Inexistence de dieu : approche épistémologique
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L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 10 oct.13, 05:46Beau poème! Je ne le connaissais pas.
- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
- Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit son lot d'expériences vécues.
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 22 oct.13, 13:25Bonjour pauline.px, en réponse a ma supposition sur un possible transfère de donnés instantanés dans mon conscient vous avez écris :
C'est un peu la même chose quand je rêve, pour quelle raison est-ce que je rêve et pourquoi ne puis-je avoir le contrôle absolu sur ce rêve puisqu'il est issu de mon imagination a moi? La réponse: c'est parce que cela m'arrange.... je pourrais le nier, mais ce serait de la foutaise! C'est comme tout ce qui est hors de mon contrôle, autant dans la réalité que dans mes rêves, tout ça est essentiel, je n'ai qu'a comparer avec un rêve que je ferais les yeux ouvert 100% conscient et a 100% contrôler par ma volonté pour comprendre l'importance de l'oubli ainsi que de mon subconscient en tant que tel.
Je dois y aller je vais revenir sur Gepetto bientôt,
@+
Mon subconscient!2 ) Si rien n’existe que mon illusion, avec qui pourrait se nouer une communication télépathique sans que cette dernière ne soit aussi une illusion ?
C'est un peu la même chose quand je rêve, pour quelle raison est-ce que je rêve et pourquoi ne puis-je avoir le contrôle absolu sur ce rêve puisqu'il est issu de mon imagination a moi? La réponse: c'est parce que cela m'arrange.... je pourrais le nier, mais ce serait de la foutaise! C'est comme tout ce qui est hors de mon contrôle, autant dans la réalité que dans mes rêves, tout ça est essentiel, je n'ai qu'a comparer avec un rêve que je ferais les yeux ouvert 100% conscient et a 100% contrôler par ma volonté pour comprendre l'importance de l'oubli ainsi que de mon subconscient en tant que tel.
Je dois y aller je vais revenir sur Gepetto bientôt,
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 23 oct.13, 00:03Rebonjour pauline.px
A ce que vous avez écrit:
En ce qui me concerne cela explique en tout si non en partie l'injustice dans le monde et/ou le pourquoi de cette imperfection qui est la création de Dieu si il existe, et ce a quoi j'ajouterais, mais qui est-il?
A ce que vous avez écrit:
J'ai répondu:L’œuvre prend toujours davantage d’autonomie vis-à-vis de ce vieux Gepetto, tout heureux de l’émancipation de sa créature.
Juste pour que les choses soient claires en ce qui concerne Gepetto, j'identifiais ce dernier a ''Dieu'', donc si Gepetto devait continuer a tirer les ficelles... et la je comprends que vous avez répondu qu'il n'y était pas forcé puisque Pinocchio ''les hommes'' agissait de son propre chef, sauf que pour comparer il me faut prendre en compte la possibilité que Gepetto soit forcé de continuer a tirer les ficelles, et advenant cette possibilité .... pourquoi aurait-il été forcé de continuer a les tirer ? Parce que sa création, en l'occurrence Pinocchio ''les hommes'' n'aurait pas agit de son propre chef tel les gargouilles de la cathédrale notre-dame ne le font pas non plus. C'est pour vous dire a quel point il est important qu'au moment ou Gepetto lâche les ficelles, que Pinocchio puisse agir par lui-même. Et si j'étais Gepetto peut importe si Pinocchio est bon ou mauvais je l'aimerais quand-même, car le miracle et toute la splendeur de ce dernier est dans le fait que Pinocchio prend vie, cela dit bien sur je préfèrerais que Pinocchio soit bon.Oui la c'est si l'oeuvre prend toute son autonomie, mais si Gepetto est forcé de continuer a tirer les ficelles alors quoi?
En ce qui me concerne cela explique en tout si non en partie l'injustice dans le monde et/ou le pourquoi de cette imperfection qui est la création de Dieu si il existe, et ce a quoi j'ajouterais, mais qui est-il?
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 23 oct.13, 04:34Bonjour Pion
Il y a un moment où Gepetto lâche les ficelles et n'impose plus Sa présence à quiconque.
S'ouvre alors une ère où Pinocchio est libre, tout du moins libre vis à vis de Gepetto.
Et je crois que Gepetto continue à accompagner secrètement son Pinocchio.
Comme vous, je suis sûre que Gepetto aime inconditionnellement son Pinocchio, quelles que soient ses frasques.
Et quand on est un vrai parent on peut espérer qu'à l'instant de la séparation définitive on aura gardé cet amour inconditionnel et la joie d'avoir procréé, même si tel ou tel enfant ne correspond pas très bien à l'image que l'on avait projeté sur lui.
Il y a des gens qui voient s'étioler leur amour de parent et leur joie de procréateurs, je ne pense pas que Gepetto puisse connaître cette dérive des sentiments à l'égard de Pinocchio.
L'injustice et l'imperfection restent des scandales absolus qui doivent nous révolter, que Gepetto existe ou pas.
très cordialement
votre sœur
pauline
Vous avez raison. À mes yeux du moins.Pion a écrit :A ce que vous avez écrit: J'ai répondu: Juste pour que les choses soient claires en ce qui concerne Gepetto, j'identifiais ce dernier a ''Dieu'', donc si Gepetto devait continuer a tirer les ficelles... et la je comprends que vous avez répondu qu'il n'y était pas forcé puisque Pinocchio ''les hommes'' agissait de son propre chef, sauf que pour comparer il me faut prendre en compte la possibilité que Gepetto soit forcé de continuer a tirer les ficelles, et advenant cette possibilité .... pourquoi aurait-il été forcé de continuer a les tirer ? Parce que sa création, en l'occurrence Pinocchio ''les hommes'' n'aurait pas agit de son propre chef tel les gargouilles de la cathédrale notre-dame ne le font pas non plus. C'est pour vous dire a quel point il est important qu'au moment ou Gepetto lâche les ficelles, que Pinocchio puisse agir par lui-même. Et si j'étais Gepetto peut importe si Pinocchio est bon ou mauvais je l'aimerais quand-même, car le miracle et toute la splendeur de ce dernier est dans le fait que Pinocchio prend vie, cela dit bien sur je préfèrerais que Pinocchio soit bon.
Il y a un moment où Gepetto lâche les ficelles et n'impose plus Sa présence à quiconque.
S'ouvre alors une ère où Pinocchio est libre, tout du moins libre vis à vis de Gepetto.
Et je crois que Gepetto continue à accompagner secrètement son Pinocchio.
Comme vous, je suis sûre que Gepetto aime inconditionnellement son Pinocchio, quelles que soient ses frasques.
Et quand on est un vrai parent on peut espérer qu'à l'instant de la séparation définitive on aura gardé cet amour inconditionnel et la joie d'avoir procréé, même si tel ou tel enfant ne correspond pas très bien à l'image que l'on avait projeté sur lui.
Il y a des gens qui voient s'étioler leur amour de parent et leur joie de procréateurs, je ne pense pas que Gepetto puisse connaître cette dérive des sentiments à l'égard de Pinocchio.
Veuillez me pardonner si je parais me défiler : je crains toujours qu'expliquer l'existence de quelque chose ne finisse par justifier l'existence de ce quelque chose... qui devient normal.Pion a écrit :En ce qui me concerne cela explique en tout si non en partie l'injustice dans le monde et/ou le pourquoi de cette imperfection qui est la création de Dieu si il existe, et ce a quoi j'ajouterais, mais qui est-il?
L'injustice et l'imperfection restent des scandales absolus qui doivent nous révolter, que Gepetto existe ou pas.
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 23 oct.13, 06:48L'injustice et l'imperfection de ce monde dont l'homme ne peut être la cause, seraient elle la preuve que ce dieu d'amour créateur et omni tout , ne peut être.pauline.px a écrit : L'injustice et l'imperfection restent des scandales absolus qui doivent nous révolter, que Gepetto existe ou pas.
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Et qu'il ne serait que le produit de l'imaginaire humain ?
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 23 oct.13, 06:48L'injustice et l'imperfection de ce monde dont l'homme ne peut être la cause, seraient elle la preuve que ce dieu d'amour créateur et omni tout , ne peut être.pauline.px a écrit : L'injustice et l'imperfection restent des scandales absolus qui doivent nous révolter, que Gepetto existe ou pas.
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Et qu'il ne serait que le produit de l'imaginaire humain ?
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 23 oct.13, 08:48Bonjour Dan 26,
... s'il ne connaissait pas l'Évolution.
Et je suis toujours surprise quand un croyant peine à accepter l'idée d'Évolution.
Vous auriez parfaitement raison si notre cerveau pouvait concevoir un Univers parfait.
Avec le plan d'un Univers parfait, nous pourrions alors nous étonner qu'un Créateur intelligent ait refusé notre plan.
D'autant que omniscient Il ne pourrait même pas prétendre qu'Il ne connaît pas la merveilleuse solution que nous avons trouvée au problème du Mal.
Toutefois, à Sa décharge, il n'est pas si facile de définir de façon absolue le Mal.
Or, sans une définition absolue du Mal, je ne vois pas comment parler d'Univers parfait.
Est-ce mal une explosion de super-novae ?
Est-ce mal un éclair qui fait partir en fumée une vaste forêt ?
Est-ce mal un loup qui dévore un agneau ?
Si la vie n'existait pas le Mal existerait-il ? quel mal existerait-il ?
Si la conscience n'existait pas le Mal existerait-il ? et quel mal existerait-il ?
Dès lors, n'est-ce pas la conscience qui appelle "Mal" ce qui sans conscience n'aurait aucun attribut ?
Finalement la source de tous les maux n'est-ce pas d'avoir créé la conscience ?
Je suis convaincue que notre perception du mal est profondément historique et culturelle et que bien des peuples seraient surpris de voir ce qu'aujourd'hui nos sociétés occidentales considèrent comme Mal.
Si les définitions humaines du Mal sont relatives, historiques, évolutives... alors est-ce que la conscience de D.ieu, béni soit-Il, a la même définition du Mal que nous ?
Nous entrevoyons la perspective de prévenir les tremblements de terre, les éruptions volcaniques, les ras de marée, nous entrevoyons la perspective de voir reculer les maladies...
Le philosophe Michel Serres prétendait, il y a peu, que désormais il peut se trouver des hommes qui n'ont jamais souffert grâce au progrès.
Bref, nous entrevoyons la perspective d'une maîtrise suffisante de la nature pour qu'elle ne soit plus cause de souffrance...
Autrement dit, même à la mesure de notre conscience nous pouvons raisonnablement espérer voir le Mal reculer.
Ainsi, les progrès des sciences et techniques nous démontrent que l'Évolution est une machine à surmonter le Mal réel, le Mal qui existe en vrai, le Mal tel qu'il est vécu par un conscience, pas le Mal absolu.
Ce que je crois c'est que la merveilleuse solution que le Créateur a trouvé au problème du Mal est l'Évolution.
Et au sommet de l'Évolution, le Créateur poursuit l'objectif de l'apparition de créatures intelligentes douées de compétences scientifiques, capables de corriger peu à peu toutes les imperfections qu'elles jugent utiles de corriger.
Bien sûr, les compétences scientifiques ne suffisent pas il faut aussi avoir le désir de lutter contre tous les maux et avoir la sensibilité pour reconnaître à leur juste valeur tous les maux que subissent les autres.
Mais, peut-être que l'Homo sapiens sapiens terrestre est une de ces impasses prometteuses qu'explore vainement l'Évolution.
Cela ne contredit pas l'ambition du projet.
très cordialement
votre sœur
pauline
Vous auriez parfaitement raison si notre univers était statique ou cyclique ou globalement stable...dan 26 a écrit : L'injustice et l'imperfection de ce monde dont l'homme ne peut être la cause, seraient elle la preuve que ce dieu d'amour créateur et omni tout , ne peut être.
Et qu'il ne serait que le produit de l'imaginaire humain ?
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... s'il ne connaissait pas l'Évolution.
Et je suis toujours surprise quand un croyant peine à accepter l'idée d'Évolution.
Vous auriez parfaitement raison si notre cerveau pouvait concevoir un Univers parfait.
Avec le plan d'un Univers parfait, nous pourrions alors nous étonner qu'un Créateur intelligent ait refusé notre plan.
D'autant que omniscient Il ne pourrait même pas prétendre qu'Il ne connaît pas la merveilleuse solution que nous avons trouvée au problème du Mal.
Toutefois, à Sa décharge, il n'est pas si facile de définir de façon absolue le Mal.
Or, sans une définition absolue du Mal, je ne vois pas comment parler d'Univers parfait.
Est-ce mal une explosion de super-novae ?
Est-ce mal un éclair qui fait partir en fumée une vaste forêt ?
Est-ce mal un loup qui dévore un agneau ?
Si la vie n'existait pas le Mal existerait-il ? quel mal existerait-il ?
Si la conscience n'existait pas le Mal existerait-il ? et quel mal existerait-il ?
Dès lors, n'est-ce pas la conscience qui appelle "Mal" ce qui sans conscience n'aurait aucun attribut ?
Finalement la source de tous les maux n'est-ce pas d'avoir créé la conscience ?
Je suis convaincue que notre perception du mal est profondément historique et culturelle et que bien des peuples seraient surpris de voir ce qu'aujourd'hui nos sociétés occidentales considèrent comme Mal.
Si les définitions humaines du Mal sont relatives, historiques, évolutives... alors est-ce que la conscience de D.ieu, béni soit-Il, a la même définition du Mal que nous ?
Nous entrevoyons la perspective de prévenir les tremblements de terre, les éruptions volcaniques, les ras de marée, nous entrevoyons la perspective de voir reculer les maladies...
Le philosophe Michel Serres prétendait, il y a peu, que désormais il peut se trouver des hommes qui n'ont jamais souffert grâce au progrès.
Bref, nous entrevoyons la perspective d'une maîtrise suffisante de la nature pour qu'elle ne soit plus cause de souffrance...
Autrement dit, même à la mesure de notre conscience nous pouvons raisonnablement espérer voir le Mal reculer.
Ainsi, les progrès des sciences et techniques nous démontrent que l'Évolution est une machine à surmonter le Mal réel, le Mal qui existe en vrai, le Mal tel qu'il est vécu par un conscience, pas le Mal absolu.
Ce que je crois c'est que la merveilleuse solution que le Créateur a trouvé au problème du Mal est l'Évolution.
Et au sommet de l'Évolution, le Créateur poursuit l'objectif de l'apparition de créatures intelligentes douées de compétences scientifiques, capables de corriger peu à peu toutes les imperfections qu'elles jugent utiles de corriger.
Bien sûr, les compétences scientifiques ne suffisent pas il faut aussi avoir le désir de lutter contre tous les maux et avoir la sensibilité pour reconnaître à leur juste valeur tous les maux que subissent les autres.
Mais, peut-être que l'Homo sapiens sapiens terrestre est une de ces impasses prometteuses qu'explore vainement l'Évolution.
Cela ne contredit pas l'ambition du projet.
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 23 oct.13, 10:15Vous auriez parfaitement raison si notre univers était statique ou cyclique ou globalement stable...pauline.px a écrit :Bonjour Dan 26,
L'injustice et l'imperfection de ce monde dont l'homme ne peut être la cause, seraient elle la preuve que ce dieu d'amour créateur et omni tout , ne peut être.
Et qu'il ne serait que le produit de l'imaginaire humain ?
... s'il ne connaissait pas l'Évolution.
Et je suis toujours surprise quand un croyant peine à accepter l'idée d'Évolution.[/quote]
Excuse moi, mais je ne vois pas bien le rapport , entre l'injustice due à un monde crée imparfait , et l'évolution .
C'est pourtant facile à imaginer ,d'autant plus que dieu d'apres la bible l'a crée avec le paradis , pourquoi est il capable de créer le paradis, monde parfait, et un monde imparfait ensuite ?Vous auriez parfaitement raison si notre cerveau pouvait concevoir un Univers parfait.
Peut etre !!! quelle ambition, quel projet , dans la mesure ou celui ci passes par des souffrances énormes , comment l'accepter , c'est impossible ?Avec le plan d'un Univers parfait, nous pourrions alors nous étonner qu'un Créateur intelligent ait refusé notre plan.[/quote ]Mais que dis tu là , dieu(si il existe ) n'est pas à nos ordres , ou n'attend pas nos besoins , dans la mesure où c'est lui qui est à l'origine de tout !!
Je parle du mal dont l'homme ne peut en aucun cas etre la cause !!!
Il ne serait donc pas omni tout ?
Il lui suffisait de prendre pour modèle le fameux paradis dont il est aussi à l'origine , c'est pourtant facile à comprendre
Est ce un mal les climats torrides et extèmes
Est ce un mal les tremblements de terre et les tsunamis qui en suivent ?
Est ce un mal les éruption volcaniques
Est ce un mal toutes ces maladies tout ces microbes qui ont détruit des civilisations entières
Est ce un mal ces enfants qui naissent handicapés
Oui sincérement je le pense!!Mais d'où vient ce mal non de D.....
Sophisme intégral ma chère pauline .
Comment expliques tu que Dieu puisse créer un paradis sans le mal , et soit incapable apres de créer l'univers de la même ;façon ?
Sophisme intégral à nouveau, mais rassure toi je connais la méthode, pour l'avoir pratiquée comme toi aussi .
Je suis d'accord avec toi , mai tu oublies que le mal déclenche la souffrance , tous le (hommes) peuples quels qu'ils soient on des points dur qui les font souffrir un jour
mais alors si il souffre aussi à cause du mal, pourquoi nous l'inflige t'il , lui qui est amour?
Peu importe des milliards d'individus ont soufferts de cela depuis que le monde est monde , comment l'accepter d'un dieu parfait qui aime tant et tous les hommes . C'est totalement impossible , j'accuse dieu de crime contre l'humanité
il n'a pas à reculer, il ne devrait pas exister , si dieu était vraiment . Je parle bien sûr du mal dont l'homme ne peut être la cause
qu'entends tu par mal absolu ? Surmonter le mal cela démontre qu'il existe au départ, ce qui est totalement inconcevable
Et entre temps Dieu à laisser mourir et souffrir des milliards d'individus, d'enfants et d'animaux, c'est totalement inconcevable !!!
. Comment Dieu (si il existe), peut il créer un monde parfait avec le paradis , et ensuite se tromper quand il crée la terre ensuite ?
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 23 oct.13, 13:43Je vais chercher ça très loin mais je le dis quand-même, advenant le cas ou tout ne serait qu'illusion et que ma conscience soit seul au monde voir: Solipsisme,et bien a partir de la, toute injustice aussi grande soit-elle n'a plus de poids.
Aussi, si Dieu existe et qu'il nous donne le paradis a la fin de nos jours alors je suppose que nos souffrances aussi grandes puissent-elles être, ne feront pas très lourd dans la balance une fois au paradis, non?
Aussi, si Dieu existe et qu'il nous donne le paradis a la fin de nos jours alors je suppose que nos souffrances aussi grandes puissent-elles être, ne feront pas très lourd dans la balance une fois au paradis, non?
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 23 oct.13, 20:51Bonjour Dan
Je remarque que vous prenez l'initiative d'introduire votre interprétation personnelle du récit Biblique dans un fil qui n'est nullement consacré au d.ieu judéo-chrétien.
Pourquoi ?
En guise d’esquisse de réponse, permettez-moi un rapprochement
Entre
Tout au plus peut-on imaginer un Univers qui satisfasse l'Humain de façon pérenne. (le Bien et le Mal de l'Humain n'a rien d'absolu)
Et, si vous acceptez l'idée qu'il n'y ait pas que vous qui parliez de la Bible, alors permettez-moi de vous proposer ma lecture :
Dans la Bible, je lis donc que le Paradis initial, l’Eden primordial n’est nullement un monde parfait.
Puis, je ne lis pas que le Créateur ait opéré une seconde création après l’expulsion du premier couple.
Ce n'est pas une création mais une déchéance quasi automatique consécutive à un choix humain.
La première grosse différence est qu’avant d’avoir goûté au fruit de l’Arbre du Milieu, l’Arbre de l’Expérimentation du Bien et du Mal, l’Humain ne disposait pas des catégories mentales Bien et Mal.
Les désagréments, les souffrances, les catastrophes, les tragédies n’étaient pas Mal elles n’étaient que « dans l’ordre des choses », elles faisaient partie du métabolisme cosmique. Le travail était fatiguant mais ce n’était pas du Mal, l’accouchement douloureux mais ce n’était pas du Mal… Se taper sur les doigts avec un marteau ce n’était pas du Mal, c’était une sottise dont on assumait la responsabilité... avoir des seins trop petits n’était pas du Mal, etc.
La seconde grosse différence est que le Créateur a introduit la mort pour fixer une limite au Mal.
Et si la vision naïve d’un nouvel Eden dans le Royaume des Cieux s’avère prophétique, alors je ne crois pas qu’il s’agira d’un monde très différent du nôtre.
Mais dans cet univers mythique sera acquise par l’Humain une certaine maîtrise de la nature, non pas une maîtrise parfaite car c’est impossible, mais une maîtrise qui paraîtra suffisante à l’Humain pour que le Mal (ou plutôt ce qui est Mal à ses yeux d'humain) soit éradiqué.
Dans l’Eden initial où la nature n’était pas du tout maîtrisée, l’Humain ne voyait pas le Mal, il n’avait conscience ni du Bien ni du Mal, il n'y avait que du normal et du banal ; dans l’éventuel Eden final, l’Humain aura éliminé le Mal qu’il est le seul à discerner.
Alors, il faut beaucoup de temps pour que l'Humain expérimente le Bien et le Mal, il faut beaucoup de temps pour que l'Humain maîtrise tout le Mal qu'il ressent (et tout le Mal qu'il ne cesse de s'inventer), mais c'est l'Humain qui a choisi de vivre cette péripétie. Il aurait pu se contenter de la béate ignorance initiale.
très cordialement
votre sœur
pauline
Je remarque que vous prenez l'initiative d'introduire votre interprétation personnelle du récit Biblique dans un fil qui n'est nullement consacré au d.ieu judéo-chrétien.
Pourquoi ?
En guise d’esquisse de réponse, permettez-moi un rapprochement
Entre
Etdan 26 a écrit : Excuse moi, mais je ne vois pas bien le rapport , entre l'injustice due à un monde crée imparfait , et l'évolution .
Comme je vous l’ai dit je ne crois pas qu’un monde parfait puisse exister, cela n’a absolument aucun sens.dan 26 a écrit : C'est pourtant facile à imaginer ,d'autant plus que dieu d'apres la bible l'a crée avec le paradis , pourquoi est il capable de créer le paradis, monde parfait, et un monde imparfait ensuite ?
Tout au plus peut-on imaginer un Univers qui satisfasse l'Humain de façon pérenne. (le Bien et le Mal de l'Humain n'a rien d'absolu)
Et, si vous acceptez l'idée qu'il n'y ait pas que vous qui parliez de la Bible, alors permettez-moi de vous proposer ma lecture :
Dans la Bible, je lis donc que le Paradis initial, l’Eden primordial n’est nullement un monde parfait.
Puis, je ne lis pas que le Créateur ait opéré une seconde création après l’expulsion du premier couple.
Ce n'est pas une création mais une déchéance quasi automatique consécutive à un choix humain.
La première grosse différence est qu’avant d’avoir goûté au fruit de l’Arbre du Milieu, l’Arbre de l’Expérimentation du Bien et du Mal, l’Humain ne disposait pas des catégories mentales Bien et Mal.
Les désagréments, les souffrances, les catastrophes, les tragédies n’étaient pas Mal elles n’étaient que « dans l’ordre des choses », elles faisaient partie du métabolisme cosmique. Le travail était fatiguant mais ce n’était pas du Mal, l’accouchement douloureux mais ce n’était pas du Mal… Se taper sur les doigts avec un marteau ce n’était pas du Mal, c’était une sottise dont on assumait la responsabilité... avoir des seins trop petits n’était pas du Mal, etc.
La seconde grosse différence est que le Créateur a introduit la mort pour fixer une limite au Mal.
Et si la vision naïve d’un nouvel Eden dans le Royaume des Cieux s’avère prophétique, alors je ne crois pas qu’il s’agira d’un monde très différent du nôtre.
Mais dans cet univers mythique sera acquise par l’Humain une certaine maîtrise de la nature, non pas une maîtrise parfaite car c’est impossible, mais une maîtrise qui paraîtra suffisante à l’Humain pour que le Mal (ou plutôt ce qui est Mal à ses yeux d'humain) soit éradiqué.
Dans l’Eden initial où la nature n’était pas du tout maîtrisée, l’Humain ne voyait pas le Mal, il n’avait conscience ni du Bien ni du Mal, il n'y avait que du normal et du banal ; dans l’éventuel Eden final, l’Humain aura éliminé le Mal qu’il est le seul à discerner.
Alors, il faut beaucoup de temps pour que l'Humain expérimente le Bien et le Mal, il faut beaucoup de temps pour que l'Humain maîtrise tout le Mal qu'il ressent (et tout le Mal qu'il ne cesse de s'inventer), mais c'est l'Humain qui a choisi de vivre cette péripétie. Il aurait pu se contenter de la béate ignorance initiale.
très cordialement
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 23 oct.13, 21:53Bonjour Pauline,pauline.px a écrit :Il y a un moment où Gepetto lâche les ficelles et n'impose plus Sa présence à quiconque.
S'ouvre alors une ère où Pinocchio est libre, tout du moins libre vis à vis de Gepetto.
Et je crois que Gepetto continue à accompagner secrètement son Pinocchio.
Comme vous, je suis sûre que Gepetto aime inconditionnellement son Pinocchio, quelles que soient ses frasques.
Et quand on est un vrai parent on peut espérer qu'à l'instant de la séparation définitive on aura gardé cet amour inconditionnel et la joie d'avoir procréé, même si tel ou tel enfant ne correspond pas très bien à l'image que l'on avait projeté sur lui.
Il y a des gens qui voient s'étioler leur amour de parent et leur joie de procréateurs, je ne pense pas que Gepetto puisse connaître cette dérive des sentiments à l'égard de Pinocchio.
La relation entre un croyant et le(s) dieu(x) en le(s)quel(s) il croit viserait-elle à recréer cette relation parent-enfant, à l'idéaliser et à la rendre éternelle ?
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 23 oct.13, 23:13C'est pour cela qu'il doit exister n'est ce pas ?Pion a écrit :
Aussi, si Dieu existe et qu'il nous donne le paradis a la fin de nos jours alors je suppose que nos souffrances aussi grandes puissent-elles être, ne feront pas très lourd dans la balance une fois au paradis, non?
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 24 oct.13, 01:24Le titre du thème laisse pensé, au dieu du monothéisme !!!pauline.px a écrit :Bonjour Dan
Je remarque que vous prenez l'initiative d'introduire votre interprétation personnelle du récit Biblique dans un fil qui n'est nullement consacré au d.ieu judéo-chrétien.
Pourquoi ?
tu ne crois donc pas au paradis , ni al genèse donc !!Comme je vous l’ai dit je ne crois pas qu’un monde parfait puisse exister, cela n’a absolument aucun sens.
Ce qui pour les humains serait un monde parfait tout de même !!!Tout au plus peut-on imaginer un Univers qui satisfasse l'Humain de façon pérenne.
Je ne comprends pas bien la notion d'absolu dans ta phrase(le Bien et le Mal de l'Humain n'a rien d'absolu)
Et, si vous acceptez l'idée qu'il n'y ait pas que vous qui parliez de la Bible, alors permettez-moi de vous proposer ma lecture :
Ce n'est donc pas le paradis , relis la définition du paradis .Dans la Bible, je lis donc que le Paradis initial, l’Eden primordial n’est nullement un monde parfait.
Non c'est une punition de la part de dieu envers les hommes, et les animaux !!!! pour la faute d'un seul, ce qui est totalement illogique d 'ailleurs . Quel est le tiran , qui irait punir des milliards d’êtres humains et d'animaux pour la faute d'un seul homme ? C'est totalement impossible .Puis, je ne lis pas que le Créateur ait opéré une seconde création après l’expulsion du premier couple.
Ce n'est pas une création mais une déchéance quasi automatique consécutive à un choix humain.
Comment le sais tu où le vois tu écrit , et pourquoi cela ?La première grosse différence est qu’avant d’avoir goûté au fruit de l’Arbre du Milieu, l’Arbre de l’Expérimentation du Bien et du Mal, l’Humain ne disposait pas des catégories mentales Bien et Mal.
Cela n’existait pas puisque le paradis était parfait, que dis tu là ?Les désagréments, les souffrances, les catastrophes, les tragédies n’étaient pas Mal elles n’étaient que « dans l’ordre des choses »,
De Dieu!!!! Cela veut dire quoi un metabolisme cosmique qu'ezaco!!!!faisaient partie du métabolisme cosmique.
Excuse moi frangine mais c'est vraiment n'importe quoi!!! La douleur est du mal ou elle n'est pas tu dsi vraiment n'importe quoi excuse moi . comment peux tu le savoir y etais tu ? Tu fais comme tous les théologiens tu interpretes à ta façon pour venir au secours de ces vieux textes dépassés .Le travail était fatiguant mais ce n’était pas du Mal, l’accouchement douloureux mais ce n’était pas du Mal… Se taper sur les doigts avec un marteau ce n’était pas du Mal, c’était une sottise dont on assumait la responsabilité... avoir des seins trop petits n’était pas du Mal, etc.
Mais que dis tu là encore , où est ce écrit en clair ?La seconde grosse différence est que le Créateur a introduit la mort pour fixer une limite au Mal.
Donc en définitive tu ne sais rien tu imagines en fonction de ton ressenti OK , afin de t’apaiser OK !!Et si la vision naïve d’un nouvel Eden dans le Royaume des Cieux s’avère prophétique, alors je ne crois pas qu’il s’agira d’un monde très différent du nôtre.
Ok mais là tu parles de mythe , un mythe est une fable imaginée par l'homme , comment un être humain peut il porter crédit à ce qu'il appelle un mythe, je ne te comprends pas !!!Mais dans cet univers mythique sera acquise par l’Humain une certaine maîtrise de la nature, non pas une maîtrise parfaite car c’est impossible, mais une maîtrise qui paraîtra suffisante à l’Humain pour que le Mal (ou plutôt ce qui est Mal à ses yeux d'humain) soit éradiqué.
Excuse moi mais tu dis vraiment n'importe quoi , encore une fois . C'est quoi l'EDEN final le paradis espéré qui te fait accepter ta condition humaine ?Dans l’Eden initial où la nature n’était pas du tout maîtrisée, l’Humain ne voyait pas le Mal, il n’avait conscience ni du Bien ni du Mal, il n'y avait que du normal et du banal ; dans l’éventuel Eden final, l’Humain aura éliminé le Mal qu’il est le seul à discerner.
[/quote]Pourquoi dieu qui aime tant les hommes les a t'il crées pour les éprouver dans ces conditions , c'est encore une fois totalement inconcevable ..............................Je sais les desseins de dieu sont inaccessibles à l'homme , mais tout de même c'est un peu surprenant et à la limite du ridicule .Alors, il faut beaucoup de temps pour que l'Humain expérimente le Bien et le Mal, il faut beaucoup de temps pour que l'Humain maîtrise tout le Mal qu'il ressent (et tout le Mal qu'il ne cesse de s'inventer), mais c'est l'Humain qui a choisi de vivre cette péripétie. Il aurait pu se contenter de la béate ignorance initiale.
ton grand frère
amicalement
- ultrafiltre
Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 24 oct.13, 01:32bonjour Dan26 juste une question
comment expliquer que tout le vingtième siècle a été tenu par la puissance de gens qui ne se réclament ni du catholicisme ni de l'islam?
ne me dit pas que Reagan était Chrétien c'était pas le sujet de son mandat politique
alors le vingtième siècle et sa technologie c'est une réussite totale non ?
oui bon les tours qui s'effondrent en 2001 ça c'est plus le vingtième siècle ok?
comment expliquer que tout le vingtième siècle a été tenu par la puissance de gens qui ne se réclament ni du catholicisme ni de l'islam?
ne me dit pas que Reagan était Chrétien c'était pas le sujet de son mandat politique
alors le vingtième siècle et sa technologie c'est une réussite totale non ?
oui bon les tours qui s'effondrent en 2001 ça c'est plus le vingtième siècle ok?
- pauline.px
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Ecrit le 24 oct.13, 02:06Bonjour Noonalepsyne
Si un être engendre des enfants dans le but qu'ils l'aiment ou dans le but qu'ils le comblent de satisfaction, je crains la pire des désillusions.
Cette relation entre le Créateur et Ses créatures est sacrificielle : le Créateur n'attend rien en échange Son amour-agapê.
Du point de vue de l'enfant, c'est une relation invivable : "Je ne suis pas aimé(e) pour ce que je suis, mais seulement en tant que progéniture".
Voilà pourquoi il y a peut-être des croyants qui désirent que le Créateur leur reconnaisse des qualités particulières et tisse des liens tout à fait personnels, singuliers...
qui désirent que le Créateur reconnaisse et aime leur singularité ou tout du moins qu'Il les sélectionne en fonction de caractéristiques personnelles.
L'idée assez banale du tri, du jugement, du partage eschatologique... est peut-être associée au désir d'être aimé pour ses vertus et ses qualités et non pas par principe.
Si des croyants ont inconsciemment le projet de recréer une relation "parent/enfant" idéale, absolue et éternelle, alors il me semble (mais qui suis-je pour juger ?) qu'ils ont en tête le stade infantile de cette relation, ils poursuivent une vision idéalisée d'une sorte de paradis terrestre que pourrait constituer le fantasme du nid douillet de la toute petite enfance sous la protection de merveilleux parents débordant d'amour.
Si des croyants ont conscience du caractère sacrificiel de la Création ils sont libres de s'engager eux aussi dans une démarche sacrificielle de type agapê.
Très cordialement
votre sœur
pauline
La seule relation que je peux imaginer entre un Créateur et Ses créatures est une relation asymétrique, voire unilatérale. Elle est de type "agapê" puisqu'elle ne se nourrit ni de la réciprocité ni de la satisfaction.Noonalepsyne a écrit :La relation entre un croyant et le(s) dieu(x) en le(s)quel(s) il croit viserait-elle à recréer cette relation parent-enfant, à l'idéaliser et à la rendre éternelle ?
Si un être engendre des enfants dans le but qu'ils l'aiment ou dans le but qu'ils le comblent de satisfaction, je crains la pire des désillusions.
Cette relation entre le Créateur et Ses créatures est sacrificielle : le Créateur n'attend rien en échange Son amour-agapê.
Du point de vue de l'enfant, c'est une relation invivable : "Je ne suis pas aimé(e) pour ce que je suis, mais seulement en tant que progéniture".
Voilà pourquoi il y a peut-être des croyants qui désirent que le Créateur leur reconnaisse des qualités particulières et tisse des liens tout à fait personnels, singuliers...
qui désirent que le Créateur reconnaisse et aime leur singularité ou tout du moins qu'Il les sélectionne en fonction de caractéristiques personnelles.
L'idée assez banale du tri, du jugement, du partage eschatologique... est peut-être associée au désir d'être aimé pour ses vertus et ses qualités et non pas par principe.
Si des croyants ont inconsciemment le projet de recréer une relation "parent/enfant" idéale, absolue et éternelle, alors il me semble (mais qui suis-je pour juger ?) qu'ils ont en tête le stade infantile de cette relation, ils poursuivent une vision idéalisée d'une sorte de paradis terrestre que pourrait constituer le fantasme du nid douillet de la toute petite enfance sous la protection de merveilleux parents débordant d'amour.
Si des croyants ont conscience du caractère sacrificiel de la Création ils sont libres de s'engager eux aussi dans une démarche sacrificielle de type agapê.
Très cordialement
votre sœur
pauline
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