Les grands changements évangéliques

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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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TonyLeNotateur

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Les grands changements évangéliques

Ecrit le 08 sept.14, 02:40

Message par TonyLeNotateur »

Celse (IIème siècle), philosophe épicurien grec et célèbre adversaire du christianisme, disait :
« Certains croyants (chrétiens), comme s’ils avaient bu, arrivent au point de s’opposer à eux même et altérer le texte original de l’évangile trois ou quatre ou plusieurs fois encore, et changent son caractère pour pouvoir nier les difficultés que leur présente la critique. » (Contre Celse 2 .27)


Au 4ème siècle, le plus grand changement fut effectué suite à trop de diversifications. Voici une Lettre à Damase ou Épitre à Damase, (en latin Epistola Hieronymi ad Damasum papam) qui est la réponse que Saint Jérôme donne au pape Damase lorsque celui-ci le sollicite d’entreprendre une nouvelle traduction latine des Saintes écritures. En effet, impressionné par la culture et la science du saint moine (qui connaissait aussi bien l‘hébreu que le grec et le latin) il lui confie cette lourde tâche. Étant donnée son importance, cette lettre écrite vers 383 AD se trouve en préface à certaines versions latines du Nouveau Testament postérieures au Ve siècle :

AU PAPE DAMASE, SUR LA RÉVISION DU TEXTE DES QUATRE ÉVANGILES.

" Vous voulez qu'avec les matériaux d'un ancien ouvrage j'en refasse un nouveau; que je me pose comme arbitre dans l'examen des textes de l'Écriture répandus dans le monde; vous voulez, en un mot, que j'explique les variantes qu'on y trouve, et que je signale ses passages concordants avec la version grecque la plus authentique. C'est une pieuse entreprise, mais une présomption dangereuse que de s'établir juge des autres, quand soi-même on doit avoir pour juge l'opinion générale; que de prétendre changer la langue des vieillards, ramener le monde, déjà vieux, au bégaiement de l'enfance. En effet, quel est l'homme de nos jours, savant ou non savant, qui, se décidant à prendre en main notre ouvrage, et voyant discréditer le texte dont il se sert habituellement et dans lequel il a appris à lire, ne se récrie aussitôt, et ne me traite de faussaire, de sacrilège, dont l'audace impie n'a point reculé devant des additions, des changements et des corrections à des textes consacrés par le temps?

"Contre de semblables reproches une double consolation m'est offerte; la première, c'est que cette mission m'a été confiée par vous ; la seconde, c'est que, d'après le témoignage même de ceux qui nous attaquent, il ne pourrait y avoir de vérité complète dans les ouvrages où on ne peut signaler des variantes. En effet, si nos adversaires pensent que les exemplaires latins sont dignes de confiance, qu'ils désignent lesquels; car il existe presque autant d'originaux que d'exemplaires. S'ils pensent, au contraire, que la vérité ne saurait être découverte que par la comparaison des différents textes, pourquoi trouvent-ils mauvais que j'aie la prétention de corriger, tout en remontant aux sources grecques, les parties du texte qui ont été ou mal comprises par des interprètes ignorants, ou tronquées, dans de mauvaises intentions, par des correcteurs inhabiles et présomptueux, ou surchargées d'additions et altérées par de paresseux copistes?
"Ma polémique ne touche en rien l'Ancien Testament traduit en grec par les Septante, et qui ne nous est arrivé qu'après trois traductions successives. Je ne veux point chercher en quoi Symmaque et Aquila ont fait preuve de discernement, pourquoi Théodotien a cru devoir prendre un terme moyen entre les nouveaux et les anciens interprètes. Ainsi, tenons pour authentique la version qui a pour elle le témoignage des apôtres.

"J'aborde maintenant le Nouveau Testament qui a été écrit tout entier en grec, à l'exception de l'évangile selon saint Mathieu, qui se servit de la langue hébraïque pour répandre en Judée la parole de Jésus-Christ. Or, comme dans notre idiome cet évangile est rempli d'incontestables variantes résultant de la variété des sources auxquelles on a puisé pour le composer, il nous a semblé convenable de remonter à une seule et même source. Je ne veux point recourir aux versions employées par Lucianus et Hesycllius et que quelques hommes ont prises pour texte de leurs querelles impies. Il ne m'a point convenu de revoir ces versions dans leur ancien idiome, après la traduction des Septante.

"Si je l'ai fait pour les exemplaires écrits dans notre langue, je dois avouer que je n'en ai retiré aucune utilité; en conséquence, je ne m'engage ici qu'à l'examen des quatre évangiles, dont voici l'ordre nominal : saint Mathieu, saint Marc, saint Luc et saint Jean; je ne prétends me servir que de la collection épurée des anciens textes grecs. D’ailleurs, afin que notre travail ne s'écartât pas trop de la teneur des exemplaires latins, nous n'avons corrigé que les passages qui nous ont paru s'écarter du véritable sens, laissant les autres tels que nous les avons reçus de la rédaction primitive ".


Parmi les plus grands changements, il y a eu le dogme de la Trinité imposé en fin de l’Evangile de Matthieu dont on ne retrouve le dogme dans les versions Grecque antérieur au 4ème siècle. La preuve est aussi par la citation des Pères des Eglises dans leur commentaires des Evangiles lorsqu’ils citent le passage en question. En voici quelques exemples :
Eusèbe de Césarée citait ainsi Matthieu 28, 19-20 :
« Allez donc : de toutes les nations faites des disciples en mon nom, leur apprenant à garder tout ce que je vous ai prescrit. »
Vous pouvez le lire par exemple dans le Livre III de son Histoire Ecclésiastique au Chapitre 5 et à la Section 2 décrivant la persécution des leaders juifs à l'encontre de l'église apostolique. Citation :
‘Le reste des apôtres fut aussi l'objet de mille machinations dans le but de les mettre à mort. Chassés de la Judée, ils entreprirent d'aller dans toutes les nations, pour enseigner et prêcher avec la puissance du Christ qui leur avait dit : « Allez enseignez toutes les nations en mon nom. »’ (Traduction d’Émile Grapin, 1905)
On peut en trouver quelques une dans les Ecrits d’Eusèbe. Voir ici EUSÈBE DE CÉSARÉE DÉMONSTRATION ÉVANGÉLIQUE - Εὐαγγελικῆς Ἀποδείξεως Βιβλίον... http://remacle.org/bloodwolf/historiens ... n3a.htm#VI


De la même manière dans son ouvrage Harangue à la louange de l'Empereur Constantin
Citation : ‘quel Roi ou quel Prince, quel Philosophe, ou quel Législateur, quel Prophète, soit Grec ou Barbare, a jamais acquis un si absolu pouvoir, et une si haute réputation, que de faire publier ses louanges durant la vie, par la bouche de tous les peuples ? Notre Sauveur a sans doute eu seul cet avantage, lors qu'après avoir vaincu la mort, il a dit à ses Disciples : « Allez enseigner toutes les nations en mon nom »
(Traduction de Louis Cousin, 1686. Chapitre 16, section 8).


Shem Tov Évangile de Matthieu, dit :
Matt 28:19-20 « Allez, et enseignez leur à porter tout ce que je vous ai commandé pour toujours. »
(c’est similaire à ce que disait Eusèbe)
Lecture Evangile Shem Tov ici : http://livredemattityahoutemoignagedeye ... ogspot.fr/

Même, Joseph Ratzinger, "le pape Benoît XVI" l'a reconnue dans son livre La foi chrétienne hier et aujourd'hui, p. 50, 51, 53" que cela a été modifié par Rome
Nous avons donc une grande différence majeure entre :
Matthieu 28:19 « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint–Esprit… »
Qui est une formule trinitaire inventé par l’homme

Enfaite, on peut voir chronologiquement des cas similaire de modification d'une phrase même dans les évangiles. J'appelle ça "L’Effet Pinocchio : car le nez qui s’allonge trahit bien le mensonge !"
Rappelons l’ordre chronologique d’apparitions des Evangiles en Grec (je précise bien Grec):
1er = Marc ; 2ème = Luc ; 3ème = Matthieu ; 4ème = Jean
Analysez la progression de la secte obligé de mentir et d’en rajouter des points afin de rendre vrai sa fabulation tel le nez de Pinocchio qui s’allonge chaque fois qu’il ment :
"... Et l’écriteau concernant le sujet de son accusation portait écrit : Le roi des Juifs." (Mc15, 26)
"... Et il y avait aussi au-dessus de lui un écriteau en lettres grecques, romaines, et hébraïques : Celui-ci est le roi des Juifs." (Lc 23,38)
"... Et ils placèrent au-dessus de sa tête son accusation écrite : Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs." (Mat 27,37)
"... Et Pilate fit aussi un écriteau, et le plaça sur la croix ; et il y était écrit : Jésus le Nazaréen, le roi des Juifs." (Jn 19,19)

Vous me direz c'est rien mais c'était juste pour l'exemple et en voici un autre pour l'exemple pour que vous compreniez :
• Marc 6 V.3. N'est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon ? Et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? Et il était pour eux une occasion de chute.
Pour se transformer en ceci :
• Matthieu 13 : 55 N'est-ce pas le fils du charpentier ? N’est-ce pas Marie (Maria) qui est sa mère ? Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas ses frères ?

Au départ c’est lui le charpentier, pour qu’il devienne le fils d’un charpentier (NB : Evangile selon Marc ne mentionne l’histoire d’un Joseph « père » de Jésus (P))

Concernant d'autres mensonges que l'on connait mais que l'on déclare pas mais pas du tout!!!!

Début de l'évangile selon Marc selon certains des anciens manuscrits retrouvés + Jérôme de Stridon :

" Le commencement de l'évangile de Jésus-Christ. Comme il est écrit dans le prophète Isaïe:..."

Analysons nos évangiles dans nos bibles à nous :

Marc 1
Louis-Segond :
Commencement de l'Evangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu.
Semeur :
C'est ainsi qu'a commencé la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, le Fils de Dieu,
Segond 21 :
Voici le commencement de l'Evangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu,
Martin :
Le commencement de l'Evangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu;
Darby :
Commencement de l'évangile de Jésus Christ, Fils de Dieu:
Ostervald :
Commencement de l'Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu.
King-James :
The beginning of the gospel of Jesus Christ, the Son of God;


Voici Jérôme de Stridon qui nous fait part de son savoir :
http://laportelatine.org/bibliotheque/d ... ucteur.php

"Saint Marc, disciple de saint Pierre, commence ainsi son évangile: « Le commencement de l'évangile de Jésus-Christ. Comme il est écrit dans le prophète Isaïe: « J'envoie mon ange devant votre face, qui, marchant devant vous, vous préparera le chemin, On entendra dans le désert la voix de celui qui crie: « Préparez la vole du Seigneur, rendez droits ses sentiers. » Ce commencement de l’évangile de saint Marc est composé de deux passages tirés des prophètes Malachie et Isaïe; car le premier: « J'envoie mon ange devant votre face, qui, marchant devant vous,vous préparera le chemin, » est du prophète Malachie ; et le second : « On entendra dans le désert la voix de celui qui crie, etc., » se trouve dans Isaïe. Or comment saint Marc a-t-il pu dire dès le commencement de son évangile : « Comme il est écrit dans le prophète Isaïe : « J'envoie mon ange devant voire face, » puisque ces paroles, comme je viens de le dire, ne sont point d'Isaïe, mais de Malachie, qui est le dernier des douze prophètes ? Que nos prétendus savants, qui s'en font tant accroire, nous expliquent cette difficulté, et alors je leur avouerai de bonne foi que j'ai tort et que je me suis trompé. "


Je demande à tous ces Chrétiens qui se disent honnête où donc se trouve les mots suivants : "fils de dieu'???????????

A je pourrais en citer une cinquantaine juste pour vous faire plaisir mais cela serait ridicule de ma part car ce n'est pas à moins d'être un Chrétien honnête mais vous-même. Néanmoins mettons une bonne partie de l'oeuvre de Jérôme de Stridon qui est sensationnel dont nous le monde pourrait en tirer un savoir :

Il ne faut point que les écrivains, tant profanes « ecclésiastiques, en aient usé de la sorte, puisque les Septante, les évangélistes et les apôtres n'ont pas expliqué autrement l'Ecriture sainte. Nous lisons dans saint Marc que notre Seigneur dit à la fille de Jaïre: Talitha cumi , et l'évangéliste ajoute aussitôt : « C'est-à-dire: jeune fille, levez-vous, je vous le commande. » Que l'on accuse donc saint Marc de mauvaise foi pour avoir ajouté ces mots : « Je vous le commande ; » car le texte hébreu porte seulement : « Jeune fille, levez-vous. » Mais il est aisé de voir qu'il n'a fait cette addition que pour faire mieux sentir l'efficacité de la parole de Jésus-Christ et le pouvoir qu'il avait sur la mort.

Saint Mathieu, après avoir dit que le perfide Judas avait rendu les trente pièces d'argent qu'il avait reçues pour le prix de sa trahison, et que les prêtres avaient employé cette somme à acheter le champ d’un potier, ajoute incontinent après: « Ainsi fut accomplie cette parole du prophète Jérémie ; « Ils ont reçu les trente pièces d’argent qui étaient le prix de celui qui a été mis à prix, et dont ils avaient fait le marché avec les enfants d'Israël; et ils les ont données pour en acheter le champ d'un potier, comme le Seigneur me l'a ordonné. » Ce passage n'est point de Jérémie, il est du prophète Zacharie, qui lui donne un autre tour et l'exprime dans des termes tout différents; car voici ce que porte la Vulgate (1) : « Et je leur dirai : « Si vous jugez qu'il soit juste de me payer, donnez-moi la récompense qui m'est due, ou refusez de me la donner. » Ils pesèrent alors trente pièces d'argent qu’ils me donnèrent pour ma récompense; et le Seigneur me dit : « Faites passer cet argent par le creuset, et voyez s'il vaut ce qu'ils m'ont estimé; » et ayant pris les trente pièces d'argent, je les mis dans la maison du Seigneur pour être jetées dans le creuset. » Il est aisé de juger là combien le passage cité par saint Matthieu est différent de la version des Septante. Le sens de ce passage est le même dans le texte hébreu, mais l'ordre en est renversé, et il y a même quelque différence dans les termes. Voici ce qu'il porte: « Et je leur dis : « Si vous jugez qu'il soit juste de me payer, rendez-moi la récompense qui m'est due ; sinon, ne le faites pas; » et ils pesèrent trente deniers d'argent qu'ils me donnèrent pour ma récompense; et le Seigneur me dit : « Allez jeter à l'ouvrier en argile cet argent, cette belle somme à laquelle ils m'ont apprécié; » et j'allai en la maison du Seigneur les porter à l'ouvrier en argile. » Qu'ils fassent donc ici le procès à cet apôtre comme à un faussaire, pour avoir employé un passage qui ne s'accorde ni avec le texte hébreu ni avec les Septante, et surtout pour avoir cité par une erreur grossière Jérémie au lieu de Zacharie. Mais à Dieu ne plaise que nous accusions d'erreur ou de fausseté un disciple de Jésus-Christ qui, sans s'arrêter scrupuleusement aux mots et aux syllabes, s’est uniquement attaché à exprimer le véritable sens des saintes Ecritures !

Venons à un autre passage du même prophète, que l'évangéliste cite selon le texte hébreu. « Ils verront celui qu'ils ont percé. » Les Septante, selon la version latine, portent: « Ils jetteront les yeux sur moi, touchés des insultes et des outrages qu'ils m'auront faits. La version de l'évangéliste, celte des Septante et notre Vulgate ne s'accordent point sur cet endroit ; mais cette différence , qui ne consiste que dans les mots, n'empêche point qu’elles ne renferment le même sens et le même esprit.

(1) Cette Vulgate était une version latine faite sur celle des Septante, et qui était en usage du temps de saint Jérôme.



Jésus-Christ, comme nous lisons dans saint Mathieu, prédisant à ses apôtres qu'ils s'enfuiraient et l'abandonneraient, confirme sa prédiction par un passage de Zacharie, en disant : « Il est écrit : « Je frapperai le pasteur, et les brebis du troupeau seront dispersées. » Cependant ce passage est tout différent et dans la version des Septante et dans le texte hébreu ; car ce n'est point Dieu qui dit ces paroles, comme l'évangéliste les lui attribue ; c'est le prophète lui-même qui fait à Dieu le Père cette prière : « Frappez le pasteur, et les brebis seront dispersées. » Je m'imagine que saint Matthieu, n’échappera pas ici à la censure de quelques prétendus savants, et qu'il sera condamné à leur tribunal pour avoir osé attribuer à Dieu les paroles du prophète.

Le même évangéliste dit que Joseph , étant averti par l'ange, prit l’enfant et sa mère, et que, s'étant retiré en Egypte, il y demeura jusqu'à la mort d'Hérode, « afin que cette parole que le Seigneur avait dite par le prophète fût accomplie : « J'ai rappelé mon fils de l'Egypte. » Ce passage n'est point dans nos exemplaires, mais il se trouve dans le prophète osée selon le texte hébreu: « J'ai aimé Israël, » dit ce prophète, « lorsqu’i1 n'était qu’un enfant, et j'ai rappelé mon fils de l'Egypte. » Voici ce que porte la version des Septante . « J'ai aimé Israël lorsqu'il n'était qu'un petit enfant, et j'ai rappelé ses enfants de l'Egypte. » Doit-on condamner ces interprètes pour n'avoir pas traduit conformément au texte hébreu ce passage qui regarde particulièrement Jésus-Christ , ou doit-on leur pardonner une faute dans laquelle tous les hommes peuvent tomber, selon ce que dit saint Jacques : « Nous faisons tous beaucoup de fautes. Que si quelqu'un ne fait point de fautes en parlant, c'est un homme parfait, et il peut tenir tout le corps en bride ? »

Quant à ce que nous lisons encore dans saint Mathieu : « Et il vint demeurer dans une ville appelée Nazareth, afin que cette prédiction des prophètes fût accomplie : « Il sera appelé Nazaréen, » que ces messieurs, qui se vantent d'être les maîtres de la langue et qui traitent tous les autres auteurs avec tant de mépris, nous disent où ils ont lu ce passage. Il faut le leur apprendre : il est tiré du prophète Isaïe, car au lieu que nous lisons, comme je l'ai traduit : « Il sortira un rejeton de la tige de Jessé, et une fleur naîtra de sa racine, » le texte hébreu, suivant l'idiome de la langue, porte : « Il sortira un rejeton de la tige de Jessé ; et un Nazaréen naîtra de sa racine. » Pourquoi les Septante ont-ils omis le mot de Nazaréen » s'il n'est pas permis de rien changer dans une traduction ? C'est un sacrilège d’avoir on supprimé ou ignoré la signification d'un mot qui renferme un si grand mystère.

Poursuivons, car les bornes qu'on doit se prescrite dans une lettre ne me permettent pas de m’arrêter longtemps sur chaque passage en particulier. Saint Mathieu dit encore : « Or tout cela se fit pour accomplir ce que le Seigneur avait dit par le prophète en ces termes : « Une vierge aura dans son sein et elle enfantera un fils que l'on appellera Emmanuël; » ce que les Septante ont traduit de cette sorte : « Une vierge recevra dans son sein et elle enfantera un fils que vous appellerez Emmanuël. » Si l'on veut critiquer jusqu'aux mots, il est certain qu’il y a de la différence entre « aura dans son sein » et « recevra dans son sein, » et entre « on l'appellera » et « vous l'appellerez. » Pour ce qui est du texte hébreu, voici ce qu'il porte : « Une vierge concevra, et elle enfantera un fils, et elle l’appellera Emmanuël. » Ce nom lui sera donné, non point par Achaz, ce prince infidèle dont l’Ecriture condamne l'incrédulité, ni par les Juifs, ce peuple ingrat qui devait renoncer le Seigneur; mais par la vierge même qui l'aura conçu et enfanté.

Nous lisons dans le même évangéliste que, les mages étant venus à Jérusalem, Hérode en fut troublé, et qu'ayant fait assembler les prêtres et les docteurs de la loi, il s'informa d'eux où devait naître le Christ, et qu'ils lui dirent que c’était dans Bethléem de la tribu de Juda, selon ces paroles du prophète: « Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n'es pas la moindre d'entre les principales villes de Juda, car c'est de toi que sortira le chef qui conduira mon peuple d'Israël. » Voici comment ce passage est traduit dans la Vulgate: « Et toi, Bethléem, maison d’Ephrata, tu es trop petite pour tenir quelque rang entre toutes les villes de Juda; mais c'est de toi que sortira celui qui doit régner en Israël. « On s'étonnera encore davantage de la différence qu'il y a entre saint Mathieu et les Septante, soit dans les mots, soit dans leur arrangement, si on compare leur version avec le texte hébreu qui porte: « Et toi, Bethléem , appelée Ephrata, tu es la plus petite entre toutes les villes de Juda; mais de toi sortira celui qui doit commander en Israël. » Examinez toutes les paroles de saint Mathieu les unes après les autres : « Et toi Bethléem, terre de Juda. » Au lieu de « terre de Juda, » il y a dans l’hébreu « Ephrata, » et dans les Septante « maison d'Ephrata. » L’évangéliste dit: « Tu n'es pas la moindre d'entre les principales villes de Juda, » et les Septante portent. « Tu es trop petite pour tenir quelque rang entre toutes les villes de Juda, » et l’hébreu : « Tu es très petite entre toutes les villes de Juda. » Le sens est tout différent ; il n'y a que les Septante et l'hébreu qui s'accordent ensemble dans ce seul passage; car l'évangéliste dit que Bethléem n’est pas la moindre d'entre les principales villes de Juda, et les autres au contraire disent qu’elle est la moindre et la plus petite. Cependant de cette ville si petite et si peu considérable le chef d’Israël sortira, selon ce que dit l’Apôtre : « Dieu a choisi les faibles selon le monde pour confondre les puissants. » Quant à ces paroles qui suivent, « Pour conduire, » ou, « pour nourrir mon peuple d'Israël, » on s'aperçoit aisément qu’elles ne s'accordent point avec celles du prophète.

Je suis entré dans ces détails, non pas pour faire voir que les évangélistes se sont trompés ( car il n’appartient qu’à des impies comme Celse, Porphyre et Julien d'accuser d'erreur ces écrivains sacrés) , mais pour confondre l'ignorance de ceux qui me blâment, et pour leur faire voir qu'il m'est permis d'en user, dans la traduction d'une simple lettre, de la même manière que les apôtres, comme mes censeurs en doivent convenir malgré eux, en ont usé dans les passages qu'ils citent de l’Ecriture sainte.

Saint Marc, disciple de saint Pierre, commence ainsi son évangile: « Le commencement de l'évangile de Jésus-Christ. Comme il est écrit dans le prophète Isaïe: « J'envoie mon ange devant votre face, qui, marchant devant vous, vous préparera le chemin, On entendra dans le désert la voix de celui qui crie: « Préparez la vole du Seigneur, rendez droits ses sentiers. » Ce commencement de l’évangile de saint Marc est composé de deux passages tirés des prophètes Malachie et Isaïe; car le premier: « J'envoie mon ange devant votre face, qui, marchant devant vous,vous préparera le chemin, » est du prophète Malachie ; et le second : « On entendra dans le désert la voix de celui qui crie, etc., » se trouve dans Isaïe. Or comment saint Marc a-t-il pu dire dès le commencement de son évangile : « Comme il est écrit dans le prophète Isaïe : « J'envoie mon ange devant voire face, » puisque ces paroles, comme je viens de le dire, ne sont point d'Isaïe, mais de Malachie, qui est le dernier des douze prophètes ? Que nos prétendus savants, qui s'en font tant accroire, nous expliquent cette difficulté, et alors je leur avouerai de bonne foi que j'ai tort et que je me suis trompé.

Le même saint Marc fait dire au Sauveur parlant aux pharisiens : « N'avez-vous jamais lu ce que fit David dans le besoin où il se trouva, lorsque lui et ceux qui l'accompagnaient furent pressés de la faim ; comment il entra dans la maison de Dieu du temps du grand prêtre Abiathar, et mangea les pains de proposition, quoiqu'il n'y eût que les prêtres à qui il fût permis d'en manger ? » Consultons les livres de Samuel, ou des Rois, comme on les appelle communément, et nous verrons que ce grand prêtre dont parle saint Marc ne s'appelait pas Abiathar, mais Abimélech, que Saül fit depuis tuer par Doëg avec tous les autres prêtres de la ville de Nobé.

Venons à l'apôtre saint Paul. Il dit dans son épître aux Corinthiens: « Car s'ils l'avaient connue ( cette sagesse de Dieu), ils n'auraient jamais crucifié le Seigneur de la gloire, et de laquelle il est écrit que l'œil n'a point vu, l'oreille n'a point entendu, et le cœur de l'homme n'a jamais conçu ce que Dieu a préparé à ceux qui l'aiment. » Quelques-uns, ajoutant foi aux rêveries et aux visions de quelques livres apocryphes, prétendent que ce passage est tiré de l’Apocalypse d'Elie; mais il est du prophète Isaïe, où nous lisons, selon le texte hébreu : « Depuis le commencement du monde les hommes n'ont point entendu, l'oreille n'a point ouï et l'œil n'a point vu, hors vous seul, ô mon Dieu, ce que vous avez préparé à ceux qui vous attendent; » ce que les Septante ont traduit d'une manière toute différente; car voici ce que porte leur version: « Depuis le commencement du monde nous n'avons point entendu et nos yeux n'ont point vu Dieu, hors vous, ni vos véritables ouvrages, et vous ferez miséricorde à ceux qui vous attendent. » Nous savons d'où ce passage est tiré ; cependant l'apôtre saint Paul, au lieu de le rendre mot pour mot, s'est contenté de le paraphraser et d'en exprimer le sens en d'autres termes.

Le même apôtre, citant dans l’épître aux Romains un endroit d'Isaïe; dit : « Je m'en vais mettre en Sion celui qui est la pierre d'achoppement, la pierre de scandale. » Ce passage est conforme au texte hébreu, mais il ne s'accorde point avec l'ancienne version ; car les Septante ont un sens tout différent : « Vous ne heurterez point, » disent-ils, « contre cette pierre d’achoppement, cette pierre qui est une occasion de chute. » L’apôtre saint Pierre s'exprime comme saint Paul et comme les Hébreux en disant : « Il est pour les incrédules une pierre contre laquelle ils se heurtent, une pierre qui les fait tomber. » Tout cela nous fait voir d'une manière sensible que les apôtres et les évangélistes, expliquant les anciennes Ecritures, s'attachaient au sens et non point aux paroles, et que sans se mettre en peine des termes et de l'arrangement des mots, ils ne songeaient qu'à se faire entendre et à bien exprimer leur pensée.

L'évangéliste saint Luc , cet homme apostolique , rapporte que saint Etienne , premier martyr dé Jésus-Christ, parlant aux Juifs assemblés dans le sénat, leur dit: « Jacob, suivi de toute sa famille qui consistait en soixante et quinze personnes, descendit en Egypte, où il mourut et nos pères après lui; et ils furent transportés en Sichem, et on les mit dans le sépulcre qu'Abraham avait acheté à prix d'argent des enfants d’Emor, père de Sichem. » Cet endroit est exprimé d'une manière toute différente dans la Genèse, où il est marqué qu'Abrabam acheta d'Ephron, de la ville de Heth, fils de Séor, pour la somme de quatre cents dragmes d'argent, une caverne double avec un champ tout attenant, et proche la ville d'Hebron, et qu'il y enterra sa femme Sara. Nous lisons encore dans le même livre que Jacob, revenant de Mésopotamie avec ses femmes et ses enfants, dressa ses tentes vis-à-vis Salem, qui est une ville des Sichimites dans le pays de Chanaan, qu'il y demeura et acheta d'Emor, père de Sichem, pour le prix de cent agneaux, une partie du champ où il avait dressé ses tentes, et qu'ayant construit là un autel, il y invoqua le Dieu d'Israël. Ce ne fut point d’Emor, père de Sichem, qu'Abraham, acheta une caverne, mais d'Ephron, fils de Séor; gît ce patriarche ne fut point enterré à Sichem, mais à Hébron, qu'on appelle par corruption Arboch. Pour ce qui est des douze patriarches, Ils n'ont point été enterrés à Arboch, mais à Sichem ; et ce fut Jacob et non pas Abraham qui acheta le champ où ils furent enterrés. Je me réserve à expliquer une autre fois cette difficulté, car je suis bien aise de laisser à mes censeurs à en chercher le dénouement, afin de leur faire comprendre que, dans l'explication de l’Ecriture sainte, on doit s'attacher au sens et non point aux paroles.

Le vingt et unième psaume selon l’hébreu commence par ces paroles que notre Seigneur dit sur la croix : Eli, Eli, lama azabthani, c'est-à-dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné ? » Je demande à ces messieurs pourquoi les Septante ont inséré ici ces mots, « Jetez les yeux sur moi; » Car voici ce que porte leur version : « O Dieu, ô mon Dieu, jetez les yeux sur moi; pourquoi m’avez-vous abandonné ? » Ils me répondront sans doute que l'addition de deux mots ne porte aucun préjudice au sens des Ecritures; et moi je leur dis de même que quelques mots que j'aurai omis dans un ouvrage dicté à la hâte ne donnent aucune atteinte aux usages établis dans l'Eglise.

Je serais trop long si je voulais entrer ici dans le détail de tout ce que les Septante ont omis ou ajouté dans leur version. On a eu soin de le marquer avec des obèles (1) et des astérisques dans les exemplaires dont l'Eglise se sert. Car les Hébreux se moquent de nous quand ils nous entendent dire ce que nous lisons dans le prophète Isaïe: « Heureux celui qui a des enfants dans Sion et des domestiques dans Jérusalem ; » et dans Amos, après la description que fait ce prophète du luxe et de la mollesse des Israélites: « Ils ont regardé tout cela comme quelque chose de solide et de durable, et non pas comme des biens passagers qui nous échappent. » En effet ces expressions sentent récole, et tiennent quelque chose de l’éloquence de Cicéron.


Quel parti donc prendrons-nous, puisque tous ces passages, et plusieurs autres que je ne pourrais citer ici sans entreprendre de faire une infinité de volumes, ne se trouvent point dans les livres originaux ? Car on peut juger et par les astérisques, comme j'ai déjà dit, et par ma traduction, si quelque, lecteur exact veut bien se donner la peine de la confronter avec l'ancienne version, tout ce que les Septante ont omis. Cependant c'est avec bien de la raison que cette version est reçue comme authentique dans toutes les Eglises, soit parce qu'elle est la plus ancienne, ayant été faite avant Jésus-Christ, soit parce que les apôtres l'ont suivie dans les endroits néanmoins où elle s'accorde avec le texte hébreu. Pour ce qui est d'Aquila, ce Juif prosélyte, cet interprète vétilleux qui s'applique à traduire non-seulement les paroles, mais encore l'étymologie des mots, c'est avec justice que nous rejetons sa version , est-il rien de moins supportable et de moins intelligible que de traduire, comme il a fait, les mots « froment, vin » et « huile » par ces mots grecs, Xeuma, oprismon, et silpnotera, que nous pouvons expliquer par ceux-ci: « effusion, abondance de fruits, éclat. » Et parce que les Hébreux ont non-seulement des articles, mais encore des particules connexives, ce scrupuleux interprète, qui porte son exactitude jusqu'à traduire les syllabes et les lettres, ne craint point de dire (1) : sio ton ouranon kai suo trio gen ; » ce que la construction grecque et latine ne saurait souffrir, comme il est aisé d'en juger par notre manière de parler; car combien la langue grecque a-t-elle d'expressions propres et naturelles qui ne peuvent faire aucun sens dans le latin dès qu'on veut s'assujettir à les rendre mot à mot ! Il en est de même de la langue latine, dont les tours les plus beaux et les plus délicats choquent les Grecs, et perdent dans leur langue toute leur beauté quand on veut les traduire à la lettre.

Je passe ici une infinité de choses sous silence ; mais pour vous faire voir, mon cher Pammaque, quelles sont les falsifications qu'on prétend que j'ai faites dans la traduction de la lettre de saint Epiphane, je vais en rapporter ici le commencement en grec, afin que par le procès que mes ennemis me font sur cet endroit vous puissiez juger des autres crimes dont ils me chargent : « edei e mas agapete me te oiesei tropoi kleron pherestai. » Je me souviens d'avoir ainsi traduit ces paroles : « L'honneur que nous avons, mon très cher, d'être élevés à la cléricature, ne devrait pas nous inspirer tant d'orgueil. » Que de faussetés dans une seule ligne ! s'écrient mes accusateurs; (...)

voici de nouveau le lien pour lire entièrement :
http://laportelatine.org/bibliotheque/d ... ucteur.php


Il est beau aussi de savoir que la moitié des prophéties, selon le vrai texte hébreu que nous montres Jérôme de Stridon dans ce texte n'a pas de lien avec Jésus (p) où quand elles ont un super beau lien ont les a totalement massacrés par les traductions des Septantes. (Nazaréen, Bethléem, la vierge qui donnera d'elle-même le nom...)

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Re: Les grands changements évangéliques

Ecrit le 08 sept.14, 03:23

Message par inconnu »

Tu veux que je fasse la même chose sur le Coran ???. Son origine, sa finalité, ces 31 versions, et, etc. :roll:

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Re: Les grands changements évangéliques

Ecrit le 08 sept.14, 03:43

Message par Moïse-Jésus-Mohamed »

Tonylenotateur, puis-je savoir où tu puises tes connaissances, je reste toujours ébahi lorsque je te lis! Je vais m'inspirer de ton travail, est-ce que je peux? Comme ça, je mets tout sur mon ordinateur et je lirai tout et analyserai tout par la suite... Je peux?
Modifié en dernier par Moïse-Jésus-Mohamed le 08 sept.14, 03:52, modifié 1 fois.
Sabbataï Tsevi (photo de mon avatar), Jacob Frank également. Ce sont des juifs Thoaïques, évangéliques et Coranisés!

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Re: Les grands changements évangéliques

Ecrit le 08 sept.14, 03:51

Message par inconnu »

Sur tous les sites "musulman", antichrétien !. :)
Modifié en dernier par inconnu le 08 sept.14, 03:55, modifié 1 fois.

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Re: Les grands changements évangéliques

Ecrit le 08 sept.14, 03:53

Message par Moïse-Jésus-Mohamed »

Non, vu qu'il cite des sources de rebellés de l'Eglise catholique, donc il cite des gens qui s'opposent au dictate de la manipulation des textes par l'homme. Aucun musulman cité ici.
Sabbataï Tsevi (photo de mon avatar), Jacob Frank également. Ce sont des juifs Thoaïques, évangéliques et Coranisés!

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Re: Les grands changements évangéliques

Ecrit le 08 sept.14, 03:56

Message par inconnu »

Va faire un tour sur les sites "musulman" anti-chrétien et tu verras par toi-même :)

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Re: Les grands changements évangéliques

Ecrit le 08 sept.14, 06:45

Message par eric121 »


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Re: Les grands changements évangéliques

Ecrit le 08 sept.14, 06:54

Message par Moïse-Jésus-Mohamed »

Tu es chrétien?
Sabbataï Tsevi (photo de mon avatar), Jacob Frank également. Ce sont des juifs Thoaïques, évangéliques et Coranisés!

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Re: Les grands changements évangéliques

Ecrit le 08 sept.14, 07:37

Message par eric121 »

Moïse-Jésus-Mohamed a écrit :Tu es chrétien?
T'a fait un stage chez la Gestapo ?

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Re: Les grands changements évangéliques

Ecrit le 08 sept.14, 08:29

Message par TonyLeNotateur »

Arlitto 1 a écrit :Tu veux que je fasse la même chose sur le Coran ???. Son origine, sa finalité, ces 31 versions, et, etc. :roll:
Oui no problem on est là pour débattre et connaître une vérité alors va et fonce !

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Re: Les grands changements évangéliques

Ecrit le 08 sept.14, 08:30

Message par TonyLeNotateur »

Moïse-Jésus-Mohamed a écrit :Tonylenotateur, puis-je savoir où tu puises tes connaissances, je reste toujours ébahi lorsque je te lis! Je vais m'inspirer de ton travail, est-ce que je peux? Comme ça, je mets tout sur mon ordinateur et je lirai tout et analyserai tout par la suite... Je peux?
No problem mon frère tu es le bienvenue :D fais comme bon te semble on est dans un pays libre

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Re: Les grands changements évangéliques

Ecrit le 08 sept.14, 08:32

Message par TonyLeNotateur »

Arlitto 1 a écrit :Va faire un tour sur les sites "musulman" anti-chrétien et tu verras par toi-même :)
Hors sujets aucun musulman que je connaisse n'a dit tout cela ;
J'ai lu les œuvres des pères de l'Eglise tout simplement !

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Re: Les grands changements évangéliques

Ecrit le 08 sept.14, 08:33

Message par TonyLeNotateur »

eric121 a écrit :Ils ont beau faire des retouches... ils les puisent au départ sur des sites chrétiens

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/jerome/052.htm
http://remacle.org/bloodwolf/eglise/jer ... maque4.htm
http://jesusmarie.free.fr/jerome_traite ... ainte.html

Aucune retouche que des citations pure ! où alors indique moi où j'ai changé les textes cités vu que j'ai fourni même les sources pour que vous puissez les lire !

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Re: Les grands changements évangéliques

Ecrit le 08 sept.14, 20:16

Message par eric121 »

TonyLeNotateur a écrit :
Aucune retouche que des citations pure ! où alors indique moi où j'ai changé les textes cités vu que j'ai fourni même les sources pour que vous puissez les lire !
J'ai dit "ils", j'ai pas dit "tu"

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Re: Les grands changements évangéliques

Ecrit le 08 sept.14, 23:15

Message par inconnu »

TonyLeNotateur a écrit :
Hors sujets aucun musulman que je connaisse n'a dit tout cela ;
J'ai lu les œuvres des pères de l'Eglise tout simplement !
Les pères de l'Église étaient pratiquement tous trinitaires, ce n'est donc pas pour le chrétien biblique une référence puisque la plupart ont inventé des doctrines qui n'existent pas dans la Bible . :)

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