Inexistence de dieu : approche épistémologique
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L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
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- pauline.px
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 03 oct.09, 02:56Bonjour,
La démonstration de Vicomte dit-elle autre chose que :
"Dans ma théorie formelle de la connaissance empirique D-ieu n'existe pas pour l'instant."
?
La démonstration de Vicomte dit-elle autre chose que :
"Dans ma théorie formelle de la connaissance empirique D-ieu n'existe pas pour l'instant."
?
Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 03 oct.09, 05:25Bonne question. C'est vrai que c'est tentant de la réduire à cela (afin de sauvegarder l'idée que, peut-être, une science "surnaturelle" aurait sa légitimité).pauline.px a écrit :La démonstration de Vicomte dit-elle autre chose que : "Dans ma théorie formelle de la connaissance empirique D-ieu n'existe pas pour l'instant." ?
Néanmoins j'ai quelques remarques :
- Tes déclarations sur ton mâle dominant invisible sont-elles autre chose que formelles ? (En effet, qu'en reste-t-il si l'on écarte la manipulation de concepts abstraits ?)
- Tu confonds connaissance empirique et connaissance tout court. Mon modèle n'exclut pas les connaissances acquises de manière méthodique et pas seulement empirique. En revanche, il est certain qu'il n'existe aucune connaissance (prédictive, vérifiable, réfutable) qui ne s'appuie sur des faits vérifiables (et c'est là un des points où pèche l'hypothèse dieu, d'ailleurs).
- Ce n'est pas que dieu n'existe pas pour l'instant, c'est qu'il n'existe pas jusqu'à preuve du contraire (tout comme la Terre est ronde et pas plate pour l'instant, c'est qu'elle est ronde et pas plate jusqu'à preuve du contraire).
Je cesse (sans doute définitivement) toute activité sur ce forum. J'en explique les raisons là-bas : http://www.forum-religion.org/post638027.html#p638027 là-bas : http://www.forum-religion.org/post638076.html#p638076 et enfin là-bas : http://www.forum-religion.org/post639549.html#p639549
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 03 oct.09, 08:32Hors-sujet
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 03 oct.09, 08:41Hors-sujet
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 03 oct.09, 08:51yen à un qui part completement en sucette dans délire assez impressionnant, mais qui n'ont rien à voir avec la démonstration de viconte...
It takes all the running you can do, to keep in the same place.
Through the Looking-Glass, Lewis Caroll
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 03 oct.09, 10:12J’ai l’impression que le fait que tu t’y connaisses plus que moi en cosmologie fera qu’un jour on trouvera une planète habitée !Vicomte a écrit : J'ai l'impression que tu t'y connais autant en évolution qu'en cosmologie, XYZ.
Lorsque tu nie l'évolution et que je te demande de résumer le point de vue scientifique sur l'évolution, tu en es incapable (montrant que tu ne sais pas ce que tu nies et que tu ne fais qu'obéir aveuglément à une doctrine qui disait qu'il n'y avait pas d'évolution).
Auras-tu plus de chances avec la cosmologie ? Peux-tu faire un résumé de deux ou trois phrases sur le discours des scientifiques quant aux probabilités d'existence de systèmes de vie en dehors de la Terre ?
Puis, ensuite, si tu y parviens (mais permets-moi d'en douter), peux-tu relier cet argument à la démonstration épistémologique de l'inexistence de dieu qui inaugure le topique ? Quel serait le point (A0, ..., F3) que tu penserais avoir réfuté ?
Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 03 oct.09, 22:36Laisse-moi deviner : tu as répondu une phrase au hasard en reprenant quelques-uns de mes mots, histoire de répondre quelque chose et de paraître acerbe ?XYZ a écrit :J’ai l’impression que le fait que tu t’y connaisses plus que moi en cosmologie fera qu’un jour on trouvera une planète habitée !
Permets-moi de dire que soit ce que tu dis n'est en rien un contre-argument, soit il est tellement subtil que je n'y ai rien compris.
Le test sera simple : pourrais-tu reformuler ton argument de manière logique, en t'appuyant sur des faits vérifiés et en procédant par étapes ?
Quand tu en seras à ce stade, pourras-tu relier tes réflexions à l'un ou plusieurs des points (A0, ..., F3) de la démonstration que dieu n'existe pas (et que tu n'as toujours pas réfutée) ?
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 04 oct.09, 00:12Vicomte a écrit : Laisse-moi deviner : tu as répondu une phrase au hasard en reprenant quelques-uns de mes mots, histoire de répondre quelque chose et de paraître acerbe ?
Tu viens avec ta cosmologie et moi avec la bible.Permets-moi de dire que soit ce que tu dis n'est en rien un contre-argument, soit il est tellement subtil que je n'y ai rien compris.
Le test sera simple : pourrais-tu reformuler ton argument de manière logique, en t'appuyant sur des faits vérifiés et en procédant par étapes ?
Quand tu en seras à ce stade, pourras-tu relier tes réflexions à l'un ou plusieurs des points (A0, ..., F3) de la démonstration que dieu n'existe pas (et que tu n'as toujours pas réfutée) ?
Comment explique tu que tu sois incapable de dire ce que je dis est faux : qu'il n'y qu'une seule planète habitée.
Si tu ne peux pas, c'est que ta science et ton savoir ne font pas la difference !
Concernant ton approche épistémologique
Relis ce que je t'ai écris p57.
Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 04 oct.09, 00:21Tu ne peux pas comparer un ensemble d'assertions prédictives, vérifiables, réfutables et logiquement étayées avec un vieux texte écrit de manière dogmatique et qui n'a jamais rien produit de prédictif et vérifiable.XYZ a écrit :Tu viens avec ta cosmologie et moi avec la bible.
Et toi relis nos réfutations.XYZ a écrit :Comment explique tu que tu sois incapable de dire ce que je dis est faux : qu'il n'y qu'une seule planète habitée. Si tu ne peux pas, c'est que ta science et ton savoir ne font pas la difference !
Ne renverse pas les rôles : l'hypothèse de vie extra-terrestre est une hypothèse compatible avec l'état actuel de nos connaissances. Elle est logique, cohérente, fondée sur des bases vérifiables et ne demande maintenant plus qu'à être vérifiée.
Ton hypothèse dieu (comme ton hypothèse créationniste) ne sont que des affirmations sans preuve qu'il serait très prétentieux d'ériger au même niveau épistémologique que l'hypothèse de vie extra-terrestre.
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 04 oct.09, 01:121. il n'y a pas de jugement de valeur, il y a une question. Est-ce infâmant de se voir soupçonné de formalisme.Vicomte a écrit : tes déclarations sur ton mâle dominant invisible sont-elles autre chose que formelles ?
2. Je ne parle pas de moi mais je me concentre sur ta démonstration. Il ne sert à rien de botter en touche.
Est-ce que je confonds parce que je parle de connaissance empirique ? là encore c'est une question. Tu me réponds que ton modèle embrasse éventuellement d'autres types de connaissance, mais je n'ai pas bien compris comment.Vicomte a écrit : Tu confonds connaissance empirique et connaissance tout court.
Je retiens que pour toi la plupart des activités intellectuelles humaines n'ont pas de rapport étroit avec ta définition de "connaissance".Vicomte a écrit : il n'existe aucune connaissance (prédictive, vérifiable, réfutable) qui ne s'appuie sur des faits vérifiables (et c'est là un des points où pèche l'hypothèse dieu, d'ailleurs).
Ta formulation très précise signifie que l'inexistence selon ton modèle ne préjuge donc en rien ni de l'éventuelle existence ni de l'éventuelle non-existence.Vicomte a écrit : Ce n'est pas que dieu n'existe pas pour l'instant, c'est qu'il n'existe pas jusqu'à preuve du contraire (tout comme la Terre est ronde et pas plate pour l'instant, c'est qu'elle est ronde et pas plate jusqu'à preuve du contraire).
Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 04 oct.09, 02:57Pour l'instant ce qu'on vérifie c'est ce que la bible dit :un seule planète habitable : la terre.Vicomte a écrit : Tu ne peux pas comparer un ensemble d'assertions prédictives, vérifiables, réfutables et logiquement étayées avec un vieux texte écrit de manière dogmatique et qui n'a jamais rien produit de prédictif et vérifiable.
Et toi relis nos réfutations.
Le score est 1-0.
Le 1 c'est pour moi et le nombre de planètes habitées.
Le 0 c'est pour toi et le nombre de planètes habitées hormis la terre.
Le jour ou toi ou la science va égaliser, là ta démonstration epistémologique voudra dire quelque chose.
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 04 oct.09, 03:42C'est marqué où ?XYZ a écrit : Pour l'instant ce qu'on vérifie c'est ce que la bible dit : un seule planète habitable : la terre.
Mais ce que la Bible dit et que la science constate pour l'instant et n'arrive pas expliquer même sur terre : Une seule espèce d'être vivant capable de gérer toute sa planète habitée.
Et tellement capable que cette espèce peut même envisager d'égaler D-ieu, béni soit-Il.
Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 04 oct.09, 07:27Selam. Bon avant de commencer, je précise que c'est du "vite fait", car je n'ai pas trop le temps de me concentrer sur les détails, donc je ne donnerai qu'une vue d'ensemble en guise de réponse, qui conviendra cependant parfaitement à la qualité de cette démonstration, qui malgré l'apparence trompeuse, comporte certaines incohérences qui échappent à son auteur. Veuillez m'excuser d'avance pour le manque de précisions contenues dans certaines de mes réponses. (Il s'agira surtout d'un complément aux arguments avancés par Tan, que je salue au passage).
"A1. On ne peut connaître une chose qu'à partir de notre entendement. Notre approche écarte donc tout "miracle épistémologique", c'est-à-dire un phénomène surnaturel faisant naître instantanément une connaissance chez un sujet donné sans activité de son esprit. (1)"
C'est absurde ce que tu dis. Car tu enlèves la possibilité d'aborder Dieu et le Divin. C'est comme si tu disais je vais m'interdire d'utiliser ma fourchette et je vais vous prouver que je ne peux pas utiliser la fourchette pour manger mon repas.
Merci, tu as brillamment démontré, dans ta démonstration, l'absurdité et l'incohérence de l'athéisme et du matérialisme, qui relève en fin de compte, de la pure "croyance" invérifiable (dans une approche épistémologique), et qui relève donc de l'incertitude. Ce qui nous amène soit à l'agnosticisme soit au déisme, qui serait en adéquation avec ta démonstration et à la réalité.
Bien que grâce à ta démonstration, tu souhaitais prouver l'inexistence de Dieu, tu n'as fait que démontrer (maladroitement) que le monde n'est pas à lui-même sa propre cause. Et qu'il a fallu un autre facteur pour que celui-ci se met à "exister". Alors même si ce facteur n'est pas forcément Dieu, tu n'as nullement démontré Son inexistence, ni Son existence, mais il y a effectivement bien des "chances" pour qu'Il soit bien à l'origine de notre univers, contrairement aux théories matérialistes, que tu as bien réfuté involontairement.
Pour le reste, je converge avec les arguments donnés par Tan, qui auraient pu avoir encore plus de profondeurs et d'impacts, si il avait pris la peine d'approfondir et de pousser son analyse au maximum (peut-être dû à un manque de temps).
Si je m'attarde sur ta démonstration, il s'avère qu'au final, il y a bien une grande confusion dans les termes que tu emplois, en plus de certaines incohérences présentes dans ton développement.
Tu dois ignorer qu'on arrive jamais à la synthèse par l'analyse, et qu'en fin de compte, à part tourner en rond, on avance jamais avec des théories comme celle-ci. Si tu veux nous attirer dans ton cercle vicieux (fuite par l'absurde), ce sera sans moi, car perdre plus de temps pour des futilités pareilles, non merci. J'ai mieux à faire que de lire des démonstrations qui ne démontrent en réalité, rien du tout, excepté l'avis purement subjectif de son auteur. L'intelligence mérite mieux que ça.
Ce que tu nies catégoriquement, c'est la Révélation (avec un grand "R"), et que tentent de nier aussi par tous les moyens tous les scientifiques athées et "rationalistes". Leurs conceptions souffrent de cette négation, les théories modernes sont remplacées par d'autres sans cesse, et ce, à une vitesse de plus en plus rapide, pour la simple bonne raison qu'il n'y a plus rien de stable dans le monde moderne, on a oublié les "principes" qui, eux seuls garantissent une certaine stabilité, car ils sont non-manifesté (non existent), et relèvent de l'immuable. C'est aussi simple que ça. Après, les différences de mentalités qui causent les différences de point de vue sur Dieu dont tu parles, sont assez secondaires, ce qui compte c'est l'essentiel qui est partagé partout, et ça tu omets soigneusement de le relever. Ne voir que ce qui t'arrange, ça montre que tu n'es pas neutre (ce qui était facilement prévisible). Ce que tu dis est confus et erroné. Quand tu dis que "toutes les croyances se valent", c'est en vertu de quoi? La Foi déjà, n'est pas identique à la croyance, et puis une croyance n'est pas forcément erronée en soi, elle peut même être utile.
""Croire" pour un scientifique signifie "Tenir pour vrai jusqu'à preuve du contraire".
"Croire" pour un croyant signifie "Tenir pour absolument vrai. Tout ce qui viendrait le contredire est donc automatiquement tenu pour faux, quelles qu'en soient les conséquences".
Lorsqu'on démontre à un scientifique que ce en quoi il croyait est faux, il est satisfait, car ses connaissances ont progressé.
Mais lorsqu'on démontre à un croyant que ce en quoi il croyait est faux, il est désemparé, il sera en état de dissonance cognitive (pour reprendre le terme de Leon Festinger) et fera tout pour sauver ses précieuses croyances (soit en s'attaquant à la source de la dissonance, soit en s'inventant un nouveau scénario compatible avec les nouvelles données, en dépit de toute logique, etc.).
Pardi!! Je t'arrête tout de suite là! Un scientifique n'est absolument pas neutre (et en réalité, c'est très rare d'être totalement neutre). Si un athée se définit comme étant athée, c'est qu'il se positionne d'un point de vu subjectif, ce qui relève de l'incertitude, et donc de la croyance.
"il est désemparé". Là tu généralises trop vite. Pour ma part, j'ai désiré trouvé la vérité et un savoir approfondis, et ce n'est ni dans l'athéisme ni dans l'agnosticisme que je l'ai trouvé. Chez des athées aussi, ils sont facilement désemparés (on le voit bien sur ce forum, dès lors, ils se mettent à agresser/insulter/ les autres). Les athées sont des croyants non-théistes, et souvent matérialistes, qui eux aussi, font preuve de Foi pour justifier leurs positions. Dire que seuls les scientifiques cherchent la vérité, c'est se mettre le doigt dans l'oeil. Car le croyant, lui aussi, cherche la vérité, qui est accessible par le biais de différentes voies. Affirmer que la science est le seul outil (ou l'unique voie) permettant d'atteindre la Vérité, c'est formuler une absurdité et avouer son ignorance.
La science profane, ne se base que sur des spéculations et des théories, elles-même basées sur d'autres théories, et ainsi de suite, etc.
Le caractère "empirique" de la science profane ("qui, par absence de principes, se tient exclusivement à la surface des choses"), surtout dans ses formes vulgarisées ou scolaires, qui propagent une imagerie naïve, grossière, "mythologie", au sens péjoratif, qui autorise le public à "se moquer des conceptions des anciens, dont, bien entendu, il ne comprend pas le moindre mot", et dont il ne connaît que les caricatures scientistes, les déformations "populaires" semblables à celles sur lesquelles se fondent ses préjugés. La science moderne se base sur l'usage "concordiste" des occultistes ou d'autres, consistant à tenter de valider leurs bribes de savoir traditionnel par des "preuves scientifiques", les sciences modernes ne sont que des résidus dégénérés de quelques-unes des sciences traditionnelles, exploitant "ce qui avait été négligé jusque-là comme n'ayant qu'une importance trop secondaire pour que les hommes y consacrent leur activité" (comme disait R.Guénon).
La réussite "technologique" de la science moderne ne réussit pas, du moins selon l'exigence intellectuelle de certains de ses adeptes, à masquer son échec comme gnose. De là ce désir angoissé de redécouvrir un savoir unifié, une connaissance qui relierait la multiplicité des savoirs en retrouvant leur signification perdue et rétablirait les indispensables correspondances.
L'insatisfaction provoquée par une démarche fondamentalement matérialiste, relativiste, "hiéraclitéenne" provoque par contrecoup une quête de l'unité, de l'ordre harmonique de l'univers.
Des "gnostiques de Princetone" jusqu'au Coloque de Cordoue de 1979, nombreux sont les scientifiques qui tentent de puiser dans des spéculations métaphysiques - souvent orientales, les procédés d'accès à une connaissance totalisante qu'ils n'ont plus l'espoir de trouver dans les modalités communes des sciences atomisées.
Les théories issues de la mécanique quantique ont ainsi ouvert la voie à tout un courant "systémique", dont les paradigmes ne sont pas clairement fixés, mais n'enferment plus comme dans les derniers siècles la pensée dans un carcan aussi rigide.
Mon avis, quant à ce qu'on ressent lors de la lecture de tes posts, c'est que tu prends une attitude hautaine envers les non-athées, ce qui révèle l'intention de tes posts également (qui ne consiste pas à échanger, mais uniquement à casser les conceptions non-athées et leurs adhérents). Puis, lorsqu'on passe à l'analyse de tes commentaires, on y voit qu'amalgames, incohérences, incompréhensions, préjugés, mépris, et confusions.
Tu aimes étaler tes connaissances et paraitre supérieur aux croyants non-athées.
Je t'ai épargné mes arguments en mode "athée", qui consiste à nier tout ce qui ne cadre pas avec ta vision des choses, pour balayer d'un revers de main, ce concentré d'absurdités.
J'aurais pu donc remettre en cause les prémices de ta démonstration, en affirmant qu'il n'existe pas de vérité, et que ce que tu dis n'a donc plus aucune valeur réelle et objective. Mais bon, ce serait une option de facilité et de lâcheté.
Tu es dans la superficialité. Ce qui ressort le plus nettement de tes propos, c'est ta tendance à détruire ce qui fait la prérogative de l'humain, et nous différencie par la même occasion du singe.
La faculté de voir au delà de la réalité immédiate et de prendre l'objet sensible comme un symbole d'une autre réalité, et ça tu le remets en cause, donc tu préfères te rabaisser à l'état de primate, ironique non?
Loin de moi l'idée de mépriser les singes, ou les autres espèces animales, mais je ne compte pas renier les spécificités qui rendent l'humain ce qu'il est, et non un primate, qui a lui aussi, ses propres caractéristiques qui le distingue de l'être humain. Pour quelqu'un qui accuse les croyants d'ignorants, tu ne manques pas de culot non? Surtout que tu viens d'étaler ton ignorance ici.
"Pour l'instant, personne n'y est parvenu, donc la démonstration vaut toujours : jusqu'à preuve du contraire, on peut logiquement conclure à l'inexistence de dieu."
Ho-là! Ne t'aventures pas trop vite. Je t'avouerai que je n'ai pas eu le courage de lire les 58 pages de ce topic, mais Tan t'a bien démontré que ta démonstration est faussée, tout en manquant clairement de cohérence et de clarté. Donc ta démonstration n'est pas fiable. Après, il y a une différence entre accepter la réfutation en tant que telle, et nier toute réfutation. Vraisemblablement, tu te trouves dans la 2ème case, nier ce qui ne te plait manifestement pas.
"Pourquoi l'esprit devrait-il engendrer de la matière ou réciproquement ?"
Tout simplement parce que la matière ne peut s'engendrer elle-même.
En l'occurrence, la charge de la preuve revient à celui qui affirme l'existence d'un esprit indépendant des organes dont il est la représentation.
Ton opinion est parfaitement arbitraire car, si on nous doit une preuve pour une affirmation positive, on nous en doit une également pour une affirmation négative ; ce n'est pas le caractère positif de l'affirmation, c'est son caractère absolu qui nous oblige à la prouver, que son contenu soit positif ou négatif. On a pas besoin de prouver une inexistence qu'on suppose, mais on est obligé de prouver une inexistence qu'on affirme. Certes, les négateurs du surnaturel ne se privent pas de produire des arguments qui à leurs yeux sont des preuves de leur opinion, mais ils s'imaginent en tout cas que celle-ci est un axiome naturel qui n'a besoin d'aucune démonstration ; c'est du juridisme rationaliste, non de la logique pure. Les théistes, au contraire, ont le sentiment que c'est chose normal d'étayer par des preuves la réalité de l'Invisible, sauf quand ils parlent pro domo en se fondant sur l'évidence de foi ou de gnose.
Ici, je me permets de citer ce que disait un intellectuel à ce propos:
Quoi qu'il en soit, le rationalisme pur* entend se faire passer pour la pensée « exacte » par excellence, ou pour la pensée exacte, l'exactitude en soi ; or, il ne faut pas oublier que le rationalisme, ou le criticisme qui le systématise, comporte des arguments arbitraires et quasiment pseudo-mystiques, telle la flèche kantienne contre les certitudes intuitives du croyant : avoir recours à cette certitude c'est, parait-il, « faire abusivement d'une idéalité subjective une réalité objective » ; d'où le philosophe sait-il que cette « idéalité » n'est pas une réalité ? Il parle de l'« illusion enthousiaste » (schwärmerischer Wahm) qui consisterait à connaître par le sentiment des entités surnaturelles ; de quel droit en parle-t-il puisqu'il n'a jamais fait l'expérience dudit sentiment ? Ce qui nous ramène à l'opinion selon laquelle celui qui nie une affirmation n'a pas à prouver sa négation, étant donné - parait-il - qu'une preuve ne s'impose qu'à celui qui affirme ; comme si la négation péremptoire d'une chose qu'on ignore n'était pas à son tour une affirmation ! Du reste, comment ne voit-on pas d'emblée la contradiction initiale du criticisme, à savoir l'illusion de pouvoir définir les limitations - évidemment conjecturales - de la raison à partir de celle-ci. C'est vouloir légiférer - analogiquement parlant - à l'aide de la faculté visuelle sur les limitations du nerf optique ; ou vouloir entendre l'ouïe ou encore saisir avec la main la capacité de saisir**.
* Cette épithète n'est as une tautologie puisqu'on compte volontiers Aristote et même Platon parmis les rationalistes, alors qu'ils n'ont jamais prétendu tout tirer de la seule raison.
** Kant, pour discréditer la foi et pour séduire les croyants, n'hésite pas à faire appelle à l'orgueil ou à la vanité : quiconque ne se fie pas à la seule raison est un « mineur » qui refuse de devenir « majeur » ; si des hommes se laisse conduire par des autorités au lieu de « penser par eux-même », c'est uniquement par paresse et par lâcheté, ni plus ni moins. Un penseur qui a besoin de tels moyens - « somme toute démagogiques » - doit être bien à court d'arguments sérieux.
Aucune expérience de neurobiologie n'a jamais prouvé que la conscience vient d'ailleurs que le cerveau. Mais encore une fois je peux me tromper. As-tu des références scientifiques (auteur, laboratoire, titre, références) sérieuses (revue internationale à comité de vérification) à ce sujet ?
Selon certains scientifiques comme Melvin Morse (menant des recherches à ce niveau-là), notre conscience pourrait bien subsister indépendamment de notre corps (et donc de notre cerveau)...Ils en arrivent à formuler que notre mémoire (ou du moins une partie) n'est pas dans notre cerveau, ni ailleurs dans notre corps mais dans une autre dimension "les énergies que nous dégageons sous forme de pensée et de comportement ne disparaissent pas, mais survivent quelque part dans la Nature". Notre lobe temporal droit ne serait que l'interface permettant à notre cerveau de communiquer avec une banque de données. Et évites les attaques Ad Hominem cette fois-ci.
Pour le dire autrement : dès lors que ta pensée introduit un dogme, alors tu te condamnes à ne plus savoir, mais à simplement espérer."
Le matérialisme, aussi bien que l'athéisme sont aussi des dogmes, par conséquent, les athées et les matérialistes sont condamnés à ne plus savoir, mais simplement à espérer? Ton raisonnement manque de cohérence et de réflexions profondes, c'est dommage.
Quid des scientifiques croyants (qui sont nombreux)?
J'ai l'impression que tu as procédé de cette manière uniquement pour te rassurer dans ta Foi matérialiste qui semble se porter très mal ces derniers temps (au vu des dernières découvertes scientifiques).
Enfin, je vais m'arrêter ici, détruire ta "croyance" ne m'intéresse pas, et risque de te perturber psychologiquement, donc je préfère éviter que tu sois "désemparé".
Je te souhaite, malgré tout, une bonne continuation, en espérant que tu sortes de ta subjectivité, pour embrasser l'objectivité, et la réelle connaissance.
N'y vois pas de mépris à ton égard, mais juste une envie d'éviter de perdre inutilement son temps, avec des démonstrations dépourvues d'intérêts et de logique.
En conclusion: Dans l'optique où on ferait l'impasse sur les erreurs de ta démonstration, et que l'on accepte l'intégralité de ton développement, non seulement tu as démontré l'absurdité d'affirmer l'athéisme comme une certitude, mais tu as donné un argument de poids qui penche vers l'agnosticisme ou le déisme, en laissant en plus un "trou" pouvant être comblé par une thèse théiste. Discuter plus longtemps s'avère inutile, car comme tu es bien soumis à ton dogme, tu rejetteras tout ce qui pourrait le contredire. Au fond, ça reste que de la rhétorique inutile, tentant de prouver l'absurde par l'absurde. Se baser sur des incertitudes, elles-même basées sur d'autres incertitudes, pour ensuite bâtir une certitude, c'est, pour le moins, grotesque. Mais certains font comme ils peuvent...Chercher à démontrer l'inexistence ou l'existence de Dieu de cette façon est absurde, car cela est indémontrable au niveau épistémologique, et donc toutes les possibilités sont valables (possibles). Ce n'est donc pas à ce niveau-là, que nous pouvons débattre de Son existence ou inexistence.
Salut tout le monde. Selam.
PS: Dans un autre topic, tu affirmais qu'Einstein était athée, alors que c'est faux. Ce genre de manipulation pour ranger des scientifiques de "son côté", est vraiment malhonnête. Bien qu'Einstein n'était pas religieux, il était, soit déiste ou panthéiste, soit agnostique, mais absolument pas athée. Et ses textes le prouve.
"A1. On ne peut connaître une chose qu'à partir de notre entendement. Notre approche écarte donc tout "miracle épistémologique", c'est-à-dire un phénomène surnaturel faisant naître instantanément une connaissance chez un sujet donné sans activité de son esprit. (1)"
C'est absurde ce que tu dis. Car tu enlèves la possibilité d'aborder Dieu et le Divin. C'est comme si tu disais je vais m'interdire d'utiliser ma fourchette et je vais vous prouver que je ne peux pas utiliser la fourchette pour manger mon repas.
Vicomte a écrit : Peut-être est-ce parce que tu n'as rien compris (ou rien voulu comprendre) à la démonstration qui a inauguré ce fil.
Pourrais-tu faire un résumé des principaux arguments de la démonstration ? Sans prendre parti, juste histoire de voir si tu l'as bien comprise ?
Si tu ne le fais pas : tu dois alors admettre que dieu n'existe peut-être pas, qu'il existe une démonstration dont tu ignores la justesse. Ça s'appelle l'honnêteté intellectuelle.
Merci, tu as brillamment démontré, dans ta démonstration, l'absurdité et l'incohérence de l'athéisme et du matérialisme, qui relève en fin de compte, de la pure "croyance" invérifiable (dans une approche épistémologique), et qui relève donc de l'incertitude. Ce qui nous amène soit à l'agnosticisme soit au déisme, qui serait en adéquation avec ta démonstration et à la réalité.
Bien que grâce à ta démonstration, tu souhaitais prouver l'inexistence de Dieu, tu n'as fait que démontrer (maladroitement) que le monde n'est pas à lui-même sa propre cause. Et qu'il a fallu un autre facteur pour que celui-ci se met à "exister". Alors même si ce facteur n'est pas forcément Dieu, tu n'as nullement démontré Son inexistence, ni Son existence, mais il y a effectivement bien des "chances" pour qu'Il soit bien à l'origine de notre univers, contrairement aux théories matérialistes, que tu as bien réfuté involontairement.
Pour le reste, je converge avec les arguments donnés par Tan, qui auraient pu avoir encore plus de profondeurs et d'impacts, si il avait pris la peine d'approfondir et de pousser son analyse au maximum (peut-être dû à un manque de temps).
Si je m'attarde sur ta démonstration, il s'avère qu'au final, il y a bien une grande confusion dans les termes que tu emplois, en plus de certaines incohérences présentes dans ton développement.
Tu dois ignorer qu'on arrive jamais à la synthèse par l'analyse, et qu'en fin de compte, à part tourner en rond, on avance jamais avec des théories comme celle-ci. Si tu veux nous attirer dans ton cercle vicieux (fuite par l'absurde), ce sera sans moi, car perdre plus de temps pour des futilités pareilles, non merci. J'ai mieux à faire que de lire des démonstrations qui ne démontrent en réalité, rien du tout, excepté l'avis purement subjectif de son auteur. L'intelligence mérite mieux que ça.
Ce que tu nies catégoriquement, c'est la Révélation (avec un grand "R"), et que tentent de nier aussi par tous les moyens tous les scientifiques athées et "rationalistes". Leurs conceptions souffrent de cette négation, les théories modernes sont remplacées par d'autres sans cesse, et ce, à une vitesse de plus en plus rapide, pour la simple bonne raison qu'il n'y a plus rien de stable dans le monde moderne, on a oublié les "principes" qui, eux seuls garantissent une certaine stabilité, car ils sont non-manifesté (non existent), et relèvent de l'immuable. C'est aussi simple que ça. Après, les différences de mentalités qui causent les différences de point de vue sur Dieu dont tu parles, sont assez secondaires, ce qui compte c'est l'essentiel qui est partagé partout, et ça tu omets soigneusement de le relever. Ne voir que ce qui t'arrange, ça montre que tu n'es pas neutre (ce qui était facilement prévisible). Ce que tu dis est confus et erroné. Quand tu dis que "toutes les croyances se valent", c'est en vertu de quoi? La Foi déjà, n'est pas identique à la croyance, et puis une croyance n'est pas forcément erronée en soi, elle peut même être utile.
""Croire" pour un scientifique signifie "Tenir pour vrai jusqu'à preuve du contraire".
"Croire" pour un croyant signifie "Tenir pour absolument vrai. Tout ce qui viendrait le contredire est donc automatiquement tenu pour faux, quelles qu'en soient les conséquences".
Lorsqu'on démontre à un scientifique que ce en quoi il croyait est faux, il est satisfait, car ses connaissances ont progressé.
Mais lorsqu'on démontre à un croyant que ce en quoi il croyait est faux, il est désemparé, il sera en état de dissonance cognitive (pour reprendre le terme de Leon Festinger) et fera tout pour sauver ses précieuses croyances (soit en s'attaquant à la source de la dissonance, soit en s'inventant un nouveau scénario compatible avec les nouvelles données, en dépit de toute logique, etc.).
Pardi!! Je t'arrête tout de suite là! Un scientifique n'est absolument pas neutre (et en réalité, c'est très rare d'être totalement neutre). Si un athée se définit comme étant athée, c'est qu'il se positionne d'un point de vu subjectif, ce qui relève de l'incertitude, et donc de la croyance.
"il est désemparé". Là tu généralises trop vite. Pour ma part, j'ai désiré trouvé la vérité et un savoir approfondis, et ce n'est ni dans l'athéisme ni dans l'agnosticisme que je l'ai trouvé. Chez des athées aussi, ils sont facilement désemparés (on le voit bien sur ce forum, dès lors, ils se mettent à agresser/insulter/ les autres). Les athées sont des croyants non-théistes, et souvent matérialistes, qui eux aussi, font preuve de Foi pour justifier leurs positions. Dire que seuls les scientifiques cherchent la vérité, c'est se mettre le doigt dans l'oeil. Car le croyant, lui aussi, cherche la vérité, qui est accessible par le biais de différentes voies. Affirmer que la science est le seul outil (ou l'unique voie) permettant d'atteindre la Vérité, c'est formuler une absurdité et avouer son ignorance.
La science profane, ne se base que sur des spéculations et des théories, elles-même basées sur d'autres théories, et ainsi de suite, etc.
Le caractère "empirique" de la science profane ("qui, par absence de principes, se tient exclusivement à la surface des choses"), surtout dans ses formes vulgarisées ou scolaires, qui propagent une imagerie naïve, grossière, "mythologie", au sens péjoratif, qui autorise le public à "se moquer des conceptions des anciens, dont, bien entendu, il ne comprend pas le moindre mot", et dont il ne connaît que les caricatures scientistes, les déformations "populaires" semblables à celles sur lesquelles se fondent ses préjugés. La science moderne se base sur l'usage "concordiste" des occultistes ou d'autres, consistant à tenter de valider leurs bribes de savoir traditionnel par des "preuves scientifiques", les sciences modernes ne sont que des résidus dégénérés de quelques-unes des sciences traditionnelles, exploitant "ce qui avait été négligé jusque-là comme n'ayant qu'une importance trop secondaire pour que les hommes y consacrent leur activité" (comme disait R.Guénon).
La réussite "technologique" de la science moderne ne réussit pas, du moins selon l'exigence intellectuelle de certains de ses adeptes, à masquer son échec comme gnose. De là ce désir angoissé de redécouvrir un savoir unifié, une connaissance qui relierait la multiplicité des savoirs en retrouvant leur signification perdue et rétablirait les indispensables correspondances.
L'insatisfaction provoquée par une démarche fondamentalement matérialiste, relativiste, "hiéraclitéenne" provoque par contrecoup une quête de l'unité, de l'ordre harmonique de l'univers.
Des "gnostiques de Princetone" jusqu'au Coloque de Cordoue de 1979, nombreux sont les scientifiques qui tentent de puiser dans des spéculations métaphysiques - souvent orientales, les procédés d'accès à une connaissance totalisante qu'ils n'ont plus l'espoir de trouver dans les modalités communes des sciences atomisées.
Les théories issues de la mécanique quantique ont ainsi ouvert la voie à tout un courant "systémique", dont les paradigmes ne sont pas clairement fixés, mais n'enferment plus comme dans les derniers siècles la pensée dans un carcan aussi rigide.
Mon avis, quant à ce qu'on ressent lors de la lecture de tes posts, c'est que tu prends une attitude hautaine envers les non-athées, ce qui révèle l'intention de tes posts également (qui ne consiste pas à échanger, mais uniquement à casser les conceptions non-athées et leurs adhérents). Puis, lorsqu'on passe à l'analyse de tes commentaires, on y voit qu'amalgames, incohérences, incompréhensions, préjugés, mépris, et confusions.
Tu aimes étaler tes connaissances et paraitre supérieur aux croyants non-athées.
Je t'ai épargné mes arguments en mode "athée", qui consiste à nier tout ce qui ne cadre pas avec ta vision des choses, pour balayer d'un revers de main, ce concentré d'absurdités.
J'aurais pu donc remettre en cause les prémices de ta démonstration, en affirmant qu'il n'existe pas de vérité, et que ce que tu dis n'a donc plus aucune valeur réelle et objective. Mais bon, ce serait une option de facilité et de lâcheté.
Tu es dans la superficialité. Ce qui ressort le plus nettement de tes propos, c'est ta tendance à détruire ce qui fait la prérogative de l'humain, et nous différencie par la même occasion du singe.
La faculté de voir au delà de la réalité immédiate et de prendre l'objet sensible comme un symbole d'une autre réalité, et ça tu le remets en cause, donc tu préfères te rabaisser à l'état de primate, ironique non?
Loin de moi l'idée de mépriser les singes, ou les autres espèces animales, mais je ne compte pas renier les spécificités qui rendent l'humain ce qu'il est, et non un primate, qui a lui aussi, ses propres caractéristiques qui le distingue de l'être humain. Pour quelqu'un qui accuse les croyants d'ignorants, tu ne manques pas de culot non? Surtout que tu viens d'étaler ton ignorance ici.
"Pour l'instant, personne n'y est parvenu, donc la démonstration vaut toujours : jusqu'à preuve du contraire, on peut logiquement conclure à l'inexistence de dieu."
Ho-là! Ne t'aventures pas trop vite. Je t'avouerai que je n'ai pas eu le courage de lire les 58 pages de ce topic, mais Tan t'a bien démontré que ta démonstration est faussée, tout en manquant clairement de cohérence et de clarté. Donc ta démonstration n'est pas fiable. Après, il y a une différence entre accepter la réfutation en tant que telle, et nier toute réfutation. Vraisemblablement, tu te trouves dans la 2ème case, nier ce qui ne te plait manifestement pas.
"Pourquoi l'esprit devrait-il engendrer de la matière ou réciproquement ?"
Tout simplement parce que la matière ne peut s'engendrer elle-même.
En l'occurrence, la charge de la preuve revient à celui qui affirme l'existence d'un esprit indépendant des organes dont il est la représentation.
Ton opinion est parfaitement arbitraire car, si on nous doit une preuve pour une affirmation positive, on nous en doit une également pour une affirmation négative ; ce n'est pas le caractère positif de l'affirmation, c'est son caractère absolu qui nous oblige à la prouver, que son contenu soit positif ou négatif. On a pas besoin de prouver une inexistence qu'on suppose, mais on est obligé de prouver une inexistence qu'on affirme. Certes, les négateurs du surnaturel ne se privent pas de produire des arguments qui à leurs yeux sont des preuves de leur opinion, mais ils s'imaginent en tout cas que celle-ci est un axiome naturel qui n'a besoin d'aucune démonstration ; c'est du juridisme rationaliste, non de la logique pure. Les théistes, au contraire, ont le sentiment que c'est chose normal d'étayer par des preuves la réalité de l'Invisible, sauf quand ils parlent pro domo en se fondant sur l'évidence de foi ou de gnose.
Ici, je me permets de citer ce que disait un intellectuel à ce propos:
Quoi qu'il en soit, le rationalisme pur* entend se faire passer pour la pensée « exacte » par excellence, ou pour la pensée exacte, l'exactitude en soi ; or, il ne faut pas oublier que le rationalisme, ou le criticisme qui le systématise, comporte des arguments arbitraires et quasiment pseudo-mystiques, telle la flèche kantienne contre les certitudes intuitives du croyant : avoir recours à cette certitude c'est, parait-il, « faire abusivement d'une idéalité subjective une réalité objective » ; d'où le philosophe sait-il que cette « idéalité » n'est pas une réalité ? Il parle de l'« illusion enthousiaste » (schwärmerischer Wahm) qui consisterait à connaître par le sentiment des entités surnaturelles ; de quel droit en parle-t-il puisqu'il n'a jamais fait l'expérience dudit sentiment ? Ce qui nous ramène à l'opinion selon laquelle celui qui nie une affirmation n'a pas à prouver sa négation, étant donné - parait-il - qu'une preuve ne s'impose qu'à celui qui affirme ; comme si la négation péremptoire d'une chose qu'on ignore n'était pas à son tour une affirmation ! Du reste, comment ne voit-on pas d'emblée la contradiction initiale du criticisme, à savoir l'illusion de pouvoir définir les limitations - évidemment conjecturales - de la raison à partir de celle-ci. C'est vouloir légiférer - analogiquement parlant - à l'aide de la faculté visuelle sur les limitations du nerf optique ; ou vouloir entendre l'ouïe ou encore saisir avec la main la capacité de saisir**.
* Cette épithète n'est as une tautologie puisqu'on compte volontiers Aristote et même Platon parmis les rationalistes, alors qu'ils n'ont jamais prétendu tout tirer de la seule raison.
** Kant, pour discréditer la foi et pour séduire les croyants, n'hésite pas à faire appelle à l'orgueil ou à la vanité : quiconque ne se fie pas à la seule raison est un « mineur » qui refuse de devenir « majeur » ; si des hommes se laisse conduire par des autorités au lieu de « penser par eux-même », c'est uniquement par paresse et par lâcheté, ni plus ni moins. Un penseur qui a besoin de tels moyens - « somme toute démagogiques » - doit être bien à court d'arguments sérieux.
Aucune expérience de neurobiologie n'a jamais prouvé que la conscience vient d'ailleurs que le cerveau. Mais encore une fois je peux me tromper. As-tu des références scientifiques (auteur, laboratoire, titre, références) sérieuses (revue internationale à comité de vérification) à ce sujet ?
Selon certains scientifiques comme Melvin Morse (menant des recherches à ce niveau-là), notre conscience pourrait bien subsister indépendamment de notre corps (et donc de notre cerveau)...Ils en arrivent à formuler que notre mémoire (ou du moins une partie) n'est pas dans notre cerveau, ni ailleurs dans notre corps mais dans une autre dimension "les énergies que nous dégageons sous forme de pensée et de comportement ne disparaissent pas, mais survivent quelque part dans la Nature". Notre lobe temporal droit ne serait que l'interface permettant à notre cerveau de communiquer avec une banque de données. Et évites les attaques Ad Hominem cette fois-ci.
Pour le dire autrement : dès lors que ta pensée introduit un dogme, alors tu te condamnes à ne plus savoir, mais à simplement espérer."
Le matérialisme, aussi bien que l'athéisme sont aussi des dogmes, par conséquent, les athées et les matérialistes sont condamnés à ne plus savoir, mais simplement à espérer? Ton raisonnement manque de cohérence et de réflexions profondes, c'est dommage.
Quid des scientifiques croyants (qui sont nombreux)?
J'ai l'impression que tu as procédé de cette manière uniquement pour te rassurer dans ta Foi matérialiste qui semble se porter très mal ces derniers temps (au vu des dernières découvertes scientifiques).
Enfin, je vais m'arrêter ici, détruire ta "croyance" ne m'intéresse pas, et risque de te perturber psychologiquement, donc je préfère éviter que tu sois "désemparé".
Je te souhaite, malgré tout, une bonne continuation, en espérant que tu sortes de ta subjectivité, pour embrasser l'objectivité, et la réelle connaissance.
N'y vois pas de mépris à ton égard, mais juste une envie d'éviter de perdre inutilement son temps, avec des démonstrations dépourvues d'intérêts et de logique.
En conclusion: Dans l'optique où on ferait l'impasse sur les erreurs de ta démonstration, et que l'on accepte l'intégralité de ton développement, non seulement tu as démontré l'absurdité d'affirmer l'athéisme comme une certitude, mais tu as donné un argument de poids qui penche vers l'agnosticisme ou le déisme, en laissant en plus un "trou" pouvant être comblé par une thèse théiste. Discuter plus longtemps s'avère inutile, car comme tu es bien soumis à ton dogme, tu rejetteras tout ce qui pourrait le contredire. Au fond, ça reste que de la rhétorique inutile, tentant de prouver l'absurde par l'absurde. Se baser sur des incertitudes, elles-même basées sur d'autres incertitudes, pour ensuite bâtir une certitude, c'est, pour le moins, grotesque. Mais certains font comme ils peuvent...Chercher à démontrer l'inexistence ou l'existence de Dieu de cette façon est absurde, car cela est indémontrable au niveau épistémologique, et donc toutes les possibilités sont valables (possibles). Ce n'est donc pas à ce niveau-là, que nous pouvons débattre de Son existence ou inexistence.
Salut tout le monde. Selam.
PS: Dans un autre topic, tu affirmais qu'Einstein était athée, alors que c'est faux. Ce genre de manipulation pour ranger des scientifiques de "son côté", est vraiment malhonnête. Bien qu'Einstein n'était pas religieux, il était, soit déiste ou panthéiste, soit agnostique, mais absolument pas athée. Et ses textes le prouve.
Modifié en dernier par Hamza le 20 avr.10, 06:52, modifié 4 fois.
Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 04 oct.09, 08:49Vous cherchez à démontrer la seule chose qui ne peut être démontrer par un raisonnement logico-déductif. L'existence de Dieu est indémontrable au niveau epistémologique: son existence ou/et inexistence est donc possible à ce niveau...Vous tournez en rond. Le plus important ce n'est pas de démontrer si Dieu peut etre cerner par un raisonement, c'est de chercher à voir si la conceptualisation de DIEU est fiable. L'une des grandes "preuves" à mon sens de l'inexistence de Dieu est lié au fait que le concept a été créé de toute façon par l'homme...il n'est pas tombé du ciel. Le passage du polythéisme au monothéisme est l'une des raisons qui plaide pour une inexistence de Dieu, car on a re-conceptualisé Dieu en créant l'unicité.
dans votre optique: si on remplace dieu par Superman, on arrive au meme pb, on peut dire qu'il existe comme on peut dire qu'il n'existe pas. Mais, nous on sait que c'est une invention humaine, car c'est un homme qui l'a crée...Dieu est un concept humain. Comme superman, voyons. Si demain, tout le monde prie superman, certain seront sûr qu'il existe...surtout si Superman promet la vie éternel à ses fidèles...
dans votre optique: si on remplace dieu par Superman, on arrive au meme pb, on peut dire qu'il existe comme on peut dire qu'il n'existe pas. Mais, nous on sait que c'est une invention humaine, car c'est un homme qui l'a crée...Dieu est un concept humain. Comme superman, voyons. Si demain, tout le monde prie superman, certain seront sûr qu'il existe...surtout si Superman promet la vie éternel à ses fidèles...
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 04 oct.09, 19:55Bon.Dr.KLY a écrit : Le passage du polythéisme au monothéisme est l'une des raisons qui plaide pour une inexistence de Dieu, car on a re-conceptualisé Dieu en créant l'unicité.
Vous pouvez trouver suspect ce que vous interprétez comme une reconceptualisation.
Mais alors, pourquoi ne pas accorder votre foi aux traditions "authentiques" comme l'Hindouisme avec son panthéon illimité.
Est-ce que vous considérez que l'Hindouisme serait entaché par la reconceptualisation qui lui est postérieure ?
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