C'est encore plus radical :pauline.px a écrit : 30 nov.25, 05:23 Parce qu'en réalité vous ne savez presque rien de toutes les relations entre toutes les choses.
"Toute prétendue connaissance est illusoire".
(principe de base de la non-dualité)
C'est encore plus radical :pauline.px a écrit : 30 nov.25, 05:23 Parce qu'en réalité vous ne savez presque rien de toutes les relations entre toutes les choses.

Déjà qu'on a le mot 'prétendue' qui pipe les dés et qu'on n'a pas besoin de prouver vu l'affirmation suffisant (circularité), ça risque pas d'aller très loin en effet...Didjey a écrit : 30 nov.25, 05:57 C'est encore plus radical :
"Toute prétendue connaissance est illusoire".
(principe de base de la non-dualité)
Dire que ma formulation est "très exagérée" est un jugement subjectif qui ne tient pas sur le plan conceptuel. Ce n’est pas une affirmation sur ce que nous connaissons ou ce qui survient effectivement, mais une définition qui établit le lien entre la possibilité et l’existence : elle pose simplement que ce qui existe ne peut être empêché par rien d’autre compatible. Il n’y a donc aucune exagération : il s’agit d’un critère logique minimal. Qualifier cela d’exagéré revient à confondre définition conceptuelle et constat empirique.pauline.px a écrit : 30 nov.25, 05:23 C'est très exagéré,
une chose n'existe que si aucune autre ne l'empêche.
On peut transformer votre proposition en
"Une chose est possible si absolument rien ne l'en empêche."
Ta remarque repose sur une confusion entre deux niveaux : la compatibilité locale et la compatibilité globale.pauline.px a écrit : 30 nov.25, 05:23 Puisqu'il ne suffit pas que chaque "autre chose" soit compatible avec "la chose" que l'on considère
mais il est nécessaire que son existence soit compatible avec l'enchevêtrement de toutes les relations existantes entre TOUTES les "autres choses".
Et cet épouvantable enchevêtrement ressemble bien à notre TOUT.
Tu identifies "ignorance" et "critère minimal". Ce sont deux choses différentes.pauline.px a écrit : 30 nov.25, 05:23 Mais à quoi vous sert votre ignorance sur ce que la réalité peut porter ?
Mon ignorance n’est pas un défaut, c’est un point de départ méthodologique.pauline.px a écrit : 30 nov.25, 05:23 Parce qu'en réalité vous ne savez presque rien de toutes les relations entre toutes les choses.
La possibilité dont je parle n’est pas psychologique, ni imaginative, ni probabiliste.pauline.px a écrit : 30 nov.25, 05:23 Objective ?
En quoi une "chose possible" ou un "événement possible" est-elle objective ?
Exemple SVP
Tu inverses la logique.pauline.px a écrit : 30 nov.25, 05:23 Parcimonieuse ?
Avec TOUTES les relations entre TOUTES les chose ?
Pourquoi est-ce parcimonieux ?
Pardonnez-moi j'ai du mal comprendre votre propos :J'm'interroge a écrit : 30 nov.25, 09:55 Dire que ma formulation est "très exagérée" est un jugement subjectif qui ne tient pas sur le plan conceptuel.
J'ai un problème avec les conditions nécessaires et suffisantes que suggère votre SI.Naguère J'm'interroge a écrit :Une chose existe si aucune autre ne l'en empêche
Je note que votre proposition initiale n'évoque en rien la possibilité.J'm'interroge a écrit :mais une définition qui établit le lien entre la possibilité et l’existence : elle pose simplement que ce qui existe ne peut être empêché par rien d’autre compatible.
Ah bon ?J'm'interroge a écrit :L’expression "aucune autre chose" désigne déjà l’ensemble des interdépendances
Ça s'appelle l'art d'enfoncer des portes ouvertes...pauline.px a écrit : 01 déc.25, 05:57 Ceci dit, si c'est pour affirmer qu'une chose existe à la condition que rien ne l'empêche, ce n'est pas un scoop,
Tu lis ma formule comme une condition suffisante : “Si aucune autre ne l’empêche, alors une chose existe.” C’est exact, et c’est justement ce qui souligne une autre caractéristique essentielle de mon concept de possible :pauline.px a écrit :Je comprends votre assertion comme une condition suffisante : Si aucune autre ne l'empêche Alors une chose existe.
pauline.px a écrit : 01 déc.25, 05:57 Ceci dit, si c'est pour affirmer qu'une chose existe à la condition que rien ne l'empêche, ce n'est pas un scoop,
Ah, bien sûr, ronronladouceur, on pourrait en faire tout un poème philosophique : “Si la porte est ouverte, c’est qu’aucun obstacle ne l’empêche.” Merci pour cette révélation tonitruante, vraiment.ronronladouceur a écrit : 01 déc.25, 06:24 Ça s'appelle l'art d'enfoncer des portes ouvertes...
Comme quoi si une porte est ouverte, c'est que rien ne l'empêche de l'être...
Même que ces subtilités vues comme telles n'ont pas besoin d'être explicitées puisqu'il serait superfétatoire d'insister sur ce qui les constitue déjà en tant qu'évidences préalablement constatées.J'm'interroge a écrit : 01 déc.25, 11:17 Mais plus sérieusement, tu soulignes le trivial selon toi, mais tu rates l’essentiel : ce n’est pas le fait que la porte soit ouverte qui m’intéresse, mais ce qui fait qu’elle soit une porte ouverte. Rien ne l’empêche, oui, mais comprendre pourquoi et comment aucune contrainte à ce qu'elle le soit n’existe dans l’ensemble des interdépendances est exactement ce qui distingue une trivialité d’une compréhension logique profonde.
En confondant le constat et le principe, tu fait de subtilités qui t'échappent une platitude.
Bon, allons-y, je vous écoute...J'm'interroge a écrit : 02 déc.25, 00:05 .
@ ronronladouceur,
Tu continues de confondre constat et explication. Dire “c’est une porte ouverte donc rien ne l’empêche” n’apprend rien : c’est juste décrire l’état des choses. Mon propos porte sur ce qui fonde cet état, pas sur la remarque plate qui le constate. En réduisant tout à des évidences tautologiques, tu passes à côté du propos.
Tu fais comme si tout ici se limitait à pointer du doigt ce qui est déjà évident. Le problème, c’est que tu n’interroges jamais ce qui rend cette évidence possible.
Reprends depuis le début en relisant cette fois-ci plus attentivement.
Je vous demande des exemples précis.J'm'interroge a écrit : 02 déc.25, 06:23 Reprends depuis le début en relisant cette fois-ci plus attentivement..
Non mais c'est le monde à l'envers...
Ce n'est pas ce que je dis mon plus...J'm'interroge a écrit : 02 déc.25, 10:21 Non mais c'est le monde à l'envers...
Tu peux prendre pour exemple tout ce que tu veux de concret. Ce ne sera jamais un absolu, jamais quelque chose d'ultime, jamais quelque chose d'existant indépendamment d'autre chose, jamais un Tout englobant tout voyons...
Tu fais diversion. Pyrrhon n’est pas un parapluie conceptuel qu’on ouvre dès qu’on n’a plus rien à répondre. Suspendre le jugement, ce n’est pas s’abriter derrière un “on ne sait pas tout donc on ne sait rien”. C’est, au contraire, distinguer ce qui est accessible à l’examen de ce qui ne l’est pas, et reconnaître les limites sans pour autant les transformer en brouillard commode.ronronladouceur a écrit : 02 déc.25, 11:19 Ce n'est pas ce que je dis mon plus...
D'ailleurs n'ayant pas non plus de compréhension exhaustive de la réalité elle-même, ce qui fait, par exemple, qu'elle est plutôt qu'autrement, force est de s'en remettre à notre ami Pyrrhon pour ne pas tirer de conclusion hâtive ou prendre ses vessies pour des lanternes...
Pas mal finalement, ce Pyrrhon, pour éclairer certains angles morts...
Même commentaire de ma perspective...
Si ''rien ne se perd, rien ne se crée, tout se tranforme'', faudra nous expliquer, en prenant n'importe quel objet, quel est le substat qui se transforme ainsi sans vraiment jamais disparaître. Et ce qui caractérise cette matière qui n'en finit pas d'être et de se transformer au point que tout demeure, depuis quand, on ne sait trop, et qui donne à penser que, finalement, rien de ce qui est ne disparaît jamais. Car nous parlons bien ici de non-debut et de non-fin!Tu peux prendre pour exemple tout ce que tu veux de concret. Ce ne sera jamais un absolu, jamais quelque chose d'ultime, jamais quelque chose d'existant indépendamment d'autre chose, jamais un Tout englobant tout voyons !size=05].[/size]
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