Inexistence de dieu : approche épistémologique

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L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
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Tan

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 10 avr.10, 04:04

Message par Tan »

tguiot a écrit :Donc, oui il y a bien quelque chose. On ne peut connaître la vitesse d'un électron ou sa position avant de la mesurer (on ne peut même pas connaître ces deux caractéristiques en même temps), mais ce n'est pas la particule en soi qu'on mesure, ce sont certaines de ses caractéristiques. L'électron est bien là, on peut le peser, voir sa déflexion dans un champ électrique (donc sa charge).
Le gros problème est que tu dis qu’on « ne peut connaître la vitesse d'un électron ou sa position avant de la mesurer » comme si cet électron AVAIT DEJA ses propriétés AVANT la mesure, mais qu’on ne pouvait pas les connaître. Hors c’est cela qui est faux : tu es comme Einstein qui refusait l’idée qu’il n’y a pas de réalité objective existante indépendamment de l’observateur. L’expérience d’Aspect a prouvé qu’il avait tort.

On peut illustrer ce fait grâce à l’expérience des fentes de Young : lorsqu’un électron, un photon, un proton ou n’importe quel quanton est envoyé sur un mur contenant deux fentes, le quanton passe par les deux fentes à la fois, en se comportant comme une onde. Mais si on obstrue une des fentes, le quanton se comporte comme un objet classique.
Autrement dit, un quanton ne se comporte pas du tout de la même façon suivant qu’une seule fente est ouverte ou les deux, ce qui est absolument incompatible avec un « objet » qui aurait des propriétés propres mais qu’on ne pourrait simplement pas connaître. Non.
Le quanton n’est pas du tout la petite bille qu’on voudrait se représenter, ni même un objet concret. Le quanton est une ONDE DE PROBABILITE, rien de plus. C’est quelque chose de parfaitement abstrait que cela.
tguiot a écrit :Mais il semble, en te lisant, qu'il y a aussi désaccord sur le sens de certains mots, comme: matériel, abstrait, exister, ...
Quand tu parles d'abstraction, je comprends par là que tu veux dire qu'une particule n'existe pas réellement. Ce serait absurde puisque cette même particule, observée ou non, peut avoir des effets visibles. D'où l'exemple plus bas sur le microprocesseur de mon pc. Comment peux-tu le définir comme "abstrait" (compris "sans existence physique") alors même que je suis en train d'utiliser ce pc? J'imagine donc que tu utilises le mot "abstrait" dans un autre sens que moi.
Pour toi, « exister » est synonyme de « matériel », de « concret ». C’est la raison pour laquelle nous ne pouvons pas nous entendre. Tu ne parviens pas à concevoir que quelque chose puisse exister de manière abstraite, ce qui fait que ta compréhension des phénomènes quantiques est déformée.

Une onde de probabilité n’a AUCUNE existence matérielle ou concrète. D’ailleurs l’expression elle-même « onde de probabilité » n’est qu’une commodité mathématique, une façon pratique de se représenter l’abstraction, parce qu’une onde n’a d’existence qu’au sein d’un champ.
Or il n’y a pas de « champ de probabilité » dans l’univers, ce n’est pas quelque chose de physique comme un champ électromagnétique. Il y a simplement une causalité globale dans l’univers, une causalité qui ne tient compte ni de l’espace ni du temps, qui agit instantanément sans transport d’énergie, mais qui existe pourtant bel et bien puisqu’elle est indispensable à la représentation du monde donnée par la physique quantique.
tguiot a écrit :Je n'ai jamais dit que la physique quantique pouvait se comprendre avec une "intuition classique", au contraire. C'est extrêmement déroutant pour notre cerveau habitué à certains comportements et pas d'autres. L'ubiquité paraît absurde, pourtant elle fonctionne comme description du monde quantique.

Mais je pense surtout que lorsqu'on parle de comportements quantiques, ils ne restent valables que dans le monde quantique. Toute approche quantique à des événements macroscopiques tombe en-dehors de son champ de validité.
C’est exactement le contraire : toute approche classique à des événements quantiques tombe en-dehors de son champ de validité. La mécanique classique n’est qu’une approximation de la mécanique quantique, approximation qui fonctionne cependant très bien pour les phénomènes macroscopiques.
Il n’y a pas un « monde quantique » et un « monde macroscopique ». Le monde quantique, c’est le monde, c’est l’univers. Quand le chat de Schrödinger se trouve dans la superposition d’états inconcevable « chat vivant » et « chat mort », on est bien avec un phénomène quantique dans le monde macroscopique.
Dans l’expérience du chat de Schrödinger, l’ensemble « proton + dispositif de déclenchement + ensemble marteau-fiole-chat » est exprimé par une fonction d’onde unique (et hyper-complexe). Il n’y a aucun empêchement théorique à décrire des ensembles macroscopiques de façon quantique. Le champ de validité de la physique quantique n’est pas restreint au monde microscopique, loin s’en faut !
tguiot a écrit :Quant à se "représenter" ces fameux comportements quantiques, je crains que ce ne soit peine perdue effectivement. Ce serait comme se demander la couleur d'un électron. Mais je persiste à dire que l'impossibilité de s'imaginer les choses (à cause de notre entendement limité), couplé à une représentation purement mathématique, donnent une illusion de pure abstraction, même s'il y a matérialité des objets dont on parle.
Qu’est-ce que la « matérialité » selon toi ? Le simple fait d’exister ? Dans ce cas, je suis matérialiste aussi.
tguiot a écrit :Je sais que n'importe quel électron, observé ou non, possède une masse de (grosso modo) 10^-30 kg. L'électron qui "tourne" autour du noyau d'oxygène dans l'eau du verre en face de moi possède cette masse. Je ne sais pas "où" il se trouve autour du noyau, mais je sais qu'il y a un électron "quelque part" et que la densité de probabilité de sa position autour du noyau est calculée par le module de sa fonction d'onde.
J'utilise volontiers les guillemets puisque, dans le monde quantique, notre notion habituel d'espace, de localité, doit être revue.
Ah, mais tu parles là d’un électron après réduction du paquet d’ondes, tu parles d’un corpuscule doté d’une masse connue par le calcul. Si l’électron a un comportement ondulatoire, comment connais-tu sa masse ? Que peux-tu dire au sujet de la masse d’une onde de probabilité ??
tguiot a écrit : Idem, j'aurai besoin de plus que ta parole pour être d'accord. Surtout qu'il me semble que c'est précisément ce qui fait que le monde macroscopique ne se décrit pas en termes quantiques. La décohérence due au couplage est inévitable (c'est, je crois, ce qui pose d'ailleurs le plus gros problème pour la réalisation d'ordinateurs quantiques) car la majorité des systèmes envisagés ne sont pas isolés.
Libre à toi te vérifier si tu ne me crois pas, la théorie quantique est très claire à ce sujet : lorsque deux systèmes quantiques isolés, c’est-à-dire décrits chacun par une fonction d’onde, entrent en interaction, ils ne forment plus qu’un seul système, décrit par une seule fonction d’onde qui contient l’ensemble des possibilités des deux systèmes. Il n’y a pas réduction mais complexification croissante.
De plus, si le système global se sépare à nouveau en deux sous-systèmes qui s’éloignent l’un de l’autre, on ne pourra pas décrire chaque sous-système par une fonction d’onde indépendante, mais il y aura toujours une fonction d’onde globale pour l’ensemble des deux : c’est la propriété vérifiée par l’expérience d’Aspect.
tguiot a écrit : Pourquoi donc?
Pourquoi donc ? Eh bien parce que c’est un fait : comme tu le dis toi-même, tu participes au débat comme un simple membre (donc tu es partie), mais tu es aussi modérateur (juge) avec tous les pouvoirs afférents, comme notamment le fait de censurer ou carrément de supprimer les posts que tu juges inadéquats.
tguiot a écrit :Je ne fais aucune remarque sur le déroulement de la discussion. Je ne fais que participer, tout comme je participais à l'occasion quand j'étais un simple membre. Mon statut de modérateur n'a rien à voir avec le débat et ne change en rien ma façon de dialoguer. Et ce n'est pas parce que je serais en désaccord avec toi que je vais supprimer ou éditer tes messages. Je comprends mal ce que cette remarque vient faire dans le débat.
Cette remarque est logique : je trouve anormal que certains membres, qui sont partie prenante dans les débats, aient le pouvoir par ailleurs de faire la police, de censurer, de supprimer des posts, d’exclure des membres, de verrouiller des sujets etc.
Les modérateurs devraient normalement être neutres et impartiaux, donc ne pas prendre partie dans les débats. C’est aussi simple que cela. Tu imagines dans un tribunal si le juge était aussi partie civile ?
Cela sans même parler du fait qu’entre toi, Mil21 et Shan, on a deux athées et un agnostique très tatillon, mais pas un seul croyant. Nous sommes pourtant dans la section « athéisme ET religion » d’un forum qui s’appelle « forum-religion ». Je trouve cela bizarre et non équitable.

D’ailleurs, mon post précédent a déjà été censuré (enfin, ici on appelle cela « éditer »). Puisque tu me dits que ce n’est pas toi, j’en déduis que c’est le fait du fou de la gâchette (Mil21) qui m’a déjà censuré ou supprimé nombre de posts, et cela sans jamais m’en avertir.
Modifié en dernier par Tan le 10 avr.10, 10:35, modifié 1 fois.

Pakete

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 10 avr.10, 06:51

Message par Pakete »

Pourquoi donc ? Eh bien parce que c’est un fait : comme tu le dis toi-même, tu participes au débat comme un simple membre (donc tu es partie), mais tu es aussi modérateur (juge) avec tous les pouvoirs afférents, comme notamment le fait de censurer ou carrément de supprimer les posts que tu juges inadéquats.
Je ne t'ai jamais vu râler lorsque Shan, Erwan et autres modérateurs intervenaient en tant que membre sur un topic en particulier... Serait ce parce que tguiot te met en difficulté que tu réagisses comme ça ?

Bon et sinon, c'est bien beau de nous sortir de la physique quantique, mais tu n'as toujours rien qui pourrait nous aiguiller sur la raison pour laquelle il a fallu une extinction radicale des dinosaures pour permettre aux mammifères, et aux homo sapiens par la même occasion, de se développer sur Terre ?

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 10 avr.10, 06:54

Message par Tan »

raymondo a écrit :Tan , j'apprécie tes messages car ils ne dénotent pas une croyance bornée et stupide.
Merci.
raymondo a écrit :Tu fais souvent attention d'employer le conditionnel, ( le mot " semble", etc ), car tu as sans doute conscience de ne pas tout savoir, comme tout le monde ici ( à moins d'être un scientifique de pointe ! )
Je suis tout à fait d’accord avec toi, j’ajouterai que même un scientifique « de pointe » ne sait pas tout, sinon il serait omniscient…
raymondo a écrit :Or il faut se rappeler que les scientifiques disent souvent que la MQ ne peut pas être comprise !( Pour l'instant ? )
Donc chacun a sûrement besoin de mettre de l'eau dans son vin, ici.
Les physiciens disent souvent que la MQ ne peut être comprise parce qu’il est impossible de se représenter les phénomènes quantiques de manière classique, intuitive. Ils disent que la MQ est incompréhensible parce qu’elle heurte le bon sens commun, mais on ne peut pas non plus dire que Bohr, Einstein, Heisenberg, Schrödinger, Bohm et j’en passe ne comprenaient pas la MQ.
La MQ est comprise par les physiciens, quand bien même certains sont désarçonnés. Ensuite, nul doute que la théorie quantique évoluera, s’étoffera et nous réservera de nouvelles surprises, comme toute théorie scientifique.
raymondo a écrit :Je m'intéresse aussi à la MQ et c'est passionnant pour quelqu'un qui a envie de rêver un peu .
Comme tout le monde, tu vas chercher dans la science les arguments qui vont dans ton sens, sans trop regarder à côté.
Je me permets de faire remarquer que je ne suis pas d’accord : j’essaie (je n’y parviens peut-être pas complètement, mais de bonne foi j’essaie) d’être objectif et de regarder TOUS les faits scientifiques avec la même objectivité, et pas seulement les faits qui m’arrangent.
raymondo a écrit :Par exemple je t'ai fait remarquer que, concernant l'ajustement fin des constantes de l'univers, les scientifiques ne sont pas aussi catégoriques que tu dis.
J’ai lu la citation de Wikipedia que tu m’as transmise, et je suis allé voir l’article en entier (en tapant « principe anthropique » sur Google). Cela mériterait une discussion plus approfondie, mais en gros l’argument est invalide car je ne vois pas du tout comment on peut nier que la moindre modification de nombreuses propriétés de l’univers aurait engendré des univers stériles.

Par exemple, on sait très bien que si la vitesse d’expansion de l’univers avait été un poil plus faible, l’univers se serait écroulé sur lui-même sous l’effet de sa propre gravité. A l’inverse, on sait tout aussi bien qu’une vitesse d’expansion un tant soit peu plus élevée aurait donné lieu à une expansion beaucoup trop rapide pour permettre à la complexité de se former (l’univers se serait dilué dans le néant). Ca, ce n’est pas un avis, c’est un fait. On ne peut pas ne pas être d’accord avec les faits.

Je pourrais faire la même réfutation avec la force nucléaire forte, avec la force faible, avec le nombre de dimensions spatiales, avec toutes les constantes de couplage des forces, avec la charge et la masse du proton et de l’électron, avec la quantité totale de masses dans l’univers, et bien d’autres choses encore. A chaque fois, je peux démontrer que n’importes quelles autres valeurs que celles qui existent dans notre univers auraient engendré des univers sans complexité.
raymondo a écrit :D'autre part, sans être un spécialiste, il me semble que la " réduction du paquet d'ondes" de la MQ ne se produit pas que en présence d'un observateur conscient .
Elle se produit au moment où la particule interagit avec un grand nombre d'autres particules. En ce sens l' "observateur" est représenté par n'importe quelle structure macroscopique ( et effectivement, un être vivant en est une, un appareil de mesure aussi, mais une pierre aussi. )
Non. La science ne sait pas ce qui provoque la réduction du paquet d’ondes, mais elle constate que ce phénomène ne se produit QUE lorsqu’il y a observation du système. Comme avec le régleur, qui dit observation dit observateur, même si l’observation se fait par informatique et que l’expérimentateur ne prend connaissance de l’information que plus tard.
Par contre, l’interaction d’un quanton avec un système macroscopique ne provoque pas la réduction du paquet d’ondes, sans quoi le paradoxe du chat de Schrödinger n'eût pas été possible. Dans ce paradoxe, avant l’observation, l’ensemble « proton de spin indéterminé + dispositif de déclenchement + ensemble fiole-poison-cage-chat » est décrit par une seule et unique fonction d’onde.
La réduction du paquet d’ondes est provoquée par l’observation qui est faite ensuite, mais l’interaction elle-même entre le proton et le dispositif de déclenchement du marteau sur la fiole (qui est un objet macroscopique) ne provoque pas la réduction du paquet d’ondes.
raymondo a écrit :Notre monde macroscopique ( matière, temps, localité, logique, espace, énergie, etc ) devient donc une propriété émergente d'un monde (quantique) possédant des lois différentes mais qui contiennent les nôtres en germe .
Oui.
raymondo a écrit :( Il existerait probablement quand même en l'abscence d'observateur conscient.)
Là par contre tu t’avances beaucoup trop. C’est précisément un aspect de la question posée par le phénomène de la réduction du paquet d’ondes : un monde objectif extérieur à nous-même existe-t-il ?
raymondo a écrit :Reconnais aussi que la théorie des neurones qui " captent " la conscience au lieu de la fabriquer n'est qu'une théorie, et qu'on n'en aucune preuve définitive.
Je le reconnais volontiers, mais rares sont ceux qui admettent que c’est exactement la même chose s’agissant du monisme : une théorie, une hypothèse sans preuve.
Ensuite, lorsqu’on étudie la question plus profondément, on constate tout de même, à mon sens en tout cas, qu’il semble y avoir beaucoup plus d’indices allant dans le sens du dualisme que d’indices allant dans le sens du monisme.
raymondo a écrit :Comme je reconnais que ma théorie du multivers n'est qu'une théorie ni plus ni moins valable que celle de l'ajustement fin.
Tu comprendras que je dise que je ne suis pas d’accord : il n’y a pas le moindre début d’indice allant dans le sens des multivers.
Que l’on remette en cause la notion de « réglage », je le comprends puisqu’il est encore possible, grâce aux multivers, de remplacer ce réglage par un hasard.
Mais il est absolument indéniable qu’un univers qui aurait N’IMPORTE QUELLES propriétés, sauf celles du nôtre, serait incapable d’engendrer la vie. C’est pourquoi je ne mets pas ce constat au même niveau que les multivers.
raymondo a écrit :Voilà, si on veut s'appuyer sur la science, adoptons aussi la rigueur et l'honnêteté intellectuelle qui vont avec .
C'est la seule chose que je te demande.
Amicalement.
Que la quiétude accompagne tes pas.

Hamza

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 10 avr.10, 07:44

Message par Hamza »

Pakete a écrit : Je ne t'ai jamais vu râler lorsque Shan, Erwan et autres modérateurs intervenaient en tant que membre sur un topic en particulier... Serait ce parce que tguiot te met en difficulté que tu réagisses comme ça ?

Bon et sinon, c'est bien beau de nous sortir de la physique quantique, mais tu n'as toujours rien qui pourrait nous aiguiller sur la raison pour laquelle il a fallu une extinction radicale des dinosaures pour permettre aux mammifères, et aux homo sapiens par la même occasion, de se développer sur Terre ?


Toi, tu sembles ignorer qu'il existait des mammifères à l'époque des dinosaures...

Selon les preuves archéologiques et paléontologiques que les scientifiques ont enregistré durant les cent dernières années, il s'avère que l'apparition de l'homme remonterait avant celle des différentes espèces s'apparantant au singe, car des preuves paléontologiques ont montré que l'homme moderne existait déjà il y a plus d'1,5 millions d'années (New York Times - Février 26, 2009), des outils assez avancés ont également été trouvés un peu partout sur les continents habités, dont l'âge a été estimé à plusieurs dizaines et même centaines de millions d'années dans certains cas.

Plusieurs fossiles de mammifères ont été analysé, dont celui d'un mammifère âgé de 128 à 139 millions d'années (Repenomamus robustus) qui avait avalé un petit psittacosaurien (Nature, vol. 421, 2003, vol. 416, p. 807-814). En outre, des vestiges archéologiques montrent qu'il existait d'anciennes civilisations remontant avant -10 000 av.JC, dont certaines qui remonteraient à plusieurs millions d'années, et qui n'étaient pas dans un stade intellectuel "primitif". Selon les travaux de paléontologistes comme Yvette Deloison (scientifique au CNRS), l'Homme ne descend pas d'un primate arboricole, une évidence souvent méconnue. En effet, l'être-humain a toujours été un être bipède. En 1842, un crâne humain, mal préservé, est trouvé dans du lignite, vieux de 15 à 50 millions d'années.

Cet objet fait partie de la collection de l'Académie Minière de Freiberg en Allemagne. A partir de 1850, divers fossiles de mammifères (du mammouth au bison) ont été remontés d'une mine d'or de Table Mountain près de Needles en Californie. En 1863, un disque en pierre ainsi qu'un morceau de crâne humain sont découverts par le Dr R. Snell. En 1866, M. Mattison, propriétaire d'une mine, dégagea sous une couche de basalte, un crâne humain complet qui fut étudié par le Dr L. Wyman du Collège de Harvard. Ce crâne âgé de 12 millions d'années est d'un type moderne, son authenticité ne fait aucun doute à cause de l'imbrication naturelle des gravats. Relaté dans le Saturday Herald of Iowa City, le 10 avril 1867, des os humains et des pointes de flèches en cuivre ont été trouvés dans un filon d'argent à une profondeur de 400 mètres au fond de la mine de Rocky Point à Gilman (Colorado).
La veine où ces objets reposaient est âgée de 135 millions d'années. En juillet 1877, à Spring Valley près d'Eureka (Nevada), quatre prospecteurs trouvèrent ce qui ressemblait à un os humain carbonisé pris dans une roche de quartzite brune. Une fois la roche enlevée, ils découvrirent une partie du fémur, les os du genou, de la jambe et du pied, d'un hominidé qui devait mesurer 3,5 mètres. La roche où ces restes étaient enserrés est estimée à 185 millions d'années. En 1958, le Dr J. Huerzeler du Muséum d'Histoire Naturelle de Bâle, trouva à 180 mètres de profondeur, dans une mine de charbon en Toscane (Italie), la mâchoire écrasée d'un enfant de 5 ou 7 ans de type moderne. De plus, les strates dont elle a été extraite datant de 20 millions d'années.

La découverte de deux fossiles, sur la rive est du lac Turkana, au Kenya, remet en cause la théorie dominante de l'évolution de l'espèce humaine. En effet, l’un des squelettes, en fait un fragment de mâchoire, appartient à un homo habilis tout jeune puisqu’il a été daté de 1,44 millions d’années tandis que l’autre fossile, curieusement plus vieux, est un crâne d’Homo erectus datant de 1,55 millions d’années (l'Homo habilis était censé disparaitre il y a 1,8 millions d'années pour laisser place à l'homo erectus, or cela s'avère faux)

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 10 avr.10, 10:10

Message par tguiot »

Pakete et Hamza, je vous demanderai de ne pas être hors-sujet. La question des mammifères à l'époque des dinosaures ne fait pas partie du débat. Merci de bien vouloir déplacer vos (futures) interventions dans un nouveau sujet ou un sujet plus approprié.

(Ou alors, vous trouvez un cheminement logique qui joint le sujet actuel à celui des mammifères. Il n'est pas interdit qu'un sujet évolue, surtout avec presque une centaine de pages de discussion, mais il est préférable de ne pas sauter du coq à l'âne, comme il vient d'être fait.)

Hamza, il serait également approprié de citer les sources lorsqu'on fait un copier-coller.

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 10 avr.10, 11:53

Message par Pakete »

tguiot a écrit :Pakete et Hamza, je vous demanderai de ne pas être hors-sujet. La question des mammifères à l'époque des dinosaures ne fait pas partie du débat. Merci de bien vouloir déplacer vos (futures) interventions dans un nouveau sujet ou un sujet plus approprié.

(Ou alors, vous trouvez un cheminement logique qui joint le sujet actuel à celui des mammifères. Il n'est pas interdit qu'un sujet évolue, surtout avec presque une centaine de pages de discussion, mais il est préférable de ne pas sauter du coq à l'âne, comme il vient d'être fait.)

Hamza, il serait également approprié de citer les sources lorsqu'on fait un copier-coller.
Ah désolé, le Finalisme étant la discussion à l'origine, avant qu'il y ait un décalage sur autre chose, ici:

http://www.forum-religion.org/atheisme/ ... -1320.html

Page 88 et quelques suivantes...

En l'occurence, je lui posais une question qui me semblait pertinente: si les dinosaures étaient encore sur Terre, je doute très fort que les mammifères aient pu se développer pour arriver, entre autres, à l'homo sapiens (et oui Hamza, fait un effort de lecture please....). Ce qui élimine d'emblée tout finalisme: A quoi bon les dinosaures si le but de l'univers était d'arriver à l'homme ?

Mais bon, je me mets de côté, il n'a visiblement pas de réponse...

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 10 avr.10, 14:44

Message par raymondo »

Salut Tan
Si tu suis ce lien, tu arriveras à une explication sur la décohérence quantique.
Et il est bien dit que même les photons du fond cosmologique diffus peuvent suffire à la provoquer.
Donc je continue à penser qu'un observateur conscient n'est pas nécéssaire, mais une interaction avec l'environnement, si...

http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9coh ... _quantique

Et il y a un truc qui me gène dans ce problème précis :
Les phénomènes quantiques sont inaccessibles directement à nos sens, nous avons besoin d'appareils de mesures ultra sensibles pour les voir.

La "réduction du paquet d'ondes" se fait donc au niveau de l'interaction avec l'appareil, l'observateur humain, lui, n'observe rien de quantique.
( Une aiguille qui bouge, un compteur, c'est macroscopique. )
Or un appareil de mesure n'a pas de conscience.

Admettre que la conscience de l'observateur est nécéssaire revient à dire que la particule sait que quelqu'un est en train de regarder l'aiguille de l'appareil, et qu'elle ne se comporterait pas pareil si on ne le regardait pas ( !)

Mais on peut contourner cela : Par exemple en enregistrant la mesure sans la voir, et en mettant le résultat dans une enveloppe fermée qu'on ouvrira ou brûlera après tirage au sort dans un an .... Est ce que tu penses que dans ce cas, on observera toujours un phénomène quantique , ou non ?! Est ce que tu penses que la particule sait ce qui va se passer dans un an, et va réagir en conséquence ?

( C'est ce côté absurde qu'a voulu montrer Shrodinger avec son chat. )
C'est pourquoi l'explication par la décohérence ( interaction avec l'environnement, conscient ou non ) me parait quand même plus logique .

Tan

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 10 avr.10, 23:29

Message par Tan »

Pakete a écrit :En l'occurence, je lui posais une question qui me semblait pertinente: si les dinosaures étaient encore sur Terre, je doute très fort que les mammifères aient pu se développer pour arriver, entre autres, à l'homo sapiens (et oui Hamza, fait un effort de lecture please....). Ce qui élimine d'emblée tout finalisme: A quoi bon les dinosaures si le but de l'univers était d'arriver à l'homme ?

Mais bon, je me mets de côté, il n'a visiblement pas de réponse...
Tu doutes très fort que Homo sapiens aurait pu venir au monde sans la disparition des dinosaures ? Personnellement je n’en sais rien.

Ce que je sais, c’est que les mammifères existaient déjà lorsque les dinosaures ont disparu, et que notre ancêtre avait à l’époque environ la taille d’une souris. La légende nous dit que cet être n’aurait pas pu continuer à se développer si les dinosaures étaient resté sur Terre, qu’il aurait été éliminé par la sélection naturelle en la personne des dinosaures.
Je veux bien croire une telle histoire, mais elle est malheureusement comme beaucoup d’arguments darwiniens : plausible mais invérifiable.

Alors je reconnais que s’il était PROUVE un jour que la disparition par hasard des dinosaures a été indispensable à la naissance d’Homo sapiens, ce serait un sacré coup dur à toute vision finaliste de l’évolution.
Mais je suis assez tranquille là-dessus. Pour le moment, toutes les tentatives de démonstration que j’ai lu au sujet d’une relation de cause à effet entre la disparition des dinosaures et l’arrivée de l’être humain se sont avérées n’être que de sympathiques tautologies, de belles histoires pour enfants, mais je n’ai toujours pas vu la moindre PREUVE à ce sujet.

Bien-sûr, si tu es compétent pour nous en faire la démonstration Pakete, je suis preneur, mais je sais bien que je ne prends aucun risque en te disant cela…


Quant à la dernière question (« A quoi bon les dinosaures si le but de l'univers était d'arriver à l'homme ? »), c’est exactement comme si tu me demandais : « A quoi bon d’autres galaxies, d’autres étoiles, à quoi bon les zèbres et les dauphins, à quoi bon les roses et les lilas si le but de l'univers était d'arriver à l'homme ? », ou un peu comme si tu demandais « A quoi ça sert une tortue ? » (question incroyable que j’ai déjà entendu dans une émission sur l’écologie…)

C’est un argument tellement aberrant que je préfère ne pas faire de commentaire.

Tan

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 11 avr.10, 00:06

Message par Tan »

raymondo a écrit : Salut Tan
Si tu suis ce lien, tu arriveras à une explication sur la décohérence quantique.
Et il est bien dit que même les photons du fond cosmologique diffus peuvent suffire à la provoquer.
Donc je continue à penser qu'un observateur conscient n'est pas nécéssaire, mais une interaction avec l'environnement, si...

http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9coh ... _quantique

Et il y a un truc qui me gène dans ce problème précis :
Les phénomènes quantiques sont inaccessibles directement à nos sens, nous avons besoin d'appareils de mesures ultra sensibles pour les voir.

La "réduction du paquet d'ondes" se fait donc au niveau de l'interaction avec l'appareil, l'observateur humain, lui, n'observe rien de quantique.
( Une aiguille qui bouge, un compteur, c'est macroscopique. )
Or un appareil de mesure n'a pas de conscience.

Admettre que la conscience de l'observateur est nécéssaire revient à dire que la particule sait que quelqu'un est en train de regarder l'aiguille de l'appareil, et qu'elle ne se comporterait pas pareil si on ne le regardait pas ( !)

Mais on peut contourner cela : Par exemple en enregistrant la mesure sans la voir, et en mettant le résultat dans une enveloppe fermée qu'on ouvrira ou brûlera après tirage au sort dans un an .... Est ce que tu penses que dans ce cas, on observera toujours un phénomène quantique , ou non ?! Est ce que tu penses que la particule sait ce qui va se passer dans un an, et va réagir en conséquence ?

( C'est ce côté absurde qu'a voulu montrer Shrodinger avec son chat. )
C'est pourquoi l'explication par la décohérence ( interaction avec l'environnement, conscient ou non ) me parait quand même plus logique .
En corollaire je souligne que la décohérence est un concept voulant montrer que les comportements quantiques ne peuvent pas subsister au niveau macroscopique à cause de la trop grande complexité des interactions entre systèmes quantiques.
Pourtant, la décohérence n’est déjà plus valable en ce qui concerne des objets macroscopiques comme les superfluides et les supraconducteurs. Cette exception pose problème.

Ensuite, la décohérence n’explique pas, dans le cas du chat de Schrödinger, POURQUOI le chat est vivant ou mort. Certains disent qu’en vertu d’un fumeux « principe d’unicité » (dont l’existence est à justifier) il ne peut y avoir qu’une réalité empirique. D’autres disent que l’univers s’est scindé en deux au moment de la décohérence (on rejoint ta théorie des multivers).
Tout cela est pour l’instant du domaine des hypothèses vagues.

Enfin, la décohérence renforce fortement le mystère de la non-localité puisque la décohérence n’est pas instantanée et que les systèmes quantiques peuvent être étalés sur des volumes énormes de plusieurs années lumières de rayon.

Bref, la décohérence est un joli concept qui éclaire certains aspects du paradoxe du chat, mais elle est largement insuffisante dans sa forme actuelle pour expliquer ce qui provoque la réduction du paquet d’ondes.
Est-ce une question de dimension (de taille) ? De complexité du système ? La conscience y joue-t-elle un rôle ? Autant de questions qui demeurent en suspens.
Il y a là un énorme mystère qui cache peut-être des bouleversements majeurs dans la théorie quantique et dans notre vision de l’univers.

Pakete

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 11 avr.10, 03:55

Message par Pakete »

C’est un argument tellement aberrant que je préfère ne pas faire de commentaire.
Aberrant ?

L'extinction des dinosaures est un fait. Te cacher derrière sa pseudo aberrance pour ne pas y répondre est plutôt une sacrée fuite en avant.

Toutes les hypothèses de la MQ peuvent justifier tout et n'importe quoi et sont "éventuellement valables" (...!) pour soutenir le finalisme, mais n'importe quel fait allant à l'encontre de ta pensée sélective est "aberrant".

Quelle honnêteté intellectuelle, c'est sidérant...! (coll)

Tan

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 11 avr.10, 04:01

Message par Tan »

Il faut que tu apprennes à lire : l’argument aberrant n’est pas celui de la météorite, mais celui qui consiste à demander : « A quoi bon les dinosaures si le but de l'univers était d'arriver à l'homme ? »

Hamza

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 11 avr.10, 04:38

Message par Hamza »

Pakete a écrit : Aberrant ?

L'extinction des dinosaures est un fait. Te cacher derrière sa pseudo aberrance pour ne pas y répondre est plutôt une sacrée fuite en avant.

Toutes les hypothèses de la MQ peuvent justifier tout et n'importe quoi et sont "éventuellement valables" (...!) pour soutenir le finalisme, mais n'importe quel fait allant à l'encontre de ta pensée sélective est "aberrant".

Quelle honnêteté intellectuelle, c'est sidérant...! (coll)

Etrange de la part d'une personne qui qualifie systématiquement les arguments qui diffèrent des tiens, comme étant "absurdes", "illogiques", "aberrants", "faux", "infantiles", "ridicules", etc.

De plus, j'ai pris la peine de te répondre, en te montrant scientifiquement que tu avais tort, car il existait des mammifères à l'époque des dinosaures, et d'autres indices indiquent également la présence d'être-humains à la même époque.

Tguiot, ce n'est pas que du copier-coller, mais j'ai simplement procédé à une collecte d'informations sur le sujet, et je les ai rassemblés en un post. La source des éléments et découvertes est généralement indiquée.

Chapitre sur les dinosaures clos donc. :)

Nous pouvons maintenant revenir sur le sujet moteur de ce topic.

Tan

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 11 avr.10, 05:39

Message par Tan »

Au risque de me répéter, je redis que l’argument sur la disparition des dinosaures qui aurait conditionné l’émergence d’homo sapiens est un BON argument. Ce serait même un argument pouvant signer l’arrêt de mort du finalisme à la condition de PROUVER qu’Homo sapiens n’aurait JAMAIS pu apparaître si les dinosaures n’avaient pas disparu.
Pour l’instant, cette preuve n’existe pas.

Par contre un argument consistant à dire qu’il était inutile pour « Dieu » (je parle de manière triviale) de créer les espèces précédentes ou intermédiaires comme les dinosaures si le but était de créer l’homme, est effectivement un argument aberrant du point de vue logique et moral.
Du point de vue logique parce que les espèces intermédiaires sont, elles, indispensables à la naissance d’Homo sapiens (ainsi que son environnement), et parce que le fait que les dinosaures ont existé puis se sont éteint ne contredit en aucune manière qu'une espèce consciente d'elle-même ait pu être sur Terre la finalité de l’évolution.
Du point de vue moral parce que les autres espèces n’ont pas à se justifier d’exister : ce n’est pas parce que les loups sont inutiles (à l’homme) que cela nous donne le droit de les exterminer.

Ce que je dénonce finalement dans ta question Pakete (« A quoi bon les dinosaures si le but de l'univers était d'arriver à l'homme ?»), c’est cette vision utilitaire que tu as des dinosaures : ce n’est pas parce que les dinosaures (et tout le reste) ne sont pas arrivés par hasard qu’ils doivent se justifier d’exister et nécessairement avoir une utilité.
Qu’est-ce qui empêche de créer uniquement pour le plaisir de la création, pour la beauté des formes ? Connais-tu des artistes ? Si tu fréquentes des sculpteurs, des peintres ou des compositeurs, ils te diront qu’ils créent avant tout pour la beauté de créer, pour le plaisir que cela leur procure, pas pour l’utilité financière qu’ils obtiennent parfois en retour.

Pakete

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 11 avr.10, 07:08

Message par Pakete »

Tout simplement que les dinosaures étaient des carnivores en grande partie, et qu'ils se nourrissaient de ... mammifères. Pour arriver à l'homme, il faut que l'évolution est tout le temps nécessaire pour arriver jusqu'à lui. Donc, l'absence de prédateurs profite aux formes de vie chassées, qui d'un coup, deviennent suffisamment adaptées.

Les dinosaures ont donc réguler leur population, impossible qu'ils puissent dépasser la taille d'une souris au risque de disparaître totalement.

De plus, l'homo sapiens n'aura pas survécu aux conditions climatiques qui ont suivi la chute de l'astéroïde: trop gros, trop exigeant au niveau nourriture...

Si cela est important, c'est parce que tout simplement, ta "conscience" "crée" les dinosaures, machins tout à fait incapables de concevoir la moindre divinité... Pendant 160 millions d'années, il dominent la vie sur Terre. Alors que ceux ci empêchaient justement à l'homme d'apparaître !

Pourquoi ne pas avoir créer l'homme avant, puisqu'une "conscience" omnisciente savait pertinemment les dinos incapables de la vénérer, puisqu'incapables de la concevoir ? D'ailleurs, si tout est fait sur Terre pour les hommes, alors à quoi bon les dinosaures ?
Par contre un argument consistant à dire qu’il était inutile pour « Dieu » (je parle de manière triviale) de créer les espèces précédentes ou intermédiaires comme les dinosaures si le but était de créer l’homme, est effectivement un argument aberrant du point de vue logique et moral.
Si les dinosaures étaient des formes intermédiaires de l'homme, nous serions des ovipares, pas des mammifères..

D'ailleurs, qu'avons nous récupérer des dinosaures ^^ ?

Hamza

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 11 avr.10, 07:39

Message par Hamza »

Tout ce que tu racontes ici ne relèvent pas des certitudes au niveau scientifique, ne l'oublie pas. Ton post contient de nombreuses spéculations, donc sois-en conscient, et habitues-toi à parler au conditionnel. L'hypothèse de l'astéroïde n'est pas admise à l'unanimité, et les éléments en sa faveur sont maigres, ce qui a conduit de nombreux scientifiques a postuler d'autres hypothèses plus crédibles, qui sont plus conformes aux faits dont ils disposent.

Tu mentionnes l'évolution graduelle dans ton post, ce qui est loin d'être démontré, et qui est même infirmé. Car il a été prouvé que toutes les espèces n'ont pas pu tous descendre des unes des autres. Le gradualisme n'est donc plus de mise, du moins dans sa totalité (comme l'atteste le cas de la girafe par exemple).

D'autres chercheurs montrent l'impossibilité du transformisme radical généralisé, comme Douglas Dewar, dans son ouvrage "The Transformist Illusion" ou encore Louis bounoure, dans "déterminisme et finalité". D'ailleurs, c'est toute la chronologie darwinienne qui est erronée et outrageusement spéculative, et souvent en contradiction avec les faits. En effet, le tort de nombreux néodarwinistes est la confusion d'interpréter comme l'origine d'une nouvelle espèce ce qui n'est en réalité, qu'une variante possible au sein de la même espèce donnée. C'est confondre la micro-évolution (évolution mineure au sein d'une même espèce, sans donner lieu à des transformations radicales menant vers d'autres nouvelles espèces) avec la macro-évolution (pilier du darwinisme, qui postule l'hypothèse selon laquelle toutes les espèces descendraient les unes des autres, ce qui n'a jamais été prouvé, et qui a déjà été infirmé dans plusieurs branches scientifiques, comme la génétique, la paléontologie et la biologie moléculaire). Il est également prouvé que la sélection naturelle n'est pas l'un des moteurs de l'évolution, car ce n'est pas un principe général, et ne relève que de la contingence, qui s'observe que dans de rares cas, comme l'ont montré plusieurs chercheurs, comme Rémy Chauvin dans "Le Darwinisme ou la Fin d'un mythe", "La raison malmenée, critique des idées reçues en biologie moderne" de Gérard Nissim Amzallag ou encore "Le darwinisme, envers d'une théorie" de Jean-François Moreel.

Mais là, on s'éloigne du sujet.

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