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Texte pédagogique sur l islam, rédigé par un Kabyle réaliste

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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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Fatima

Fatima

Texte pédagogique sur l islam, rédigé par un Kabyle réaliste

Ecrit le 25 août04, 00:17

Message par Fatima »

Texte pédagogique sur l islam, rédigé par un Kabyle réaliste

encore une fois tout en espérant ne pas trop exagérer, je me permets de vous envoyer cet article que j'ai trouvé sur un site aussi instructif que le votre, et qui a été rédigé par un kabyle pour lequel je témoigne toute mon admiration pour avoir su et à merveille restituer dans toute sa "splendeur" la mentalité arabo-musulmane. cordialement
J'aimerais, dans la contribution suivante, faire part de mes sentiments et de mon expérience d'individu ayant vécu 38 ans dans une société musulmane. Je suis né et j'ai grandi en Algérie. J'ai étudié à l'école algérienne entre 1964 et 1983. Avant 38 ans, je n'ai quitté l'Algérie qu'à 3 reprises, à l'age adulte, pour un bref séjour (20 à 25 jours) à Paris, en visite chez de la famille. Cependant, je n'ai jamais eu le sentiment d'appartenir à une communauté musulmane. En réalité, les 18 premières années de ma vie se sont passées dans un environnement qui s'apparente fortement à un environnement laïc. Jusqu'à présent, en Kabylie, la famille, l'école, la société ne sont pas quadrillées, ni régentées par la pensée religieuse. L'islam, en tant que système sociopolitique, n'y fonctionne pas.

Je dirais plutôt qu'il fonctionne « à blanc ». Il n'a de pouvoir ni sur l'individu, ni globalement sur la société. Il est vécu « du bout de l'esprit », comme pour acheter la paix …j'ai l'impression que le peuple kabyle, dans un réflexe collectif d'autodéfense, pour une raison de sécurité, délègue tacitement quelques personnes, la plupart des personnes âgées sans pouvoir religieux sur les plus jeunes, pour pratiquer l'islam dans un à- euprisme sidérant ; et donner ainsi l'impression d'avoir abdiqué.

Par crainte de représailles collectives, le peuple kabyle exhibe par-ci par-là des signes d'islamité bien visibles de l'extérieur : mosquées vides, sacrifice du mouton sans bigoterie, ramadan approximatif, introduction d'un certain nombre de termes religieux dans la langue kabyle comme inchallah, hamdoullah… La pratique des rites est approximative, dans une langue arabe approximative comme pour satisfaire uniquement un deal passé il y très longtemps ; un deal dont la mémoire collective n'a plus aucun souvenir. Sinon, la plupart des jeunes et des moins jeunes se sentent comme un devoir d'irrespect envers l'islam et le coran. Le coran est appelé « aquran », littéralement en kabyle « le dur, le rigide » ou « aqerru aquran » qui veut dire « la tête dure ou le têtu ». La raillerie et la blague sont très courantes en public : déformation des ayat (déjà tordues , introduction de mots vulgaires dans le coran, grossièretés dans les propos vis à vis de l'islam etc.

Les jeunes sont incorrigibles tant leur imagination est fertile. Quand on leur en fait le reproche, ils répondent « n'est ce pas que ça rime bien ? C'est du même style ! ». La liberté de ton et d'expression en parlant de religion est presque un sport national kabyle. C'est au plus ingénu d'inventer des expressions nouvelles et des paraboles pour qualifier l'islam. Cette irrévérence irrite parfois les personnes âgées et les familles d'origine maraboutique, mais cela ne va jamais jusqu'à la stigmatisation ou à la violence. Parfois, quand les blasphèmes se disent à voix un peu haute, on surprend les vieillards jeter des regards furtifs à gauche et à droite pour s'assurer que les jeunes contrevenants n'ont pas été entendus par une oreille géante qui irait vendre la mèche.

Encore enfants, nous soupçonnions les vieillards de savoir des choses qu'ils nous cachaient. J'ai appris plus tard que cette oreille n'est pas celle d'Allah, mais celle d'un monstre encore plus hideux : le vainqueur d'il y a un millénaire et demi. Ces dernières années, des kabyles plus ou moins islamistes, arabisants, enfants d'immigrés ayant grandi à Alger, sont revenus massivement en Kabylie, fuyant la répression du régime. Ne connaissant pas la société kabyle, ils sont déçus par le manque d'empressement des gens à servir la religion d'Allah. Se croyant néanmoins résolument chez eux, ils tentent « d'éduquer » les kabyles et de leur enseigner la « bonne » pratique de « leur » religion. Ils ne rencontrent cependant que moquerie et rabroues.

Dans un environnement social pareil, toute une foultitude d'opinions diverses se côtoient et s'expriment. Il n'est pas étonnant que c'est en Kabylie qu'on trouve la plus grande concentration d'athées, de communistes, de démocrates, de libéraux, « d'occidentalisés », de libres penseurs, de socialistes, de syndicalistes, d'agnostiques, de poètes, de francophones, de militants berbéristes, alors que les kabyles représentent à peine un sixième de la population algérienne.

En fait, je ne me suis jamais senti musulman. J'ai fait l'école primaire, le collège et le lycée en kabylie. Je n'avais d'ailleurs jamais quitté la Kabylie avant d'aller à l'université, dans une ville arabe. C'est là qu'ont commencé mes déboires avec la religion musulmane. Dans le milieu universitaire, on jouissait encore de la liberté, certes limitée, d'apporter la contradiction aux militants islamistes, en prenant la précaution de ne pas laisser le ton trop monter. Il y avait des escarmouches à l'occasion, mais on était encore loin des assassinats. Des listes rouges s'affichaient dans la mosquée du campus, des intimidations, des exhibitions d'armes blanches et quelques bastonnades vite réglées par la police étaient courantes. En ville, c'était une autre paire de manches. Il y avait intérêt à se fondre dans la masse et à se conformer aux us, aux coutumes et au langage bigot. Heureusement que je n'avais pas le désavantage du physique ! J'évoluais donc dans cette société en étant perçu par mes aimables concitoyens comme un musulman. Dans leur tête, je ne peux être qu'un musulman pratiquant, qui parlerait le même langage et jetterait les mêmes fleurs à cette belle religion dont ils s'enorgueuillaient. M'étant aperçu très vite que la religion tenait toute la place dans la vie de la cité, je me suis abstenu de révéler mes opinions au souk, dans les cafés, chez le coiffeur, chez des amis, dans le bus... Le comportement suicidaire n'était pas mon fort. J'avais donc un accès direct à la pensée populaire musulmane, dans la langue presque originale de l'islam.

Tant que je ne m'exprimais pas en kabyle, j'avais tout le loisir d'être témoin de toutes sortes de « friandises » à propos des juifs, des chrétiens, des kabyles et des occidentaux en général. L'unanimisme était de rigueur : Les occidentaux puent le cochon.

Les chrétiens sont des falsificateurs de livres saints. En chaque juif il y a un démon maléfique.

Les kabyles sont des traîtres, des kouffars déguisés dont il faut se méfier. Les femmes, toutes les femmes, sont diaboliques.

Les musulmans iront seuls au Paradis d'Allah mais les plus méritants (comprendre les plus zélés), seront aux étages supérieurs. Tout le reste grillera dans des flammes décrites avec force de détails. Au début cela me mettait mal à l'aise, mais petit à petit la curiosité me poussait à me poser la question : Mais où vont-ils tous chercher tout ça ? Le coran, pardi ! C'est ce que tous les habitants de cette ville ont de commun.

J'ai dû donc lire et relire le coran en entier, dans le texte. Le pot aux roses était là ! Une vraie mine de « perles » ! J'avais aussitôt comparé ce livre à un immense réservoir de jus d'orange d'où partent des millions de pailles. Chaque musulman a le loisir de sucer et s'en gaver à volonté. Chaque enfant qui naît trouve sa paille déjà préparée et prête à l'emploi. C'est à celui qui aspirerait le plus de jus ! Ça doit faire beaucoup de bien ! Du haut de mes vingt ans, je tombai en admiration devant cette mécanique bien huilée qui fabriquait des répliques sans presque jamais en rater une ! Une véritable usine à pièces standard. Moi qui voulais devenir ingénieur, j'étais très fier d'avoir trouvé comment ça marchait, un peu comme le gosse de quatre ans qui a monté tout seul l'ingénieux système qu'il a trouvé dans son oeuf Kinder Surprise. Je comprenais tout !

Mais des question me turlupinaient encore : Pourquoi cherchaient-ils aussi querelle au cochon et au bon vin ? Quel rapport y avait-il entre les protéines et les incantations récitées en dirigeant la tête de la bête égorgée vers la kaaba ? Le but de ma contribution n'est pas de raconter mes déboires dans les détails, mais surtout de témoigner des enseignements que j'en ai tiré. Je n'ai donc ni amertume, ni haine, ni ressentiment.

Je tiens au contraire, à rendre hommage à mes parents, à ma société et à mes professeurs (kabyles, français, belges, russes, allemands…) pour m'avoir préservé de l'islam, pour m'avoir donné une éducation cartésienne, juste, rationnelle et pour m'avoir donné les outils intellectuels dans 3 langues différentes pour user de mon libre arbitre et développer mes propres analyses des phénomènes sociaux, religieux, scientifiques. Cela a été le cas de centaines de milliers d'enfants de ma génération. Je suis reconnaissant à ma famille, à la société kabyle et à mes professeurs laïques de m'avoir donné les moyens intellectuels de neutraliser l'enseignement - je devrais dire tentative d'endoctrinement - religieux obligatoire que prodiguaient généreusement des professeurs égyptiens à tous les enfants en Kabylie et ailleurs en Algérie. Je ne parle pas pour les autres enfants algériens car je ne suis pas sûr que leurs parents aient désapprouvé cet enseignement.

Je suis convaincu que l'islam est une affaire de culture, d'éducation et sa pratique une affaire de pression sociale conjuguée au conditionnement dés le jeune age. Les musulmans qui prétendent qu'ils ont librement choisi d'être musulmans, ne le disent que quand leur liberté de choix conscient est discutée par un non musulman. Sinon, leur conditionnement est poussé au point de vivre leur islamité comme une identité personnelle, voire même une appartenance ethnique. J'ai répété à plusieurs reprises le scénario suivant devant des camarades musulmans : donnez moi un bébé de n'importe quelle ethnie, de parents adeptes de n'importe quelle religion. Donnez moi les moyens matériels nécessaires pour lui prodiguer seul une éducation. J'en ferai ce que vous voulez : un athée, un musulman, un chrétien, un taoiste ou même un juif. Et indépendamment de la religion que je lui aurais choisie, je peux en faire en outre un assassin, un humaniste, un voleur de poules, un écologiste, un bandit de grand chemin, ou un trafiquant de drogue notoire. Bien entendu, l'éthique, à laquelle j'adhère, ne permettrait pas une telle expérience. Mais elle est parfaitement théoriquement envisageable.

Paradoxalement, mes interlocuteurs se trouvent toujours d'accord avec moi. Ils me rient même au nez en me disant que cela est l'évidence même. Je déduis alors que leur islamité n'a rien à voir avec leur personne morale et physique et qu'ils ne sont musulmans que parce que leur famille et leur société les ont éduqués en ce sens. Adultes, ils peuvent choisir de continuer à rester musulman ou non. Je leur demande alors s'ils ont déjà envisagé cette possibilité. Ils répondent tous que non. Je leur dis alors que c'est parce qu'ils ne se sont pas trouvés devant la possibilité de faire un choix, et qu'ils n'avaient jamais eu en fait à choisir qu'entre l'islam et l'islam. Leur éducation « monocorde » les a handicapés et a sciemment escamoté, si ce n'est combattu, toutes les autres possibilités. Et là, ils ne sont plus d'accord avec moi. Ils prétendent qu'ils sont musulmans par choix, qu'ils se sentent très à l'aise, heureux d'être musulmans et qu'il ne leur viendrait jamais à l'idée de penser à remettre en cause leur foi en le coran.

Il fut une époque en Algérie où ce genre de discussion était encore possible dans certains lieux. Je ne conseille pas aux libres penseurs de provoquer aujourd'hui ce genre de dialogue. Les musulmans sont convaincus que les laïques et les athées ne lisent jamais les textes religieux. Ils pensent que les laïques et les athées ont de la répulsion à les lire et qu'ils méprisent ces textes comme une personne mépriserait une autre personne. Dans l'esprit des musulmans, le coran est une personne vivante, qui parle et qui a une âme. Une entité vivante, magique, puissante, qui les habite, mais qui a néanmoins besoin de protection. Ainsi, pour eux, les athées sont de prime abord des « haineux » qui « détestent les musulmans » parce ceux-ci sont des croyants.

Il est impossible de discuter d'islam et du coran avec un musulman sans qu'il n 'implique sa personne humaine et, petit à petit, tous les musulmans. La moindre critique du coran est ressentie comme une attaque personnelle. Les musulmans sont convaincus que leur religion fait partie de leur personnalité individuelle et qu'ils sont nés avec, comme on naîtrait avec des cheveux roux ou avec des yeux bleus. Critiquer l'islam, c'est donc vécu comme une critique à l'endroit de leur personne physique. Il n'est pas fortuit si la plupart des musulmans traitent de racistes les gens qui sont critiques avec l'islam. Cette attitude relève de la notion du « martyre ». Les croyants sont prêts à faire bouclier de leur personne humaine pour protéger leur religion. Ils sacrifient leur intégrité physique et morale à ce qu'ils croient être LE RACISME.

Cette intégrité, ils la roulent eux même dans la boue en redirigeant sur elle toutes les critiques adressées à l'islam par leur interlocuteur. Beaucoup de musulmans pensent que les athées le sont uniquement parce qu'ils n'ont pas daigné lire le coran. Ce que les musulmans ignorent, c'est que bon nombre d'athées le sont devenus en lisant justement le coran.

Pour un musulman, toute personne qui lit le livre « saint » doit être aussitôt subjugué et se convertir à l'Islam, sans avoir d'autre choix. Ils donnent des arguments sous forme de sourates pour étayer le coran lui même. Ainsi, pour appuyer une sourate, ils citent une autre sourate. C'est l'exemple de cet étudiant qui, pour démontrer que 2 théorèmes sont simultanément vrais, il utilise le premier, pas encore démontré, pour démontrer le second, puis le second pour démontrer le premier. Un verset ne peut prouver qu'un autre verset est bien d'essence divine, car un athée conteste toutes les ayat. C'est pourtant ce que font les musulmans dans toutes les discussions que j'ai eues avec eux. Il faut dire que les discussions menées en arabe, sont bien plus cocasses. Si leur contradicteur rentre dans le jeu et cite aussi des ayat, les musulmans lui disent qu'il ne sait pas lire, qu'il ne sait pas interpréter. Ils lui signifient même qu'en tant qu'athée, il n'a pas à se référer au coran. D'un coté il prétendent que l'islam est une religion universelle, d'un autre coté ils refusent à toute personne le droit de faire de « sa part » d'islam ce qu'il désire. De la sorte, l'athée est bien obligé de penser que le coran est fait uniquement pour les personnes qui sont déjà musulmanes. Lorsque leur interlocuteur épingle le coran à travers des versets crus, ne souffrant d'aucune équivoque, les musulmans s'impatientent, s'irritent et finissent par bricoler une parade pour protéger les verset incriminés, au lieu de les reconsidérer sérieusement sous la lumière des valeurs humaines modernes.

Ils disent alors qu'il faut remettre les verset dans leur contexte historique et social de l'époque koreichite. Je leur dis alors que c'est exactement ce que je cherche à leur faire faire. A supposer que c'est bien Allah qui parle dans le coran, ces versets s'adressent à des personnes particulières, à une date particulière, en un lieu particulier dans un contexte particulier. Pourquoi alors vous, hommes du vingtième siècle, vivant à des milliers de kilomètres da la Mecque, dans un autre contexte historique et social, vous sentez vous concernés par ces versets ?

Ils me répondent que le coran est universel, valable, applicable en tout lieu et à tout moment ! Les bras m'en tombent et j'invite toute la bande à prendre un thé au Café des Amis, et parler du beau temps. La pluie étant rare sous cette portion du ciel d'Allah.. Une autre conviction est le caractère unique et inimitable des textes coraniques. En fait le coran est effectivement inimitable, parce qu'il est interdit de l'imiter. Il faut donc le faire apprendre par cœur à un maximum de fidèles pour que même les éventuelles imitations orales soient immédiatement détectées. Et, bien entendu, aussi pour qu'il agisse instantanément, à tout moment, sur le comportement de l'individu. « Ô vous, les Croyants ! Croyez vous en outre que vos descendants incrédules seront considérés dans votre sillage ? Dans le Jardin d'Allah, il n'y a point d'intercession. En cela, votre Seigneur est largement prévoyant ».

Des versets comme celui là, je peux en écrire 5 par jour, pendant ma pause café, en arabe, rythmés et rimés. Directement en français sans rimes ni rythme, je peux en écrire aisément une centaine, sur différents thèmes. D'ailleurs, celui-là n'existe pas dans le coran. Je viens de l'inventer il y tout juste dix secondes. 99% des musulmans ne s'apercevront pas que cette aya n'existe pas dans le coran. Présenté en arabe, rythmé, rimé, haletant, ce verset tromperait n'importe quel musulman. Un musulman lettré qui ne connaît pas le coran par cœur, serait obligé de vérifier sa véracité en cherchant dans le Livre. Sinon, il n'y verrait que du feu, surtout si j'adopte une mine sérieuse, grave et recueillie. Mon physique de maghrébin aidant, et en saupoudrant mon verset d'un bismi Allah arrahmane errahim » et d'un « sadaqa Allhou al aâdhim », je bernerai n'importe quel bigot. Pourquoi donc ? Présentons une poignée de monnaie en dollars us à un citadin universitaire français qui a beaucoup voyagé. Glissons préalablement une pièce de 25 cents en monnaie canadienne parmi les pièces us. En comptant le petit magot, il y a de très fortes chances que l'individu s'aperçoive qu'il y a une pièce intruse dans le tas, parce qu'il a eu à dépenser de la monnaie américaine ou tout simplement par ce qu'il connaît toutes les pièces de la monnaie américaine. Prenons maintenant la même poignée de pièces et présentons-là à un français moyen, disons d'un petit village de Corése. En comptant les pièces, il est fort possible qu'il compte la pièce de 25 cents canadienne avec les pièces de 25 cents américaines. De la même façon, un musulman qui connaît bien le coran ou même qui l'a appris va s'apercevoir que mon verset est faux. Non que ce verset contienne quelque chose en lui même qui indique qu'il est faux, mais parce que le musulman en question ne se rappellera pas avoir rencontré un tel verset au long de sa vie, ni dans ses lectures, ni dans sa récitation machinale, ni en écoutant un autre réciter le coran.

Quand je révèle à un camarade musulman que nous venons de discuter pendant une heure d'un verset que j'ai moi-même inventé, il m'en veut, me diabolise et m'accuse d'avoir abusé de son ignorance du coran. Je lui dis alors que c'est exactement ce que fait le coran : il abuse de son ignorance tout court. Et pour ne pas gâter l'amitié, je change de sujet. Un proverbe kabyle dit : tu ne redresseras pas un roseau sec qui a poussé tordu, tu le briserais.

- L'Islam a totalement joint (à tort ) le temporel et le spirituel, ce qui règle toute la loi et les comportements humains jusque dans ses moindres détails, leur conférant une légitimité venant d'un ordre qui serait divin. Or il n'y a que la loi de Moïse qui a imprimé un certains nombre de comportement et de rites de la vie à respecter pour assurer son salut. Le Christ est venue conforter cette loi divine dans ses fondements spirituels avec le commandement suplémentaire de la charité, tout en ayant aboli la facade de rites extérieurs et hypocrites que les humains en avait fait : "c'est en esprit et en vérité qu'on adorera Dieu". Or l'Islam est "revenu d'un grand bon en arrière", en SINGEANT la loi de Moïse, plagiant, amalgamamt et déformant les préceptes divins, rajoutant des pratiques qui n'ont rien de divines (ex.Djihad).

N'est'il pas dit dans l'Apocalypse de Saint-Jean : "Que celui qui ajoutera ou retranchera quelquechose au livre de vie (la Sainte Bible), il lui sera retranché, sa part du royaume de Dieu." C'est bien pour cela que Dante avait compris qu'actuellement Muhammad brûle en enfer, à cause de ses crimes abominables.

- Contrairement à la Chrétienté, qui trouve sa force quasiment uniquement dans le spirituel et la bénédiction divine (à condition de respecter les préceptes et recomandations divins), l'Islam puise sa force dans la peur, l'ignorance, le mensonge et le pouvoir qui lui a été autorisé d'avoir sur des hordes d'êtres humains, maintenu en esclavage pendant plusieurs siècles (temps limité).

Khaled a dit dans une de ses réactions : "Un vieillard [...]répondait[...]le bon dieu a envoyé les musulmans sur terre pour détruire le monde"

C'est presque ca. Disont que Dieu a permit à l'Islam d'exister (bien qu'il n'en soit pas l'auteur, mais Satan en personne. "tout royaume divisé contre lui-même est condamné à disparaître" disait Jésus) pour mettre à l'épreuve la Chrétienté, par la destruction, la terreur, le feu et le sang.

Mais ca n'est pas pour autant que le musulman est privé de salut, car Dieu sonde les reins et scrute les coeurs, il sait discerner les brebis des boucs. Je dirais même, qu'un musulman juste ou un juif juste ( c'est-à dire qui respecte le décalogue), vaut mieux qu'un mauvais catholique (par exemple). Mais est-il facile pour un musulmans de respecter le décalogue, commandements de Dieu, si des humains déguisés en prophètes sont venus lui dire, depuis qu'il est tout petit, qu'il sera maudit s'il ne fait pas le djihad (qui est une guerre injuste) aux infidèles (6ème pillier de l'Islam) ?

Il serait temps que les musulmans se réveillent et qu'ils comprennent qu'ils ont été roulés depuis 1400 ans par une doctrine d'hypocrites et de menteurs et ceci, n'a jamais était la volonté de Dieu. Faut-il donc qu'ils attendent un signe du ciel pour comprendre l'erreur dans laquelle on les fourvoye. Ce signe il l'auront, comme le reste de l'humanité, mais beaucoup auront été tués d'ici là (de tout les hommes).

Mais tout ceci est trés révélateur du caractère intransigeant de l'Islam et de l'esclavage permanent dans lequel sont maintenus des centaines de millions d'individus depuis 1400 ans.

Mais qu'est-ce qui pourrait au-juste expliquer la pérennité et le caractère coriace d'une secte au point qu'elle réussisse à ce maintenir pendant 1400 ans (et pas plus)au sein d'une population.

Il y a certaines raisons majeures qui peuvent être :

- Le mensonge, qui des millions de fois assainé et répété deviens une vérité.

- L'imposture qui consiste à dire que l'Islam est le prolongement des deux religions du livre que sont le Judaïsme et le Christianisme, tout en leur refusant une légitimité quand au salut. Le coran et la vie du bédouin Muhammad, à eux seuls nous démontrent l'extrême perversion et le caractère totalement fallacieux de cette thèse, par les seuls contradiction avec la loi divine du décalogue (les dix commandements)appuyé et conforté par l'enseignement et la vie du Christ.

- Le caractère intransigeant et totalitaire de l'Islam, qui retire à l'homme son libre arbitre et fait de chaque musulman un juge potentiel de ses confrères et surtout des non-musulmans. Or n'est-il pas signifié dans la bible et même ressentit comme tel dans la loi naturelle, que l'homme est libre de choisir entre le bien et le mal et que seul Dieu et Dieu seul est juge et rétributeur ! ! !

- l'extrême rigueur pratique de l'Islam : j'ais l'impression que l'accent est largement mis sur les pratiques purement humaines et d'apparence extérieure au détriment des pratiques spirituelles, celles qui partent du fond du coeur et montent sincérement jusqu'à Dieu. Par exemple, il suffit de se laver certaines parties du corps (ablutions) avant tel ou tel acte (la prière par exemple)pour être déclaré pur. Ceci, avec une différence notoire entre les hommes et les femmes, où il est plus difficile à une femme (voir impossible) d'être pure. Or le Christ nous a apris que l'impureté viens du dedans du coeur et de l'esprit : Pureté d'intention et pureté d'esprit, et non des saletés qu'on a sur les doigts, qui relève simplement de l'hygiène corporelle. Quoique la-dessus aussi on pourrait en redire avec les fonctions spécialisée, main gauche pour manger et main droite pour se torcher, chez les bédouins. Bref tout ceci pour dire que l'Islam est somme toute quelquechose de relativement commode pour avoir l'impression de gagner son salut, en pratiquant et suivant uniquement certaines prescriptions extérieures, tout en pouvant rester impur d'esprit et d'intention : la vie de Muhammad le prouve (faite ce que je dit, mais pas ce que je fait)

- L'imposition par la terreur, la destruction des civilisations sur lesquelles , l'Islam est venus s'installer, le maintien dans un climat d'IGNORANCE volontaire(par soumission à Allah, alors que Dieu n'a jamais voulue faire de nous des esclaves), rendent encore plus difficile les vélléités de retour aux traditions pré-islamiques.

- l'embrigadement des tout petits à peine sortis du berceau, par une doctrine sans concessions, leur interdisant de se poser des questions, sous peines de damnation.

- L'interdiction formelle d'apostasie, sous peines d'être éxécuté, et de damnation, alors que Dieu laisse une chance à chaque individus jusqu'à l'heure de sa mort, que Dieu seul aura choisi, et non des individus auto-proclamés juges.

- le caractère volontairement floue et évasif concernant des points pourtant fondamentaux de la morale divine et naturelle, autorisant les musulmans a assouvir hypocritement certains vices. Par exemple tuer.

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