J'm'interroge a écrit : 14 nov.25, 10:31 Je ne sais pas ce que tu as "en tête", ni s'il s'agit vraiment d'un concept, puisque que tu ne définis pas.
J'ai donné plus haut une définition précise, explicite et spécifique, de ce que j'entends par "intelligence".
Je comprends parfaitement ta remarque relative au fait que j'ai parlé de pensée : beaucoup de définitions classiques de l’intelligence projettent implicitement une dimension cognitive ou humaine (pensée, représentation consciente, symbolisation), alors que l’intelligence dans la nature inclut des systèmes qui n’ont aucune conscience, ni pensée au sens humain, mais qui manifestent des comportements adaptatifs et des régulations efficaces.ronronladouceur a écrit : 14 nov.25, 17:02 Je répète et souligne : 'J'attends que vous : Qualifiiez l'intelligence dans la nature telle que vous l'entendez.'' Vous aviez répondu dans le Tchat qu'évidemment elle y était. Je vous demandais des précisions...
Je ne parlais pas d'intelligence humaine (en particulier), mais d'intelligence dans la nature...
Ainsi votre 1. 1. ''Toute intelligence est opératoire.
Cela signifie qu’elle pense et agit à travers un ensemble de fonctions, de règles et de structures qui permettent ses opérations.''
Convient à l'intelligence humaine. Ma question visait l'intelligence dans la nature (qui ne pense pas au sens strict, vu que la pensée est plutôt le fait de l'humain- géralement dit.)
Dans ce cadre, “opératoire” doit être compris de manière très large :
Il ne s’agit pas de pensée ou de règles explicites conscientes, mais de processus et mécanismes qui produisent des effets adaptés à des contraintes internes et externes.
Une cellule, une plante, un organisme collectif, un réseau écologique ou même un système chimique auto-organisé peut être considéré comme intelligent, s'il s'ajuste, régule ses processus et répond à son environnement.
L’opérativité devient donc le critère universel : l’intelligence se manifeste par des opérations efficaces, qu’elles soient automatiques, émergentes, programmées ou biologiquement régulées, sans nécessité de cognition humaine ou de pensée consciente.
Ainsi, dans la nature :
- Une cellule ajuste ses flux internes, réagit aux signaux chimiques et maintient son homéostasie → opératoire, donc intelligente.
- Un écosystème réagit aux perturbations (température, ressources, espèces invasives) → intelligence émergente à l’échelle collective.
- Une plante oriente sa croissance vers la lumière et les nutriments → intelligence procédurale, opératoire.
En résumé :
l’intelligence dans la nature n’implique pas nécessairement de pensée dans le sens de la pensée humaine en dehors de celle-ci, mais toujours un ajustement efficace et adaptatif par des processus opératoires.
.