Inexistence de dieu : approche épistémologique

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L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
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dan 26

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 20 nov.13, 03:21

Message par dan 26 »

pauline.px a écrit : Juste mon témoignage personnel.
C'est entièrement ma foi qui guide ma morale par l'intermédiaire de ma raison, chaque fois que je me suis remise exclusivement à ma raison j'ai pu élaborer des justifications rationnelles à des conduites que je juge, au vu de ma foi, immorales.
Peux tu donner un exemple ou deux STP , car je ne vois pas en quoi ta raison peut influencer ta morale d'une façon immorale pour ta foi . Si c'est ce que je pense cela prouverait bien que la foi consiste à croire ce que la raison est incapable de comprendre
Eh bien c'est précisément là où le bât blesse : la réflexion philosophique n'est pas "seule", elle est multiple (comme la religion) et il se trouvera toujours un philosophe rationnel pour justifier n'importe quel comportement ou attitude.
mais alors ce n'est plus de la foi , mais du ressenti une forme de sensibilité à fleur de peau , incontrôlable
Autre exemple : Les entreprises multinationales ont des comportement sans doute les plus rationnels qui soient mais leur conduite n'a rien de moral.
Mais que dis tu là , certaines oui d'autres non , ta morale , ta foi , ta raison devraient t’éviter de généraliser au travers d'un a-priori négatif . Dans tous système il y a du bon et du mauvais, des bons et des mauvais, tu ne devrais pas généraliser comme cela si tu utilisais ta foi, pour juger !!!
attention l'une des plus grande et riche multinationale est l'église catholique et Romaine :lol: :lol: :lol: !!! elle prêche la pauvreté et entasse les richesses :lol: :lol:
Amicalement

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 20 nov.13, 03:28

Message par dan 26 »

J'm'interroge a écrit : -----> C'est ainsi que naissent, se maintiennent et évoluent les religions, parallèlement aux connaissances empiriques.
C'est même la raison fondamentale pour laquelle les religions, cherchent à enseigner très tôt aux enfants leur précepte avec la complicité passive des parents. Car dans un cerveau malléable, et vierge d'enfant il en reste toujours quelque chose .
Amicalement

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 20 nov.13, 07:21

Message par J'm'interroge »

ultrafiltre a écrit :par exemple le théorême de Pythagore sous son expression la plus simple racine carrée de la somme des carrés de deux cotés orthogonaux d'un triangle rectangle
ne relève pas plus du monde réel qu'un espace muni d'un produit scalaire non euclidien
Pour moi le réél comporte différents domaines, et si je parle parfois de l'Univers et de la matière, tu ne me verras pas souvent parler d'un Univers matériel. Par exemple, les atomes sont un modèle utile en Physique et en Chimie mais aussi fiable que ce dernier puisse être, ce n'est qu'un modèle servant à décrire une réalité beaucoup plus complexe et subtile. Je ne crois pas en l'existence des atomes en dehors de nos théories, mais je sais qu'ils correspondent à des "structures" en relation dynamique que l'on peut aborder selon un formalisme purement mathématique. Pour continuer avec cet exemple, les atomes tels que nous les percevons sont en réalité des expressions de patterns structuraux.
ultrafiltre a écrit :le monde réel est une interprétation économique d'un message par nature incompréhensible
Par nature, le monde réel n'est pas un message... A proprement parler, des "messages" ne peuvent exister qu'entre un émetteur et un récepteur pour qui ils font sens dans le système de communication qu'ils forment. Dans le cas de la vision et de la perception en général on ne parle pas de messages mais de sense-data qui sont non pas interprétées (car l'interprétation joue au niveau de la sémantique) mais traitées en vue d'une réponse comportementale. Un signal c'est encore autre chose.....
Ultrafiltre a écrit :la seule manière que nous ayons de vivre (donc dans un monde réel) est d'interpréter un message de la manière la plus économique qui soit
sinon on ne pourrait pas vivre on serait trop occupé à interpréter ce message alors que par définition il est une succession de symboles qui nous échapperont toujours"
Non c'est faux! Les symboles n'existent que relativement à un langage.
Ultrafiltre a écrit :disons qu'on est loin du "matérialisme" et plutôt proche d'un déisme
Je suis aussi loin du matérialisme que du déisme. Il existe au moins une autre voie cher ami! ;)
Ultrafiltre a écrit :[...]à présent est-on sûr que les images ou les sensations de ces cinq sens sont bien réelles

certes elles sont crédibles mais je parle pas de crédibilité je parle de réalité
Là dessus nous sommes du même avis!
Ultrafiltre a écrit :dans ce contexte tu comprendra qu'il est plus facile de ne pas forcément croire tout ce qu'on voit

même si c'est crédible
J'ai beaucoup approfondi cette compréhension...
Ultrafiltre a écrit :or un "croyant" croit-il par ce que disent ses yeux? Il n'a jamais vu Dieu non?
Là par contre, nous divergeons... Je m'en fiche de ce que l'on peut bien croire, ce qui m'intéresse c'est ce qu'il en est en vérité.

J'admet néanmoins que certaines vérités sont des créations de l'esprit.
-----> Ceci pourra peut-être nous mettre d'accord sur "Dieu".


Amicalement.
- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
- Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit son lot d'expériences vécues.
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 20 nov.13, 07:26

Message par J'm'interroge »

dan 26 a écrit : C'est même la raison fondamentale pour laquelle les religions, cherchent à enseigner très tôt aux enfants leur précepte avec la complicité passive des parents. Car dans un cerveau malléable, et vierge d'enfant il en reste toujours quelque chose .
Amicalement
La complicité des parents est bien souvent très active au contraire! Elle est souvent non réfléchie par contre...
- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 20 nov.13, 08:10

Message par J'm'interroge »

@ Wayell,
Wayell a écrit :@ J'm'interroge

Je vous en impose, moi, quelque chose ?
Oui, tu voudrais m'imposer ta vérité sans me la démontrer. ;)
Wayell a écrit :C'est vous qui faite le diktat de la pensée sous l'égide d'un manifeste rouge, preuve à l'appui :
Cela n'a rien à voir avec une pensée imposée mais avec une exigence de raison. Car une raison soumise au lois de "Dieu" dictées dans le Coran (ce à quoi tu adhères je crois), c'est cela ce que j'appelle une pensée imposée. Si tu recherches une quelconque prétention à la vérité, même si cette vérité est coranique, tu n'as pas d'autre choix que placer la raison au dessus du Coran lui-même et de toutes croyances en général.
Wayell a écrit :C'est vous, qui affichez le droit à la pensée en imposant des conditions obligatoires dans une amoralité perfide afin de me dépouiller de mon identité, preuve :
En quoi ma moralité serait-elle plus perfide que la tienne?

Penser par soi-même est une nécessité si tu souhaites avoir et développer une identité propre. Je ne te dépouille donc de rien du tout qui t'appartienne.

- Si tu parles d'identité culturelle, tu peux très bien la conserver sans la croire être une norme absolue... Ce que je te conseille, car dans le cas contraire tu te définirais comme un intégriste.

___
Wayell a écrit : Quelle contradiction aberrante, et vous proclamez être dans la conduite de la raison. Ca (votre phrase), c'est antinomique.
Bien sûr que non! Beaucoup de gens aujourd'hui ne croient plus en "Dieu" heureusement, mais conservent néanmoins des principes issus de la religion dans laquelle ils sont nés. C'est une attitude qui ne me choque pas le moins du monde - et que j'encourage même, car les religions, évidemment, contiennent quelques très bons principes. C'est une attitude tout ce qu'il y a de plus raisonnable.

Mais vois-tu, pour penser ainsi il faut être un minimum nuancé...


Amicalement.
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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 20 nov.13, 09:06

Message par dan 26 »

J'm'interroge a écrit : La complicité des parents est bien souvent très active au contraire! Elle est souvent non réfléchie par contre...
C'est ce que je voulais exprimer par le mot "passive"
amicalement

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 20 nov.13, 10:10

Message par J'm'interroge »

ronronladouceur a écrit : Appelons ça, si on veut, une cause sans cause, cela ne me dérange pas, au contraire, puisque c'est à cela que je suis arrivé...
Même question: as-tu des exemples précis à me citer?

Pour ma part, je n'arrive pas tout-à-fait à ta conclusion....

Je te mets sur la voie de ma réponse: "Qu'est-ce qui vient en premier? L’œuf ou la poule?"

-----> Le problème c'est que nous réfléchissons en termes de causalité linéaire, voilà l'origine de la difficulté! Pense en termes de causalité circulaire, le problème s'évapore...
ronronladouceur a écrit : L'éventualité du non-sens de la réalité m'apparaît comme absurde, cela au nom même de la raison. J'y reviendrai.
Ce n'est pas parce que cela t'apparaît comme tel que ça l'est en réalité. Explique moi plutôt en quoi cela te paraît absurde et nous en reparlerons.
ronronladouceur a écrit : Pourtant on a la réalité, la conscience... Tout cela serait pour rien?
Cela dépend d'où tu regardes: si tu regardes les choses de notre point de vue humain et donc subjectif, le sens de tout ceci sera celui que tu lui surimposes, il y aura au moins ta propre intentionnalité et celle de tes congénères. Mais du point de vue de l'Univers en lui-même, du point du vue objectif donc, rien laisse penser qu'il y aurait une finalité en lui.
ronronladouceur a écrit :Même si je ne saisis pas le sens, ma raison ne peut accepter qu'il n'y en ait pas. D'ailleurs pour juger du non-sens, ne faut-il pas le sens comme en creux?
Si la raison ne le saisit pas c'est qu'il n'y en a probablement pas. Le sens c'est ton esprit rationnel qui le sécrète et l’exsude, c'est ton esprit qui le brode, ce sont aussi souvent les croyances dont il est le vecteur. Il en est de même du point de vue de tout être intelligent. Ce qu'il faut donc comprendre c'est que le sens serait propre à la subjectivité, car objectivement, il n'y a pas d'intentionnalité qui tienne.

Selon ma vision des choses, il n'y a de sens et d'intentionnalité que pour un esprit déterminé, l'émergence de ce dernier n'impliquant absolument pas qu'elle ait été intentionnelle.
ronronladouceur a écrit : Le mot au sens de l'AT... Mais on le garde au sens où tu l'entends plus loin avec Spinoza, Dawkins, Einstein... (T'as feuilletté, toi aussi, Dawkins? :) )
Dawkins en parle de ce "Dieu" auquel il pourrait souscrire lui-même. Mais ce qui est gênant, c'est qu'il faille à chaque fois qu'on l'évoque, préciser qu'il n'a absolument rien à voir avec un "Créateur intelligent est personnel"... C'est pour cela qu'à mon sens il vaut mieux se dire Athée afin d'éviter toute confusion et ne pas laisser entendre aux fanatiques que la science et la philosophie pourraient accepter leur "Dieu", ce qui serait faux et injuste dans le sens où on leur donnerait l'occasion de persévérer dans leur erreur! ...
ronronladouceur a écrit :J'efface ce que l'AT a pu en dire, j'enlève autant que possible les constructions de l'homme, ses instrumentalisations à outrance. J'enlève le mot pour voir s'il ne recouvre pas «quelque chose», aussi indéfini soit-il... J'explore donc, à travers mon ouverture, jusqu'où cela peut mener.
La démarche est intéressante mais elle ne peut-être que personnelle, car continuer de clamer un "Dieu" aussi épuré et subtil soit-il, n'aidera pas à délégitimer celui barbare et instrumentalisé des intégristes en recherche de domination. Je dis cela car même un "Dieu" d'amour lorsqu'il est utilisé, - on l'a vu -, conduit à des atrocités.
ronronladouceur a écrit :Mais j'ai l'impression que tu élimines une possibilité de ton champ du possible.
Si "Dieu" existe ce ne peut être qu'en tant qu'il est possible! Or si tel est bien le cas, il sera secondaire à ce que j'appelle le "champ du possible", cette notion étant plus "étendue" que celle de "Dieu".
- Cette idée est très bien exprimée par Lao Tseu:

Poème 4:
"La Voie (le Tao) [...] est cachée dans les profondeurs
Elle semble être à jamais
Enfant de qui, je ne sais
L'aïeule du Souverain (autrement dit: du "Dieu" personnel)."


Intéressant non?!
ronronladouceur a écrit :Alors je me demande, ce «quelque chose« n'existerait-il que par la foi? Est-ce la seule possibilité dans ce champ du possible?
Je te répondrais que si "Dieu" n'existe que par la foi, ce n'est déjà pas rien.

Ce serait une idée très intéressante à développer et qui pourrait mettre tout le monde d'accord.

"Dieu" vu comme une croyance vivante et vivifiante... Pourquoi pas! - Cela me rappelle des choses que disait Jung...
------> - Pourquoi pas! - A condition de bien rappeler que pour le moment et pour la plupart des croyants: "Dieu" est plutôt une croyance dont les effets sont pour le moins relativement pervers...
ronronladouceur a écrit : Je le pense pourtant à l'image d'une graine... Impossible?
Si tu parles du code génétique cosmique des frères Bogdanov, c'est une idée intéressante mais qui a eu d'autres défenseurs avants eux. Cela dit je penche pour des explications plus simples recourant au principe anthropique. Pour te répondre, je pense que pour nous, DE NOTRE POINT DE VUE, l'univers dans ses états antérieurs peut effectivement être vue comme une graine. Mais cela n'implique encore une fois pas une finalité intrinsèque à l'Univers.

Puisque tu parles de graine, prenons en exemple une graine de pin, une graine, a toujours une origine. Si elle peut donner naissance à un arbre, un pin en l'occurrence, celle-ci ne vient pas de "Dieu" mais d'un autre pin, ce qui nous ramène au problème de la poule et de l’œuf. Voir plus haut...
ronronladouceur a écrit : Et pourtant tout semble y concourir...
Oui, tout SEMBLE y concourir. C'est d'ailleurs un constat qui me stimule beaucoup, mais ceci ne peut être en réalité qu'une implication du principe anthropique, fortement amplifiée par notre tendance à la projection.
ronronladouceur a écrit :Supposer qu'il y a un sens au nom de la raison serait de l'anthropomorphisme? Mais alors le non-sens serait à mettre au compte de quoi?
Oui car à ce que l'on en sait, le sens n'existe que relativement à notre point de vue subjectif.

Sens et non-sens appartiennent à une dyade.
ronronladouceur a écrit : L'Univers n'est certainement pas le sens, mais le lieu de l'action. Ainsi, y voir là le sens, effectivement, n'a pas de sens...
Oui.
ronronladouceur a écrit :Ainsi dirais-je que l'entropie est au non-sens ce que la néguentropie est au sens. Les EMI à cet égard sont fort intéressantes (voir l'article des Dutheil qui en parle en ce sens dans le livre de Valarino déjà cité) et tu pourrais voir là un indice très fort que l'univers a un sens...
La néguentropie n'existe pas en tant qu'élément du monde physique, donc en tant que matière ou propriété de celle-ci, mais en tant qu'information POUR un système capable de la traiter. La néguentropie appartient à un autre monde, celui des fonctionnements auto-régulés par des rétroactions négatives. (Voir "Le Macroscope" de Joël de Rosnay)
ronronladouceur a écrit : Ce n'est pas ainsi qu'on va creuser la question...
Non car c'est exactement ce qu'il ne faut pas faire: poser un "Dieu" pour expliquer l'Univers.
ronronladouceur a écrit :Ce que tu fais en somme, c'est que tu rejettes avant de l'avoir approfondie une possibilité de ton champ du possible.
Connais-tu le principe de parcimonie (ou rasoir d'Occam)?
------> Fais une petite recherche à ce sujet... ;)

Un "Dieu créateur" n'est pas requis.
ronronladouceur a écrit :En outre, en supposant plus improbable encore une improbabilité, tu utilises le même argument que tu voudrais plus fort alors qu'il est de même nature et, ma foi, tout aussi faible... En un mot, tu déplaces à ton tour le problème...
Dis donc! Ce n'est pas moi qui parle d'improbabilité de l'Univers, au contraire je le juge probable puisqu'on l'observe!
-----> Ce sont les créationnistes qui avancent cette idée!

Je ne fais juste pas l'erreur d'expliquer ce que certains (eux) jugent comme improbable, par une improbabilité plus grande encore, qui de plus n'explique absolument rien mais repousse le problème qu'ils ont eux-mêmes soulevé, comble du ridicule! C'est d'autant plus ridicule qu'il leur faudrait ensuite aussi se demander d'où leur vient ce "Créateur", ce qu'ils ne font pas...
ronronladouceur a écrit :Je ne sais pas trop, mais il m'apparaît que tu fais face à quelque chose que tu refuses de regarder... Pas dieu, remarque...
Si si je t'assure! Je le vois... Mais effectivement je n'y vois pas un "Dieu" comme je l'ai dit.
ronronladouceur a écrit : Tu vois? Tu déplaces le problème (qui demeure). Et pas besoin de noyer la question à grande eau, suffit de la considérer dans toute la réalité de son mystère...
Ronron! Le fais-tu exprès? Ce n'est pas moi qui déplace le problème voyons! J'observe simplement ce que font ceux qui le soulèvent en en déduisant "Dieu".

Comme tout bon rationaliste scientifique ce que je ne parviens pas à expliquer je le tais, je ne l'explique pas par quelque chose de plus inexplicable encore...
ronronladouceur a écrit :Allez, une méthode à moi: Assieds-toi à cette limite et interroge :) ...
C'est ce que je fais, j'y suis à cette limite dont tu parles, mais j'en suis désolé, je n'y vois pas "Dieu", je vois quelque chose de bien plus grand! ;)
ronronladouceur a écrit : Je dirais que c'est - aussi :) - le problème de celui qui la déplace...
Relis moi, tu verras que ce n'est pas moi mais le créationniste qui déplace le problème! ;)
ronronladouceur a écrit : Nous ne sommes, ni toi ni moi, dans cette pensée...
Je le sais, mais je disais pas ça pour toi, mais encore une fois parce que d'autres, lorsqu'ils nous liront, feront très certainement cette erreur.
ronronladouceur a écrit :Je ne crois pas à un dieu transcendant puisqu'à mon sens, il n'y a pas plus ni moins que ce qui est.
ronronladouceur a écrit : Je répondais simplement à ce dieu que tu posais comme transcendant.
Ah ok...
Mais pour que ce soit bien clair, je ne pose pas un tel "Dieu", si je parle d'un "Dieu" transcendant ce n'est qu'en tant qu'une hypothèse que je ne partage pas.
ronronladouceur a écrit : Merci de l'invitation... Le mot raffinement me parle, ainsi que mystique. Par contre, je n'aime pas beaucoup le mariage de mots «morale athée», ça sonne doublement religieux... On verra où tout ceci nous mène...
C'est juste pour qu'on distingue bien cette morale de l'autre. Quand je me dis athée, ce n'est pas pour définir ma position philosophique à mes propres yeux, mais pour être compris lorsque je m'adresse à un public de croyants.
Pour moi-même je parlerais plutôt d'adéquation au réel et de rationalisme vertueux, humaniste et naturaliste.
ronronladouceur a écrit : J'en ai lu justement quelques pages hier (aux Éditions Laffont et Perrin, 2009). Ce serait intéressant que tu le relises aussi :)...
Je suis en train... ;)
J'm'interroge a écrit :D'ailleurs les mots ne sont pas anodins : «apparition de la vie...» Pour Dawkins la vie apparaît (abracadabra!) et s'enclenche alors la loi d'évolution...
Oui, l'apparition de la vie (l’abiogenèse) et l'évolution sont deux phénomènes bien distincts.

Il existe sur l'apparition de la vie des explications très intéressantes qui proposent des pistes tout à fait envisageables. C'est un sujet vraiment passionnant. Encore une fois, le principe anthropique relativise l'improbabilité* de cet événement (qui à tout de même pris beaucoup de temps pour se mettre en route).

*note: Improbabilité que revendiquent les créationnistes. Moi je ne fais que rapporter...
ronronladouceur a écrit :Mais cela m'inspire à demander comment il faudrait en parler pour qu'il [dieu ou autre] soit plus probable?
ronronladouceur a écrit : Comme tu le sais sans doute, c'est assez facile, s'agit d'y tenir. Et puis ça va dans les deux sens. Mais tu ne risques rien - et peut-être pas dans le sens que tu penses :) .
Pour moi c'est allé dans ce sens et je pense que je progresse encore dans cette direction, pour ma plus grande édification...
ronronladouceur a écrit :Pour appel, je me définis plutôt comme agnostique ascendant ouvert! Athée dans une certaine mesure avec toi et Dawkins... Croyant, je ne sais pas... Je n'oublie pas le champ du possible...
Bien!

"Le champs du possible" n'implique aucune croyance. Il s'agit, lorsqu'on si intéresse, de voir si ce que l'on suppose entre dans ce champs et cela, à quelles conditions. Voir si quelque chose que l'on suppose est possible, implique de comprendre en quoi ceci est possible.
ronronladouceur a écrit :Rappel important : Je suis aux côtés de Dawkins pour nier le dieu de l'AT. Mais je récupère à l'évidence ce quelque chose qu'il a toujours fallu pour que le monde soit, etc.
ronronladouceur a écrit : D'un coup de baguette, Dawkins fait apparaître le monde sans se demander ce qu'il pourrait y avoir avant ou concomitamment. C'est ce «quelque chose», quoi que cela soit...
Je pense que ceci ressemble fortement au problème mal posé de la poule et de l’œuf comme je l'ai évoqué plus haut au début du post. On pourra en reparler si tu veux.

En réalité, la science n'explique pas tout. Mais il faut comprendre qu'elle est la seule à être en position de fournir des réponses rationnelles et objectives.
ronronladouceur a écrit : Très bien. Donc ce qui est a toujours été (non-né, non créé, non généré)...
Relis-toi, c'est marrant! Je reprends ce que tu dis: "ce qui a toujours été, autrement dit: ce qui n'existe pas."
Drôle non! :)
- Ce qui est surtout drôle c'est ce ce n'est même pas faux! :lol:

Je pense en effet que de cette inférence logique en bonne forme, l'on tire que "ce qui existe n' "est" pas" ou dit un peu autrement: "Ce qui existe vraiment, soit ce dont on peut faire l'expérience, n'a aucun "être" propre!
-----> Je suis en parfait accord avec ça!
ronronladouceur a écrit :Mais alors Dawkins et son coup d'envoi?
Tu parles de quoi? Du titre du livre en Français? Ce n'est pas le titre original...
ronronladouceur a écrit : Le monde de Dawkins! Pas le mien...
Je ne suis pas sûr que Dawkins dise cela! Cite moi un passage que je regarde ça...
Ce n'est pas le genre d'affirmation que tient un scientifique. Encore une fois, ce sera plutôt un créationniste qui dira ce genre de chose.

Pour ma part, je ne pense pas que l'Univers vienne de rien.

J'ai déjà écrit ailleurs:

"Rien ne vient de rien"
"Ni de lui-même"
"Ni d'autre chose"


Un pensée scientifique peut entièrement y souscrire.
ronronladouceur a écrit : Tu reviens avec l'idée de transcendance que j'ai rejetée. Pour moi, je le répète, il n'y a pas d'au-delà...
Non pas du tout! ;) Je ne faisais référence ici à aucune transcendance.

Ce raisonnement est purement formel, il a d'ailleurs été mathématiquement et logiquement prouvé.
-----> Selon la théorie des ensembles: l'ensemble de tous les ensembles n'existe pas....
ronronladouceur a écrit :Alors il s'agit simplement de bien définir ton Tout : Donc en tant que rien de plus grand ne puisse être imaginé (me souviens plus de qui est cette idée ni à propos de quoi, mais moi, c'est à propos du Tout)...
Oui mais le problème de ta définition Ronron, c'est qu'elle n'a aucun critère d'objectivité! C'est pour cela qu'en matière de démonstration, je te parlais de la théorie des ensembles, qui réfléchit sur la notion d' "ensembles" donc. L'avantage c'est que peuvent être associés à cette notion, ce qu'on estime être des faits objectifs.
ronronladouceur a écrit :CHAMP DU POSSIBLEEn quels termes peux-tu en parler?
ronronladouceur a écrit : Je trouve que ce n'est pas suffisant... Le possible est plutôt conceptuel, le «quelque chose» me semble possibiliser toute réalité... Pour emprunter à la pensée matérialiste, je dirais qu'il faut que ce quelque chose soit bien réel...
C'est quoi quelque chose de réel? Peux-tu me le définir?

C'est l'inverse Ronron, crois moi! Relis un plus haut, je t'expliquais en quoi. On peut déterminer des conditions de possibilité et comprendre en quoi une "chose" ou un "événement", comme l'on voudra, est possible. Il est aussi permis avec cette notion d'utiliser les statistiques et les probabilités...

Aborder les choses sous l'angle du possible, permet de poser les problèmes à résoudre SANS PRESUPPOSES IMPLICITES.

C'est ce qui fait tout l'intérêt de présenter les choses ainsi.
ronronladouceur a écrit : Enfin, on avance...
Si l'on est clair oui. Le tout est de trouver les bonnes formulations. Celles qui n'entretiennent pas la confusion.

Ce qui doit disparaître, c'est le "Dieu" des croyances.

Moi je propose de ne pas appeler "Dieu" CE dont on parle, mais de le définir objectivement, et si nous n'y parvenons pas, de le taire simplement.
ronronladouceur a écrit :Je nuance. D'accord selon ta définition... Mais en même temps, le champ du possible offre la perspective de trouver le contraire de ce que tu nommes...
Le Champ du possible délimite ce qui l'est, possible, de ce qui ne l'est pas en effet, d'où l'objectivité de cette approche.
ronronladouceur a écrit : Comment savoir?
On le sait car cela a été démontré.

Si "A" et "B", "A" ne pourra jamais connaître complètement "A" ni donc "A et B". "B" pourra par contre être complètement connu dans certains cas lorsque par exemple "B" est un élément défini par "A".
ronronladouceur a écrit :Et tu m'as dit voir l'Incroyable... Et ce serait quoi le non-A de l'Incroyabe? Eh bien, je dirais qu'il n'y en a pas... Mais c'est vrai que ne le voyant pas, c'est comme s'il n'existait pas...
Le croyable.


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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 20 nov.13, 10:11

Message par J'm'interroge »

dan 26 a écrit : C'est ce que je voulais exprimer par le mot "passive"
amicalement
Ok! (y)
- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
- Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit son lot d'expériences vécues.
Sagesse !

pauline.px

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 20 nov.13, 19:47

Message par pauline.px »

Bonjour J'm'interroge
J'm'interroge a écrit : Relis ta phrase, celle que j'ai soulignée. Ceci illustre parfaitement ce que je dis. Selon quoi juges-tu tes justifications que tu qualifies de rationnelles? Tu y réponds en disant que c'est "au vu" de ta foi...
Pour juger moralement un comportement rationnel on ne peut pas adopter le seul point de vue rationnel à moins de vouloir s’enfermer dans un cercle vicieux.
Il faut donc adopter un autre point de vue, je n’impose pas le mien.
J'm'interroge a écrit : Ensuite, il faut remarquer que tu parles de "justifications" rationnelles. Penses-tu que la raison ne consiste qu'à justifier des actions que tu as peut-être par ailleurs accomplies par impulsion ou par envie? L'impulsion n'est pas raison ma chère!
Ou bien vous me taxez d’irrationalité et cela clôt le débat,

Ou bien, si vous consentez à admettre l’hypothèse que je suis un être rationnel, vous dressez ici un formidable réquisitoire contre votre hypothétique morale rationnelle car vous venez d’affirmer qu’un être rationnel est incapable de juger de la rationalité de ses arbitrages.

Ou bien vous faites la promotion des Directeurs de Conscience, pour aider les être rationnels à suivre votre hypothétique morale rationnelle.
J'm'interroge a écrit : Encore la justification...
Faire de tels amalgames ne peut être que sophisme venant de toi, ce qui me choque justement! :(
En jouant les savonnettes vous ne faites guère avancer le débat.

Vous vous souvenez sans doute des efforts de Kant pour bâtir une morale rationnelle.
Je dis seulement qu’à l’instar de n’importe quel édifice intellectuel, une morale rationnelle nécessite des principes fondamentaux qui ne sont pas rationnels mais seulement raisonnables comme par exemple l’impératif catégorique… ou bien consensuels et donc variables.
Puis, à moins de se refuser au principe de « moindre mal », une morale exige aussi des évaluations qui sont rarement purement rationnelles.
Enfin, on peut s’interroger sur le champ d’application de cette hypothétique morale rationnelle car dans la vraie vie nos informations sont généralement trop incomplètes pour procéder à des arbitrages rationnels. Le traitement des informations partielles et/ou inexactes est rarement rationnel.
J'm'interroge a écrit : Le but des entreprises multinationales est bien souvent de faire du profit à court terme et de s'étendre, point final! Ce n'est certainement pas de faire le bien... Alors ne mélange pas tout, veux-tu?!
Les économistes libéraux prétendent pourtant le contraire, le Libéralisme repose sur la conviction rationnelle que le marché et la libre concurrence concourent au Bien.

Si vous pensez que le Bien à long terme n'est pas dans le champ de votre morale rationnelle, il faut nous le dire.

Sinon,
pourriez-vous démontrer que LA (la raison est unique, la morale rationnelle ne peut qu’être unique) morale rationnelle pouvait arbitrer rationnellement entre l’inconvénient à court terme et l’avantage à long terme ? entre l’inconvénient pour une minorité et l’avantage pour une majorité ?

Par exemple, lors d’une fin de grossesse catastrophique qu’auriez-vous répondu à la question de l’obstétricien « Monsieur, c’est l’heure d’un terrible choix : sauve-t-on la mère ou sauve-t-on l’enfant ? » et quel est votre raisonnement rationnel qui fonde votre choix ? (un choix binaire, je ne peux pas vous proposer plus simple)


Très cordialement,
Votre sœur
pauline

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 20 nov.13, 19:50

Message par pauline.px »

Bonjour J'm'interroge
J'm'interroge a écrit : Je suis d'accord avec dan 26 sur ça: nous ne naissons pas dans la foi, nous naissons parfois dans une famille qui a une foi et nous transmet ses croyances. Une foi est donc toujours acquise et non-naturelle.
C'est mon cas, je suis née dans une famille athée et anticléricale.

très cordialement
votre sœur
pauline

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 20 nov.13, 21:26

Message par dan 26 »

pauline.px a écrit :Bonjour J'm'interroge C'est mon cas, je suis née dans une famille athée et anticléricale.
Nous en avons déjà parlé tu n'etais pas athée ma chère frangine , tu n’étais que révoltée contre tout par une crise d'adolescence .
amicalement

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 20 nov.13, 21:40

Message par dan 26 »

pauline.px a écrit : Pour juger moralement un comportement rationnel on ne peut pas adopter le seul point de vue rationnel à moins de vouloir s’enfermer dans un cercle vicieux.
Il faut donc adopter un autre point de vue, je n’impose pas le mien.
Pour juger un comportement rationnel on doit mettre de coté toutes sensibilités , émotions, impulsion Le rationalisme c'est l'efficacité et ne peut tenir compte de la sensibilité de chacun .
Ou bien vous me taxez d’irrationalité et cela clôt le débat,
la sensibilité doit etre éxclue de tous jugement , c'est comme cela que l'on pardonne tout , et que l'on se retrouve dans la tolérance à outrance , cancer de nombreux de nos mots
Par exemple, lors d’une fin de grossesse catastrophique qu’auriez-vous répondu à la question de l’obstétricien « Monsieur, c’est l’heure d’un terrible choix : sauve-t-on la mère ou sauve-t-on l’enfant ? » et quel est votre raisonnement rationnel qui fonde votre choix ? (un choix binaire, je ne peux pas vous proposer plus simple)
Combien ai je d'enfant, que fait la mère, quel est son age, a t'elle une espérance de vie après, quelle relation ai je avec elle , que va m'apporter l'un ou l'autre, laissons faire le hasard la fatalité . Je sais c'est révoltant mais ce peut être un raisonnement rationnel .
amicalement

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 20 nov.13, 22:56

Message par pauline.px »

Bonjour Dan 26,
dan 26 a écrit : Nous en avons déjà parlé tu n'etais pas athée ma chère frangine , tu n’étais que révoltée contre tout par une crise d'adolescence .
amicalement
Oui, nous en avons déjà parlé mais, comme vous le dites si souvent, vous semblez n'avoir rien compris. J'étais athée parce que l'on m'a éduquée dans l'athéisme, puis l'on m'a enseigné l'athéisme, ensuite en toute conscience j'ai continué à être athée parce que j'ai approfondi la question de l'athéisme au lycée et à la fac.

Il est très révélateur que votre fameux placebo vous oblige à croire n'importe quoi à mon sujet.

D'une manière générale,
poser des affirmations sur la vie, les sentiments, les états de conscience d'une personne dont on ne connaît rien témoigne soit d'une absolue nécessité pour masquer les failles d'un édifice intellectuel soit d'une tentative de manipulation mentale.

très cordialement
votre soeur
pauline

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 20 nov.13, 23:12

Message par pauline.px »

Bonjour Dan 26,
dan 26 a écrit : Combien ai je d'enfant, que fait la mère, quel est son age, a t'elle une espérance de vie après, quelle relation ai je avec elle , que va m'apporter l'un ou l'autre, laissons faire le hasard la fatalité . Je sais c'est révoltant mais ce peut être un raisonnement rationnel .

Il est amusant de constater que quand vous édifiez un raisonnement rationnel sur des bases qui ne le sont pas vous prétendez quand même à la rationalité.
Combien ai je d'enfant
Si je vous comprends bien, votre raison vous dit que suivant le nombre d'enfants vivants on adapte son comportement moral. Ce qui est moral à trois enfants ne l'est plus à six...

S'il n'y a aucun enfant qui sauve-t-on ?
À partir de combien d'enfants change-t-on d'option ?
quelle relation ai je avec elle
Ah oui... si vous l'aimez ou bien si vous ne l'aimez pas... il est vrai que si vous vouliez divorcer l'occasion est trop belle.
voilà bien des considérations de haute morale
laissons faire le hasard la fatalité
C'est une morale de la démission que vous nous proposez.
mais ce peut être un raisonnement rationnel
Voilà !
Tout est dit !

Aux yeux du rationaliste, n'importe quoi de construit intellectuellement et de bien présenté peut devenir un comportement rationnel.
La morale rationnelle permet tout et son contraire à condition que l'on rationalise les options.

Autrement dit, c'est un comportement rationnel qui s'autoproclame moral.

très cordialement
votre soeur
pauline

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 20 nov.13, 23:23

Message par dan 26 »

Et tu as eu un décés d'un proche qui t'a fait prendre consciente de ta finitude , puis une influence extérieure qui ta guidé vers une espérance n'est ce pas !!!

Je n'ai pas souvenir de ce type d'explication de ta part, je recherche !!!
L'expérience permet de deviner par certains echanges et propos le parcours de certains .
amicalement

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