Victor Hugo est-il musulman ou pas?

Sujet d'actualité Au Québec l'accommodement raisonnable, un sujet d'actualité.
Répondre
Slim

Slim

Victor Hugo est-il musulman ou pas?

Ecrit le 22 avr.06, 06:37

Message par Slim »

Le plus illustre des poètes, HUGO, était musulman.
Campagne mondiale pour la sauvegarde de l’intégralité de son œuvre
C’est par la volonté du DIEU unique et sans associé que nos publications sur le montage odieux du 11 septembre nous ont conduit à la découverte de ces poèmes islamistes du plus grand poète de tous les temps dédiés au plus grand homme de tous les temps, le prophète MOUHAMMAD (paix et salut sur lui) et à ses compagnons (sahabas). .

S’agissant du livre d’Henri GUILLEMIN « HUGO », il commence par une citation du poète qui revêt toute sa signification aujourd’hui :
« je m’ignore ; je suis pour moi-même voilé, DIEU seul sait qui je suis et comment je me nomme ».
Voici quelques extraits de poèmes islamistes de la Légende des siècles affichés tardivement sur INTERNET. Rien ne permet de se prononcer sur leur exhaustivité. Pire encore, des vers qui ne sont pas de HUGO y ont été rajoutés. Ces pratiques d’un autre âge ne peuvent s’expliquer que par la volonté toujours entretenue de faire baigner le monde dans l’ignorance sur les écrits islamistes de HUGO plus d’un siècle après sa mort…
Extrait du poème l’An neuf de l’Hégire dédié au prophète MOHAMED (psl)
Le lendemain matin voyant l'aube arriver:
"Aboubèkre, dit-il, je ne puis me lever,
Tu vas prendre le livre et faire la prière.
Et sa femme Aïsha se tenait en arrière;
Il écoutait pendant qu'aboubèkre lisait,
Et souvent à voix basse achevait le verset;
Et l'on pleurait pendant qu'il priait de la sorte.
Et l'ange de la mort vers le soir à la porte
Apparut, demandant qu'on lui permit d'entrer.
"Qu'il entre."On vit alors son regard s'éclairer
De la même clarté qu'au jour de sa naissance;
Et l'ange lui dit:"Dieu désire ta présence.
Bien", dit-il Un frisson sur ses tempes courut,
Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomed mourut »
Extrait du poème Cèdre dédié à Seydina Omar, deuxième calife de l’islam, compagnon du prophète.
Omer, le puissant prêtre, aux prophètes pareil,
Aperçut, tout auprès de la mer Rouge, à l'ombre
D'un santon, un vieux cèdre au grand feuillage sombre
Croissant dans un rocher qui bordait le chemin ;
Scheik Omer étendit à l'horizon sa main
Vers le nord habité par les aigles rapaces,
Et, montrant au vieux cèdre, au delà des espaces,
La mer Égée, et Jean endormi dans Pathmos,
Il poussa du doigt l'arbre et prononça ces mots :
« Va, cèdre ! va couvrir de ton ombre cet homme. »
Le blanc spectre de sel qui regarde Sodome
N'est pas plus immobile au bord du lac amer
Que ne le fut le cèdre à qui parlait Omer ;
Plus rétif que l'onagre à la voix de son maître,
L'arbre n'agita pas une branche .Le prêtre dit :
« Va donc ! » et frappa l'arbre de son bâton.
Le cèdre, enraciné sous le mur du santon,
N'eut pas même un frisson et demeura paisible.
Le scheik alors tourna ses yeux vers l'invisible,
Fit trois pas, puis, ouvrant sa droite et la levant :
« Va ! Cria-t-il, va, cèdre, au nom du Dieu vivant ! »
« Que n'as-tu prononcé ce nom plus tôt ? » dit l'arbre.
Et, frissonnant, brisant le dur rocher de marbre,
Dressant ses bras ainsi qu'un vaisseau ses agrès,
Fendant la vieille terre aïeule des forêts,
Le grand cèdre, arrachant aux profondes crevasses
Son tronc et sa racine et ses ongles vivaces,
S'envola comme un sombre et formidable oiseau.
Il passa le mont Gour posé comme un boisseau
Sur la rouge lueur des forgerons d'Érèbe ;
Laissa derrière lui Gophna, Jéricho, Thèbe,
L'Égypte aux dieux sans nombre, informe panthéon,
Le Nil, fleuve d'Éden, qu'Adam nommait Gehon,
Le champ de Galgala plein de couteaux de pierre,
Ur, d'où vint Abraham, Bethsad, où naquit Pierre,
Et, quittant le désert d'où sortent les fléaux,
Traversa Chanaan d'Arphac à Borcéos ;
Là, retrouvant la mer, vaste, obscure, sublime,
Il plongea dans la nue énorme de l'abîme,
Et, franchissant les flots, sombre gouffre ennemi,
Vint s'abattre à Pathmos près de Jean endormi.
Jean, s'étant réveillé, vit l'arbre, et le prophète
Songea, surpris d'avoir de l'ombre sur sa tête ;
L’auteur de ces poèmes inimitables, HUGO, prononça la profession de foi (chahada) attestant que DIEU est unique et sans associé et MOHAMED est son serviteur et son envoyé le 6 septembre 1881 dans son appartement à PARIS en présence du Scheik Ibrahim de TLEMCEN d’ALGERIE et adopta en conséquence le nom d’Abou Bekr HUGO. Il mourut donc musulman en 1885. Mais les francs-maçons dirigeants de la Troisième République lui organisèrent des funérailles maçonniques grandioses à l’occasion desquelles ils décidèrent de laïciser le PANTHEON de PARIS uniquement pour pouvoir l’y enterrer et cacher ainsi sa religion musulmane au monde qui est donc toujours dans l’ignorance plus d’un siècle après puisque la loi sur la séparation entre l’Etat et l’Eglise en France ne fut adoptée que près de vingt ans après sa mort. C’est du reste ce que dissimule ignoblement Henri GUILLEMIN dans ce passage de son livre (p 77-78) : « ses funérailles menées par Lockroy et l’équipe gouvernementale ont tout recouvert, tout racheté, tout sauvé. Le cadavre offrait l’occasion d’un grand coup au bénéfice du sectarisme athée. On lui en fut reconnaissant ». Cette attitude inhumaine d’intolérance de GUILLEMIN peut trouver une réponse adéquate dans ce proverbe africain : « celui qui ressent du dégoût pour un arbre, ne doit pas profiter de son ombre » L’affluence de la population, plus d’un million de personnes, lors des funérailles de HUGO est un record inégalé à ce jour en France. C’est HUGO qui attire huit visiteurs sur dix au Panthéon de Paris et il génère donc aujourd’hui 80 % du chiffre d’affaires de ce temple dont il est le produit phare depuis plus d’un siècle. Les francs-maçons espéraient, par leur stratagème, recouvrir définitivement de leur voile pudique, l’œuvre islamique de HUGO. La vérité éclatera inéluctablement au grand jour, sur l’islamité du poète qu’ils ont cachée au monde. Bien avant GUILLEMIN,.le journal La Croix, organe quasi-officiel du parti catholique français déclarait le 23 mai 1885, lendemain du décès de HUGO en guise d’oraison funèbre :« il était fou depuis trente ans ».. Au-delà de cette position de l’église, on ne peut plus, franchement hostile à l’œuvre islamiste de HUGO, DIEU seul sait, si on ne pourrait pas affirmer que le poète avait adopté l’Islam bien avant de prononcer sa profession de foi du 06 septembre 1881 lorsqu ‘on se réfère à ses poèmes sur l’Islam. Dans l’ouvrage d’Alain DECAUX aussi « HUGO » éditions Hachette, il est écrit à propos de ses dispositions testamentaires p 1019 ce qui suit : « je refuse l'oraison de toutes les églises, je demande une prière à toutes les âmes. Je crois en DIEU ». Une analyse élémentaire de ces propos insensés montre leur incohérence absurde qui exclue qu'ils puissent provenir du plus grand des poètes. En effet, on ne peut pas refuser l'oraison de toutes les églises et demander en même temps une prière à toutes les âmes. C'est comme si ceux qui ont une âme ne fréquentaient pas du tout les églises. Manifestement ces propos aberrants prêtés à ce poète résultent de substitutions postérieures à son décès par des francs-maçons ou par ceux qui ont pris fait et cause pour eux qui n'ont pas intérêt à ce que la vérité soit connue du monde. Pour reconstituer les véritables propos du poète afin de donner à l’expression un sens, il faut remplacer « âmes » par « musulmans » et l’expression devient: « je refuse l'oraison de toutes les églises. Je demande une prière à tous les musulmans. Je crois au DIEU (unique et sans associé) », ce qui est entre parenthèses a aussi été probablement supprimé postérieurement. Alain DECAUX, ancien ministre de la francophonie, affirme dans son ouvrage de plus de mille pages de contre-vérités et de mensonges que le poète n’avait pas fermé l’enveloppe contenant ses ultimes dispositions testamentaires (p 1018) remise à Vacquerie quelques semaines après le décès de Juliette DROUET, deuxième épouse de HUGO, intervenu le 11 mai 1883 là où Guillemin affirme que ce testament a été rédigé par HUGO dès le 26 juillet 1860 (p65) et confirmé le 02 avril 1883 donc bien avant la mort de Juliette DROUET. En fait tous ces deux auteurs ont menti de façon éhontée car ils savent que ce testament exhibé est bien une vile fabrication de francs-maçons, l’islamité de HUGO se retrouve en toile de fond dans ses œuvres. Il est particulièrement édifiant que la plupart des ouvrages sur le poète soient titrés « HUGO » uniquement, sans indication de son prénom comme si un cas de conscience se posait aux auteurs.
L’histoire de HUGO dans sa vie comme dans son œuvre est à réécrire Nous avons même été amené à expurger ces deux vers du poème dédié au prophète MOHAMED (psl) l’An neuf de l’Hégire en raison de la répétition qu’ils recèlent qui n’est pas du style de HUGO. Ils y ont été post-insérés probablement par des francs-maçons cherchant à avilir l’œuvre islamiste de HUGO qui est décidément inimitable.
Par moments, il faisait mettre une femme nue
Et la regardait, puis il contemplait la nue,
HUGO a aussi composé des poèmes sur JESUS (psl) à partir des Evangiles en se gardant d’évoquer dans ses oeuvres la crucifixion qui est pourtant un moment capital dans la foi chrétienne alors qu’il a peint les dernières heures du prophète MOHAMED (psl) dans des vers sublimes. C’est comme s’il se conformait aux enseignements du Coran qui rejette la thèse de la crucifixion. Par ailleurs, HUGO s’est inspiré d’une des plus importantes sourates du Coran (Secousse sourate99) pour en extraire un poème intitulé Verset du Koran dans la Légende des siècles :
La terre tremblera d'un profond tremblement,
Et les hommes diront : Qu'a-t-elle ? En ce moment,
Sortant de l'ombre en foule ainsi que des couleuvres,
Pâles, les morts viendront pour regarder leurs œuvres.
Ceux qui firent le mal le poids d'une fourmi
Le verront, et pour eux Dieu sera moins ami ;
Ceux qui firent le bien ce que pèse une mouche
Le verront, et Satan leur sera moins farouche. </B>
Comment aurait-il pu composer ces poèmes islamistes s’il n’était pas musulman ou s’il ne croyait pas aux enseignements coraniques? Etait-il inconséquent à ce point, ce poète qui a donné au lyrisme ses lettres de noblesse ? Dans le monothéisme, c’est seulement aux musulmans qu’est accordé le privilège de chanter les gloires de tous les prophètes de DIEU sans distinction comme HUGO l’a fait dans ses œuvres conformément à la sourate 2 verset 137 du Coran « Dites : nous croyons en DIEU et à ce qui nous a été révélé, et à ce qui a été révélé à ABRAHAM, à ISMAEL, à ISSAC, à JACOB et à ses enfants, et à ce que Le Seigneur a accordé à tous les autres prophètes. Nous ne faisons aucune distinction entre eux ; et c’est à lui que nous nous soumettons ». Ni HUGO, ni ses deux fils et petit fils morts avant lui n’ont été baptisés ou inhumés chrétiennement, ce que reconnaît Henri GUILLEMIN (p 65) qui n’a pas pu s’empêcher de mentionner aussi, en de nombreux passages de son livre que HUGO chassait ces esprits et ces créatures impalpables qui assiégeaient souvent sa personne par des prières fréquentes (p65 ; 74). Nous savons maintenant que ses familiers l’entendaient souvent prononcer dans la journée son invocation favorite de la Fatiha (préambule du Coran) : « ihdina-sirà-ta-l-mustaqim » (que DIEU nous guide dans le bon chemin) et qu’il passait de longs moments en invocations aux cours desquelles les larmes inondaient son visage au point d’inquiéter ses proches.
Son tapis de prière (sajjada) probablement offert par le Sheik Ibrahim de Tlemcen d’Algérie comportant un motif de la Kaaba est aujourd’hui bien conservé d’après les assurances qui nous ont été faites. Que DIEU bénisse cet homme grand de piété, resté dans l’anonymat et qui, en réaction à un article que nous avions publié sur INTERNET (Le Président Bush, le Boeing volé en Angola et l’Islam), nous a permis d’accéder à ces informations insoupçonnées sur HUGO qu’on cachait au monde. Le lecteur pourra aussi profitablement consulter notre article « Le Président Bush contre l’Islam, le plus grand des poètes HUGO était musulman » sur le site « stcom.net » cliquer sur archives juillet.
Vis à vis de l’histoire, RIMBAUD, LAMARTINE, GOETHE et bien d’autres grandes personnalités ont subi probablement le même traitement discriminatoire que HUGO en raison de leur foi en l’Islam. De nombreuses contradictions, incohérences et zones d’ombre figurent dans la chronologie du poète sur lesquelles nous reviendrons sous peu insh Allah.
En attendant que le transfert de ses restes à la Mosquée de Paris soit posé pour le respect de sa dernière volonté occultée par des francs maçons, une mention de son islamité sur le caveau de HUGO au Panthéon de Paris ou une reconnaissance publique de sa religion musulmane ne constitueraient pas seulement un premier pas dans le rétablissement de la justice mais garantiraient aussi la conservation d‘une mémoire collective véridique. HUGO a écrit des milliers de vers sur l’ISLAM dont la plupart n’ont jamais été publiés du fait de francs-maçons et aussi du fait du vandalisme de pseudo intellectuels qui ont commis des crimes contre la culture universelle en empêchant l’intégralité de l’œuvre de ce poète d’être gravée dans la mémoire collective. Ses dispositions testamentaires du 31 août 1881 prescrivaient la remise de tous ses manuscrits à la Bibliothèque Nationale de Paris, future bibliothèque des Etats-Unis d’Europe comme il aimait à le rappeler. Tous les manuscrits sur l’ISLAM non publiés de ce poète doivent être d’ores et déjà considérés comme des biens appartenant au patrimoine mondial de l’humanité et doivent être mis à la disposition de l’UNESCO et de son pendant islamique l’ISESCO qui doivent conjointement lancer une campagne mondiale pour la sauvegarde de l’intégralité de son œuvre afin que le monde entier soit édifié sur la vérité cachée depuis plus d’un siècle et qu’il puisse bénéficier enfin de l’apport de la partie non publiée dans l’œuvre monumentale de ce poète.
L’objectif de ce poète hors pair était de bâtir la genèse et l’histoire des quatre premiers califes les bien guidés de l’ISLAM. Dans les dernières années de sa vie, cet illustre poète dont les qualités majeures étaient la bonté et la charité envers les misérables aurait été gratifié selon les traditions, de plusieurs visions du prophète MOHAMED (psl). La dernière parole de ce poète aurait été « en DIEU, tout, hors de DIEU rien, je viens cher compagnon ».
Pour faire prévaloir la justice et l’équité sur tout autre considération, le monde compte sur Le Président de la République Française M Jacques CHIRAC qui avait bien accepté de signer le décret d’admission d’Alexandre DUMAS au Panthéon de Paris en novembre 2002, après plus d’un siècle d’injustice. Alexandre DUMAS, grand écrivain et ami intime de HUGO qui lui avait rendu un vibrant hommage à sa mort dans une lettre restée célèbre adressée au fils du défunt, était en fait un descendant de l’esclavage africain.(consulter notre article Histoire du jugement de l’Assemblée Nationale du Sénégal sur SENGHOR et CHEIKH ANTA DIOP dans l’érection du Mémorial Gorée- Almadies en panthéon dans INFO 7 des 16 et 20 mai 2003) La communauté scientifique mondiale prie Le Président Jacques CHIRAC et le brave et vaillant peuple français connus pour leur attachement légendaire à la défense des causes justes dans le monde, de faire ouvrir au grand jour les archives de La France, cinquième puissance scientifique du monde, où sont conservés en accès interdit probablement, les manuscrits sur l’ISLAM non publiés de cet illustre poète.
Le Président du Sénégal aussi, se doit de faire impulser au sein de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI), tout au moins dans sa composante francophone, une dynamique d’ouverture d’établissements d’enseignement « Abou Bekr HUGO alias Victor HUGO » et d’introduction de l’œuvre du plus auguste des poètes dès le cycle primaire. L’intégralité de l’œuvre de Abou Bekr HUGO constitue un bien inaliénable du patrimoine mondial de l’humanité qui doit par conséquent en bénéficier effectivement.
Hommes de justice et de paix de quelque confession que ce soit et musulmans du monde entier, unissons-nous pour que son œuvre intégrale profite à l’humanité tout entière et prions pour cet illustre poète de l’ISLAM, né le vendredi 26 février 1802, tombé malade le vendredi 15 mai et rappelé à DIEU le vendredi suivant 22 mai 1885, vendredi étant un grand jour de culte du DIEU unique et sans associé pour les musulmans. Le poète avait adopté le nom d’Abou Bekr HUGO comme le premier calife de l’ISLAM à qui il avait voulu s’identifier en écrivant en Octobre 1883 vers la fin de ses jours : « je ne connais rien de plus sublime et de plus grand dans l’histoire de l’humanité que ces paroles d’Abou Bekr s’adressant aux croyants : « peuple, quiconque adorait *******, qu’il sache qu’il est mort vraiment. Mais quiconque adorait DIEU, qu’il sache que DIEU est vivant et ne meurt jamais ». JESUS (psl) avait dit : « rendez à César ce qui est à César et à DIEU ce qui est à DIEU ». Rendez donc Abou Bekr HUGO aux musulmans.

Slim

Slim

Ecrit le 22 avr.06, 06:43

Message par Slim »

Le plus illustre des poètes, HUGO, était musulman.
Campagne mondiale pour la sauvegarde de l’intégralité de son œuvre
C’est par la volonté du DIEU unique et sans associé que nos publications sur le montage odieux du 11 septembre nous ont conduit à la découverte de ces poèmes islamistes du plus grand poète de tous les temps dédiés au plus grand homme de tous les temps, le prophète MOUHAMMAD (paix et salut sur lui) et à ses compagnons (sahabas). .

S’agissant du livre d’Henri GUILLEMIN « HUGO », il commence par une citation du poète qui revêt toute sa signification aujourd’hui :
« je m’ignore ; je suis pour moi-même voilé, DIEU seul sait qui je suis et comment je me nomme ».
Voici quelques extraits de poèmes islamistes de la Légende des siècles affichés tardivement sur INTERNET. Rien ne permet de se prononcer sur leur exhaustivité. Pire encore, des vers qui ne sont pas de HUGO y ont été rajoutés. Ces pratiques d’un autre âge ne peuvent s’expliquer que par la volonté toujours entretenue de faire baigner le monde dans l’ignorance sur les écrits islamistes de HUGO plus d’un siècle après sa mort…
Extrait du poème l’An neuf de l’Hégire dédié au prophète MOHAMED (psl)
Le lendemain matin voyant l'aube arriver:
"Aboubèkre, dit-il, je ne puis me lever,
Tu vas prendre le livre et faire la prière.
Et sa femme Aïsha se tenait en arrière;
Il écoutait pendant qu'aboubèkre lisait,
Et souvent à voix basse achevait le verset;
Et l'on pleurait pendant qu'il priait de la sorte.
Et l'ange de la mort vers le soir à la porte
Apparut, demandant qu'on lui permit d'entrer.
"Qu'il entre."On vit alors son regard s'éclairer
De la même clarté qu'au jour de sa naissance;
Et l'ange lui dit:"Dieu désire ta présence.
Bien", dit-il Un frisson sur ses tempes courut,
Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomed mourut »
Extrait du poème Cèdre dédié à Seydina Omar, deuxième calife de l’islam, compagnon du prophète.
Omer, le puissant prêtre, aux prophètes pareil,
Aperçut, tout auprès de la mer Rouge, à l'ombre
D'un santon, un vieux cèdre au grand feuillage sombre
Croissant dans un rocher qui bordait le chemin ;
Scheik Omer étendit à l'horizon sa main
Vers le nord habité par les aigles rapaces,
Et, montrant au vieux cèdre, au delà des espaces,
La mer Égée, et Jean endormi dans Pathmos,
Il poussa du doigt l'arbre et prononça ces mots :
« Va, cèdre ! va couvrir de ton ombre cet homme. »
Le blanc spectre de sel qui regarde Sodome
N'est pas plus immobile au bord du lac amer
Que ne le fut le cèdre à qui parlait Omer ;
Plus rétif que l'onagre à la voix de son maître,
L'arbre n'agita pas une branche .Le prêtre dit :
« Va donc ! » et frappa l'arbre de son bâton.
Le cèdre, enraciné sous le mur du santon,
N'eut pas même un frisson et demeura paisible.
Le scheik alors tourna ses yeux vers l'invisible,
Fit trois pas, puis, ouvrant sa droite et la levant :
« Va ! Cria-t-il, va, cèdre, au nom du Dieu vivant ! »
« Que n'as-tu prononcé ce nom plus tôt ? » dit l'arbre.
Et, frissonnant, brisant le dur rocher de marbre,
Dressant ses bras ainsi qu'un vaisseau ses agrès,
Fendant la vieille terre aïeule des forêts,
Le grand cèdre, arrachant aux profondes crevasses
Son tronc et sa racine et ses ongles vivaces,
S'envola comme un sombre et formidable oiseau.
Il passa le mont Gour posé comme un boisseau
Sur la rouge lueur des forgerons d'Érèbe ;
Laissa derrière lui Gophna, Jéricho, Thèbe,
L'Égypte aux dieux sans nombre, informe panthéon,
Le Nil, fleuve d'Éden, qu'Adam nommait Gehon,
Le champ de Galgala plein de couteaux de pierre,
Ur, d'où vint Abraham, Bethsad, où naquit Pierre,
Et, quittant le désert d'où sortent les fléaux,
Traversa Chanaan d'Arphac à Borcéos ;
Là, retrouvant la mer, vaste, obscure, sublime,
Il plongea dans la nue énorme de l'abîme,
Et, franchissant les flots, sombre gouffre ennemi,
Vint s'abattre à Pathmos près de Jean endormi.
Jean, s'étant réveillé, vit l'arbre, et le prophète
Songea, surpris d'avoir de l'ombre sur sa tête ;
L’auteur de ces poèmes inimitables, HUGO, prononça la profession de foi (chahada) attestant que DIEU est unique et sans associé et MOHAMED est son serviteur et son envoyé le 6 septembre 1881 dans son appartement à PARIS en présence du Scheik Ibrahim de TLEMCEN d’ALGERIE et adopta en conséquence le nom d’Abou Bekr HUGO. Il mourut donc musulman en 1885. Mais les francs-maçons dirigeants de la Troisième République lui organisèrent des funérailles maçonniques grandioses à l’occasion desquelles ils décidèrent de laïciser le PANTHEON de PARIS uniquement pour pouvoir l’y enterrer et cacher ainsi sa religion musulmane au monde qui est donc toujours dans l’ignorance plus d’un siècle après puisque la loi sur la séparation entre l’Etat et l’Eglise en France ne fut adoptée que près de vingt ans après sa mort. C’est du reste ce que dissimule ignoblement Henri GUILLEMIN dans ce passage de son livre (p 77-78) : « ses funérailles menées par Lockroy et l’équipe gouvernementale ont tout recouvert, tout racheté, tout sauvé. Le cadavre offrait l’occasion d’un grand coup au bénéfice du sectarisme athée. On lui en fut reconnaissant ». Cette attitude inhumaine d’intolérance de GUILLEMIN peut trouver une réponse adéquate dans ce proverbe africain : « celui qui ressent du dégoût pour un arbre, ne doit pas profiter de son ombre » L’affluence de la population, plus d’un million de personnes, lors des funérailles de HUGO est un record inégalé à ce jour en France. C’est HUGO qui attire huit visiteurs sur dix au Panthéon de Paris et il génère donc aujourd’hui 80 % du chiffre d’affaires de ce temple dont il est le produit phare depuis plus d’un siècle. Les francs-maçons espéraient, par leur stratagème, recouvrir définitivement de leur voile pudique, l’œuvre islamique de HUGO. La vérité éclatera inéluctablement au grand jour, sur l’islamité du poète qu’ils ont cachée au monde. Bien avant GUILLEMIN,.le journal La Croix, organe quasi-officiel du parti catholique français déclarait le 23 mai 1885, lendemain du décès de HUGO en guise d’oraison funèbre :« il était fou depuis trente ans ».. Au-delà de cette position de l’église, on ne peut plus, franchement hostile à l’œuvre islamiste de HUGO, DIEU seul sait, si on ne pourrait pas affirmer que le poète avait adopté l’Islam bien avant de prononcer sa profession de foi du 06 septembre 1881 lorsqu ‘on se réfère à ses poèmes sur l’Islam. Dans l’ouvrage d’Alain DECAUX aussi « HUGO » éditions Hachette, il est écrit à propos de ses dispositions testamentaires p 1019 ce qui suit : « je refuse l'oraison de toutes les églises, je demande une prière à toutes les âmes. Je crois en DIEU ». Une analyse élémentaire de ces propos insensés montre leur incohérence absurde qui exclue qu'ils puissent provenir du plus grand des poètes. En effet, on ne peut pas refuser l'oraison de toutes les églises et demander en même temps une prière à toutes les âmes. C'est comme si ceux qui ont une âme ne fréquentaient pas du tout les églises. Manifestement ces propos aberrants prêtés à ce poète résultent de substitutions postérieures à son décès par des francs-maçons ou par ceux qui ont pris fait et cause pour eux qui n'ont pas intérêt à ce que la vérité soit connue du monde. Pour reconstituer les véritables propos du poète afin de donner à l’expression un sens, il faut remplacer « âmes » par « musulmans » et l’expression devient: « je refuse l'oraison de toutes les églises. Je demande une prière à tous les musulmans. Je crois au DIEU (unique et sans associé) », ce qui est entre parenthèses a aussi été probablement supprimé postérieurement. Alain DECAUX, ancien ministre de la francophonie, affirme dans son ouvrage de plus de mille pages de contre-vérités et de mensonges que le poète n’avait pas fermé l’enveloppe contenant ses ultimes dispositions testamentaires (p 1018) remise à Vacquerie quelques semaines après le décès de Juliette DROUET, deuxième épouse de HUGO, intervenu le 11 mai 1883 là où Guillemin affirme que ce testament a été rédigé par HUGO dès le 26 juillet 1860 (p65) et confirmé le 02 avril 1883 donc bien avant la mort de Juliette DROUET. En fait tous ces deux auteurs ont menti de façon éhontée car ils savent que ce testament exhibé est bien une vile fabrication de francs-maçons, l’islamité de HUGO se retrouve en toile de fond dans ses œuvres. Il est particulièrement édifiant que la plupart des ouvrages sur le poète soient titrés « HUGO » uniquement, sans indication de son prénom comme si un cas de conscience se posait aux auteurs.
L’histoire de HUGO dans sa vie comme dans son œuvre est à réécrire Nous avons même été amené à expurger ces deux vers du poème dédié au prophète MOHAMED (psl) l’An neuf de l’Hégire en raison de la répétition qu’ils recèlent qui n’est pas du style de HUGO. Ils y ont été post-insérés probablement par des francs-maçons cherchant à avilir l’œuvre islamiste de HUGO qui est décidément inimitable.
Par moments, il faisait mettre une femme nue
Et la regardait, puis il contemplait la nue,
HUGO a aussi composé des poèmes sur JESUS (psl) à partir des Evangiles en se gardant d’évoquer dans ses oeuvres la crucifixion qui est pourtant un moment capital dans la foi chrétienne alors qu’il a peint les dernières heures du prophète MOHAMED (psl) dans des vers sublimes. C’est comme s’il se conformait aux enseignements du Coran qui rejette la thèse de la crucifixion. Par ailleurs, HUGO s’est inspiré d’une des plus importantes sourates du Coran (Secousse sourate99) pour en extraire un poème intitulé Verset du Koran dans la Légende des siècles :
La terre tremblera d'un profond tremblement,
Et les hommes diront : Qu'a-t-elle ? En ce moment,
Sortant de l'ombre en foule ainsi que des couleuvres,
Pâles, les morts viendront pour regarder leurs œuvres.
Ceux qui firent le mal le poids d'une fourmi
Le verront, et pour eux Dieu sera moins ami ;
Ceux qui firent le bien ce que pèse une mouche
Le verront, et Satan leur sera moins farouche. </B>
Comment aurait-il pu composer ces poèmes islamistes s’il n’était pas musulman ou s’il ne croyait pas aux enseignements coraniques? Etait-il inconséquent à ce point, ce poète qui a donné au lyrisme ses lettres de noblesse ? Dans le monothéisme, c’est seulement aux musulmans qu’est accordé le privilège de chanter les gloires de tous les prophètes de DIEU sans distinction comme HUGO l’a fait dans ses œuvres conformément à la sourate 2 verset 137 du Coran « Dites : nous croyons en DIEU et à ce qui nous a été révélé, et à ce qui a été révélé à ABRAHAM, à ISMAEL, à ISSAC, à JACOB et à ses enfants, et à ce que Le Seigneur a accordé à tous les autres prophètes. Nous ne faisons aucune distinction entre eux ; et c’est à lui que nous nous soumettons ». Ni HUGO, ni ses deux fils et petit fils morts avant lui n’ont été baptisés ou inhumés chrétiennement, ce que reconnaît Henri GUILLEMIN (p 65) qui n’a pas pu s’empêcher de mentionner aussi, en de nombreux passages de son livre que HUGO chassait ces esprits et ces créatures impalpables qui assiégeaient souvent sa personne par des prières fréquentes (p65 ; 74). Nous savons maintenant que ses familiers l’entendaient souvent prononcer dans la journée son invocation favorite de la Fatiha (préambule du Coran) : « ihdina-sirà-ta-l-mustaqim » (que DIEU nous guide dans le bon chemin) et qu’il passait de longs moments en invocations aux cours desquelles les larmes inondaient son visage au point d’inquiéter ses proches.
Son tapis de prière (sajjada) probablement offert par le Sheik Ibrahim de Tlemcen d’Algérie comportant un motif de la Kaaba est aujourd’hui bien conservé d’après les assurances qui nous ont été faites. Que DIEU bénisse cet homme grand de piété, resté dans l’anonymat et qui, en réaction à un article que nous avions publié sur INTERNET (Le Président Bush, le Boeing volé en Angola et l’Islam), nous a permis d’accéder à ces informations insoupçonnées sur HUGO qu’on cachait au monde. Le lecteur pourra aussi profitablement consulter notre article « Le Président Bush contre l’Islam, le plus grand des poètes HUGO était musulman » sur le site « stcom.net » cliquer sur archives juillet.
Vis à vis de l’histoire, RIMBAUD, LAMARTINE, GOETHE et bien d’autres grandes personnalités ont subi probablement le même traitement discriminatoire que HUGO en raison de leur foi en l’Islam. De nombreuses contradictions, incohérences et zones d’ombre figurent dans la chronologie du poète sur lesquelles nous reviendrons sous peu insh Allah.
En attendant que le transfert de ses restes à la Mosquée de Paris soit posé pour le respect de sa dernière volonté occultée par des francs maçons, une mention de son islamité sur le caveau de HUGO au Panthéon de Paris ou une reconnaissance publique de sa religion musulmane ne constitueraient pas seulement un premier pas dans le rétablissement de la justice mais garantiraient aussi la conservation d‘une mémoire collective véridique. HUGO a écrit des milliers de vers sur l’ISLAM dont la plupart n’ont jamais été publiés du fait de francs-maçons et aussi du fait du vandalisme de pseudo intellectuels qui ont commis des crimes contre la culture universelle en empêchant l’intégralité de l’œuvre de ce poète d’être gravée dans la mémoire collective. Ses dispositions testamentaires du 31 août 1881 prescrivaient la remise de tous ses manuscrits à la Bibliothèque Nationale de Paris, future bibliothèque des Etats-Unis d’Europe comme il aimait à le rappeler. Tous les manuscrits sur l’ISLAM non publiés de ce poète doivent être d’ores et déjà considérés comme des biens appartenant au patrimoine mondial de l’humanité et doivent être mis à la disposition de l’UNESCO et de son pendant islamique l’ISESCO qui doivent conjointement lancer une campagne mondiale pour la sauvegarde de l’intégralité de son œuvre afin que le monde entier soit édifié sur la vérité cachée depuis plus d’un siècle et qu’il puisse bénéficier enfin de l’apport de la partie non publiée dans l’œuvre monumentale de ce poète.
L’objectif de ce poète hors pair était de bâtir la genèse et l’histoire des quatre premiers califes les bien guidés de l’ISLAM. Dans les dernières années de sa vie, cet illustre poète dont les qualités majeures étaient la bonté et la charité envers les misérables aurait été gratifié selon les traditions, de plusieurs visions du prophète MOHAMED (psl). La dernière parole de ce poète aurait été « en DIEU, tout, hors de DIEU rien, je viens cher compagnon ».
Pour faire prévaloir la justice et l’équité sur tout autre considération, le monde compte sur Le Président de la République Française M Jacques CHIRAC qui avait bien accepté de signer le décret d’admission d’Alexandre DUMAS au Panthéon de Paris en novembre 2002, après plus d’un siècle d’injustice. Alexandre DUMAS, grand écrivain et ami intime de HUGO qui lui avait rendu un vibrant hommage à sa mort dans une lettre restée célèbre adressée au fils du défunt, était en fait un descendant de l’esclavage africain.(consulter notre article Histoire du jugement de l’Assemblée Nationale du Sénégal sur SENGHOR et CHEIKH ANTA DIOP dans l’érection du Mémorial Gorée- Almadies en panthéon dans INFO 7 des 16 et 20 mai 2003) La communauté scientifique mondiale prie Le Président Jacques CHIRAC et le brave et vaillant peuple français connus pour leur attachement légendaire à la défense des causes justes dans le monde, de faire ouvrir au grand jour les archives de La France, cinquième puissance scientifique du monde, où sont conservés en accès interdit probablement, les manuscrits sur l’ISLAM non publiés de cet illustre poète.
Le Président du Sénégal aussi, se doit de faire impulser au sein de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI), tout au moins dans sa composante francophone, une dynamique d’ouverture d’établissements d’enseignement « Abou Bekr HUGO alias Victor HUGO » et d’introduction de l’œuvre du plus auguste des poètes dès le cycle primaire. L’intégralité de l’œuvre de Abou Bekr HUGO constitue un bien inaliénable du patrimoine mondial de l’humanité qui doit par conséquent en bénéficier effectivement.
Hommes de justice et de paix de quelque confession que ce soit et musulmans du monde entier, unissons-nous pour que son œuvre intégrale profite à l’humanité tout entière et prions pour cet illustre poète de l’ISLAM, né le vendredi 26 février 1802, tombé malade le vendredi 15 mai et rappelé à DIEU le vendredi suivant 22 mai 1885, vendredi étant un grand jour de culte du DIEU unique et sans associé pour les musulmans. Le poète avait adopté le nom d’Abou Bekr HUGO comme le premier calife de l’ISLAM à qui il avait voulu s’identifier en écrivant en Octobre 1883 vers la fin de ses jours : « je ne connais rien de plus sublime et de plus grand dans l’histoire de l’humanité que ces paroles d’Abou Bekr s’adressant aux croyants : « peuple, quiconque adorait *******, qu’il sache qu’il est mort vraiment. Mais quiconque adorait DIEU, qu’il sache que DIEU est vivant et ne meurt jamais ». JESUS (psl) avait dit : « rendez à César ce qui est à César et à DIEU ce qui est à DIEU ». Rendez donc Abou Bekr HUGO aux musulmans.

florence.yvonne

[ Aucun rang ]
[ Aucun rang ]
Messages : 8941
Enregistré le : 15 sept.05, 21:09
Réponses : 0
Localisation : montpellier

Ecrit le 22 avr.06, 10:14

Message par florence.yvonne »

n'importe quoi :roll:

Invité

Invité

Ecrit le 22 avr.06, 11:43

Message par Invité »

Le cèdre et l'an neuf de l'Hégire sont deux poèmes de Hugo publiés dans le recueil de poèmes La Légende des Siècles.

Mahomet y a une place tout comme Daniel, Booz, Jésus, Roland, Momotombo, les dieux romains, Cassandre, etc.

Ainsi Mahomet n'a pas une place particulière dans la Légende des Siècles qui se veut l'histoire de l'humanité romancée (et Mahomet reste un personnage historique important même pour Hugo...). Dans tous les cas, les poèmes d'Hugo ne permettent pas ici de juger de ses croyances (sinon, il croit tout autant au Christ, qu'à Mahomet, qu'aux dieux romains, qu'aux dieux scandinaves, etc.)

http://www.atilf.fr/atilf/evenement/cel ... egende.htm Livre complet
http://romantis.free.fr/Victor%20hugo/h ... gdess.html

Remarque; Hugo parle de Booz qui est un personnage de la Bible Juive mais pas du Coran... Un "vrai" musulman ne ferait pas de poème sur un personnage issu d'un livre falsifié...
Victor HUGO (1802-1885)
La légende des siècles

Booz endormi
Booz s'était couché de fatigue accablé ;
Il avait tout le jour travaillé dans son aire ;
Puis avait fait son lit à sa place ordinaire ;
Booz dormait auprès des boisseaux pleins de blé.

Ce vieillard possédait des champs de blés et d'orge ;
Il était, quoique riche, à la justice enclin ;
Il n'avait pas de fange en l'eau de son moulin ;
Il n'avait pas d'enfer dans le feu de sa forge.

Sa barbe était d'argent comme un ruisseau d'avril.
Sa gerbe n'était point avare ni haineuse ;
Quand il voyait passer quelque pauvre glaneuse :
- Laissez tomber exprès des épis, disait-il.

Cet homme marchait pur loin des sentiers obliques,
Vêtu de probité candide et de lin blanc ;
Et, toujours du côté des pauvres ruisselant,
Ses sacs de grains semblaient des fontaines publiques.

Booz était bon maître et fidèle parent ;
Il était généreux, quoiqu'il fût économe ;
Les femmes regardaient Booz plus qu'un jeune homme,
Car le jeune homme est beau, mais le vieillard est grand.

Le vieillard, qui revient vers la source première,
Entre aux jours éternels et sort des jours changeants ;
Et l'on voit de la flamme aux yeux des jeunes gens,
Mais dans l'oeil du vieillard on voit de la lumière.

Donc, Booz dans la nuit dormait parmi les siens ;
Près des meules, qu'on eût prises pour des décombres,
Les moissonneurs couchés faisaient des groupes sombres ;
Et ceci se passait dans des temps très anciens.

Les tribus d'Israël avaient pour chef un juge ;
La terre, où l'homme errait sous la tente, inquiet
Des empreintes de pieds de géants qu'il voyait,
Etait mouillée encore et molle du déluge.

Comme dormait Jacob, comme dormait Judith,
Booz, les yeux fermés, gisait sous la feuillée ;
Or, la porte du ciel s'étant entre-bâillée
Au-dessus de sa tête, un songe en descendit.

Et ce songe était tel, que Booz vit un chêne
Qui, sorti de son ventre, allait jusqu'au ciel bleu ;
Une race y montait comme une longue chaîne ;
Un roi chantait en bas, en haut mourait un dieu.

Et Booz murmurait avec la voix de l'âme :
" Comment se pourrait-il que de moi ceci vînt ?
Le chiffre de mes ans a passé quatre-vingt,
Et je n'ai pas de fils, et je n'ai plus de femme.

" Voilà longtemps que celle avec qui j'ai dormi,
O Seigneur ! a quitté ma couche pour la vôtre ;
Et nous sommes encor tout mêlés l'un à l'autre,
Elle à demi vivante et moi mort à demi.

" Une race naîtrait de moi ! Comment le croire ?
Comment se pourrait-il que j'eusse des enfants ?
Quand on est jeune, on a des matins triomphants ;
Le jour sort de la nuit comme d'une victoire ;

Mais vieux, on tremble ainsi qu'à l'hiver le bouleau ;
Je suis veuf, je suis seul, et sur moi le soir tombe,
Et je courbe, ô mon Dieu ! mon âme vers la tombe,
Comme un boeuf ayant soif penche son front vers l'eau. "

Ainsi parlait Booz dans le rêve et l'extase,
Tournant vers Dieu ses yeux par le sommeil noyés ;
Le cèdre ne sent pas une rose à sa base,
Et lui ne sentait pas une femme à ses pieds.

Pendant qu'il sommeillait, Ruth, une moabite,
S'était couchée aux pieds de Booz, le sein nu,
Espérant on ne sait quel rayon inconnu,
Quand viendrait du réveil la lumière subite.

Booz ne savait point qu'une femme était là,
Et Ruth ne savait point ce que Dieu voulait d'elle.
Un frais parfum sortait des touffes d'asphodèle ;
Les souffles de la nuit flottaient sur Galgala.

L'ombre était nuptiale, auguste et solennelle ;
Les anges y volaient sans doute obscurément,
Car on voyait passer dans la nuit, par moment,
Quelque chose de bleu qui paraissait une aile.

La respiration de Booz qui dormait
Se mêlait au bruit sourd des ruisseaux sur la mousse.
On était dans le mois où la nature est douce,
Les collines ayant des lys sur leur sommet.

Ruth songeait et Booz dormait ; l'herbe était noire ;
Les grelots des troupeaux palpitaient vaguement ;
Une immense bonté tombait du firmament ;
C'était l'heure tranquille où les lions vont boire.

Tout reposait dans Ur et dans Jérimadeth ;
Les astres émaillaient le ciel profond et sombre ;
Le croissant fin et clair parmi ces fleurs de l'ombre
Brillait à l'occident, et Ruth se demandait,

Immobile, ouvrant l'oeil à moitié sous ses voiles,
Quel dieu, quel moissonneur de l'éternel été,
Avait, en s'en allant, négligemment jeté
Cette faucille d'or dans le champ des étoiles.


Il est également intéressant de lire l'an neuf de l'Hégire en entier, Hugo montre qu'il connaît bien Mahomet, même ses travers

L'AN NEUF DE L'HÉGIRE

Comme s'il pressentait que son heure était proche,
Grave, il ne faisait plus à personne un reproche ;
Il marchait en rendant aux passants leur salut ;
On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu'il eût
À peine vingt poils blancs à sa barbe encor noire ;
Il s'arrêtait parfois pour voir les chameaux boire,
Se souvenant du temps qu'il était chamelier.

Il songeait longuement devant le saint pilier ;
Par moments, il faisait mettre une femme nue
Et la regardait, puis il contemplait la nue,
Et disait : « La beauté sur terre, au ciel le jour. »

Il semblait avoir vu l'Éden, l'âge d'amour,
Les temps antérieurs, l'ère immémoriale.
Il avait le front haut, la joue impériale,
Le sourcil chauve, l'œil profond et diligent,
Le cou pareil au col d'une amphore d'argent,
L'air d'un Noé qui sait le secret du déluge.
Si des hommes venaient le consulter, ce juge
Laissant l'un affirmer, l'autre rire et nier,
Écoutait en silence et parlait le dernier.
Sa bouche était toujours en train d'une prière ;
Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ;
Il s'occupait lui-même à traire ses brebis ;
il s'asseyait à terre et cousait ses habits.
Il jeûnait plus longtemps qu'autrui les jours de jeûne,
Quoiqu'il perdît sa force et qu'il ne fût plus jeune.

À soixante-trois ans, une fièvre le prit.
Il relut le Koran de sa main même écrit,
Puis il remit au fils de Séid la bannière,
En lui disant : « Je touche à mon aube dernière,
Il n'est pas d'autre Dieu que Dieu. Combats pour lui. »
Et son œil, voilé d'ombre, avait ce morne ennui
D'un vieux aigle forcé d'abandonner son aire.
Il vint à la mosquée à son heure ordinaire,
Appuyé sur Ali, le peuple le suivant ;
Et l'étendard sacré se déployait au vent.
Là, pâle, il s'écria, se tournant vers la foule :
« Peuple, le jour s'éteint, l'homme passe et s'écoule ;
La poussière et la nuit, c'est nous. Dieu seul est grand.
Peuple, je suis l'aveugle et je suis l'ignorant.
Sans Dieu je serais vil plus que la bête immonde. »
Un scheik lui dit :« Ô chef des vrais croyants ! le monde,
Sitôt qu'il t'entendit, en ta parole crut ;
Le jour où tu naquis une étoile apparut,
Et trois tours du palais de Chosroès tombèrent. »
Lui, reprit : « Sur ma mort les anges délibèrent ;
L'heure arrive. Écoutez. Si j'ai de l'un de vous
Mal parlé, qu'il se lève, ô peuple, et devant tous
Qu'il m'insulte et m'outrage avant que je m'échappe ;
Si j'ai frappé quelqu'un, que celui-là me frappe. »
Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton.
Une vieille, tondant la laine d'un mouton,
Assise sur un seuil, lui cria : « Dieu t'assiste ! »

Il semblait regarder quelque vision triste,
Et songeait ; tout à coup, pensif, il dit : « Voilà,
Vous tous : je suis un mot dans la bouche d'Allah ;
Je suis cendre comme homme et feu comme prophète.
J'ai complété d'Issa la lumière imparfaite.
Je suis la force, enfants ; Jésus fut la douceur.
Le soleil a toujours l'aube pour précurseur.
Jésus m'a précédé, mais il n'est pas la Cause.
Il est né d'une vierge aspirant une rose.
Moi, comme être vivant, retenez bien ceci,
Je ne suis qu'un limon par les vices noirci ;
J'ai de tous les péchés subi l'approche étrange ;
Ma chair a plus d'affront qu'un chemin n'a de fange,
Et mon corps par le mal est tout déshonoré ;

Ô vous tous, je serai bien vite dévoré
Si dans l'obscurité du cercueil solitaire
Chaque faute de l'homme engendre un ver de terre.
Fils, le damné renaît au fond du froid caveau,
Pour être par les vers dévoré de nouveau ;
Toujours sa chair revit, jusqu'à ce que la peine,
Finie, ouvre à son vol l'immensité sereine.
Fils, je suis le champ vil des sublimes combats,
Tantôt l'homme d'en haut, tantôt l'homme d'en bas,
Et le mal dans ma bouche avec le bien alterne
Comme dans le désert le sable et la citerne ;

Ce qui n'empêche pas que je n'aie, ô croyants !
Tenu tête dans l'ombre aux anges effrayants
Qui voudraient replonger l'homme dans les ténèbres ;
J'ai parfois dans mes poings tordu leurs bras funèbres ;
Souvent, comme Jacob, j'ai la nuit, pas à pas,
Lutté contre quelqu'un que je ne voyais pas ;
Mais les hommes surtout ont fait saigner ma vie ;
Ils ont jeté sur moi leur haine et leur envie,
Et, comme je sentais en moi la vérité,
Je les ai combattus, mais sans être irrité ;
Et, pendant le combat, je criais : « Laissez faire !
» Je suis seul, nu, sanglant, blessé ; je le préfère.
» Qu'ils frappent sur moi tous ! que tout leur soit permis !
» Quand même, se ruant sur moi, mes ennemis
» Auraient, pour m'attaquer dans cette voie étroite,
» Le soleil à leur gauche et la lune à leur droite,
» Ils ne me feraient point reculer ! » C'est ainsi
Qu'après avoir lutté quarante ans, me voici
Arrivé sur le bord de la tombe profonde,
Et j'ai devant moi Dieu, derrière moi le monde.
Quant à vous qui m'avez dans l'épreuve suivi,
Comme les Grecs Hermès et les Hébreux Lévi,
Vous avez bien souffert, mais vous verrez l'aurore.
Après la froide nuit, vous verrez l'aube éclore ;
Peuple, n'en doutez pas ; celui qui prodigua
Les lions aux ravins du Jebel Kronnega,
Les perles à la mer et les astres à l'ombre,
Peut bien donner un peu de joie à l'homme sombre. »

Il ajouta : « Croyez, veillez ; courbez le front.
Ceux qui ne sont ni bons ni mauvais resteront
Sur le mur qui sépare Éden d'avec l'abîme,
Étant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime ;
Presque personne n'est assez pur de péchés
Pour ne pas mériter un châtiment ; tâchez,
En priant, que vos corps touchent partout la terre ;
L'enfer ne brûlera dans son fatal mystère
Que ce qui n'aura point touché la cendre, et Dieu
À qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu ;
Soyez hospitaliers ; soyez saints ; soyez justes ;
Là-haut sont les fruits purs dans les arbres augustes ;
Les chevaux sellés d'or, et, pour fuir aux sept cieux,
Les chars vivants ayant des foudres pour essieux ;
Chaque houri, sereine, incorruptible, heureuse,
Habite un pavillon fait d'une perle creuse ;
Le Gehennam attend les réprouvés ; malheur !
Ils auront des souliers de feu dont la chaleur
Fera bouillir leur tête ainsi qu'une chaudière.
La face des élus sera charmante et fière. »

Il s'arrêta, donnant audience à l'esprit.
Puis, poursuivant sa marche à pas lents, il reprit :
« Ô vivants ! je répète à tous que voici l'heure
Où je vais me cacher dans une autre demeure ;
Donc, hâtez-vous. Il faut, le moment est venu,
Que je sois dénoncé par ceux qui m'ont connu,
Et que, si j'ai des torts, on me crache au visage. »

La foule s'écartait muette à son passage.
Il se lava la barbe au puits d'Aboulféia.
Un homme réclama trois drachmes, qu'il paya,
Disant : « Mieux vaut payer ici que dans la tombe. »
L'œil du peuple était doux comme un œil de colombe
En regardant cet homme auguste, son appui ;
Tous pleuraient ; quand, plus tard, il fut rentré chez lui,
Beaucoup restèrent là sans fermer la paupière,
Et passèrent la nuit couchés sur une pierre.
Le lendemain matin, voyant l'aube arriver :
« Aboubèkre, dit-il, je ne puis me lever,
Tu vas prendre le livre et faire la prière. »
Et sa femme Aïscha se tenait en arrière ;

Il écoutait pendant qu'Aboubèkre lisait,
Et souvent à voix basse achevait le verset ;
Et l'on pleurait pendant qu'il priait de la sorte.
Et l'ange de la mort vers le soir à la porte
Apparut, demandant qu'on lui permît d'entrer.
« Qu'il entre. » On vit alors son regard s'éclairer
De la même clarté qu'au jour de sa naissance ;
Et l'ange lui dit : « Dieu désire ta présence.
— Bien, » dit-il. Un frisson sur ses tempes courut,
Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut.

Victor Hugo, le 15 janvier 1858.



Bref, toutes les allégations selon lesquelles Hugo est musulman sont tirées d'un recueil de poème publié en 1859, recueil ayant pour but de retracer l'Histoire de l'Humanité.

C'est donc en "historien" poète que Hugo parle de Mahomet et non pas en tant que disciple.

Nous pouvons donc remercier les musulmans qui mentent outrageusement quand ils déclarent "musulman" à titre posthume les grands hommes de l'Histoire. Il faudra désormais une "non-déclaration de foi" (comme Houellebecq :lol: de la part des grands hommes pour que ces vampires de la gloire n'agissent pas.

Invité

Invité

Ecrit le 22 avr.06, 11:58

Message par Invité »

Déclaration sur l'honneur...

Tiens! c'est vrai!... Hugo était musulman animiste adepte de krishna.

Si si!!! c'est lui même qui me l'a dit.

Un soir que je dinais avec Moise et la Pompadour, Hugo est passé me voir... il était tout heureux de m'annoncer sa conversion à l'islam.

Alors, c'est solennellement que je me dois de confirmer cette assertion : Hugo était musulman... c'est Baudelaire qui l'a convertit un soir où ils avaient un peu forcé sur le hashich.

fait sur Jupiter pour servir ce que de droit...

diogene

Invité

Invité

Ecrit le 22 avr.06, 12:07

Message par Invité »

oui c'est vrai!

Hugo était grand muphti à la grande mosquée de téhéran.

C'est là qu'il a conçu les plans du Taj Mahal et du stade de france.

REgardez bien dans le coran... vous y trouverez sûrement des références irréfutables.

Al Kali (loll)

florence.yvonne

[ Aucun rang ]
[ Aucun rang ]
Messages : 8941
Enregistré le : 15 sept.05, 21:09
Réponses : 0
Localisation : montpellier

Ecrit le 22 avr.06, 20:33

Message par florence.yvonne »

un musulman aurait-il écrit ceci ?

La conscience

Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes,
Echevelé, livide au milieu des tempêtes,
Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,
Comme le soir tombait, l'homme sombre arriva
Au bas d'une montagne en une grande plaine ;
Sa femme fatiguée et ses fils hors d'haleine
Lui dirent : « Couchons-nous sur la terre, et dormons. »
Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts.
Ayant levé la tête, au fond des cieux funèbres,
Il vit un oeil, tout grand ouvert dans les ténèbres,
Et qui le regardait dans l'ombre fixement.
« Je suis trop près », dit-il avec un tremblement.
Il réveilla ses fils dormant, sa femme lasse,
Et se remit à fuir sinistre dans l'espace.
Il marcha trente jours, il marcha trente nuits.
Il allait, muet, pâle et frémissant aux bruits,
Furtif, sans regarder derrière lui, sans trêve,
Sans repos, sans sommeil; il atteignit la grève
Des mers dans le pays qui fut depuis Assur.
« Arrêtons-nous, dit-il, car cet asile est sûr.
Restons-y. Nous avons du monde atteint les bornes. »
Et, comme il s'asseyait, il vit dans les cieux mornes
L'oeil à la même place au fond de l'horizon.
Alors il tressaillit en proie au noir frisson.
« Cachez-moi ! » cria-t-il; et, le doigt sur la bouche,
Tous ses fils regardaient trembler l'aïeul farouche.
Caïn dit à Jabel, père de ceux qui vont
Sous des tentes de poil dans le désert profond :
« Etends de ce côté la toile de la tente. »
Et l'on développa la muraille flottante ;
Et, quand on l'eut fixée avec des poids de plomb :
« Vous ne voyez plus rien ? » dit Tsilla, l'enfant blond,
La fille de ses Fils, douce comme l'aurore ;
Et Caïn répondit : « je vois cet oeil encore ! »
Jubal, père de ceux qui passent dans les bourgs
Soufflant dans des clairons et frappant des tambours,
Cria : « je saurai bien construire une barrière. »
Il fit un mur de bronze et mit Caïn derrière.
Et Caïn dit « Cet oeil me regarde toujours! »
Hénoch dit : « Il faut faire une enceinte de tours
Si terrible, que rien ne puisse approcher d'elle.
Bâtissons une ville avec sa citadelle,
Bâtissons une ville, et nous la fermerons. »
Alors Tubalcaïn, père des forgerons,
Construisit une ville énorme et surhumaine.
Pendant qu'il travaillait, ses frères, dans la plaine,
Chassaient les fils d'Enos et les enfants de Seth ;
Et l'on crevait les yeux à quiconque passait ;
Et, le soir, on lançait des flèches aux étoiles.
Le granit remplaça la tente aux murs de toiles,
On lia chaque bloc avec des noeuds de fer,
Et la ville semblait une ville d'enfer ;
L'ombre des tours faisait la nuit dans les campagnes ;
Ils donnèrent aux murs l'épaisseur des montagnes ;
Sur la porte on grava : « Défense à Dieu d'entrer. »
Quand ils eurent fini de clore et de murer,
On mit l'aïeul au centre en une tour de pierre ;
Et lui restait lugubre et hagard. « Ô mon père !
L'oeil a-t-il disparu ? » dit en tremblant Tsilla.
Et Caïn répondit : " Non, il est toujours là. »
Alors il dit: « je veux habiter sous la terre
Comme dans son sépulcre un homme solitaire ;
Rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien. »
On fit donc une fosse, et Caïn dit « C'est bien ! »
Puis il descendit seul sous cette voûte sombre.
Quand il se fut assis sur sa chaise dans l'ombre
Et qu'on eut sur son front fermé le souterrain,
L'oeil était dans la tombe et regardait Caïn.

florence.yvonne

[ Aucun rang ]
[ Aucun rang ]
Messages : 8941
Enregistré le : 15 sept.05, 21:09
Réponses : 0
Localisation : montpellier

Ecrit le 22 avr.06, 20:40

Message par florence.yvonne »

PREMIÈRE RENCONTRE DU CHRIST
AVEC LE TOMBEAU

En ce temps-là, Jésus était dans la Judée;
Il avait délivré la femme possédée,
Rendu l'ouïe aux sourds et guéri les lépreux;
Les prêtres l'épiaient et parlaient bas entre eux.
Comme il s'en retournait vers la ville bénie,
Lazare, homme de bien, mourut à Béthanie.
Marthe et Marie étaient ses soeurs; Marie, un jour,
Pour laver les pieds nus du maître plein d'amour,
Avait été chercher son parfum le plus rare.
Or, Jésus aimait Marthe et Marie et Lazare.
Quelqu'un lui dit: -Lazare est mort.-

Le lendemain,
Comme le peuple était venu sur son chemin,
Il expliquait la loi, les livres, les symboles,
Et, comme Élie et Job, parlait par paraboles.
Il disait: -Qui me suit, aux anges est pareil.
Quand un homme a marché tout le jour au soleil,
Dans un chemin sans puits et sans hôtellerie,
S'il ne croit pas, quand vient le soir, il pleure, il crie,
Il est las: sur la terre il tombe haletant;
S'il croit en moi, qu'il prie, il peut au même instant
Continuer sa route avec des forces triples.-
Puis il s'interrompit, et dit à ses disciples:
-Lazare, notre ami, dort; je vais l'éveiller.-
Eux dirent: -Nous irons, maître, où tu veux aller.-
Or, de Jérusalem, où Salomon mit l'arche,
Pour gagner Béthanie, il faut trois jours de marche.
Jésus partit. Durant cette route souvent,
Tandis qu'il marchait seul et pensif, en avant,
Son vêtement parut blanc comme la lumière.

Quand Jésus arriva, Marthe vint la première,
Et, tombant à ses pieds, s'écria tout d'abord:
-Si nous t'avions eu, maître, il ne serait pas mort.-
Puis reprit en pleurant: -Mais il a rendu l'âme.
Tu viens trop tard.- Jésus lui dit: -Qu'en sais-tu, femme?
Le moissonneur est seul maître de la moisson.-

Marie était restée assise à la maison.

Marthe lui cria: -Viens, le maître te réclame.-
Elle vint. Jésus dit: -Pourquoi pleures-tu, femme?-
Et Marie à genoux lui dit: -Toi seul es fort.
Si nous t'avions eu, maître, il ne serait pas mort.-
Jésus reprit: -Je suis la lumière et la vie.
Heureux celui qui voit ma trace et l'a suivie!
Qui croit en moi vivra, fut-il mort et gisant.-
Et Thomas, appelé Didyme, était présent.

Et le seigneur, dont Jean et Pierre suivaient l'ombre,
Dit aux Juifs accourus pour le voir en grand nombre:
-Où donc l'avez-vous mis?- Ils répondirent: -Vois.-
Lui montrant de la main, dans un champ, près d'un bois,
A côté d'un torrent qui dans les pierres coule,
Un sépulcre.

Et Jésus pleura.

Sur quoi, la foule
Se prit à s'écrier: -Voyez comme il l'aimait!
Lui qui chasse, dit-on, Satan, et le soumet,
Eût-il, s'il était Dieu, comme on nous le rapporte,
Laissé mourir quelqu'un qu'il aimait de la sorte?-

Or, Marthe conduisit au sépulcre Jésus.
Il vint. On avait mis une pierre dessus.
-Je crois en vous, dit Marthe, ainsi que Jean et Pierre;
Mais voilà quatre jours qu'il est sous cette pierre.-

Et Jésus dit: -Tais-toi, femme, car c'est le lieu
Où tu vas, si tu crois, voir la gloire de Dieu.-
Puis il reprit: -Il faut que cette pierre tombe.-
La pierre ôtée, on vit le dedans de la tombe.

Jésus leva les yeux au ciel et marcha seul
Vers cette tombe où le mort gisait dans son linceul,
Pareil au sac d'argent qu'enfouit un avare.
Et, se penchant, il dit à voix haute: -Lazare!-

Alors le mort sortit du sépulcre; ses pieds
Des bandes du linceul étaient encor liés;
Il se dressa debout le long de la muraille;
Jésus dit: -Déliez cet homme, et qu'il s'en aille.-
Ceux qui virent cela crurent en Jésus-Christ.

Or, les prêtres, selon qu'au livre il est écrit,
S'assemblèrent, troublés, chez le préteur de Rome;
Sachant que Christ avait ressuscité cet homme,
Et que tous avaient vu le sépulcre s'ouvrir,
Ils dirent: -Il est temps de le faire mourir.-

florence.yvonne

[ Aucun rang ]
[ Aucun rang ]
Messages : 8941
Enregistré le : 15 sept.05, 21:09
Réponses : 0
Localisation : montpellier

Ecrit le 22 avr.06, 20:42

Message par florence.yvonne »

Le crucifix

Et, là-bas, sans qu'il fût besoin de l'éperon,
Le cheval galopait toujours à perdre haleine;
Il passait la rivière, il franchissait la plaine,
Il volait; par moments, frémissant et ravi,
L'enfant se retournait, tremblant d'être suivi,
Et de voir, des hauteurs du monstrueux repaire,
Descendre quelque frère horrible de son père.

Comme le soir tombait, Compostelle apparut.
Le cheval traversa le pont de granit brut
Dont saint Jacque a posé les premières assises.
Les bons clochers sortaient des brumes indécises;
Et l'orphelin revit son paradis natal.

Près du pont se dressait, sur un haut piédestal,
Un Christ en pierre ayant à ses pieds la madone;
Un blanc cierge éclairait sa face qui pardonne,
Plus douce à l'heure où l'ombre au fond des cieux grandit.
Et l'enfant arrêta son cheval, descendit,
S'agenouilla, joignit les mains devant le cierge,
Et dit:

-O mon bon Dieu, ma bonne sainte Vierge,
J'étais perdu; j'étais le ver sous le pavé;
Mes oncles me tenaient; mais vous m'avez sauvé;
Vous m'avez envoyé ce paladin de France,
Seigneur; et vous m'avez montré la différence
Entre les hommes bons et les hommes méchants.
J'avais peut-être en moi bien de mauvais penchants,
J'eusse plus tard peut-être été moi-même infâme,
Mais, en sauvant la vie, ô Dieu, vous sauvez l'âme;
Vous m'êtes apparu dans cet homme, Seigneur;
J'ai vu le jour, j'ai vu la foi, j'ai vu l'honneur,
Et j'ai compris qu'il faut qu'un prince compatisse
Au malheur, c'est-à-dire, ô Père! à la justice.
O madame Marie! ô Jésus! à genoux
Devant le crucifix où vous saignez pour nous,
Je jure de garder ce souvenir, et d'être
Doux au faible, loyal au bon, terrible au traître,
Et juste et secourable à jamais, écolier
De ce qu'a fait pour moi ce vaillant chevalier.
Et j'en prends à témoin vos saintes auréoles.-

Le cheval de Roland entendit ces paroles,
Leva la tête, et dit à l'enfant: -C'est bien, roi.-

L'orphelin remonta sur le blanc palefroi,
Et rentra dans sa ville au son joyeux des cloches.

patlek

[ Incroyant ] [ Athée ]
[ Incroyant ] [ Athée ]
Messages : 8078
Enregistré le : 01 août05, 02:56
Réponses : 0

Ecrit le 22 avr.06, 20:59

Message par patlek »

Victor Hugo etait deiste voir mystique.

Cette histoire de victor hugo musulman est trés récente, çà a juste quelques années au plus.

L' origine de ce truc, c' est STcom (un site islamiste), et ils ont un informateur de premiére bourre!! (C' est la 6 eme dimension pour eux!))

" En plus, bien que figurant dans l’annuaire électronique à l’adresse « pierresantander@wanadoo.fr », les messages qui lui sont envoyés par tout autre internaute sont systématiquement rejetés. Ceci échappe à toute explication scientifique de ce bas monde. Alors quelle est la nature de cet informateur? That is the question"

http://news.stcom.net/modules.php?name= ... e&sid=1188

C' est juste clownesque en fait.


C' est d' autant du grand nimporte quoi, que le portrait fait de mohamed fait par Victor Hugo n' est pas très flatteur.

Et Hugo et les religions:

"Enfer chrétien, du feu. Enfer païen, du feu. Enfer mahométan, du feu.
Enfer hindou, des flammes. A en croire les religions, Dieu est né rôtisseur."
(Victor Hugo / 1802-1885 / Choses vues / 1887)

http://atheisme.free.fr/Biographies/Hugo.htm

El Mahjouba-Marie

[Musulmane]
[Musulmane]
Messages : 4825
Enregistré le : 31 juil.04, 06:25
Réponses : 0

Ecrit le 22 avr.06, 21:25

Message par El Mahjouba-Marie »

Il n'etait peut-être pas Musulamn mais il a dédié des poèmes a m'Islam , son Prophètes et ses compagnons. .


Poème sur Omar(raa) et Aboubakar(raa)



http://www.atilf.fr/atilf/evenement/cel ... ecles1.htm



III


L'ISLAM

[page 120]


I


L'AN NEUF DE L'HÉGIRE

Comme s'il pressentait que son heure était proche,
Grave, il ne faisait plus ŕ personne un reproche ;
Il marchait en rendant aux passants leur salut ;
On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu'il eűt
Ŕ peine vingt poils blancs ŕ sa barbe encor noire ;
Il s'arrętait parfois pour voir les chameaux boire,
Se souvenant du temps qu'il était chamelier.

Il songeait longuement devant le saint pilier ;
Par moments, il faisait mettre une femme nue
Et la regardait, puis il contemplait la nue,
[page 121]
Et disait : « La beauté sur terre, au ciel le jour. »

Il semblait avoir vu l'Éden, l'âge d'amour,
Les temps antérieurs, l'čre immémoriale.
Il avait le front haut, la joue impériale,
Le sourcil chauve, l'œil profond et diligent,
Le cou pareil au col d'une amphore d'argent,
L'air d'un Noé qui sait le secret du déluge.
Si des hommes venaient le consulter, ce juge
Laissant l'un affirmer, l'autre rire et nier,
Écoutait en silence et parlait le dernier.
Sa bouche était toujours en train d'une pričre ;
Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ;
Il s'occupait lui-męme ŕ traire ses brebis ;
il s'asseyait ŕ terre et cousait ses habits.
[page 122]
Il jeűnait plus longtemps qu'autrui les jours de jeűne,
Quoiqu'il perdît sa force et qu'il ne fűt plus jeune.

Ŕ soixante-trois ans, une fičvre le prit.
Il relut le Koran de sa main męme écrit,
Puis il remit au fils de Séid la banničre,
En lui disant : « Je touche ŕ mon aube derničre,
Il n'est pas d'autre Dieu que Dieu. Combats pour lui. »
Et son œil, voilé d'ombre, avait ce morne ennui
D'un vieux aigle forcé d'abandonner son aire.
Il vint ŕ la mosquée ŕ son heure ordinaire,
Appuyé sur Ali, le peuple le suivant ;
Et l'étendard sacré se déployait au vent.
Lŕ, pâle, il s'écria, se tournant vers la foule :
« Peuple, le jour s'éteint, l'homme passe et s'écoule ;
La poussičre et la nuit, c'est nous. Dieu seul est grand.
Peuple, je suis l'aveugle et je suis l'ignorant.
Sans Dieu je serais vil plus que la bęte immonde. »
Un scheik lui dit :« Ô chef des vrais croyants ! le monde,
Sitôt qu'il t'entendit, en ta parole crut ;
Le jour oů tu naquis une étoile apparut,
[page 123]
Et trois tours du palais de Chosročs tombčrent. »
Lui, reprit : « Sur ma mort les anges délibčrent ;
L'heure arrive. Écoutez. Si j'ai de l'un de vous
Mal parlé, qu'il se lčve, ô peuple, et devant tous
Qu'il m'insulte et m'outrage avant que je m'échappe ;
Si j'ai frappé quelqu'un, que celui-lŕ me frappe. »
Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton.
Une vieille, tondant la laine d'un mouton,
Assise sur un seuil, lui cria : « Dieu t'assiste ! »

Il semblait regarder quelque vision triste,
Et songeait ; tout ŕ coup, pensif, il dit : « Voilŕ,
Vous tous : je suis un mot dans la bouche d'Allah ;
Je suis cendre comme homme et feu comme prophčte.
J'ai complété d'Issa la lumičre imparfaite.
[page 124]
Je suis la force, enfants ; Jésus fut la douceur.
Le soleil a toujours l'aube pour précurseur.
Jésus m'a précédé, mais il n'est pas la Cause.
Il est né d'une vierge aspirant une rose.
Moi, comme ętre vivant, retenez bien ceci,
Je ne suis qu'un limon par les vices noirci ;
J'ai de tous les péchés subi l'approche étrange ;
Ma chair a plus d'affront qu'un chemin n'a de fange,
Et mon corps par le mal est tout déshonoré ;
Ô vous tous, je serai bien vite dévoré
Si dans l'obscurité du cercueil solitaire
Chaque faute de l'homme engendre un ver de terre.
[page 125]
Fils, le damné renaît au fond du froid caveau,
Pour ętre par les vers dévoré de nouveau ;
Toujours sa chair revit, jusqu'ŕ ce que la peine,
Finie, ouvre ŕ son vol l'immensité sereine.
Fils, je suis le champ vil des sublimes combats,
Tantôt l'homme d'en haut, tantôt l'homme d'en bas,
Et le mal dans ma bouche avec le bien alterne
Comme dans le désert le sable et la citerne ;
Ce qui n'empęche pas que je n'aie, ô croyants !
Tenu tęte dans l'ombre aux anges effrayants
Qui voudraient replonger l'homme dans les ténčbres ;
J'ai parfois dans mes poings tordu leurs bras funčbres ;
Souvent, comme Jacob, j'ai la nuit, pas ŕ pas,
Lutté contre quelqu'un que je ne voyais pas ;
Mais les hommes surtout ont fait saigner ma vie ;
Ils ont jeté sur moi leur haine et leur envie,
Et, comme je sentais en moi la vérité,
Je les ai combattus, mais sans ętre irrité ;
Et, pendant le combat, je criais : « Laissez faire !
» Je suis seul, nu, sanglant, blessé ; je le préfčre.
» Qu'ils frappent sur moi tous ! que tout leur soit permis !
» Quand męme, se ruant sur moi, mes ennemis
» Auraient, pour m'attaquer dans cette voie étroite,
» Le soleil ŕ leur gauche et la lune ŕ leur droite,
[page 126]
» Ils ne me feraient point reculer ! » C'est ainsi
Qu'aprčs avoir lutté quarante ans, me voici
Arrivé sur le bord de la tombe profonde,
Et j'ai devant moi Dieu, derričre moi le monde.
Quant ŕ vous qui m'avez dans l'épreuve suivi,
Comme les Grecs Hermčs et les Hébreux Lévi,
Vous avez bien souffert, mais vous verrez l'aurore.
Aprčs la froide nuit, vous verrez l'aube éclore ;
Peuple, n'en doutez pas ; celui qui prodigua
Les lions aux ravins du Jebel Kronnega,
Les perles ŕ la mer et les astres ŕ l'ombre,
Peut bien donner un peu de joie ŕ l'homme sombre. »

Il ajouta : « Croyez, veillez ; courbez le front.
Ceux qui ne sont ni bons ni mauvais resteront
Sur le mur qui sépare Éden d'avec l'abîme,
Étant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime ;
[page 127]
Presque personne n'est assez pur de péchés
Pour ne pas mériter un châtiment ; tâchez,
En priant, que vos corps touchent partout la terre ;
L'enfer ne brűlera dans son fatal mystčre
Que ce qui n'aura point touché la cendre, et Dieu
Ŕ qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu ;
Soyez hospitaliers ; soyez saints ; soyez justes ;
Lŕ-haut sont les fruits purs dans les arbres augustes ;
Les chevaux sellés d'or, et, pour fuir aux sept cieux,
Les chars vivants ayant des foudres pour essieux ;
Chaque houri, sereine, incorruptible, heureuse,
Habite un pavillon fait d'une perle creuse ;
Le Gehennam attend les réprouvés ; malheur !
Ils auront des souliers de feu dont la chaleur
Fera bouillir leur tęte ainsi qu'une chaudičre.
La face des élus sera charmante et fičre. »

Il s'arręta, donnant audience ŕ l'esprit.
Puis, poursuivant sa marche ŕ pas lents, il reprit :
[page 128]
« Ô vivants ! je répčte ŕ tous que voici l'heure
Oů je vais me cacher dans une autre demeure ;
Donc, hâtez-vous. Il faut, le moment est venu,
Que je sois dénoncé par ceux qui m'ont connu,
Et que, si j'ai des torts, on me crache au visage. »

La foule s'écartait muette ŕ son passage.
Il se lava la barbe au puits d'Aboulféia.
Un homme réclama trois drachmes, qu'il paya,
Disant : « Mieux vaut payer ici que dans la tombe. »
L'œil du peuple était doux comme un œil de colombe
En regardant cet homme auguste, son appui ;
Tous pleuraient ; quand, plus tard, il fut rentré chez lui,
Beaucoup restčrent lŕ sans fermer la paupičre,
Et passčrent la nuit couchés sur une pierre.
Le lendemain matin, voyant l'aube arriver :
« Aboubčkre, dit-il, je ne puis me lever,
Tu vas prendre le livre et faire la pričre. »
Et sa femme Aďscha se tenait en arričre ;
[page 129]
Il écoutait pendant qu'Aboubčkre lisait,
Et souvent ŕ voix basse achevait le verset ;
Et l'on pleurait pendant qu'il priait de la sorte.
Et l'ange de la mort vers le soir ŕ la porte
Apparut, demandant qu'on lui permît d'entrer.
« Qu'il entre. » On vit alors son regard s'éclairer
De la męme clarté qu'au jour de sa naissance ;
Et l'ange lui dit : « Dieu désire ta présence.
— Bien, » dit-il. Un frisson sur ses tempes courut,
Un souffle ouvrit sa lčvre, et Mahomet mourut.
[page 130]


II


MAHOMET

Le divin Mahomet enfourchait tour ŕ tour
Son mulet Daďdol et son âne Yafour ;
Car le sage lui-męme a, selon l'occurence,
Son jour d'entętement et son jour d'ignorance.
[page 133]


III


LE CČDRE

Omer, scheik de l'Islam et de la loi nouvelle
Que Mahomet ajoute ŕ ce qu'Issa révčle,
Marchant, puis s'arrętant, et sur son long bâton,
Par moments, comme un pâtre, appuyant son menton,
Errait prčs de Djeddah la sainte, sur la grčve
De la mer Rouge, oů Dieu luit comme au fond d'un ręve,
Dans le désert jadis noir de l'ombre des cieux,
Oů Moďse voilé passait mystérieux.
Tout en marchant ainsi, plein d'une grave idée,
Par-dessus le désert, l'Égypte et la Judée,
Ŕ Pathmos, au penchant d'un mont, chauve sommet,
[page 134]
Il vit Jean qui, couché sur le sable, dormait.

Car saint Jean n'est pas mort, l'effrayant solitaire ;
Dieu le tient en réserve ; il reste sur la terre
Ainsi qu'Énoch le Juste, et, comme il est écrit,
Ainsi qu'Élie, afin de vaincre l'Antéchrist.

Jean dormait ; ces regards étaient fermés qui virent
Les océans du songe oů les astres chavirent ;
L'obscur sommeil couvrait cet œil illuminé,
Le seul chez les vivants auquel il fut donné
De regarder, par l'âpre ouverture du gouffre,
Les anges noirs vętus de cuirasses de soufre,
Et de voir les Babels pencher, et les Sions
Tomber, et s'écrouler les blęmes visions,
Et les religions rire prostituées,
Et des noms de blasphčme errer dans les nuées.
[page 135]
Jean dormait, et sa tęte était nue au soleil.

Omer, le puissant prętre, aux prophčtes pareil,
Aperçut, tout auprčs de la mer Rouge, ŕ l'ombre
D'un santon, un vieux cčdre au grand feuillage sombre
Croissant dans un rocher qui bordait le chemin ;
Scheik Omer étendit ŕ l'horizon sa main
Vers le nord habité par les aigles rapaces,
Et, montrant au vieux cčdre, au delŕ des espaces,
La mer Égée, et Jean endormi dans Pathmos,
Il poussa du doigt l'arbre et prononça ces mots :

« Va, cčdre ! va couvrir de ton ombre cet homme. »

Le blanc spectre de sel qui regarde Sodome
N'est pas plus immobile au bord du lac amer
Que ne le fut le cčdre ŕ qui parlait Omer ;
Plus rétif que l'onagre ŕ la voix de son maître,
L'arbre n'agita pas une branche.

Le prętre
Dit : « Va donc ! » et frappa l'arbre de son bâton.
[page 136]
Le cčdre, enraciné sous le mur du santon,
N'eut pas męme un frisson et demeura paisible.

Le scheik alors tourna ses yeux vers l'invisible,
Fit trois pas, puis, ouvrant sa droite et la levant :
« Va ! cria-t-il, va, cčdre, au nom du Dieu vivant !

— Que n'as-tu prononcé ce nom plus tôt ? » dit l'arbre.
Et, frissonnant, brisant le dur rocher de marbre,
Dressant ses bras ainsi qu'un vaisseau ses agrčs,
Fendant la vieille terre aďeule des foręts,
Le grand cčdre, arrachant aux profondes crevasses
Son tronc et sa racine et ses ongles vivaces,
S'envola comme un sombre et formidable oiseau.
Il passa le mont Gour posé comme un boisseau
Sur la rouge lueur des forgerons d'Érčbe ;
[page 137]
Laissa derričre lui Gophna, Jéricho, Thčbe,
L'Égypte aux dieux sans nombre, informe panthéon,
Le Nil, fleuve d'Éden, qu'Adam nommait Gehon,
Le champ de Galgala plein de couteaux de pierre,
Ur, d'oů vint Abraham, Bethsad, oů naquit Pierre,
Et, quittant le désert d'oů sortent les fléaux,
Traversa Chanaan d'Arphac ŕ Borcéos ;
Lŕ, retrouvant la mer, vaste, obscure, sublime,
Il plongea dans la nue énorme de l'abîme,
Et, franchissant les flots, sombre gouffre ennemi,
Vint s'abattre ŕ Pathmos prčs de Jean endormi.

Jean, s'étant réveillé, vit l'arbre, et le prophčte
[page 138]
Songea, surpris d'avoir de l'ombre sur sa tęte ;
Puis il dit, redoutable en sa sérénité :
« Arbre, que fais-tu lŕ ? Pourquoi t'es-tu hâté
De sourdre, de germer, de grandir dans une heure ?
Pourquoi donner de l'ombre au roc oů je demeure ?
L'ordre éternel n'a point de ces rapidités ;
Jéhovah, dont les yeux s'ouvrent de tous côtés,
Veut que l'œuvre soit lente, et que l'arbre se fonde
Sur un pied fort, scellé dans l'argile profonde ;
Pendant qu'un arbre naît, bien des hommes mourront ;
La pluie est sa servante, et, par le bois du tronc,
La racine aux rameaux frissonnants distribue
L'eau qui se change en séve aussitôt qu'elle est bue.
Dieu le nourrit de terre, et, l'en rassasiant,
Veut que l'arbre soit dur, solide et patient,
Pour qu'il brave, ŕ travers sa rude carapace,
Les coups de fouet du vent tumultueux qui passe,
Pour qu'il porte le temps comme l'âne son bât,
Et qu'on puisse compter, quand la hache l'abat,
[page 139]
Les ans de sa durée aux anneaux de sa séve ;
Un cčdre n'est pas fait pour croître comme un ręve ;
Ce que l'heure a construit, l'instant peut le briser. »
Le cčdre répondit : « Jean, pourquoi m'accuser ?
Jean, si je suis ici, c'est par l'ordre d'un homme. »
Et Jean, fauve songeur qu'en frémissant on nomme,
Reprit : « Quel est cet homme ŕ qui tout se soumet ? »
L'arbre dit : « C'est Omer, prętre de Mahomet.
J'étais prčs de Djeddah depuis des ans sans nombre ;
Il m'a dit de venir te couvrir de mon ombre. »

Alors Jean, oublié par Dieu chez les vivants,
Se tourna vers le sud et cria dans les vents
Par-dessus le rivage austčre de son île :
« Nouveaux venus, laissez la nature tranquille. »
[page 141]

florence.yvonne

[ Aucun rang ]
[ Aucun rang ]
Messages : 8941
Enregistré le : 15 sept.05, 21:09
Réponses : 0
Localisation : montpellier

Ecrit le 22 avr.06, 21:28

Message par florence.yvonne »

il a dédié des poèmes à toutes les croyances qu'il connaissait.

Invité

Invité

Ecrit le 22 avr.06, 21:41

Message par Invité »

florence_yvonne a écrit :il a dédié des poèmes à toutes les croyances qu'il connaissait.
Ai-je dit le contraire???

En tout cas . . Il s'est interressé à l'Islam de près. . et même de très prés

Les passages qu'ils citent sont des hadiths. . :wink:

Sa bouche était toujours en train d'une prière ;
Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ;
Il s'occupait lui-męme à traire ses brebis ;
il s'asseyait à terre et cousait ses habits.
[page 122]
Il jeűnait plus longtemps qu'autrui les jours de jeűne,
Quoiqu'il perdît sa force et qu'il ne fűt plus jeune.

Invité

Invité

Ecrit le 22 avr.06, 21:54

Message par Invité »

les fruits, les chevaux ailés et les houris (descpription du paradis 8-) ). .


Presque personne n'est assez pur de péchés
Pour ne pas mériter un châtiment ; tâchez,
En priant, que vos corps touchent partout la terre ;
L'enfer ne brűlera dans son fatal mystčre
Que ce qui n'aura point touché la cendre, et Dieu
Ŕ qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu ;
Soyez hospitaliers ; soyez saints ; soyez justes ;
Lŕ-haut sont les fruits purs dans les arbres augustes ;
Les chevaux sellés d'or, et, pour fuir aux sept cieux,
Les chars vivants ayant des foudres pour essieux ;
Chaque houri, sereine, incorruptible, heureuse,
Habite un pavillon fait d'une perle creuse ;


émouvant. .

Et l'ange de la mort vers le soir à la porte
Apparut, demandant qu'on lui permît d'entrer.
« Qu'il entre. » On vit alors son regard s'éclairer
De la męme clarté qu'au jour de sa naissance ;
Et l'ange lui dit : « Dieu désire ta présence.
— Bien, » dit-il. Un frisson sur ses tempes courut,
Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut.

Invité

Invité

Ecrit le 22 avr.06, 22:44

Message par Invité »

florence_yvonne a écrit :PREMIÈRE RENCONTRE DU CHRIST
AVEC LE TOMBEAU

En ce temps-là, Jésus était dans la Judée;
Il avait délivré la femme possédée,
Rendu l'ouïe aux sourds et guéri les lépreux;
Les prêtres l'épiaient et parlaient bas entre eux.
Comme il s'en retournait vers la ville bénie,
Lazare, homme de bien, mourut à Béthanie.
Marthe et Marie étaient ses soeurs; Marie, un jour,
Pour laver les pieds nus du maître plein d'amour,
Avait été chercher son parfum le plus rare.
Or, Jésus aimait Marthe et Marie et Lazare.
Quelqu'un lui dit: -Lazare est mort.-

Le lendemain,
Comme le peuple était venu sur son chemin,
Il expliquait la loi, les livres, les symboles,
Et, comme Élie et Job, parlait par paraboles.
Il disait: -Qui me suit, aux anges est pareil.
Quand un homme a marché tout le jour au soleil,
Dans un chemin sans puits et sans hôtellerie,
S'il ne croit pas, quand vient le soir, il pleure, il crie,
Il est las: sur la terre il tombe haletant;
S'il croit en moi, qu'il prie, il peut au même instant
Continuer sa route avec des forces triples.-
Puis il s'interrompit, et dit à ses disciples:
-Lazare, notre ami, dort; je vais l'éveiller.-
Eux dirent: -Nous irons, maître, où tu veux aller.-
Or, de Jérusalem, où Salomon mit l'arche,
Pour gagner Béthanie, il faut trois jours de marche.
Jésus partit. Durant cette route souvent,
Tandis qu'il marchait seul et pensif, en avant,
Son vêtement parut blanc comme la lumière.

Quand Jésus arriva, Marthe vint la première,
Et, tombant à ses pieds, s'écria tout d'abord:
-Si nous t'avions eu, maître, il ne serait pas mort.-
Puis reprit en pleurant: -Mais il a rendu l'âme.
Tu viens trop tard.- Jésus lui dit: -Qu'en sais-tu, femme?
Le moissonneur est seul maître de la moisson.-

Marie était restée assise à la maison.

Marthe lui cria: -Viens, le maître te réclame.-
Elle vint. Jésus dit: -Pourquoi pleures-tu, femme?-
Et Marie à genoux lui dit: -Toi seul es fort.
Si nous t'avions eu, maître, il ne serait pas mort.-
Jésus reprit: -Je suis la lumière et la vie.
Heureux celui qui voit ma trace et l'a suivie!
Qui croit en moi vivra, fut-il mort et gisant.-
Et Thomas, appelé Didyme, était présent.

Et le seigneur, dont Jean et Pierre suivaient l'ombre,
Dit aux Juifs accourus pour le voir en grand nombre:
-Où donc l'avez-vous mis?- Ils répondirent: -Vois.-
Lui montrant de la main, dans un champ, près d'un bois,
A côté d'un torrent qui dans les pierres coule,
Un sépulcre.

Et Jésus pleura.

Sur quoi, la foule
Se prit à s'écrier: -Voyez comme il l'aimait!
Lui qui chasse, dit-on, Satan, et le soumet,
Eût-il, s'il était Dieu, comme on nous le rapporte,
Laissé mourir quelqu'un qu'il aimait de la sorte?-

Or, Marthe conduisit au sépulcre Jésus.
Il vint. On avait mis une pierre dessus.
-Je crois en vous, dit Marthe, ainsi que Jean et Pierre;
Mais voilà quatre jours qu'il est sous cette pierre.-

Et Jésus dit: -Tais-toi, femme, car c'est le lieu
Où tu vas, si tu crois, voir la gloire de Dieu.-
Puis il reprit: -Il faut que cette pierre tombe.-
La pierre ôtée, on vit le dedans de la tombe.

Jésus leva les yeux au ciel et marcha seul
Vers cette tombe où le mort gisait dans son linceul,
Pareil au sac d'argent qu'enfouit un avare.
Et, se penchant, il dit à voix haute: -Lazare!-

Alors le mort sortit du sépulcre; ses pieds
Des bandes du linceul étaient encor liés;
Il se dressa debout le long de la muraille;
Jésus dit: -Déliez cet homme, et qu'il s'en aille.-
Ceux qui virent cela crurent en Jésus-Christ.

Or, les prêtres, selon qu'au livre il est écrit,
S'assemblèrent, troublés, chez le préteur de Rome;
Sachant que Christ avait ressuscité cet homme,
Et que tous avaient vu le sépulcre s'ouvrir,
Ils dirent: -Il est temps de le faire mourir.-
Pas de resurrection, ni de crucifixion. . étrange !


Eût-il, s'il était Dieu, comme on nous le rapporte,
Laissé mourir quelqu'un qu'il aimait de la sorte?- ( ça veut tout dire :wink: )

Répondre
  • Sujets similaires
    Réponses
    Vues
    Dernier message

Retourner vers « GÉNÉRAL Libre »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Ahrefs [Bot] et 27 invités