aladin4 a écrit :Je ne cherche à amener personne à "croire", je suis entré simplement dans ce débat, pour débattre du sujet de ce topic , dont je ne suis pas l'auteur.
D'accord, si tu le dis.
aladin4 a écrit :Le débat n'a fait que surfer, passant des "vents fécondants" à l"embryon" à "l'atome" sans que personne, dans tous ses sujets abordés, puisse n'apporter un quelconque contre-argument, que de soutenir:
Le seul soucis, et je vais expliquer un peu plus loin, que le fait qu'un argument soit concordiste rend cet argument caduc ca il n'est pas logique. Et personne ne dit que le coran a tord, juste que l'interprétation des versets de telle ou telle manière est personnelles; ce que tu appelles vérité n'est autre que ta manière d'interpréter un verset qui est loin d'être assez explicite pour que l'on soit certain qu'il s'agisse bien de la seule interprétation possible.
aladin4 a écrit :- C'est nul
J'admets que ceux qui répondent de cette manière ne sont pas forcément très cordiaux. Sans vouloir faire leur avocat, il est arrivé si souvent de se retrouver face à des argumentation biaisée que dès que certains repèrent une erreur, ils ne prennent plus le temps d'en parler, ils rejettent sans explication.
aladin4 a écrit :- c'est du copier/coller pour ceux qui, tout en reconnaissant implicitement ces vérités, les attribuent à des auteurs anterieurs
C'est arrivé en effet. Plus personnellement, je ne lis que rarement les copié-collé, je préfère de loin les explications simples avec les mots que l'on a suivi d'un lien source, exactement comme des étudiants font un exposé.
aladin4 a écrit :- c'est du concordisme pour ceux qui accusent les exegetes d'actualiser leurs interpretations pour les mettre a jour.
Ce point ci est le problème principal. Et dans ta phrase, tu l'as très bien mis en valeur. Les exégètes donnent des interprétations possibles des versets du coran, nombres de versets du coran peuvent être interprétés de plusieurs manières. Le problème est le suivant: une interprétation parmi tant d'autre n'est pas une preuve. Certains peuvent décider de suivre cette interprétation tandis que d'autres non.
aladin4 a écrit :Bien que pour cette cela, je ne vois pas, ( et c'est mon point de vue personnel ), en quoi une interpretation , même supposée actualisée peut être condamnable, tant que le texte arabe original du Coran, lui, reste inchangé.
Personnellement, je suis amplement d'accord avec toi sur ce point. Une interprétation n'a pas à être condamnée, surtout si le texte original ne change pas. Ce qui est condamné par un certain nombre de gens lorsqu'on leur présente une interprétation d'un verset (ou plusieurs) du coran, c'est le fait qu'elle soit présentée comme une preuve alors qu'elle est une interprétation possible parmi tant d'autres.
aladin4 a écrit :Il ne s'agit pas de remanier le texte Coranique, il s'agit de comprendre certains versets à la lumière de l'époque dans laquelle on se trouve.
Je rejoins entièrement Shan sur son intervention. Ceci est la définition même du concordisme, il s'agit de donner une interprétation à une partie du coran qui colle (ou qui concorde, d'où le mot concordisme) avec une découverte scientifique récente et présenter cette interprétation comem une preuve que le coran mentionne un fait scientifique découvert il y a peu.
Le soucis de la démarche vient surtout du fait qu'elle soit engagé à posteriori, après la découverte, tandis que si le coran avait mentionné quelque chose de manière explicite, sur laquelle on ne peut rien interpréter à part ce qui est dit, et qu'une découverte scientifique ne permette non pas une découverte mais la confirmation de ce fait mentionné, là nous avons affaire à une révélation, à une preuve.
Pour toutes les interprétations, les musulmans font ce qu'ils veulent de leurs versets, et les interprètent comme ils le veulent. Mais lorsqu'ils désirent présenter un aspect du coran comme miraculeux, ils doivent plier cet aspect à une batterie d'épreuves qui mettront en évidence son caractère miraculeux
aladin4 a écrit :Et la le sujet de la thèse musulmane qui presente le Coran, comme un message pour tous les hommes et toutes les époques, trouve sons sens.
Sans doute, mais modifier les interprétations du coran en fonction des époques et des cultures, c'est tout comme modifier le message qu'il porte dans la mesure où si un verset peut être interprété de plusieurs manières, il ne sert à rien de mettre une interprétation en avant dans le but d'intéresser le plus de gens d'une certaine culture à une certaine époque, ce serait quelque peu malhonnête à mon sens.
aladin4 a écrit :Me faire dire que je chercher à vous contraindre à admettre mes arguments, est faux. Je vous demande juste de les discuter, au lieu de les rejetter en bloc.
D'accord, alors saches que lorsque l'on explique en quoi un argument est concordiste (au lieu de dire en bloc "c'est du concordisme, dehors", ce qui arrive peu), il s'agit justement de discuter les arguments que tu donnes.
Lorsque l'on parlait de contrainte, c'est lorsque l'on voyait des extraits assez tranchés de l'argumentation où l'on comprenais qu'il fallait être d'accord avec toi sous peine d'être considérés comme des négateurs.
patbow a écrit :Alfred, également y avait fait allusion :
Le paradis, c'est tout près de Dieu, l'enfer c'est juste un peu loin.
Là où on est maintenant ... c'est nul part.
Je trouve que c'est une vision infiniment plus douce de l'enfer que la souffrance éternelle dans les flammes. Mais, je ne crois pas que les représentants religieux soient d'accord avec cette douce vision de l'enfer. C'est une idée de l'enfer qui n'est pas très dissuasive pour ceux qui seraient tentés de se dispensés de la pratique religieuse. Si les croyants n'étaient pas suffisamment effrayés par les conséquences d'une éventuelle abstention de la pratique religieuse, la religion disparaitra.
Elle disparaitrait au profit de la croyance personnelle, comme cela arrive avec le catholicisme dont les bases dures se sont ramollies et dont les croyants et pratiquants en sont arrivés à avoir une vision bien moins étroite que celle que l'on pouvait voir même quelques décennies auparavant, et c'est même très bien selon moi. Personnellement, le facteur "enfer terrifiant" et précisément l'une des raisons qui m'éloigne de la religion, plutôt étrange n'est-ce pas? En effet, les représentations religieuses et les livres saints parlent de l'enfer, et je trouve cela un peu dommage que cela soit présenté. C'est la raison pour laquelle je ne crois pas en leur caractère saint.
patbow a écrit :En plus, passer l'éternité en première loges face à face avec dieu, devrait être plutôt frustrant. Tel que je connais l'être humain, la tentation de finir par vouloir prendre sa place, y serait trop forte. En plus, là, juste devant dieu, il n'y aura plus aucun espoir d'avancer, ni aucune ambition possible. A moins que de vouloir partager le trône de dieu. Ceux qui son à l'arrière, par contre, pourront toujours espérer avancer un jour. On ne sait jamais, il auront toute l'éternité devant eux.
Bah qui sait ce qui se passe avant le paradis qui puisse ou non ôter toute envie à ces gens ensuite de vouloir être assis sur le trône de Dieu. Peut-être se produit-il un processus qui met fin aux ambitions qu'ils avaient du fait de leur nature humaine. Peut-être seront-ils sublimés et libérés des pulsions et des défauts (avec peut-être certaines qualités associées) qui pourraient justement leur être aussi inutile que gênante au paradis.
Je n'en sais rien, je lance ça comme ça.