bref d’une maladie mentale;
C’est semble-t-il une hypothèse fort probable
Premièrement : des hadiths de Boukhari parlent clairement des hallucinations de Muhammad.
Deuxièmement : des exemples historiques montrent que ce genre de délires poussent à écrire des livres ou faire des œuvres d’art…en pensant être inspiré par des forces supérieures…
Troisièmement ce genre de maladie mentale pousse le patient à laisser aller ses élans érotiques…avoir plusieurs femmes , la femme de son fils , des filles bien jeunes...
Revenons point par point
Primo : des hadiths de Boukhari, donc fiables, parlent clairement des hallucinations de Muhammad :
D'après Aïcha (petit fille de 6 ans qu'epousa le Prophète agé alors de 50 ans) , le Prophète fut victime de sortilèges, si bien qu'il s'imaginait faire des choses qu'en réalité il ne faisait pas". Hadith Boukhari 58.14
Aïcha a dit: "le Prophète ayant été ensorcelé fut en proie à de telles hallucinations qu'il s'imaginait faire ce qu'il ne faisait nullement... (5) Hadith 59.11
Déjà quand on lit cela on peut sérieusement se poser des questions sur la santé mentale de Muhammad.
secundo : ce type d’hallucination a été étudié par la médecine…
La plupart des cas de « crise de la quarantaine » avec
hallucinations auditives et/ou visuelles restent confinées dans la sphère médicale : on n'en entend pas parler SAUF SI...
- la crise déclenche la révélation de talents artistiques cachés, comme ce fut le cas avec les tableaux résultants des hallucinations d'Augustin Lesage.
Les psychiatres , et autres spécialistes des maladies mentales, parlent aussi de « crise de la quarantaine » ou encore de « mysticisme aberrant » pour désigner le comportement qui affecte certaines personnes aux environs de la quarantaine. Voici la définition du « mysticisme aberrant », telle qu’on peut la trouver dans le « Sexologia Lexikon » (Editions J-J. Pauvert et Gonthier – 1962).
MYSTICISME ABERRANT. Locution définissant les excès pathologiques du mysticisme, d'où découlent les cas de manie collective ou de schizophrénie individuelle. La première forme aboutit parfois à la vie conventuelle et à l'extase de l'esprit, mais conduit aussi à Jeanne des Anges (v.). La seconde forme aboutit parfois à la sainteté, mais conduit aussi à la schizoïdie et même à une véritable démence. Le syndrome essentiel du mysticisme aberrant est la rupture du contact avec la réalité, le malade ne vivant plus que dans un monde intérieur qu'il s'est donné; le malade est entraîné à se désintéresser de tout ce qui n'est pas son rêve et à se comporter en aliéné. Les plus extraordinaires manies érotiques sont issues du mysticisme initial.
Cette définition - extraite d’un dictionnaire de sexologie – nous éclaire sur le comportement de Muhammad. On retrouve bien chez lui la rupture du contact avec la réalité qui se manifestera aux environs de 40 ans. Il va ensuite s’enfermer dans le « monde intérieur qu’il s’est donné », se désintéressant de tout ce qui ne se rapporte pas à ses délires. Il va ensuite être affecté de « manies érotiques » qui sont sans doute la conséquence de son mysticisme morbide (9 femmes dont une petite fille, la femme de son fils, d' autres femmes esclaves, mais aussi d'autres riches , etc...).
L’analyse psychanalytique permet de comprendre le cheminement de Mahomet, ses errements et les incohérences de son comportement. Mais il ne faut jamais perdre de vue ses origines bédouines et l’influence de son entourage
La très sérieuse « Encyclopédia Universalis » (édition multimédia – 2002) trace comme suit le portrait de Mahomet :
« …On peut le créditer d’une grande intelligence, d’une habileté et d’une ténacité remarquables… Au début, une flamme ardente l’emporte, l’indignation le brûle et s’exprime par une véhémente poésie.
Certes, le succès le gâta quelque peu. Il en vint à croire un peu trop facilement à des inspirations qui satisfaisaient ses penchants naturels. Mais il n’y a pas de raison majeure de mettre sa sincérité en doute jusqu’au bout. Il faut tenir compte des mœurs du temps et de son pays pour juger certains de ses actes, atroces ou quelque peu hypocrites (encore qu’ils semblent avoir suscité quelque réprobation à l’époque même). On voit là surtout la dégradation habituelle de la mystique…
…Sa vie privée influa sur ses déterminations et même sur ses idées. Après la mort de Khadidja, il épousa une veuve, bonne ménagère, Sawda, et aussi la petite A’ïsha, 6 ans, fille d’Abu Bakr.
Ses penchants érotiques, longtemps contenus, devaient lui faire contracter concurremment une dizaine de mariages. Cela n’alla pas sans jalousie, intrigues et parfois scandales, avec d’opportunes interventions d’Allah.
Le groupe constitué par sa fille Fatima et Ali, qui épousa celle-ci (ils lui donnèrent deux petits-fils, Hassan et Hussein), était hostile à celui que formaient deux des coépouses du prophète et leurs pères, Abu Bakr et ‘Umar, conseillers de celui-ci. Cette rivalité devait avoir de graves conséquences plus tard ».
Si l’on recoupe le texte extrait de l’Encyclopédia Unversalis avec la définition du Sexologia Lexikon, la personnalité profonde de Mahomet devient presque limpide.
Mahomet fut très certainement affecté par ce que les spécialistes nomment « crise mystique de la quarantaine », laquelle peut prendre un caractère « aberrant » chez certains sujets. Ce type de comportement est aujourd’hui bien connu des psychiatres mais, autrefois, il passait pour une preuve de « sainteté » dans les pays arabes ou le chef de guerre devaient paraitre convainquant et convaincu. C’est celui qui incite des personnes dont le comportement avait été « normal », à rompre subitement avec leur milieu social, familial, professionnel ou culturel et ce, pour adhérer à une culture différente, à une religion ou à une secte.
pas étonnant
