ESTHER1 a écrit : 15 nov.25, 06:36Et les TJ disent mordicus qu'il n'y a pas d'esprits dans la Bible ..
Ce ne sont pas les TJ qui le disent mais la Bible elle-même.
Quant à cette autre croyance des mormons qui dit que l’esprit se sépare du corps de la personne à la mort de celle-ci pour continuer à exister dans un lieu appelé “ paradis ” où la personne aura l’occasion d’entendre l’évangile et de se repentir de ses péchés, elle ne s’appuie pas sur la Parole de Dieu. D’après Psaume 146:4, les morts ne peuvent ni penser ni prendre de décisions : “
Leur souffle s’en va, ils rentrent dans la terre, et ce même jour leurs desseins périssent. ” Puisque toute pensée cesse chez le défunt, l’esprit de celui-ci ne peut être quelque chose qui prolonge une existence consciente. Cet esprit est simplement une force de vie impersonnelle. Aussi lit-on dans la Bible : “
Les morts ne savent rien du tout. ” (Eccl. 9:5,
Da). L’espoir des morts, c’est la résurrection, le rappel à la vie.
Les paroles de Pierre, contenues dans sa première épître (1Pi 4:6,
Li), ne confirment pas le point de vue mormon. Pierre ne songeait pas à des esprits provenant d’humains décédés lorsqu’il dit : “
L’Évangile a été annoncé aux morts eux aussi, afin que, même s’ils ont été condamnés dans leur chair au regard des hommes, ils vivent par l’esprit au regard de Dieu. ” Puisque ceux qui sont morts physiquement “
ne savent rien du tout ”, les morts mentionnés ici sont les mêmes que ceux auxquels se référa Jésus en disant : “
Laisse les morts enterrer leurs morts. ” Et c’est aussi à eux que Paul fit allusion, en ces termes : “
Et vous, vous étiez morts par les fautes et les péchés dans lesquels vous marchiez, entraînés par le courant de ce monde, (...). ” Les personnes qui, tout en étant en vie, sont mortes aux yeux de Dieu en raison de leurs péchés, peuvent — elles — entendre l’évangile, elles peuvent réfléchir et se repentir. Les “
esprits en prison ”, auxquels Jésus alla prêcher, étaient des anges déchus. Il ne prêcha pas aux esprits provenant d’humains décédés. — Mat. 8:22,
Jé ; Éph. 2:1, 2,
Pirot et Clamer ; I Pierre 3:18, 19.