Oriana Fallaci

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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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kate

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Oriana Fallaci

Ecrit le 19 juin04, 23:33

Message par kate »

Voilà une femme que j'admire car elle appelle un chat un chat.

Extraits de La rage et l'orgueil
Le Point 24/05/02 - N°1549 - Page 60 et suivantes

«[...] De l'Afghanistan au Soudan, de l'Indonésie au Pakistan, de la Malaisie à l'Iran, de l'Egypte à l'Irak, de l'Algérie au Sénégal, de la Syrie au Kenya, de la Libye au Tchad, du Liban au Maroc, de la Palestine au Yémen, de l'Arabie saoudite à la Somalie, la haine contre l'Occident grandit à vue d'oeil. Elle se gonfle comme un feu alimenté par le vent, et les disciples du fondamentalisme islamique se multiplient comme les protozoaires d'une cellule qui se scinde pour devenir deux cellules, puis quatre, puis huit, puis seize, puis trente-deux, à l'infini. Les Occidentaux qui ne s'en rendent pas compte peuvent regarder les images que la télévision nous montre chaque jour. Les multitudes qui inondent les rues d'Islamabad, les places de Nairobi, les mosquées de Téhéran. Les visages féroces, les poings menaçants, les portraits de Ben Laden. Les feux allumés pour brûler les drapeaux américains et l'effigie de George Bush... Les Occidentaux aveugles n'ont qu'à écouter leurs hosannas au Dieu-miséricordieux-et-coléreux, leurs braillements Allah akbar-Allah akbar. Djihad-guerre sainte-djihad. De simples franges extrémistes ? De simples minorités fanatiques ? Non, mon cher, non. Ils sont des millions et des millions, les extrémistes. Ils sont des millions et des millions, les fanatiques. Les millions et millions pour lesquels, mort ou vif, Oussama ben Laden est une légende comme l'était Khomeyni. Les millions et les millions qui, avec Ben Laden, ont remplacé Khomeyni, qui en Ben Laden ont reconnu leur nouveau chef, leur nouveau héros. Hier j'ai vu ceux de Nairobi : un endroit dont on ne parle jamais. Ils remplissaient la place du Marché encore plus que leurs confrères remplissent les rues de Gaza ou d'Islamabad ou de Jakarta, et un reporter a interrogé un vieillard. Il lui a demandé : "Who is for you Bin Laden ? Qui est pour vous Ben Laden ? - A hero, our hero ! Un héros, notre héros !" a joyeusement répondu le vieillard. "And if he dies ? Et s'il meurt ?" a ajouté le reporter. "We find another one. Nous en trouvons un autre", a répondu, toujours joyeusement, le vieillard. En d'autres mots, l'homme qui d'une fois à l'autre les guide n'est que la partie visible de l'iceberg : le sommet de la montagne qui surgit des abîmes. Et le véritable protagoniste de cette guerre, ce n'est pas lui. Ce n'est pas la partie visible de l'iceberg, le sommet de la montagne. C'est la montagne submergée, donc invisible. Cette montagne qui, depuis mille quatre cents ans, ne bouge pas, ne sort pas des abîmes de sa cécité, n'ouvre pas les portes aux conquêtes de la civilisation, ne veut pas entendre parler de liberté et justice et démocratie et progrès. Cette montagne qui, malgré les scandaleuses richesses de ses rois et patrons (songez à l'Arabie saoudite), vit encore dans une misère moyenâgeuse, végète encore dans l'obscurantisme et dans le puritanisme d'une religion qui ne sait produire que de la religion. Cette montagne qui plonge dans l'analphabétisme (les pays musulmans ont un taux d'analphabétisme oscillant entre 60 et 80 %), de sorte que les informations lui parviennent seulement à travers les dessins humoristiques ou les mensonges des mollahs. Cette montagne, enfin, qui, étant secrètement jalouse de nous et secrètement séduite par notre façon de vivre, nous attribue la faute de ses pauvretés matérielles et intellectuelles, ses rétrogradations et ses dégradations. Il se trompe, donc, l'optimiste qui pense que la guerre sainte s'est achevée avec la défaite du régime taliban en Afghanistan. L'optimiste qui jubile parce que les femmes de Kaboul ne portent plus le bourkah et se promènent de nouveau à visage découvert, vont de nouveau à l'école et chez le médecin et chez le coiffeur. L'optimiste qui exulte parce que, après la défaite des talibans, leurs hommes se sont réduit ou enlevé la barbe comme après la chute de Mussolini les Italiens enlevèrent les insignes fascistes.

Il se trompe parce que la barbe repousse et le bourkah se remet : pendant les vingt dernières années, l'Afghanistan a été un va-et-vient de barbes rasées et repoussées, de bourkahs retirés et remis. Il se trompe parce que les actuels vainqueurs prient Allah autant que les actuels vaincus : des actuels vaincus ils se distinguent seulement par une question de barbe et en effet les femmes en ont peur comme elles avaient peur des autres. En plus, les actuels vainqueurs fraternisent avec les vaincus. Ils les remettent en liberté, ils se font acheter pour une poignée de dollars, et en même temps ils se disputent entre eux, ils alimentent le chaos et l'anarchie. Mais surtout il se trompe, l'optimiste, parce que, parmi les dix-neuf kamikazes de New York et de Washington, il n'y avait pas un seul Afghan. Les futurs kamikazes ont d'autres endroits pour s'entraîner, d'autres grottes pour se réfugier. Regarde bien la carte. Au sud de l'Afghanistan, il y a le Pakistan. Au nord, les Etats musulmans de l'ancienne Union soviétique. A l'ouest, l'Iran. Près de l'Iran, l'Irak. Près de l'Irak, la Syrie. Près de la Syrie, le Liban désormais musulman. Près du Liban, la Jordanie musulmane. Près de la Jordanie, l'Arabie saoudite ultramusulmane. Et de l'autre côté de la mer Rouge le continent africain avec tous ses pays musulmans. Son Egypte et sa Libye et sa Somalie, pour commencer. Ses vieux et ses jeunes qui applaudissent la guerre sainte. D'ailleurs, la collision entre nous et eux n'est pas militaire. Elle est culturelle, intellectuelle, religieuse, morale, politique. (La collision qui existe et doit exister entre les pays démocratiques et les pays tyranniques.) Et nos victoires militaires ne résoudront pas l'offensive de leur sinistre belligérance. Au contraire, elles l'encouragent. Elles l'enveniment, l'exacerbent. Le pire, pour nous, doit encore arriver : voilà la vérité. Et la vérité ne se trouve pas nécessairement au milieu. Parfois, elle se trouve d'un côté seulement. [...] -

Je ne m'adresse pas, bien sûr, aux vautours qui jouissent devant les images des ruines [du World Trade Center] et ricanent "Bien-aux-Américains-ça-leur-va-bien". Je m'adresse aux personnes qui, n'étant ni stupides ni méchantes, se laissent encore bercer par la prudence et par le doute. Et je leur dis : debout, braves gens, debout ! Réveillez-vous ! Paralysés comme vous l'êtes par la peur d'aller à contre-courant ou de sembler raciste (un mot totalement inapproprié puisque ce que je dis regarde une religion, pas une race), vous ne comprenez pas ou vous ne voulez pas comprendre que nous avons à faire avec une croisade à l'envers. Habitués comme vous l'êtes au double jeu, aveuglés comme vous l'êtes par la myopie, vous ne comprenez pas ou vous ne voulez pas comprendre qu'il s'agit d'une guerre de religion. Une guerre voulue et déclarée par une frange de cette religion, peut-être (peut-être ?), mais une guerre de religion. Une guerre qu'ils appellent djihad : guerre sainte. Une guerre qui ne vise peut-être pas (peut-être pas ?) à la conquête de nos territoires, mais qui certainement vise à la conquête de nos âmes. A la disparition de notre liberté et de notre civilisation, à l'anéantissement de notre façon de vivre et de mourir. Notre façon de prier ou de ne pas prier, d'étudier ou de ne pas étudier, de boire ou de ne pas boire, de nous habiller ou de ne pas nous habiller, de nous amuser, de nous informer... Vous ne comprenez pas ou vous ne voulez pas comprendre que, si nous restons inertes, si nous ne nous défendons pas, si nous ne luttons pas, le djihad vaincra. Et il détruira le monde que nous avons bien ou mal réussi à construire, à changer, à rendre un peu meilleur et un peu plus intelligent, c'est-à-dire moins bigot ou pas bigot du tout. Il détruira notre culture, notre art, notre science, notre morale, nos valeurs, nos plaisirs... Ne vous rendez-vous pas compte que les Oussama ben Laden s'arrogent le droit de tuer, vous et vos enfants, parce que vous buvez du vin ou de la bière, parce que vous ne portez pas la barbe longue ou le tchador ou le bourkah, parce que vous allez au théâtre et au cinéma, parce que vous aimez la musique et vous chantez une chansonnette, parce que vous dansez dans les boîtes de nuit ou chez vous, parce que vous regardez la télévision, parce que vous portez des minijupes ou des shorts, parce que vous vous baladez nus ou presque nus à la plage et au bord des piscines, parce que vous baisez lorsque vous en avez envie, où vous en avez envie et avec qui vous en avez envie, et enfin parce que vous priez Jésus-Christ ou bien vous êtes athées ? Même cela ne vous importe pas, espèces d'idiots ? ! ? Moi je suis athée, grâce à Dieu. Irrémédiablement, orgueilleusement athée. Et je n'ai aucune intention d'être punie à cause de mon athéisme par les fils d'Allah. C'est-à-dire par des monsieurs qui au lieu de contribuer au progrès de l'humanité passent leur temps avec le derrière en l'air, à prier cinq fois par jour !

Cela fait vingt ans que je le répète. Vingt ans. Avec une certaine douceur, pas avec cette rage et cette passion, il y a vingt ans j'écrivis sur ce sujet un article. C'était l'article d'une personne habituée à respecter toutes les races et tous les credos, d'une citoyenne habituée à combattre tous les fascismes et toutes les intolérances, d'une laïque sans tabous. Mais c'était aussi l'article d'une personne indignée contre les Occidentaux qui ne sentaient pas la puanteur d'une guerre sainte à venir et qui pardonnaient trop de choses aux fils d'Allah. Je faisais à peu près ce raisonnement, il y a vingt ans : "Quel sens y a-t-il à respecter ceux qui ne nous respectent pas ? Quel sens y a-t-il à défendre leur culture ou présumée culture alors qu'ils méprisent la nôtre ? Je veux défendre la nôtre, pardieu, et je vous informe que Dante Alighieri me plaît plus que Omar Khayyâm." Ciel, ouvre-toi ! Ils me crucifièrent. "Raciste, raciste !" Ce furent les cigales soi-disant progressistes (ils s'appelaient alors communistes) et catholiques qui me crucifièrent. D'ailleurs, l'insulte raciste-raciste je la reçus même lorsque les Soviétiques se plantèrent en Afghanistan. Te souviens-tu des barbus portant la tunique et le turban qui avant de tirer au mortier ou mieux, à chaque coup de mortier, braillaient "Allah-akbar, Dieu-est-grand, Allah-akbar" ? Moi, je m'en souviens. Et chaque fois qu'ils s'adressaient à Dieu pour tirer au mortier, j'avais un frisson d'horreur. [...]

Moi, je ne dénie à personne le droit d'avoir peur. Mille fois j'ai écrit, par exemple, que ceux qui n'ont pas peur de la guerre sont des crétins. Ceux qui prétendent n'avoir pas peur à la guerre sont des crétins et des menteurs en même temps. Mais dans la vie et dans l'Histoire il y a des situations où il n'est pas permis d'avoir peur. Des situations où avoir peur est immoral et barbare. Et ceux qui, par faiblesse ou manque de courage ou habitude de ménager la chèvre et le chou, se détournent de cette tragédie, se cachent, ne sont pas seulement lâches. A mon avis, ils sont aussi idiots et masochistes.

-

Masochistes, oui, masochistes. Et à ce propos évoquerions-nous ce que tu appelles Contraste-entre-les-Deux-Cultures ? Eh bien, si tu veux vraiment le savoir, le seul fait de parler de deux cultures me dérange. Le fait de les mettre sur le même plan comme s'il s'agissait de deux réalités parallèles, deux entités du même poids et de la même mesure, m'agace. Parce que derrière notre civilisation il y a Homère, il y a Socrate, il y a Platon, il y a Aristote, il y a Phidias. Il y a la Grèce antique avec son Parthénon, sa sculpture, son architecture, sa poésie, sa philosophie, sa découverte de la démocratie. Il y a la Rome antique avec sa grandeur, sa loi, sa littérature, ses palais, ses amphithéâtres, ses aqueducs, ses ponts et ses routes. Il y a un révolutionnaire, ce Christ mort sur la croix, qui nous a enseigné (et tant pis si nous ne l'avons pas appris) l'amour et la justice. Il y a également une Eglise qui nous a infligé l'Inquisition, je sais, qui nous a torturés et brûlés mille fois sur le bûcher, qui nous a opprimés pendant des siècles, qui pendant des siècles nous a contraints à ne sculpter et à ne peindre que des Christ et des Sainte Vierge, et qui m'a presque tué Galilée. Elle me l'a humilié, neutralisé, muselé. Mais elle a aussi donné une grande contribution à l'histoire de la pensée, cette Eglise. Même une athée comme moi ne peut le nier. Et puis il y a la Renaissance. Il y a Leonardo da Vinci, il y a Michelangelo, il y a Raffaello. Il y a la musique de Bach, de Mozart, de Beethoven, Donizetti, Wagner, Rossini, Verdi et compagnie. Cette musique sans laquelle nous ne savons pas vivre et qui est interdite dans leur culture ou prétendue culture, gare à toi si tu siffles une chansonnette ou si tu entonnes le choeur de "Nabucco". ("Je peux tout au plus autoriser quelques marches pour les soldats", me dit Khomeyni.) Enfin, il y a la science. Une science qui, en très peu de siècles, a fait des découvertes étourdissantes, accompli des merveilles qui ressemblent aux sorcelleries de Merlin l'Enchanteur ! Il y a Copernic, il y a Galilée, il y a Newton, Darwin, Pasteur, Einstein (je dis les premiers noms qui me viennent à l'esprit), et ces bienfaiteurs de l'humanité n'étaient pas des disciples de Mahomet, pardieu ! Ou je me trompe ? Le moteur, le télégraphe, l'électricité, le radium, la radio, le téléphone, la télévision ne sont pas dus aux mollahs et aux ayatollahs. Ou je me trompe ? Les bateaux à vapeur, le train, l'automobile, l'avion, les vaisseaux spatiaux avec lesquels nous sommes allés sur la Lune et sur Mars et bientôt nous irons Dieu sait où, non plus. Ou je me trompe ? Les greffes de coeur, de foie, de poumons, les traitements contre le cancer, la découverte du génome, idem. Ou je me trompe ? Et même si tout cela est un tas d'ordures, mais je dirais que non, réponds-moi : derrière l'autre culture, la culture des barbus avec la tunique et le turban, qu'est-ce qu'on trouve ?

Cherche et recherche, moi je ne trouve que Mahomet avec son Coran, Averroès avec ses mérites d'érudit studieux (ses "commentaires" sur Aristote, etc.) et Omar Khayyâm. Arafat trouve aussi les nombres, les mathématiques. En 1972, une fois encore en me braillant dessus, une fois encore en me postillonnant au visage, il m'a dit que sa culture était supérieure à la mienne. Très supérieure à la mienne (lui, il peut donc l'utiliser, ce mot "supérieur" ?), car ses ancêtres avaient inventé les nombres et conçu les mathématiques. Mais, outre une faible intelligence, Arafat a la mémoire courte. A cause de cela, il change sans cesse d'opinion et se contredit à chaque instant. Mon cher Arafat (si je puis dire), vos ancêtres n'ont pas inventé les nombres. Ils ont inventé une écriture des nombres que nous aussi, Infidèles, nous avons adoptée. Et les mathématiques n'ont pas été conçues par eux ou par eux seuls. Elles ont été conçues presque à la même époque par toutes les civilisations du passé. En Mésopotamie, en Inde, en Chine, en Grèce, en Arabie, en Egypte, chez les Mayas... Assez de bavardages : qu'on tourne les choses d'un côté ou de l'autre, on trouve que vos ancêtres ne nous ont laissé que quelques belles mosquées et une religion qui n'a sûrement pas contribué à l'histoire de la pensée. Et qui, dans ses côtés les plus acceptables, est un plagiat de la religion chrétienne, judaïque, ainsi que de la philosophie hellénique.

Et, cela dit, voyons les qualités de ce Coran que les Cigales respectent plus que "Das Kapital" et les Evangiles. Qualités ? Depuis le 11 septembre 2001, les spécialistes de l'islam ne font que chanter les louanges de Mahomet, me raconter que le Coran prêche la paix et l'amour et la justice. (Bush aussi, pauvre Bush. Pour garder les 24 millions d'Américains arabo-musulmans, il répète ces trois mots comme les Français de la Révolution et du Directoire répétaient le slogan Liberté-Egalité-Fraternité.) Mais au nom de la logique : si ce Coran est si juste et amoureux et pacifique, comment explique-t-on la loi de oeil-pour-oeil-et-dent-pour-dent ? Comment explique-t-on le drap hallucinant avec lequel des millions de malheureuses musulmanes couvrent leur corps et leur visage, et à cause duquel elles regardent le monde à travers une minuscule grille placée devant leurs yeux, bref, le bourkah ? Comment explique-t-on l'infamie de la polygamie et le principe selon lequel les femmes comptent moins que les chameaux, ne peuvent pas aller à l'école, ne peuvent pas jouir du soleil, ne peuvent pas se faire photographier, et cetera, et cetera, amen ? Comment explique-t-on l'interdiction de boire de l'alcool et la peine de mort pour ceux qui en boivent ? Comment explique-t-on l'histoire des femmes adultères lapidées ou décapitées ? (Pour l'homme coresponsable, rien.) Comment explique-t-on le cas des voleurs auxquels en Arabie saoudite le bourreau coupe les mains, au premier vol la gauche, au deuxième la droite, au troisième un pied, et puis Dieu sait quoi ? Ces horreurs aussi sont imposées par le Saint Livre, oui ou non ? ! ? Et il ne me paraît pas si juste. Il ne me paraît pas si amoureux, si pacifique. Il ne me paraît même pas intelligent. Et à propos d'intelligence : est-il vrai qu'en Europe les barons de la prétendue gauche ne veulent pas écouter ce que je dis ? Est-il vrai qu'en l'écoutant ils sortent de leurs gonds et crient inacceptable-inacceptable ? Se sont-ils convertis en masse à l'islam et, au lieu de fréquenter les maisons du peuple, fréquentent-ils les mosquées, maintenant ? Ou bien crient-ils comme ça pour satisfaire leur nouvel allié et complice, ce pape qui demande pardon aux Saladin qui lui dérobèrent le saint-sépulcre ? Bah ! Mon oncle Bruno avait bien raison de dire : « L'Italie, qui n'a pas eu la Réforme, est le pays qui a vécu et vit le plus intensément la Contre-Réforme. » (La France aussi ?) [...]

Chères cigales françaises, anglaises, allemandes, espagnoles, hollandaises, hongroises, scandinaves, et cetera, et cetera, amen : ne vous réjouissez pas trop des injures dont j'ai couvert les Italie qui ne sont pas mon Italie. Comme je l'ai indiqué en disant "à-chacun-ses-larmes", vos pays ne valent pas mieux que le mien. Dans neuf cas sur dix, ils en sont l'effrayante copie. Presque tout ce que j'ai pleuré sur le mien vaut aussi pour les vôtres, et si j'avais été française ou anglaise ou allemande ou espagnole et cetera, et cetera, amen, j'aurais écrit à peu près les mêmes choses. En ce sens nous appartenons véritablement à une grande famille... Identiques les fautes, les lâchetés, les hypocrisies. Identiques les aveuglements, les petitesses, les misères. Identiques les leaders de gauche et de droite, l'arrogance de ceux qui les soutiennent, l'habitude de girouetter et d'exercer le terrorisme intellectuel, la démagogie. Pour s'en convaincre, il suffit de jeter un coup d'oeil sur le Club financier qu'on appelle Union européenne et dont on ne comprend pas à quoi il sert, sauf à voler le parmesan et le gorgonzola des Italiens, à rémunérer ses députés avec des salaires excessifs, à nous compliquer la vie avec la monnaie unique, à nous emmerder avec les bêtises populistes... Par exemple, la bêtise de supprimer soixante-dix races canines (tous-les-chiens-sont-égaux, comme l'anthropologue Ida Magli a bien commenté) et celle d'uniformiser les fauteuils des avions (tous-les-culs-sont-égaux). Cette Union européenne qui parle anglais et français, jamais italien ou norvégien ou flamand ou une autre langue, et qui est gérée par la sempiternelle troïka France-Angleterre-Allemagne. (Bon Dieu ! Elles se détestent depuis des siècles, la France et l'Angleterre et l'Allemagne, mais elles finissent toujours par commander ensemble à cette Union européenne moelleuse). Cette Europe clownesque et stupide qui fornique avec les pays arabes et qui, pour empocher leurs pétrodollars, parle d'« identité culturelle » avec le Moyen-Orient... (Que veut dire identité culturelle avec le Moyen-Orient, race d'idiots, espèces de balourds ? Où est l'identité culturelle avec le Moyen-Orient, race de filous ? A La Mecque ? A Bethléem, à Damas, à Beyrouth ? Au Caire, à Téhéran, à Bagdad, à Kaboul ?) Cette Union européenne ratée. (...) Les Italiens des Italie qui ne sont pas mon Italie disent que nous avons fait l'Europe. Les Français, les Anglais, les Espagnols, les Allemands qui leur ressemblent, aussi. Mais ce Club financier qui vole mon parmesan et mon gorgonzola, qui sacrifie ma belle langue et mon identité nationale, qui m'emmerde avec ses bêtises et ses pitreries, qui parle d'identité culturelle avec le Moyen-Orient et fornique avec ses véritables ennemis n'est pas l'Europe dont je rêvais. Il n'est pas l'Europe. C'est le suicide de l'Europe. [...] »

moodyman

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Ecrit le 19 juin04, 23:51

Message par moodyman »

Aux dernieres nouvelles ce vieux crouton septuagenaire serait au bout du rouleau, cette "oeuvre" resonne comme son ultime gemissement, on sent que sa haine n'est pas une conviction elle est juste son vehicule.
Elle n'aurait pas du viser plus haut, elle aurait du s'en tenir au journalisme.
L'art d'ecrire est un art difficile qu'elle ne maitrise resolument pas, ce pamphlet haineux fait surtout ressortir sa frustration, je pense que cette pauvre dame aurait ete bien inspiree d'avoir des enfants....
Pour en revenir a cet "ouvrage", on sent juste qu'elle a puisee dans le dico des idees recues, reservoir inepuisable de betises...Rendez a Adolph Hitler ce qui lui appartient madame la "morte"!!
Bien a vous

kate

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Ecrit le 19 juin04, 23:55

Message par kate »

Oriana Fallaci accuse l'Europe



Son nouveau livre, " La Force de la Raison " demande des comptes à l'Europe qui, selon elle, s'est offerte à l'islam par Fiamma Nirenstein (La Stampa)


Que quelqu'un puisse analyser comme je le fais un livre d'Oriana Fallaci, un de ses articles ou une de ses idées va peut-être surprendre. Mais " La Force de la Raison " donne l'impression d'être un livre à la fois humble et orgueilleux face à un sujet difficile. Lorsqu'un problème parait insurmontable et qu'il faut pourtant le résoudre coûte que coûte, la solution a un prix. Parfois, ainsi va la vie : face à la maladie d'un être qui nous est cher, nous serions prêts à tout. Face au destin imminent de l'Europe, Fallaci a essayé, avec ses propres moyens, de tout faire, même l'impossible. Parce qu'il est pratiquement impossible d'expliquer à ceux qui ne vivent pas jour après jour dans l'antre du désir de conquête de l'islam l'énigme du terrorisme-suicidaire ainsi que la peur embarrassante et secrète de l'Europe. La Fallachi a choisi d'en expliquer les mécanismes en compulsant nombre de livres et en offrant au public une pléiade d'articles historiques et de chroniques.


C'est par devoir que j'ai regardé et analysé la tragédie que nous vivons


Il en résulte un texte encyclopédique d'une part, et très interprétatif d'autre part. Interprétations qui peuvent se discuter, susciter l'adhésion ou non. Mais qui, toutes, se fondent sur les documents consultables dans le livre. Le lecteur qui ne comprend pas qu'il s'agit d'un acte douloureux doit lire avec beaucoup d'attention les dernières lignes du livre qui donnent du poids aux pages précédentes : " J'écris par devoir, un devoir qui désormais me coûte la vie. C'est par devoir que j'ai regardé et analysé la tragédie que nous vivons. Ces deux dernières années, je m'y suis exclusivement attelée, oubliant même de m'occuper de moi. J'aimerais mourir en pensant qu'un tel sacrifice aura servi à quelque chose… il faut retrouver la Force de la Raison ". Ce sont des paroles graves, spécialement lorsqu'elles sont prononcées par un écrivain et une femme dont l'intégrité n'est plus à prouver. Les critiques font preuve d'inconscience lorsqu'ils dénigrent au nom de motifs politiques le texte d'un auteur reconnu à travers le monde depuis des décennies.



L'Europe s'est offerte à l'islam avec sottise, paresse et lâcheté et voue sa propre culture à la mort


Pourquoi le livre est-il orgueilleusement humble ? Parce que la Fallaci s'emploie à fournir une analyse détaillée tant de l'histoire de l'islam que du rapport avec l'Occident (et particulièrement l'Europe)- de l'islam, avec une quantité d'informations, de dates et d'épisodes remarquables. Elle axe sa lecture de manière à défendre sa thèse : au cœur de toute stratégie de l'islam réside la conquête de l'Europe et l'Europe s'est offerte à l'islam avec sottise, paresse et lâcheté et voue sa propre culture à la mort. Le cri d'alarme, la demande urgente que l'on accepte enfin de voir le grave danger qui pèse sur l'Europe en enlevant le voile de la peur deviennent plus forts avec les détails historiques et les victoires historiques citées. De l'attaque de Constantinople en 688 à la prise de Gibraltar jusqu'à l'Espagne, la France et Rome puis, de nouveau, la conquête du Nord et l'immense expansion de l'empire ottoman (qui n'existe plus depuis 80 ans seulement, comme l'a rappelé Ben Laden lorsqu'il a fixé le programme de sa reconquête), chaque conquête s'accompagne de sang et d'horreur. Face à la cruauté islamique, l'attitude " cruelle " de l'Occident vis-à-vis des musulmans apparaît faible alors qu'elle a souvent été qualifiée d'agressive et d'impérialiste par les nouveaux orientaux.. C'est un point de vue que partagent certains historiens qui étudient le Moyen-Orient. Bernard Lewis, par exemple, interprète les attaques terroristes actuelles comme une seconde reconquête. Il explique comment toute l'aile wahhabite de l'islam et les bassistes se réfèrent ni plus ni moins à l'Histoire pour demander aux musulmans de la répéter en utilisant le terrorisme pour parvenir à la victoire.



Il est stupéfiant qu'après tout ce que l'Occident a subi de terrorisme, d'agressions verbales et antisémites, on puisse trouver exagéré d'en parler sans tabou


Fallaci rejoint sur certains points la pensée académique de nombre de chercheurs. Mais sa pensée reste néanmoins controversée lorsqu'elle avance que la violence s'inscrit dans la nature même de la religion islamique. Jésus est mort sur la croix, Moïse a vu de loin la terre d'Israël, Mahomet a marché glorieusement à la tête de ses armées. Le Coran et ses commentaires fourmillent d'exhortations visant à éliminer physiquement l'ennemi. Il est légitime de le penser, même Huntington, un des leaders de la pensée sur l'agressivité islamique adhère à cette idée. Ygal Karmon la soutient aussi. Il est directeur du Memri, Institut qui observe le monde arabe en étudiant, à Washington et à Jérusalem, les livres et les articles les plus célèbres écrits en arabe. Selon ses dires, la racine de l'actuel conflit et l'usage du terrorisme se trouve dans les textes religieux. La charia est incompatible avec la démocratie. Pour d'autres chercheurs, tel que Daniel Pipes, c'est le wahhabisme qui a placé l'islam sur un chemin qui n'est pas le sien et la stratégie de l'Occident ne peut être autre que de pousser l'islam modéré sur le chemin de la démocratie. Une analyse qui légitime le discours de Bush en juin 2002. Sur tous ces thèmes, Fallaci donne donc son avis et il apparaît sincèrement stupéfiant qu'après tout ce que l'Occident a subi de terrorisme, d'agressions verbales et antisémites, on puisse trouver exagéré d'en parler sans tabou.

Si la censure se déchaîne, c'est sur un point précis qui interpelle et qui fâche : l'Eurabie. L'idée que, face à cette conquête de l'Europe, cette dernière se soit offerte, prostituée même d'une manière si vile et corrompue et plus que tout d'une façon aussi stupide, a été oblitérée. Le livre de Bat Y'eor, Dhimmitude, auquel Fallaci se réfère régulièrement, montre les étapes, les accords, les lois qui bâtissent l'histoire des rapports entre l'Occident ainsi que la maladie psychologique dont souffrent l'Europe et l'Italie. Une fois de plus, Fallaci prend position sur un débat brûlant : l'Europe se vend et se suicide. Ce n'est pas seulement le fruit de sa bêtise, c'est aussi son destin, un destin évident et personne n'a rien fait pour l'éviter. Ici encore, les preuves appuient les dires. L'Europe est à la dérive, seule une réaction importante des chefs d'État (réaction qui hélas tarde à venir) pourrait la sauver de la fosse dans laquelle elle s'enterre. La solution, Fallaci nous l'indique : elle réside dans la force de vie démocratique. Fallaci prend pour exemple le nouvel an new yorkais ; les gens étaient dans la rue, heureux d'un rien. Heureux d'être aimés, de vivre, habillés selon leur goût, chantant à tue-tête en embrassant qui bon leur semble. De l'autre côté, une culture affirme avec impudeur : " Nous vaincrons, parce que nous aimons la mort autant que vous aimez la vie ".

Cet article est paru en Italie dans " La Stampa "

Traduit de l'italien par Pamela Nahmias

issa

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Message par issa »

attaque l islam par toi meme et non par les dires d une feministes lol et apres tu critique nasser qui parle du christianisme (en connaissant quelques choses a la religion lui )

kate

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Message par kate »

Elle l'une des premières qui a perçu et dénoncé la montée de cet islam, fanatique, guerrier, radical à l'opposé d'un Islam paisible et pieux, nouvelle terreur de la vie quotidienne de milliers d'hommes et de femmes asservies dans une charia qui n'a de code que celui de l'iman porte parole d'un djihad offensif contre un Monde dans laquelle il ne reconnait aucune valeur civilisatrice, fort des experiences colonisatrices du passé, fort d'une foi qui fait défaut à une civilisation empetrée dans un confort libéral egoiste, privée de toutes valeurs spirituelles que cet islamisme croit trouver dans le coran guerrier de Médine et non dans les quelques versets de la méditation à l'ombre de la Medersa.

Aussi en dépit de toute ses outrances,qui ont beaucoup choquées, voire entrainé le rejet du thème d' Oriana Fallaci : le terrorisme d'un Islam impérial, ce brulôt mérite qu'on s'y arrète un peu car - au delà du caractère souvent ordurier de ce mauvais pamphlet - il narre une réalité qui marque le monde d'aujourd'hui : celle d'un Islam qui n' a rien d'angélique et qui pose problème dans sa radicalité, son intolerance et son refus de valeurs couramment admises comme démocratiques.

Et cet Islam - terreur et terroriste de ce qu'on appelle - à tort ? - le Monde Civilisé - elle ne se prive pas de l'injurier copieusement - sans le talent de Celine - mais avec constance et fougue dans un trop long et lassant torrent imprécateur contre les "fils d'allah ",que fine professionelle, elle se garde bien de confondre avec ceux qu'on appelle habituellement les " arabes ". Elle est surtout trop démocrate et tout son passé anti fasciste témoigne de son éloignement de toute confusion religieuse et/ ou raciale, que beaucoup serait tenter de faire à la lecture de cet ouragan qui noie une certaine vérité sous les éléments furieux qu'il charrie.

Mais pour elle de cette seule religion ( l'Islam ) naitrait ce Mal Absolu : le Terrorisme

Qu'elle ait soulevé l'émoi dans les communautés religieuses, rien d'etonnant tant le non-dit, l'euphémisme, régnent dans ces communautés plus attachées aux erreurs de détail qu'à l'objectif réel de ce qu'on pourrait appeler un pamphlet contre l'aveuglement ambiant.

Qu'elle ait soulevé l'émoi des Bien Pensants est un autre problème que le ton extrémement violent de son pamphlet ne suffit pas seul à expliquer, sauf peut etre l'assoupissement de la Pensée ambiante et un etrange consensus du Silence.

cet Islam - sans autre foi ni autre loi que la sienne - existe réellement dans la rue arabe.Il crache sur les symboles occidentaux, tourne le dos à une civilisation de tolérance et pratique - au delà de tous les tchadors,de toutes les traditionelles burkah, l'esclavage progressif des femmes, le mutisme des opposants et le silence de tout un pan d'humanité derrière un mur d'obscurantisme animé de sourates indigentes, sans oublier une folie meurtrière et indistincte.

Et, scénique de cruautés quotidiennement répetées : Parcourir simplement les rues des etats islamiques de Sokoto, kano, Kamfora etc ( Nigeria ), faux nez d'un Islam pretendu vertueux, un vendredi, jour de grande Mosquée,est déja une epreuve bien plus révélatrice que toutes imprecations et beaucoup de chretiens, d'animistes ressentent durement dans leur chair et leur croyance cette habituelle cruauté, cette intolérance irraisonnée., oubliée içi de muis lles Torquemada de l'Inquisition.

Il suffit de prendre banalement Air France - à quelques heures de Paris -pour devenir un spectateur de cette terreur quotidienne d'une religion dévoyée encore plus banalisée dans une Asie plus murée.

v.s Naipeul a décrit cet Orient oppressant,,mais peu ces scènes quotidiennes où le chapelet d'une société regressive est sans cesse egréné de diktats chaque jour plus represssifs, où l'impuissance et les fantasmes se cachent derrière une charia chaque jour plus,oppressive, où la femme pour exister ne peut que s'opposer- avec tous les risques que cela signifient - ou disparaitre dans la plus totale animalité :.comme un béte d'arrière cour.

car ce livre d'une antifasciste reconnue peut etre considéré comme vraiment raciste - terme beaucoup plus derangeant que Sexiste, Féministe etc car aussi fortement rejetant, anti musulman, anti immigré, que certains votes bien de chez nous qui ne crachent pour l'instant dans les urnes republicaines du croissant extrémiste hexagonal que leurs doutes, leurs frayeurs, leurs peurs innominées, et dont rien ne dit qu'un jour ils n'adoptent l'intolerance, l'insolence le rejet ( ça, c'est déja fait ) et les methodes de cet islam triomphant face à leurs peurs.

au nom d'une immigration mal conduite, au nom d'une insécurité ou d'une précarité chaque jour plus mal ressenties, au nom d'un amalgame racial et raciste, au nom quelquefois d'un drapeau qu'ils mettent eux mêmes en haillons.

Mais qu'a dit et qu'a fait l'Intelligentzia bien pensante?

comme rien ne dit que dans les territoires palestiniens occupés, des faucons fermés à toute raison, ne se se laissent aller à l'ivresse du sillon ensanglanté, sans souci des haines musulmanes encore plus grandes qu'ils dechainent en retour sur une terre dévastée et dévolue de la façon arbitraire que l'on sait,sans souci du droit de l'autre à vivre chez lui, tout comme un potentat maghrébin peut asservir son pays à son pouvoir corrupteur avec la passive complicité de milliers de vacanciers et de décideurs occidentaux qui font le bonheur économique de ce pays, sans voir que déja un autre lendemain se lève içi et ailleurs.

Qui peut très bien prendre la tenue et les charges explosives d' un kamikaze

Ce livre est ecrit dans l'horrreur absolue de l'attentat des twin towers,- ce qui peut expliquer la force de cette haine dechainée - dans la haine totale aussi, viscérale de ce terrorisme d' " allah " mais tout comme Bernard Henri Levy fait l'impasse sur le même asservissement que le commandant Massoud - héros de la " démocratie musulmane " pratiquait en fait dans ses montagnes avec la complicité de quelques marionnettes fascinées par quelques appats pour pigeons occidentaux, tout comme Finkielrault - dans son angélisme - nie l'enfermement d'un certain Islam et croit encore à la possibilités de quelques démocraties islamiques ( lesquelles ? ), l'aveuglement, l'intolérance - sinon cette haine obsessionnelle -,unilatérale -d'oriana Fallaci pour un seul terrorisme dénoncé, ne sont guère différentes de ces impasses, car son sujet se borne ' à un seul sujet " les fils d'allah " dont elle fait les suppôts exclusifs de tous les terrorismes - au delà de tous les plans d'extermination - et dont on a peine à croire que dans l'Islam elle ne retient pas une seule fois une " pensée rêvante "

plus nombreuse, plus riche - sous d'autres noms - qu'on ne pense

Et s' il y a aussi un coran, source de rèves et de poesie que Kayaham a immortalisé, force est de constater qu'elle fait l'impasse de toute la culture musulmane dans ce Monde obsédé par cet Islam totalement enfermé dans ses rèves de conquètes du passé,tout comme il existe une Judaïté totalement enfermée dans une Jerusalem Antique seule et isolée, comme il existe des tenants d'un Ordre et d'une Loi qui n'ont jamais existé que dans un imaginaire où le Caporal se mue en Marechal, dans la Peur d'un monde où les embranchements comme les contagions peuvent se croiser souvent dans les crises d'un peuple en dérive, et qui ne voient dans les jeunes que vols, viols, tournantes, voitures brûlées,drogues et raves parties, flics déboussolés,éducateurs paumés, juges confits en gelée et Société impuissante à comprendre le besoin de sécurité et d'espoir d'une jeunesse livrée à une seule télé, livrée à elle seule, sans aucun garde - fou ni sécurité,ni avenir traçable et lisible.

Société simplement Pédophile ?

il ya heureusement - voir les imans d' Al Aqsar - des hommes courageux qui au sein de l'islam font entendre leur voix pour un monde dépassionné, débarassé de ses préjugés religieux et des sourates dépassées

comme il y a des Musulmans qui viennent en aide en aide aux Juifs agressés

comme il y a toujours chaque jour des yeux enfin désillés

comme il y a aussi un terrorisme - pas seulement guerrier mais aussi économique - qui attise la haine, la destruction, le desir de vengeance, entraine la décimation de populations entières mais qui n' inspire pas les fantasmes souvent orduriers de cette vieille dame qu'on a connu plus lucide.

Il existe aussi des mécanismes, des organismes financiers aussi pathogènes que tout terrorisme de sang et de chair

Mais oriana Fallaci néglige totalement ce terrorisme froid source de décimations pourtant aussi préoccupantes que le terrorisme dégoulinant de sang,et je ne suis pas sûr que notre civilisation en soit indemne, pas plus que je ne crois que la " civilisation "de la globalisation brutale et occidentale soit capable de répondre à ce défi autrement que par des methodes barbares et expeditives, spirale Dantesque qui mène droit à l'Enfermement d'une riposte qui s'enroule sur elle même et s'etouffe de ses contradictions.

Madame Fallaci serait redoutable si elle s'attaquait avec la même passion au terrorisme financier international et si elle s'attaquait aux racines de l'esprit d'autres extrémismes aussi redoutables que tout terrorisme d'allah ou d'ailleurs ; aussi commun en Italie que chez nous, et qu'elle a sans doute dû oublier au cours de son long séjour new-yorkais.

je ne suis pas sûr que le drame terroriste des twin tovers, la cavalcade d'un cheik fou, la logistique d'une organisation qui echappent à notre raison aient changé grand chose à la donne qui existait avant le 11 septembre pendant que cette vieille dame se barricadait dans ses peurs, son obsession, sa certitude du pire,là où elle se croyait à l'abri, à l'ombre de tours aussi faussement rassurantes qu'un Occident " civilisé ".

mais le brulôt d'oriana Fallaci - qui derangera surtout les cagots et autres hypocrites d'une d'une réalité pas virtuelle ; ce méchant pamphlet d' vieille dame usée de 71 ans :

" la rage et l'orgueil "- à défaut d'etre vraiment une oeuvre de littterature - aura au moins le mérite de metttre chacun en face de ses tabous.

Et nu devant la glace où elle se dévoile sans fard

Dr Aldev

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Ecrit le 20 juin04, 05:36

Message par moodyman »

pfff c'est vraiment lassant ces debats sans arguments...

moodyman

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Message par moodyman »

pfff c'est vraiment lassant ces debats sans arguments...

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Ecrit le 20 juin04, 07:13

Message par Simplement moi »

Je ne dis rien car je n'ai pas lu le livre en entier, juste des extraits.

Mais il est incontestable que Falacci est une GRANDE JOURNALISTE reconnue et c'est sans doute après une étude exhaustive qu'elle a écrit ses livres, pas uniquement avec ce que "nous" racontent les médias

elle a d'autres moyens, d'autres sources.

Il faut lire le livre, et opiner ensuite.
Sur tous ces thèmes, Fallaci donne donc son avis et il apparaît sincèrement stupéfiant qu'après tout ce que l'Occident a subi de terrorisme, d'agressions verbales et antisémites, on puisse trouver exagéré d'en parler sans tabou.

desertdweller

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Ecrit le 20 juin04, 21:45

Message par desertdweller »

issa a écrit :attaque l islam par toi meme et non par les dires d une feministes lol et apres tu critique nasser qui parle du christianisme (en connaissant quelques choses a la religion lui )
Un journaliste qui porte des jupons n'est pas necessairement feministe.
Ce qu'elle dit n'est pas flatteur pour l'Islam, malheureusment elle a raison.
Je te met toi et tout tes amis et ca comprends Moodyman au defit de trouver une erreur dans ce que Kate a poste. Ceux qui me connaissent sur ce Forum connaissent mon experience. Les autres n'ont qu'a l'accepter. Je connais l'Islam que vous autres, les Nasser, Issa et Cobra ne connaissent pas. Je connais l'Islam des pays Islamiques et je peux temoigner que c'est la lepre, la peste et le Sida mis ensemble.
Durant l'empire Romain, Caton dit l'ancien terminait tous ses discours par "Delenda quoque Carthago" "Malge ca il faut detruire Carthage". Tout le senat Romain se foutait de sa poire et le traitait de vieux crouton. Mais Caton avait raison. L'empire Romain a paye un prix tres eleve a cause de ca.
Oriana Fallaci est un Caton moderne "Delenda quoque Islamo".

A propos de Nasser, il ne connais rien a la religion Chretienne. Tout ce qu'il sait faire c'est de la polemique sur des sujets qu'il croit connaitre mais auquel il ne connais rien.
Il t'impressionne Issa avec ses extraits Bibliques. Tu va trouver ses sources sur une demi douzaine de sites de la oumma.
Nasser c'est du vent, pire, c'est un vent

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Ecrit le 20 juin04, 22:26

Message par nasser »

nasser c'est du vent pire c'est un vent


bien bien mon chère, et encore merci de faire mon éloge :wink:


le vent souffle ou il veut, tu entends le bruit qu'il fait mais tu ne sais pas d'ou il vient et ou il va, voilà ce qui se passe pour quiconque nait de l'esprit de DIEU

comprendé maintenant pourkoi tu ne peux rien faire contre quelqu'un qui aime DIEU et qui fait sa volonté, et qui ne ment pas sur son seigneur, comme toi!!!

car la vérité triomphera du mensonge, promis par YAHWE sabaot

desertdweller

desertdweller

Ecrit le 20 juin04, 22:45

Message par desertdweller »

VENT se dit encore des Gaz retenus dans le corps de l'homme ou des animaux. Avoir des vents. Cela cause des vents, donne des vents Lâcher un vent.
Dictionnaire de l'academie Francaise

nasser

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Ecrit le 20 juin04, 22:55

Message par nasser »

desertdweller a écrit :VENT se dit encore des Gaz retenus dans le corps de l'homme ou des animaux. Avoir des vents. Cela cause des vents, donne des vents Lâcher un vent.
Dictionnaire de l'academie Francaise
parole de jésus:

c'd'après tes paroles que tu seras jugés, car toutes paroles que professe l'homme, il en sera demandé compte au jour du jugement!!!

tiens toi prêt pour ce grand jour!

je ne suis pas mal poli , comme toi!

et tu te dis chrétiens???

catherine

catherine

Ecrit le 14 juil.04, 08:38

Message par catherine »

Je viens de finir de lire ce livre et je pense comme Daniel Martin :

La rage et l'orgueil
(La rabbia e l'orgoglio)



par Oriana Fallaci, journaliste

Editions Plon.





Ce livre est la traduction française, revue et enrichie par l'auteur, de l'ouvrage italien écrit à la suite des attentats du 11 septembre 2001. Il a été présenté dans la presse française comme un pamphlet anti-musulman, un texte ordurier, voire un plaidoyer raciste.



Ceux qui ont formulé de telles opinions n'ont rien compris. Peut-être n'ont-ils même pas lu la totalité de l'ouvrage. La rage et l'orgueil n'est pas un pamphlet, c'est un sermon qui s'adresse aux Italiens d'abord, aux Européens ensuite, pour annoncer la croisade menée contre la civilisation occidentale par les musulmans extrémistes et dénoncer notre attitude de faiblesse à l'égard de ces islamistes.



La rage et l'orgueil est le cri d'une femme profondément éprise des valeurs traditionnelles de notre civilisation: la liberté, la dignité de l'Homme, le respect de la vérité et le refus des compromissions, l'art classique et nos valeurs morales. Avant comme après le 11 septembre, ces valeurs ont été agressées par des extrémistes musulmans qui veulent les remplacer par les leurs, ce qui met en rage Oriana Fallaci.



La journaliste connaît bien le monde musulman pour avoir interviewé des personnes en vue comme Arafat et Ali Bhutto (ancien président du Pakistan), et publié "Inchallah" chez Gallimard et Folio. Elle explique l'impossibilité, pour un musulman, de séparer religion, système de lois et règles de vie en société, donc de séparer, comme chez nous, la religion de l'Etat. Elle dénonce la guerre sainte ("djihad") menée contre nous pour détruire notre civilisation et nous convertir à l'Islam, la discrimination à l'égard des femmes, les tyrannies moyenâgeuses de certains pays musulmans, l'envahissement de nos villes par des musulmans qui ne respectent ni ses citoyens ni les œuvres d'art de leurs cités.



Elle dénonce tout ce qui la révolte avec une violence, une véhémence et un talent qui ont choqué les lecteurs enfermés dans un carcan de "politiquement correct" qu'elle méprise. Elle nous sermonne, nous Européens, trop faibles, trop lâches pour admettre que nous sommes attaqués par une croisade à l'envers et réagir en défendant nos valeurs de morale et de civilisation.



J'adore le livre d'Oriana Fallaci, je lui pardonne ses outrances, qui expriment une profonde blessure. Je lui donne cent fois raison lorsqu'elle dénonce les défauts des extrémistes qui nous attaquent et notre propre lâcheté. Je nie tout caractère raciste à son ouvrage: lisez-le et vous verrez, elle ne défend que les valeurs morales que nous oublions trop souvent de défendre.



Daniel Martin, http://perso.wanadoo.fr/dm01 02/07/2002

desertdweller

desertdweller

Ecrit le 14 juil.04, 16:45

Message par desertdweller »

nasser a écrit : parole de jésus:

c'd'après tes paroles que tu seras jugés, car toutes paroles que professe l'homme, il en sera demandé compte au jour du jugement!!!

tiens toi prêt pour ce grand jour!

je ne suis pas mal poli , comme toi!

et tu te dis chrétiens???
Etre Chretien n'empeche pas de remettre un importun a sa place
Et t'inquiete pas pour moi

desertdweller

desertdweller

Ecrit le 14 juil.04, 16:55

Message par desertdweller »

Il a été présenté dans la presse française comme un pamphlet anti-musulman, un texte ordurier, voire un plaidoyer raciste.
Quand le film Farewnheit 9/11 est sorti aux US il a ete condamne par les partisans de Bush, pas seulement pour le fond mais aussi pour la forme.
Michael Moore a offert une prime de 10,000 $ a quiconque y trouvera un mensonge.

Il faut s'attendre a ce que tout ouvrage condamnant l'Islam soit attaque par les apologistes de l'Islam, et tous les moyens seront bon.
L'Islam a peur de la verite parce que c'est la verite qui sera sa defaite. Plus le monde sera eduque a son sujet, plus il sera affaibli.
Le monde a besoin d'un maximum d'Oriana Fallaci.

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