Soultan a écrit : 26 août25, 10:45
EL est le dieu suprême
yahvé est seulement le dieu d'israel
En hébreu, les racines du mot “El” évoquent littéralement l’
enseignement et la
connaissance, et conduisent à la forme “Eloha”. Ce terme n’est pas présenté comme intrinsèquement unique, d’autant plus qu’il apparaît au pluriel dans les textes bibliques. Lorsque l’unicité divine est affirmée, elle est toujours associée au Tétragramme : c’est vers YHWH que le texte pointe.
prisca a écrit : 26 août25, 22:21
Tout comme le nom Nettanyaou" [...] Ce nom est notamment associé à **Benjamin Netanyahu**, [...] Est ce à dire que c'est un signe divin ?
Je sais seulement que celui qui portera ce nom n’est pas nécessairement pieux. Un nom qui comporte le Tétragramme peut tout aussi bien désigner un impie. Ainsi, le fait de porter un nom contenant la mention du Tétragramme ne signifie pas que son porteur entretient une relation étroite avec Dieu.
Chrétien a écrit : 26 août25, 22:02
"
Tu ne prendras pas le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain " (Exode 20:7, NBS). [...] Quand la Bible interdit de prononcer le nom de Dieu en vain : ce n’est pas un simple exercice linguistique. C’est un avertissement contre le mépris, la manipulation ou l’usage frivole de Dieu pour ses propres intérêts. [...] Le " nom " de Dieu, c’est sa présence et son essence. Donc respecter son nom, c’est reconnaître sa nature et agir en cohérence avec elle.
C’est à croire que, ne connaissant pas le véritable sens du mot “vain”, tu cherches à légitimer la censure du nom divin en évitant de le vocaliser, par crainte de l’utiliser “en vain”. Et pour être cohérent, dans ce cas, tu ne devrais pas oser enseigner quoi que ce soit, ni même exprimer une opinion, de peur d’être toi-même dans le “vain”. Car, cela implique de manifester son nom, sous un angle différent certes, mais c’est l’utiliser tout de même.
BenFis a écrit : 27 août25, 03:03
C'est précisément pour cette raison que les traducteurs de la Septante grecque ont traduit YHWH, selon la manière qu'avaient les Juifs de prononcer le nom divin, c'est-à-dire "Adonaï", qui a donné à l'écrit "Kyrios" en grec.
Sous cet angle, le seul élément qu’ils ont repris des Juifs est le principe de substitution. Ce qui diffère, en revanche, c’est qu’ici, ils ont supprimé le pluriel, qui servait jadis de marque de révérence. Or, la révérence telle qu’elle est pratiquée, comprise et appliquée dans le judaïsme n’existe pas dans l’usage du mot singulier “Kyrios” en grec.
BenFis a écrit : 27 août25, 03:03
Dans le cas contraire, on peut en revenir à la case départ et constater que le texte de Matthieu présenté par Shem Tov contenait "HaShem" probablement depuis l'original hébreu. Le dénominateur commun est de toutes façons le même ; le nom de Dieu YHWH n'a pas été écrit dans le NT.
Le point de départ repose sur l’idée que le Tétragramme figure dans le texte hébreu d’origine. Laisser entendre que “Hashem” aurait été inscrit de la main même du rédacteur est une interprétation subjective. Affirmer que le dénominateur commun serait son absence dans le Nouveau Testament relève d’une position spéculative. Or, ce texte se trouve précisément dans le Nouveau Testament et contient “Hashem”, qui, par son emploi, substitue la présence du véritable Tétragramme.
BenFis a écrit : 27 août25, 03:03
L'argument de départ, souvent émis, était d'affirmer que les paroles de Jésus, "j'ai manifesté ton nom aux hommes" impliquait nécessairement l'emploi à l'oral du tétragramme YHWH par celui-ci. Il s'avère que ce n'est qu'une possibilité théorique et non pas une obligation.
Cela reste une manière de nier l’emploi du Tétragramme dans le Nouveau Testament et/ou par Jésus, comme pour le faire taire.

1 Piere 3:15 Sanctifiez le Christ comme Seigneur dans vos coeurs, toujours prêts à présenter une défense devant tout homme qui vous demande la raison de l'espérance qui est en vous, mais faites-le avec douceur et profond respect.