C'est passé sur ALDJAZIRA

[Sarah]

II y a trois semaines, la Dr. Wafa Sultan une psychiatre Syro-Américaine était une inconnue de Los Angeles soignant sa colère et son désespoir profond au sujet de ses camarades musulmans. Aujourd'hui, grâce à une interview-débat sur Al Jazeera TV le 21 février, elle est considérée comme la nouvelle voix fraîche de la raison par certains, et par d'autres comme une hérétique et infidèle qui ne mérite que la mort.

L'émission, qui a été téléchargée sur Internet plus d'un million de fois en deux semaines et a transférée par mail des centaines de milliers de fois. La Dr. Sultan a critiqué les musulmans, leurs saints, leurs combattants et leurs leaders politiques qu'elle accuse d'avoir maltraité les enseignements de Mohamed et du Coran. Elle a dit que les musulmans du monde, qu'elle juge défavorablement par rapport aux juifs, sont emportés dans un tourbillon de violence et de haine. Selon elle le monde n'est pas le témoin d'un désaccord des religions ou des cultures, mais d'une bataille entre barbarie et modernité, une bataille que les forces de l'islam violent et réactionnaire vont perdre.

En réponse, les ecclésiastiques musulmans du monde entier l'ont condamnée, et son répondeur téléphonique déborde de menaces de mort. Mais les reformateurs islamiques l'ont félicitée pour avoir dit, et en arabe sur le réseau télévisé le plus vu du monde arabe, ce que peu de musulmans osent dire même en privé.

"Je crois que nos peuples sont otages deleur propre croyance et des enseignements," a-t-elle dit à une journaliste cette semaine à Los Angeles. A 47 ans elle ajoute la "connaissance m'a libéré de cette pensée rétrograde. Quelqu'un doit aider les musulmans à se libérer des ces fausses croyances" Ses mots les plus provocateurs sur Al Jazeera étaient ceux où elle comparait comment les juifs et les musulmans ont réagi à l'adversité. Parler de l'Holocaust, elle a dit, "les juifs sont revenus de la tragédie et ont forcé le monde à les respecter, avec leur travail d'explication, pas avec la terreur; avec leur travail, pas avec leur pleurs et cris."

S'adressant aux musulmans, elle a continué "nous n'avons jamais vu un seul juif se faire exploser dans un restaurant allemand. Nous n'avons jamais vu un seul juif détruire une église. Nous n'avons pas vu un seul juif protester en éxecutant des personnes." Elle a conclu, "seuls les musulmans défendent leur croyance en brûlant des églises, en tuant des personnes et en détruisant des ambassades. Cette voie ne donnera aucun résultat. Les musulmans doivent se demander ce qu'ils peuvent faire pour l'humanité, avant qu'ils exigent que l'humanité ne les respectent." Elle vient d'être approchée par le congrès juif américain, qui l'a invitée à parler en mai lors d'une conférence en Israel. "nous avons discuté avec elle de l'importance de son message et prévu un rendez-vous pour qu'elle s'adresse aux chefs juifs," a dit Neil B. Goldstein, directeur exécutif de l'organisation. Elle sera surement plus la bienvenue à Tel Aviv qu'elle ne le serait à Damas. Peu de temps après l'émission, les religieux de Syrie l'ont dénoncée en tant qu'infidèle et précisant qu'elle avait fait plus de mal à l'islam que les caricatures danoises.

Elle travaille actuellement à la rédaction d'un livre qui s'il trouvait un éditeur ferait se retourner le monde islamique. "j'ai atteint un point de non retour qui ne permet pas de revenir en arrière, je n'ai plus le choix. Je remets en cause chaque enseignement de notre livre saint." Le titre prévu est "le prisonnier échappé: quand dieu est un monstre."

La Dr. Sultan a grandi dans une famille musulmane traditionnelle de Banias en Syrie, petite ville sur la Méditerranée à deux heures de Beyrouth. Son père était un négociant en céréales et un musulman dévot, et elle a suivi les preceptes religieux jusqu'à l'âge adulte. Mais, elle dit que sa vie a changée en 1979 quand elle était étudiante en médecine à Alep. À cette époque, la confrérie musulmane avait l'habitude d'utiliser le terrorisme pour essayer de miner le gouvernement d' Hafez El Assad. Des musulmans de la confrérie sont entrés dans une salle à l'université et ont tué son professeur sous ses yeux. "ils ont tiré des centaines de balles en criant, 'Dieu est grand!' " et elle ajoute "à ce moment là, j'ai perdu ma confiance dans leur dieu et j'ai commencé à remettre en cause tous nos enseignements. C'était le tournant de ma vie, et il m'a mené au point où j'en suis. J'ai dû partir. J'ai dû rechercher un autre dieu."

Elle et son mari, qui se nomme David dorénavant, sont en train de s'installer aux USA mais alors qu'elle pouvait compter sur une petite vie tranquille elle a commencé à écrire, d'abord pour elle avant de s'occuper d'un site réformateur de l'islam "Annqed" (la critique) crée par un syrien expatrié à Phoenix. Un de ces essai sur la confrérie musulmane a attiré l'attention d'AlJazeera qui l'a invitée à discuter avec un ecclésiastique algérien en juillet. Au cours de la discussion, elle a remis en cause les enseignements religieux qui incitent les jeunes à se suicider au nom de dieu. Elle lui a demandé "pourquoi un jeune musulman, avec la vie devant lui , doit-il se faire exploser ? Dans nos pays, la religion est l'unique source d'éducation et est la seule boisson dont le terroriste a été abreuvé jusqu'à ce que sa soif soit éteinte."

Elle a commencée à être un petit peu connue de certains réseaux arabes de discussion sur l'islam mais sa renommée s'est développée exponentiellement quand elle est apparue sur Al Jazeera le 21 Février, et quand Memri a diffusé la traduction. Memri a indiqué que son clip avait été regardée plus d'un million de fois en Février.

"le désaccord dont nous sommes témoin sur terre n'est pas un désaccord des religions ou un désaccord des civilisations, c'est un désaccord entre deux opposés, entre deux ères. C'est un désaccord entre une mentalité qui appartient au Moyen-Age et une mentalité différente qui appartient au 21ème siècle. C'est un désaccord entre la civilisation et le retard, entre civilisé et primitif, entre barbarie et rationalité." Elle a dit qu'elle ne pratique plus pratique l'islam. "je suis un être humain,laïc".

L'autre invité était un professeur égyptien des études religieuses, Ibrahim Al-Khouli, qui lui a demandé, "êtes vous hérétiques ?"
Il a alors dit qu'il n'y avait aucune raison dediscuter, parce qu'elle avait blasphémé contre l'sslam, le prophète Mohamed et le coran. La Dr. Sultan a dit qu'elle a pris ces mots comme une fatwa formelle, une condamnation religieuse. Depuis lors, elle a dit avoir reçu de nombreuses menaces de lmort sur son répondeur et par mail.

Un message sur répondeur : vous êtes encore vivante ? Attendez et vous verrez !
Un message mail, en arabe : si quelqu'un devait vous tuer, ce serait moi.

La Dr. Sultan a dit avoir peur de contacter sa mère qui vit toujours en Syrie, préférant passer par sa soeur résidant au Qatar. Elle ajoute qu'elle craint plus pour la sécurité de sa mère et de sa famille au Moyen Orient que pour elle même : "je n'ai aucune crainte, je crois en mon message.Il est comme un voyage de millions de kilomètres, et je crois que j'ai fait les premiers et plus durs 10 km."

[IIuowolus]

C'est un doublons y'as déjà un post ouvert sur le sujet.

[Sarah]

Ah, bon j'ai pas trouvé?
excuse

[IIuowolus]

Ah, bon j'ai pas trouvé?
excuse

y'as pas de mal c'est juste que tout les remarques interessant se trouve dans l'autre poste..

que tu trouveras à cette adresse :
http://quebectech.darktech.org:8080/rel ... 18883fa84e

[Kratos]

C'est compliqué !

[le Ksatriya]

quand les femmes empruntent le sentier de la guerre c le pied.
faut bien que désormais elles compensent, à leur corps défendant, l'absolue démission de la virilité masculine.
donc......vive les femmes.