J'm'interroge a écrit : 04 nov.25, 09:11
La thèse d'une infinité ou d'une quasi infinité d'univers formant un multivers sans une intentionnalité à leur origine, est infiniment plus parcimonieuse que celle d'un univers, le nôtre, créé ou paramétré par une intelligence divine à son origine, laquelle tiendrait son existence et sa complexité d'on ne sait où ou quoi, le principe de parcimonie consistant à éviter de multiplier les hypothèses sans raison, en produisant par exemple des hypothèses qui n'expliquent rien, par ce qu'elles ne font que déplacer le problème.
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Si vous posez l'hypothèse dieu (pas celui qui tue les innocents, s'entend), il vous faut a minima en déterminer la nature compte tenu des questions qui se posent. Vous n'aurez pas besoin de substituts de remplacement du genre de ceux des multivers indémontrés et inobservables, et qui ne mènent à rien, l'hypothèse toujours se répétant puisque rien n'arrive... Pas plus d'ailleurs que pour le hasard qui se noie sous les probabilités tant elles sont à même de l'annuler dans la logique même de la considération.
Quant à ce dieu posé lui-même comme prémisse, il devra être éternel étant donné qu'un début est impensable au vu du néant qui n'existe pas. Il n'aura pas été créé, mais tirera son existence et son essence de sa nature même... 'Ce qui est' étant ce qu'il est puisque seul lui peut être, il sera l'être sans rien au-delà, sans second, sans multiple de lui-même, sauf à penser tout réel comme une émanation de lui-même sous de multiples formes, etc. Ainsi totalement immanent, il sera la sustance même de ce qui est, nulle part en particulier et partout tout à la fois... Cause unique et suffisante, auto-suffisante, i.e. non elle-même causée évidemment...
Ce que je retiens entre autres de votre posture se résume à refuser l'hypothèse dieu, pourtant la plus parcimonieuse vu l'idée du multiple éliminée d'emblée d'après la définition même du concept ou principe...
Conclusion d'une IA : ''La raison pour laquelle certains persistent à rejeter le design face à de telles probabilités n'est pas scientifique — c'est un engagement métaphysique préalable au naturalisme."
Ainsi est-ce la prémisse même qui doit être ouvertement questionnée...
Une dernière question pour la route : Combien de fois, mathématiquement parlant, le design est-il le plus probable?