J'm'interroge a écrit : 12 déc.25, 08:36
Tu fais comme s'il y manquait ce que tu précises, mais c'est parce que tu ne comprends pas les implicites.
Ce n'est pas que je ne les comprends pas, je souligne simplement l'importance de ne pas en rester aux implicites...
Écoute, je vais encore clarifier ça un peu plus pour toi :
...
Quand je dis que mon interprétation est « vraie », ce n’est pas un constat sur des vécus ou des ressentis. C’est un constat logique, basé sur tes propres propos. Objectivement, ce que tu as écrit montre que tu n’as pas compris ce que je t’ai exposé.
Ça reste contradictoire : un jour dans un sens, un autre dans un autre... Relatif à ceci ou cela, selon xyz... À tel point que le brouillard suscité s'épaissit au fur et à mesure du discours...
Il n’y a donc pas de contradiction avec Pyrrhon : les vécus restent certains, les interprétations [des vécus] restent incertaines. Ici, je constate simplement que ton raisonnement ne saisit pas correctement la distinction que j’ai posée entre phénomènes donnés et interprétation des phénomènes.
Contradiction avec Pyrrhon... Vous avez bien pris à votre compte l'expression : interprétation vraie. Je n'ai rien contre cette possibilité, mais faut juste distinguer de ce que Pyrrhon avance... En voulant sauver la chèvre et le chou, vous vous enfoncez dans un discours incohérent...
Ce n'est pas parce que toi tu perds le fil, que ce serait aussi mon cas. Serait-ce une tentative de noyer le poisson ?
La simple répétition de l'énoncé qui faisait litige aurait mieux servi d'argument que ce coup de projecteur sur la personne...
Tu dis ne pas englober, alors que tu déclares par ailleurs qu'un concept de "Tout englobant tout" n'est pas exclu dans le cadre d'une approche ontologique, rejetant la validité de la logique formelle et donc l'incohérence formelle d'un tel concept, pourtant démontrée, prétextant que le langage naturel permet une approcher totalisante, ce que tu défends. Autrement dit : tu dis ne pas englober, alors que tu déclares l'existence d'un "Tout englobant tout".
Cherche l'erreur... Tu affirmes une choses et son contraire.
Problème de langage, comme le ditait Wittgenstein... Je répète : ''Quand je parle d'ouverture, je n'englobe pas... Ainsi d'un point de vue ontologique, où l'être (ce qui est) est considéré, rien n'est exclu. Le langage formel affaiblit la visée
totalisante alors que le langage naturel y pourvoit...''
Ajout: rien n'est exclu (de ce qui est)...
Tu ne peux pas invoquer l’approche pyrrhonienne pour justifier ce type d’illogisme. Le pyrrhonisme suspend le jugement quand les raisons s’équilibrent, mais il ne permet pas d’affirmer tranquillement une chose et son contraire.
Même Pyrrhon exige une cohérence minimale : si deux propositions se contredisent, tu ne peux pas les tenir ensemble tout en prétendant t’appuyer sur sa démarche. La suspension porte sur ce qui n’est pas tranchable, pas sur ce qui viole la logique élémentaire.
Je n'ai pas lu ce que vous attribuez ici à Pyrrhon... Vous en ajoutez, inventez, interprétez...
Tu dis vouloir “ancrer mon concept davantage dans le réel”, en suggérant qu’il manquerait une dimension humaine, existentielle, ou simplement vécue.
Mais ce que tu appelles un “manque” repose sur un malentendu : tu confonds lucidité ouverte avec une forme de flou dit spirituel ou d’ “ouverture” vague qui laisserait entrer n’importe quelle idée simplement parce qu’elle sonne profonde à tes oreilles.
L'homme de paille présente un rictus...
Or la lucidité ouverte ne dit nulle part qu’il faille affaiblir la rigueur conceptuelle au profit d’un ressenti ou d’une impression. Elle dit exactement ceci :
Je ne partais ni d'un ressenti ni d'une impression, mais d'un constat quant à un manque...
Or la lucidité ouverte ne dit nulle part qu’il faille affaiblir la rigueur conceptuelle au profit d’un ressenti ou d’une impression. Elle dit exactement ceci :
– voir sans fard,
– vérifier,
– douter,
– rester attentif à ce qui échappe,
– sans pour autant ouvrir la porte à des concepts inconsistant ou incohérents.
C'est une personne qui pose ces actions, pas un concept anthropomorphisé... Et ça permet de mieux voir le côté humain qui manque à la vision...
Tu utilises ici “ouverture” au sens d’un assouplissement des exigences logiques, comme si la part d’inconnu autorisait des notions contradictoires ou inarticulables. Mais la lucidité ouverte n’est jamais une permission de dire tout et n’importe quoi sous prétexte de profondeur ontologique.
L'Iidée assez simple serait de donner à l'homme la parole plutôt que de faire parler le concept...
Ce que tu appelles mon “déséquilibre”, mon “angle mort”, c'est quelque chose que tu projettes sur moi simplement que parce que tu attribues à la lucidité ouverte une fonction qu’elle n’a pas : elle ne sert pas à valider des notions incohérentes, mais à reconnaître notre finitude et nos angles morts justement, sans tomber dans l’irrationnel ou l’auto-indulgence conceptuelle.
Quelles notions incohérentes? Et de quel irrationnel parlez-vous? Et pour l'auto-indulgence conceptuelle??
Autrement dit : reconnaître qu’il existe une part d’inconnaissable ne justifie pas d’introduire des concepts qui contredisent la logique ou se dissolvent dès qu’on les définit.
Alors l'humain dont il est question dans votre laïus contredirait la logique dont vous parlez ici... Décidément!!
Tu voudrais que l’inconnu soit un espace dans lequel ton “Tout englobant tout” pourrait exister.
Encore de la lecture psychique! Et des fantômes qui reviennent hanter le discours...
Mais la lucidité ouverte ne cautionne pas des entités conceptuelles qui ne se laissent ni définir, ni articuler, ni distinguer de l’imaginaire ou de concepts creux.
Entités conceptuelles? Imaginaire? Concepts creux?
Ce n’est donc pas un “manque à gagner” dans ma position. C’est simplement la conséquence d’un principe clair : l’ouverture n’est pas la confusion.
Une confuse clarté...
Dire que le texte « pèche par anthropomorphisation » comme s'il s'agissait ici d'autre chose que du style de son écriture, est tout à fait grotesque.
Tout aussi grotesque que lorsque vous m'avez fait le même type de remarque (de mémoire)??
Je comprends bien le style, mais quand ça colore à peu près tout le texte, ça fleure la déconnexion d'avec le réel, et ça flotte quelque part dans un
no man's land...
IA : ''La personnification n'est pas problématique en soi — elle peut rendre un texte plus vivant et accessible. Le problème survient quand :
Elle devient systématique et envahissante (chaque phrase en contient)
Elle masque un manque de précision conceptuelle
Elle crée une confusion entre le concept et ceux qui le pratiquent
Dans un texte philosophique ou analytique, cette accumulation de personnifications peut donner une impression de flou, comme si le concept prenait vie autonome au lieu d'être un outil de pensée manié par des êtres humains.
Une alternative serait : "Celui qui pratique la lucidité ouverte refuse..." ou "Cette posture implique de refuser..."