouceur a écrit : ↑10 juil.25, 03:55 Quoi qu'il en soit, faudra nous faire part de vos éléments objectifs, dans la mesure du possible sans interprétation, jugement, hypothèse... Juste pour ne pas qu'on doive y revenir (signé Père Fouras).
J'm'interroge a écrit : ↑09 juil.25, 23:21Vous n'êtes simplement pas en mesure de comprendre certaines choses que je vous explique.
En effet, c'est un constat.
Pas du tout. Comprendre un propos c'est être capable de le reformuler sans le dénaturer. Autrement dit : sans lui faire dire ce qu'il ne dit pas et/ou sans le réduire à un autre qui n'impliquerait pas ce qu'il dit. Comprendre un propos c'est saisir ce qu'il implique nécessairement et sans en extrapoler ce qu'il n'implique pas nécessairement. Comprendre un propos c'est en comprendre les implications (et les non implications).J'm'interroge a écrit : ↑09 juil.25, 23:21Mais je vois plutôt que preuve est faite depuis un moment que ''comprendre pour vous, c'est être d'accord avec vous''...
On peut toujours trouver des confirmations à tout propos. Ce n'est pas ainsi que l'on progresse en compréhension.J'm'interroge a écrit : ↑09 juil.25, 23:21Je veux bien vous suivre, mais quand vient un moment où ça coince, je ne joue pas au béni oui-oui... Et curieusement, en poussant ma recherche, je trouve confirmation... Chacun son biais...
Tu n'as toujours pas compris les différences entre points de vue, et postions théoriques. Malgré les nombreuses explications que je t'ai déjà données.ronronladouceur a écrit : ↑10 juil.25, 03:55 Ainsi à plusieurs points de vue, je peux dire que 'je ne sais' pas, mais tout en précisant que je laisse la perspective ouverte...
J'm'interroge a écrit :Il ne s'agit pas de croyance, c'est de l'ordre de l'interprétation et de la reconnaissance soi - non soi. Une pie sait-se reconnaître dans un miroir.
Pourtant la pie se reconnait bien elle-même et non une autre.
Tu mélanges tout là.
Mais ai-je dit le contraire ?
Il y a l'hypothèse des degrés de conscience intra-espèce et autres: cf. primates, etc.J'm'interroge a écrit : ↑11 juil.25, 02:07 Qui dit évolution, dit aussi paliers et émergences de fonctionnalités. Exemple l'oeil.
Le problème, c'est que tout ce qui sort de votre cadre se voit taxé d'incompréhension...Comprendre un propos c'est être capable de le reformuler sans le dénaturer. Autrement dit : sans lui faire dire ce qu'il ne dit pas et/ou sans le réduire à un autre qui n'impliquerait pas ce qu'il dit. Comprendre un propos c'est saisir ce qu'il implique nécessairement et sans en extrapoler ce qu'il n'implique pas nécessairement. Comprendre un propos c'est en comprendre les implications (et les non implications).
- Il est donc très facile pour moi de constater quand un interlocuteur n'a pas compris ce que je dis.
Vous semblez dire que c'est vous qui avez la juste compréhension sans que l'autre n'ait droit au chapitre ou comprenne les choses différemment...On peut toujours trouver des confirmations à tout propos. Ce n'est pas ainsi que l'on progresse en compréhension.
Vous auriez de la difficulté à reconnaître chez moi une position théorique transcendant le point de vue. Mais c'est une autre question...Tu n'as toujours pas compris les différences entre points de vue, et postions théoriques. Malgré les nombreuses explications que je t'ai déjà données.
Que me montrez-vous?(réponse à Vic) Lol. Tu ne comprends rien à ce que je t'ai dit. C'est sans doute parce que tu ne me lis pas assez attentivement, extrapoles et mélanges un peu tout.
- (Tu vois ronron ?)
La pie pense se reconnaitre oui, mais penser se reconnaitre n'est pas synonyme de se reconnaitre , là est toute la nuance tu vois .a écrit :J'minterroge a dit : Pourtant la pie se reconnait bien elle-même et non une autre.
J'aurais pu te donner l'exemple du système immunitaire aussi.
En réalité, OK.
Non. La pie se reconnait elle-même bel et bien. C'est la preuve d'une compréhension réflexive chez elle. Je n'ai pas parlé à cet endroit de conscience de soi ni même de conscience phénoménale. Tu extrapoles. J'ai parlé de reconnaissance de soi.
Evidemment.vic a écrit : ↑11 juil.25, 05:31 De même nous pensons nous reconnaitre dans un miroir en pensant que ce que nous sommes est notre corps .
Donc disons qu'on pourrait dire que conventionnellement il est commode d'assimiler le corps physique à ce que nous sommes .
Mais convention et réalité , ça n'est pas tout à fait la même chose .
Non. Ça ce sont des inepties.
Tu confonds vérité conventionnelle et réalité J'minterroge .a écrit :j'minterroge a dit : Non. La pie se reconnait elle-même bel et bien.
Je ne confonds rien de la sorte. Factuellement la pie se reconnait elle-même. Et ce n'est pas en se fiant à une soi disant vérité conventionnelle.
Oui, par convention, elle a raison. Mais pas du point de vue d’un réalisme plus profond.J'm'interroge a écrit : ↑11 juil.25, 06:06 Je ne confonds rien de la sorte. Factuellement la pie se reconnait elle-même. Et ce n'est pas en se fiant à une soi disant vérité conventionnelle.
Elle ne se dit, certes, très probablement pas : "tiens ! C'est "moi" que je vois dans le miroir.."
Je ne sais pas ce que tu nommes "avoir raison conventionnellement" du point de vue d'une pie.
Non. L'interdépendance des phénomènes n'est pas en cause. L'interdépendance des phénomènes n'empêche aucunement la notion de soi et de non-soi. Ce que l'interdépendance des phénomènes exclut, c'est c'est une existence individuelle non interdépendante. Rien d'autre. L'interdépendance des phénomènes n'exclut pas une existence individuelle indépendante.vic a écrit : ↑11 juil.25, 06:09 On ne peut pas véritablement se voir soi-même, pour les raisons que j’ai expliquées plus haut.
Réduire ce que nous sommes uniquement au corps (ou à son image dans un miroir) est très réducteur. Cela nie l’interdépendance des phénomènes, ainsi que l’impermanence qui fait qu’il n’existe pas d’identité fixe ou autonome.
Mais qui parle ici d'un soi indépendant ? !vic a écrit : ↑11 juil.25, 06:09 Bien sûr, dans la vie courante, nous agissons par convention : nous parlons d’« un moi », nous nous reconnaissons dans un miroir, etc. Cette reconnaissance fonctionne en surface, et c’est une commodité nécessaire.
Mais cette apparente stabilité du « moi » n’est qu’une construction. Comme l’enseignait le Bouddha, l’idée d’un soi indépendant est une illusion (ce qu’on appelle l’illusion du soi).
Quand je dis "moi" où "je", contrairement à d'autres, je ne réfère à aucune convention, mais à ce que je suis réellement : un sujet participant, doté d'une intentionnalité propre avec tout ce que cela implique. Je ne sais pas si la pie pourrait en dire autant.vic a écrit : ↑11 juil.25, 06:09 Bouddha lui-même utilisait ces conventions dans la vie quotidienne, tout en sachant qu’en réalité, le corps n’est pas un soi véritable.
C’est pourquoi il est essentiel de distinguer le niveau superficiel (le niveau des conventions, utile pour vivre ensemble) du niveau profond (le niveau de la réalité ultime ou du réalisme).
Sans conventions, il n’y aurait plus de communication possible, ce serait l’anarchie. Mais confondre ces niveaux mène à des incompréhensions sur la nature véritable du soi.
L'idée est surtout ici que la perception du monde par le primate Homo Sapiens ne correspond aucunement à ce qui est appelé ici "réalité".pauline.px a écrit : ↑11 juil.25, 05:51
En réalité, OK.
C'est comme si on parlait de l'existence réelle du cap Horn...
En effet. Et ça, seul le primate Homo Sapiens en a la capacité, grâce à son imagination fertile.Encore une astuce pour disperser le réel dans des petites boîtes savantes. Juste histoire de faire croire.
a écrit :j'minterroge a dit : Non. L'interdépendance des phénomènes n'est pas en cause. L'interdépendance des phénomènes n'empêche aucunement la notion de soi et de non-soi. Ce que l'interdépendance des phénomènes exclut, c'est c'est une existence individuelle non interdépendante. Rien d'autre.
a écrit :J'minterroge a dit : Pour ce qui est de la pie, ce qu'il faudrait savoir, c'est : est-elle autre chose que l'animal, qui pourrait se dire autre que l'animal, ou de non réductible à lui.
a écrit :La philosophie bouddhiste n'exclut en rien l'existence d'individualités.
Tu as plusieurs fois déclaré que selon le bouddhisme il n'y a pas de sens à parler d'individualité ou de non individualité. Et que ce n'est que conventionnellement, que l'on parle d'individualité.
Je n'ai parlé à aucun endroit de saisie du "moi". J'ai parlé indirectement de connaissance de soi. Il ne s'agit pas du tout de la même chose.
En effet, mais ai-je dit le contraire ?
Même remarque, je n'ai jamais soutenu le contraire.
Je suis bien d'accord, je dis exactement la même chose.
On ne peut pas avoir un "moi".. Si nous sommes chacun de nous une entité individuelle, et si les termes "je" ou "moi" réfèrent à cela, on ne peut pas à proprement parler dire que nous avons un "je" ou un "moi".
Tout à fait, entre autres choses.vic a écrit : ↑11 juil.25, 21:38 C'est d'ailleurs pour cette raison même que suis en désaccord avec Dj qui affirme que nous n'existons pas , alors que cette vue inclurait implicitement une conscience de "soi" . Puisque "qui peut voir qu'il n'existe pas ? "Et c'est précisément ce qui rend son discours incohérent .
Tout à fait.
Peut être .a écrit :J'minterroge a dit : Tu as plusieurs fois déclaré que selon le bouddhisme il n'y a pas de sens à parler d'individualité ou de non individualité. Et que ce n'est que conventionnellement, que l'on parle d'individualité.
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