Oui puisque les Nazaréens cités par Eusèbe de Césarée et Epiphane de Salamine ne considéraient Jésus (p) ni comme fils, ni comme dieu, ni comme prééxistant avant marie sa mère aors qu'ils avaient l'évangile selon les hébreux. Seul Jérôme de Stridon le dit, mais les Nazaréen de Jérôme de Stridon qu'ils citent englobaient par l'Eglise acceptent Paul (comme les juifs messianiques de nos jours) tandis que ceux cités par Eusèbe de Césarée et Epiphane de Salamine le refusaient et l'appellaient un appostolat de la loi. D'ailleurs c'est incopatible, Paul selon les actes des apôtres dit être Nazaréen, fait même voeu de Nazaréat et dans ses lettres il dit de ne pas suivre la loi et les prophètes ce qui est contradictoire. De plus, Origène, dans un chapitre dit que Paul avait à peine écrit quelques mots aux eglises tandis que nous avons des grosses épitres dans notre canon ! En est -il le vrai auteur ou avons nous usurpé leur nom de la même manière qu'on a usurpé le vrai le Evangile selon Matthieu hébra¨que pour le remplacer par un Grec qui est une copie à 55% de celui de Marc en plus long avec des prophéties parfois contradictoire?Arlitto 1 a écrit :Tu ne m'apprends rien, j'ai d'ailleurs ouvert deux sujets sur le forum concernant certains versets et les ajouts tardifs qui ne change rien à la profondeur du message prophétique qui est contenu dans la Bible.
En réalité, tu voudrais nous faire croire que cette notion "fils de Dieu" concernant le Christ-Jésus, n'est pas biblique, mais serait une invention humaine faite pas X, alors, que c'est Jésus lui-même qui s'est présenté ainsi, mais ne l'a pas le crié sur tous les toits.
Les grands changements évangéliques
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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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Re: Les grands changements évangéliques
Ecrit le 10 sept.14, 11:37- TonyLeNotateur
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Re: Les grands changements évangéliques
Ecrit le 10 sept.14, 12:27Pourquoi vous pensez en avoir des meilleurs?Marmhonie a écrit : Marmhonie : Toutes des Bibles Protestantes récusées par les catholiques !
Marmhonie : Honte à vous de citer la Porte Latine qui est anti musulmane, pour faire croire que vos citations viendraient de là. C'est une pratique éhontée !
Votre source ne vient pas de la Porte Latine, des Traditionalistes catholiques romains, mais d'ici :
http://books.google.fr/books?id=wUPG0zX ... CBQQ6AEwAA
Je ne savais même pas que c'était anti musulman et même si maintenant je le sais je m'en fiche complètement car ce sont les oeuvres de l'auteur qui m'interesse, car même s'il n'est pas de mon dogme car la foi est personnel, Jérome de Stridon reste un personnage exceptionnel dans la manière de penser, d'agir et de s'exprimer.
Marmhonie: Attention, vous agressez méchamment...
Je suis Désolé de la manière que j'ai écrit cela mais la vérité est connu et le mensonge est répandu ! c'est injuste pour ceux qui ne savent rien !
"TonyLeNotateur" : Il est beau aussi de savoir que la moitié des prophéties, selon le vrai texte hébreu que nous montres Jérôme de Stridon dans ce texte n'a pas de lien avec Jésus (p) où quand elles ont un super beau lien ont les a totalement massacrés par les traductions des Septantes. (Nazaréen, Bethléem, la vierge qui donnera d'elle-même le nom...)
Marmhonie : Références précises (et non falsifiées cette fois) exigées.
Merci

"TonyLeNotateur" : prouvez moi juste une seule et unique fois que j'ai falsifié mes références? j'ai toujours cité mes sources, pas changer le texte rien pourquoi tant de haine et de mensonge? J'exige de votre part aussi une justification pour votre accusation !
Quand à moi il est du même site que j'ai cité, le même texte tout que j'ai mis dans l'autre post. Je précise, le texte est long et aborde plusieurs points donc je citerai le texte qui concernant ce que vous m'avez demandé dans le post suivant en soulignant bien les passage du vrai texte hébreu que nous cites, non moi mais jérôme de Stridon et quiconque pourra vérifier par le lien anti-musulman comme vous dites ce qui donne encore plus avantage que ne mens point ! :
D'abord voici le Titre :
Traité sur les devoirs d'un traducteur des Livres Sacrés
Puis le lien :
http://laportelatine.org/bibliotheque/d ... ucteur.php
Enfin le texte qui parle des prophéties des évangiles commentés par Jérôme de Stridon lui-même :
(...)
Il ne faut point que les écrivains, tant profanes « ecclésiastiques, en aient usé de la sorte, puisque les Septante, les évangélistes et les apôtres n'ont pas expliqué autrement l'Ecriture sainte. Nous lisons dans saint Marc que notre Seigneur dit à la fille de Jaïre: Talitha cumi , et l'évangéliste ajoute aussitôt : « C'est-à-dire: jeune fille, levez-vous, je vous le commande. » Que l'on accuse donc saint Marc de mauvaise foi pour avoir ajouté ces mots : « Je vous le commande ; » car le texte hébreu porte seulement : « Jeune fille, levez-vous. » Mais il est aisé de voir qu'il n'a fait cette addition que pour faire mieux sentir l'efficacité de la parole de Jésus-Christ et le pouvoir qu'il avait sur la mort.
Saint Mathieu, après avoir dit que le perfide Judas avait rendu les trente pièces d'argent qu'il avait reçues pour le prix de sa trahison, et que les prêtres avaient employé cette somme à acheter le champ d’un potier, ajoute incontinent après: « Ainsi fut accomplie cette parole du prophète Jérémie ; « Ils ont reçu les trente pièces d’argent qui étaient le prix de celui qui a été mis à prix, et dont ils avaient fait le marché avec les enfants d'Israël; et ils les ont données pour en acheter le champ d'un potier, comme le Seigneur me l'a ordonné. » Ce passage n'est point de Jérémie, il est du prophète Zacharie, qui lui donne un autre tour et l'exprime dans des termes tout différents; car voici ce que porte la Vulgate (1) : « Et je leur dirai : « Si vous jugez qu'il soit juste de me payer, donnez-moi la récompense qui m'est due, ou refusez de me la donner. » Ils pesèrent alors trente pièces d'argent qu’ils me donnèrent pour ma récompense; et le Seigneur me dit : « Faites passer cet argent par le creuset, et voyez s'il vaut ce qu'ils m'ont estimé; » et ayant pris les trente pièces d'argent, je les mis dans la maison du Seigneur pour être jetées dans le creuset. » Il est aisé de juger là combien le passage cité par saint Matthieu est différent de la version des Septante. Le sens de ce passage est le même dans le texte hébreu, mais l'ordre en est renversé, et il y a même quelque différence dans les termes. Voici ce qu'il porte: « Et je leur dis : « Si vous jugez qu'il soit juste de me payer, rendez-moi la récompense qui m'est due ; sinon, ne le faites pas; » et ils pesèrent trente deniers d'argent qu'ils me donnèrent pour ma récompense; et le Seigneur me dit : « Allez jeter à l'ouvrier en argile cet argent, cette belle somme à laquelle ils m'ont apprécié; » et j'allai en la maison du Seigneur les porter à l'ouvrier en argile. » Qu'ils fassent donc ici le procès à cet apôtre comme à un faussaire, pour avoir employé un passage qui ne s'accorde ni avec le texte hébreu ni avec les Septante, et surtout pour avoir cité par une erreur grossière Jérémie au lieu de Zacharie. Mais à Dieu ne plaise que nous accusions d'erreur ou de fausseté un disciple de Jésus-Christ qui, sans s'arrêter scrupuleusement aux mots et aux syllabes, s’est uniquement attaché à exprimer le véritable sens des saintes Ecritures !
Venons à un autre passage du même prophète, que l'évangéliste cite selon le texte hébreu. « Ils verront celui qu'ils ont percé. » Les Septante, selon la version latine, portent: « Ils jetteront les yeux sur moi, touchés des insultes et des outrages qu'ils m'auront faits. La version de l'évangéliste, celte des Septante et notre Vulgate ne s'accordent point sur cet endroit ; mais cette différence , qui ne consiste que dans les mots, n'empêche point qu’elles ne renferment le même sens et le même esprit.
(1) Cette Vulgate était une version latine faite sur celle des Septante, et qui était en usage du temps de saint Jérôme.
Jésus-Christ, comme nous lisons dans saint Mathieu, prédisant à ses apôtres qu'ils s'enfuiraient et l'abandonneraient, confirme sa prédiction par un passage de Zacharie, en disant : « Il est écrit : « Je frapperai le pasteur, et les brebis du troupeau seront dispersées. » Cependant ce passage est tout différent et dans la version des Septante et dans le texte hébreu ; car ce n'est point Dieu qui dit ces paroles, comme l'évangéliste les lui attribue ; c'est le prophète lui-même qui fait à Dieu le Père cette prière : « Frappez le pasteur, et les brebis seront dispersées. » Je m'imagine que saint Matthieu, n’échappera pas ici à la censure de quelques prétendus savants, et qu'il sera condamné à leur tribunal pour avoir osé attribuer à Dieu les paroles du prophète.
Le même évangéliste dit que Joseph , étant averti par l'ange, prit l’enfant et sa mère, et que, s'étant retiré en Egypte, il y demeura jusqu'à la mort d'Hérode, « afin que cette parole que le Seigneur avait dite par le prophète fût accomplie : « J'ai rappelé mon fils de l'Egypte. » Ce passage n'est point dans nos exemplaires, mais il se trouve dans le prophète osée selon le texte hébreu: « J'ai aimé Israël, » dit ce prophète, « lorsqu’i1 n'était qu’un enfant, et j'ai rappelé mon fils de l'Egypte. » Voici ce que porte la version des Septante . « J'ai aimé Israël lorsqu'il n'était qu'un petit enfant, et j'ai rappelé ses enfants de l'Egypte. » Doit-on condamner ces interprètes pour n'avoir pas traduit conformément au texte hébreu ce passage qui regarde particulièrement Jésus-Christ , ou doit-on leur pardonner une faute dans laquelle tous les hommes peuvent tomber, selon ce que dit saint Jacques : « Nous faisons tous beaucoup de fautes. Que si quelqu'un ne fait point de fautes en parlant, c'est un homme parfait, et il peut tenir tout le corps en bride ? »
Quant à ce que nous lisons encore dans saint Mathieu : « Et il vint demeurer dans une ville appelée Nazareth, afin que cette prédiction des prophètes fût accomplie : « Il sera appelé Nazaréen, » que ces messieurs, qui se vantent d'être les maîtres de la langue et qui traitent tous les autres auteurs avec tant de mépris, nous disent où ils ont lu ce passage. Il faut le leur apprendre : il est tiré du prophète Isaïe, car au lieu que nous lisons, comme je l'ai traduit : « Il sortira un rejeton de la tige de Jessé, et une fleur naîtra de sa racine, » le texte hébreu, suivant l'idiome de la langue, porte : « Il sortira un rejeton de la tige de Jessé ; et un Nazaréen naîtra de sa racine. » Pourquoi les Septante ont-ils omis le mot de Nazaréen » s'il n'est pas permis de rien changer dans une traduction ? C'est un sacrilège d’avoir on supprimé ou ignoré la signification d'un mot qui renferme un si grand mystère.
Poursuivons, car les bornes qu'on doit se prescrite dans une lettre ne me permettent pas de m’arrêter longtemps sur chaque passage en particulier. Saint Mathieu dit encore : « Or tout cela se fit pour accomplir ce que le Seigneur avait dit par le prophète en ces termes : « Une vierge aura dans son sein et elle enfantera un fils que l'on appellera Emmanuël; » ce que les Septante ont traduit de cette sorte : « Une vierge recevra dans son sein et elle enfantera un fils que vous appellerez Emmanuël. » Si l'on veut critiquer jusqu'aux mots, il est certain qu’il y a de la différence entre « aura dans son sein » et « recevra dans son sein, » et entre « on l'appellera » et « vous l'appellerez. » Pour ce qui est du texte hébreu, voici ce qu'il porte : « Une vierge concevra, et elle enfantera un fils, et elle l’appellera Emmanuël. » Ce nom lui sera donné, non point par Achaz, ce prince infidèle dont l’Ecriture condamne l'incrédulité, ni par les Juifs, ce peuple ingrat qui devait renoncer le Seigneur; mais par la vierge même qui l'aura conçu et enfanté.
Nous lisons dans le même évangéliste que, les mages étant venus à Jérusalem, Hérode en fut troublé, et qu'ayant fait assembler les prêtres et les docteurs de la loi, il s'informa d'eux où devait naître le Christ, et qu'ils lui dirent que c’était dans Bethléem de la tribu de Juda, selon ces paroles du prophète: « Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n'es pas la moindre d'entre les principales villes de Juda, car c'est de toi que sortira le chef qui conduira mon peuple d'Israël. » Voici comment ce passage est traduit dans la Vulgate: « Et toi, Bethléem, maison d’Ephrata, tu es trop petite pour tenir quelque rang entre toutes les villes de Juda; mais c'est de toi que sortira celui qui doit régner en Israël. « On s'étonnera encore davantage de la différence qu'il y a entre saint Mathieu et les Septante, soit dans les mots, soit dans leur arrangement, si on compare leur version avec le texte hébreu qui porte: « Et toi, Bethléem , appelée Ephrata, tu es la plus petite entre toutes les villes de Juda; mais de toi sortira celui qui doit commander en Israël. » Examinez toutes les paroles de saint Mathieu les unes après les autres : « Et toi Bethléem, terre de Juda. » Au lieu de « terre de Juda, » il y a dans l’hébreu « Ephrata, » et dans les Septante « maison d'Ephrata. » L’évangéliste dit: « Tu n'es pas la moindre d'entre les principales villes de Juda, » et les Septante portent. « Tu es trop petite pour tenir quelque rang entre toutes les villes de Juda, » et l’hébreu : « Tu es très petite entre toutes les villes de Juda. » Le sens est tout différent ; il n'y a que les Septante et l'hébreu qui s'accordent ensemble dans ce seul passage; car l'évangéliste dit que Bethléem n’est pas la moindre d'entre les principales villes de Juda, et les autres au contraire disent qu’elle est la moindre et la plus petite. Cependant de cette ville si petite et si peu considérable le chef d’Israël sortira, selon ce que dit l’Apôtre : « Dieu a choisi les faibles selon le monde pour confondre les puissants. » Quant à ces paroles qui suivent, « Pour conduire, » ou, « pour nourrir mon peuple d'Israël, » on s'aperçoit aisément qu’elles ne s'accordent point avec celles du prophète.
Je suis entré dans ces détails, non pas pour faire voir que les évangélistes se sont trompés ( car il n’appartient qu’à des impies comme Celse, Porphyre et Julien d'accuser d'erreur ces écrivains sacrés) , mais pour confondre l'ignorance de ceux qui me blâment, et pour leur faire voir qu'il m'est permis d'en user, dans la traduction d'une simple lettre, de la même manière que les apôtres, comme mes censeurs en doivent convenir malgré eux, en ont usé dans les passages qu'ils citent de l’Ecriture sainte.
Saint Marc, disciple de saint Pierre, commence ainsi son évangile: « Le commencement de l'évangile de Jésus-Christ. Comme il est écrit dans le prophète Isaïe: « J'envoie mon ange devant votre face, qui, marchant devant vous, vous préparera le chemin, On entendra dans le désert la voix de celui qui crie: « Préparez la vole du Seigneur, rendez droits ses sentiers. » Ce commencement de l’évangile de saint Marc est composé de deux passages tirés des prophètes Malachie et Isaïe; car le premier: « J'envoie mon ange devant votre face, qui, marchant devant vous,vous préparera le chemin, » est du prophète Malachie ; et le second : « On entendra dans le désert la voix de celui qui crie, etc., » se trouve dans Isaïe. Or comment saint Marc a-t-il pu dire dès le commencement de son évangile : « Comme il est écrit dans le prophète Isaïe : « J'envoie mon ange devant voire face, » puisque ces paroles, comme je viens de le dire, ne sont point d'Isaïe, mais de Malachie, qui est le dernier des douze prophètes ? Que nos prétendus savants, qui s'en font tant accroire, nous expliquent cette difficulté, et alors je leur avouerai de bonne foi que j'ai tort et que je me suis trompé.
Le même saint Marc fait dire au Sauveur parlant aux pharisiens : « N'avez-vous jamais lu ce que fit David dans le besoin où il se trouva, lorsque lui et ceux qui l'accompagnaient furent pressés de la faim ; comment il entra dans la maison de Dieu du temps du grand prêtre Abiathar, et mangea les pains de proposition, quoiqu'il n'y eût que les prêtres à qui il fût permis d'en manger ? » Consultons les livres de Samuel, ou des Rois, comme on les appelle communément, et nous verrons que ce grand prêtre dont parle saint Marc ne s'appelait pas Abiathar, mais Abimélech, que Saül fit depuis tuer par Doëg avec tous les autres prêtres de la ville de Nobé.
Venons à l'apôtre saint Paul. Il dit dans son épître aux Corinthiens: « Car s'ils l'avaient connue ( cette sagesse de Dieu), ils n'auraient jamais crucifié le Seigneur de la gloire, et de laquelle il est écrit que l'œil n'a point vu, l'oreille n'a point entendu, et le cœur de l'homme n'a jamais conçu ce que Dieu a préparé à ceux qui l'aiment. » Quelques-uns, ajoutant foi aux rêveries et aux visions de quelques livres apocryphes, prétendent que ce passage est tiré de l’Apocalypse d'Elie; mais il est du prophète Isaïe, où nous lisons, selon le texte hébreu : « Depuis le commencement du monde les hommes n'ont point entendu, l'oreille n'a point ouï et l'œil n'a point vu, hors vous seul, ô mon Dieu, ce que vous avez préparé à ceux qui vous attendent; » ce que les Septante ont traduit d'une manière toute différente; car voici ce que porte leur version: « Depuis le commencement du monde nous n'avons point entendu et nos yeux n'ont point vu Dieu, hors vous, ni vos véritables ouvrages, et vous ferez miséricorde à ceux qui vous attendent. » Nous savons d'où ce passage est tiré ; cependant l'apôtre saint Paul, au lieu de le rendre mot pour mot, s'est contenté de le paraphraser et d'en exprimer le sens en d'autres termes.
Le même apôtre, citant dans l’épître aux Romains un endroit d'Isaïe; dit : « Je m'en vais mettre en Sion celui qui est la pierre d'achoppement, la pierre de scandale. » Ce passage est conforme au texte hébreu, mais il ne s'accorde point avec l'ancienne version ; car les Septante ont un sens tout différent : « Vous ne heurterez point, » disent-ils, « contre cette pierre d’achoppement, cette pierre qui est une occasion de chute. » L’apôtre saint Pierre s'exprime comme saint Paul et comme les Hébreux en disant : « Il est pour les incrédules une pierre contre laquelle ils se heurtent, une pierre qui les fait tomber. » Tout cela nous fait voir d'une manière sensible que les apôtres et les évangélistes, expliquant les anciennes Ecritures, s'attachaient au sens et non point aux paroles, et que sans se mettre en peine des termes et de l'arrangement des mots, ils ne songeaient qu'à se faire entendre et à bien exprimer leur pensée.
L'évangéliste saint Luc , cet homme apostolique , rapporte que saint Etienne , premier martyr dé Jésus-Christ, parlant aux Juifs assemblés dans le sénat, leur dit: « Jacob, suivi de toute sa famille qui consistait en soixante et quinze personnes, descendit en Egypte, où il mourut et nos pères après lui; et ils furent transportés en Sichem, et on les mit dans le sépulcre qu'Abraham avait acheté à prix d'argent des enfants d’Emor, père de Sichem. » Cet endroit est exprimé d'une manière toute différente dans la Genèse, où il est marqué qu'Abrabam acheta d'Ephron, de la ville de Heth, fils de Séor, pour la somme de quatre cents dragmes d'argent, une caverne double avec un champ tout attenant, et proche la ville d'Hebron, et qu'il y enterra sa femme Sara. Nous lisons encore dans le même livre que Jacob, revenant de Mésopotamie avec ses femmes et ses enfants, dressa ses tentes vis-à-vis Salem, qui est une ville des Sichimites dans le pays de Chanaan, qu'il y demeura et acheta d'Emor, père de Sichem, pour le prix de cent agneaux, une partie du champ où il avait dressé ses tentes, et qu'ayant construit là un autel, il y invoqua le Dieu d'Israël. Ce ne fut point d’Emor, père de Sichem, qu'Abraham, acheta une caverne, mais d'Ephron, fils de Séor; gît ce patriarche ne fut point enterré à Sichem, mais à Hébron, qu'on appelle par corruption Arboch. Pour ce qui est des douze patriarches, Ils n'ont point été enterrés à Arboch, mais à Sichem ; et ce fut Jacob et non pas Abraham qui acheta le champ où ils furent enterrés. Je me réserve à expliquer une autre fois cette difficulté, car je suis bien aise de laisser à mes censeurs à en chercher le dénouement, afin de leur faire comprendre que, dans l'explication de l’Ecriture sainte, on doit s'attacher au sens et non point aux paroles.
Le vingt et unième psaume selon l’hébreu commence par ces paroles que notre Seigneur dit sur la croix : Eli, Eli, lama azabthani, c'est-à-dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné ? » Je demande à ces messieurs pourquoi les Septante ont inséré ici ces mots, « Jetez les yeux sur moi; » Car voici ce que porte leur version : « O Dieu, ô mon Dieu, jetez les yeux sur moi; pourquoi m’avez-vous abandonné ? » Ils me répondront sans doute que l'addition de deux mots ne porte aucun préjudice au sens des Ecritures; et moi je leur dis de même que quelques mots que j'aurai omis dans un ouvrage dicté à la hâte ne donnent aucune atteinte aux usages établis dans l'Eglise.
Je serais trop long si je voulais entrer ici dans le détail de tout ce que les Septante ont omis ou ajouté dans leur version. On a eu soin de le marquer avec des obèles (1) et des astérisques dans les exemplaires dont l'Eglise se sert. Car les Hébreux se moquent de nous quand ils nous entendent dire ce que nous lisons dans le prophète Isaïe: « Heureux celui qui a des enfants dans Sion et des domestiques dans Jérusalem ; » et dans Amos, après la description que fait ce prophète du luxe et de la mollesse des Israélites: « Ils ont regardé tout cela comme quelque chose de solide et de durable, et non pas comme des biens passagers qui nous échappent. » En effet ces expressions sentent récole, et tiennent quelque chose de l’éloquence de Cicéron.
(1) Obèle est une marque en forme de petite broche dont Origène, et saint Jérôme après lui, se sont servis pour marquer ce que les Septante avaient ajouté dans leur version. Astérisque est une petite marque en forme d'étoile dont ils se sont servis pour marquer ce que ces interprètes avaient omis.
ps : j'ai même mis le petit commentaire en bas de page
Jérome de Stridon va même jusqu'à dire qu'on a inverser les Nom de Jacob et Abraham (relire au-dessus pour la situation en question) c'est marrant ça, dire que la Genèse ne dit pas ça, j'aurais aimé voir sa justification selon le texte hébreu qu'il avait lui sous la main !
Il se trouve que dans de nombreux textes des pères de l'église il y en a beaucoup des choses à apprendre comme ça donc dire que les Septantes n'ont pas littéralement déformés la bible serait un mensonge car Jérôme compare l'hébreu de son temps avec les Septantes.
Ici Jérômemontre que parfois dans les évangiles, ni l'hébreu ni les septantes sont reprises, parfois ça s'accorde et beaucoup de fois non juste avec les citations qu'il a mis et on voit bien que les prophéties du vrai texte hébreu n'a rien à voir. Je reprends l'exemple :
" Le sens de ce passage est le même dans le texte hébreu, mais l'ordre en est renversé, et il y a même quelque différence dans les termes. Voici ce qu'il porte: « Et je leur dis : « Si vous jugez qu'il soit juste de me payer, rendez-moi la récompense qui m'est due ; sinon, ne le faites pas; » et ils pesèrent trente deniers d'argent qu'ils me donnèrent pour ma récompense; et le Seigneur me dit : « Allez jeter à l'ouvrier en argile cet argent, cette belle somme à laquelle ils m'ont apprécié; » et j'allai en la maison du Seigneur les porter à l'ouvrier en argile. » Qu'ils fassent donc ici le procès à cet apôtre comme à un faussaire, pour avoir employé un passage qui ne s'accorde ni avec le texte hébreu ni avec les Septante, et surtout pour avoir cité par une erreur grossière Jérémie au lieu de Zacharie."
ici, selon le texte hébreu on parle de quelqu'un qui donne l'argent pour autre chose comparé à la trahison de Juda dans l'évangile de Matthieu Grec qui n'a aucun lien. On sait déjà une chose : l'auteur de l'évangile selon matthieu Grec utilisait autre que l'ancien testament hébreu, or Matthieu était hébreu et a écrit son évangile en hébreu et il serait illogique qu'il emploi des prophéties que son peuple ne trouverait dans ses livres (torah + prophètes)
- inconnu
Re: Les grands changements évangéliques
Ecrit le 10 sept.14, 19:15Oui puisque les Nazaréens cités par Eusèbe de Césarée et Epiphane de Salamine ne considéraient Jésus (p) ni comme fils, ni comme dieu, ni comme prééxistant avant marie sa mère aors qu'ils avaient l'évangile selon les hébreux.
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Et alors, la façon dont ces gens-là considéraient Jésus change quoi à la personne du Christ, à la réalité et à la vérité contenue dans la Bible sur Jésus ???.
Les pharisiens de l'époque et les Juifs d'hier et d'aujourd'hui considère Jésus comme un menteur, un faux prophète, un faux messie, un escroc, un enfant de prostituée qui est en train de bouillir dans une marmite d'excrément pour l'éternité "talmud", ont-ils aussi raison ???. Disent-ils aussi la vérité sur Jésus ???. : cela change quoi à la réalité de ce qu'était et de qui était Jésus ???
Ce n'est pas nous qui l'avons qualifié ainsi, c'est Jésus qui s'est présenté en tant que fils unique de Dieu, je le répète , CE N'EST PAS NOUS, mais lui, Jésus !.
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Et alors, la façon dont ces gens-là considéraient Jésus change quoi à la personne du Christ, à la réalité et à la vérité contenue dans la Bible sur Jésus ???.
Les pharisiens de l'époque et les Juifs d'hier et d'aujourd'hui considère Jésus comme un menteur, un faux prophète, un faux messie, un escroc, un enfant de prostituée qui est en train de bouillir dans une marmite d'excrément pour l'éternité "talmud", ont-ils aussi raison ???. Disent-ils aussi la vérité sur Jésus ???. : cela change quoi à la réalité de ce qu'était et de qui était Jésus ???
Ce n'est pas nous qui l'avons qualifié ainsi, c'est Jésus qui s'est présenté en tant que fils unique de Dieu, je le répète , CE N'EST PAS NOUS, mais lui, Jésus !.

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- inconnu
Re: Les grands changements évangéliques
Ecrit le 10 sept.14, 19:48J'ai deux questions pour les musulmans :
1) Qui est le père de Jésus ???
2) Qui est le père d'Adam ???
1) Qui est le père de Jésus ???
2) Qui est le père d'Adam ???
- TonyLeNotateur
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Re: Les grands changements évangéliques
Ecrit le 11 sept.14, 03:20Evangile selon jean de memoire : mon pere et votre pere, mon dieu et votre dieu!
Il est plus fils unique maintenant !
Quand il dit mon pere il dit createur
Dans le coran Dieu dit que jesus est comme adam car de sa main dieu cree toute chose
Adam encore mieux il navait ni pere ni mere terrestre !
LES NAZAREENS avec leur evangile hebreu croyaient en jesus en tant que prophete et messie et le distinguaient clairement de dieu. Dans lancien testament, fils designaient serviteur. Meme encore mieux, un passage dit en parlant de moise,: je te ferais dieu face a pharaon ! OR les hebreu ne lont jamais diviniser malgrer ses paroles contrairement a vous. Qui lisez fils etaient des paiens convertit ou la notion de fils de dieu etait connu chez eux avec le plus exemple connu de la terre qui est hercule. Vous vous pas paiens a ce que je sache et cette notion ne devraient vous etre etrangere. Jesus lui meme se nomme a plusieurs endroit different :le fils de l'homme.
Dans levangile selon les hebreux un fragment qui a survecu dit :
TOUT A lheure ma mere, lesprit, ma tiré par les cheveux et ma emmené sur la montagne le Thabor.
Ici jeu de mot car esprit en hebreu et au feminin, la mere de jesus c marie et les nazarens malgré ces textes nont pas fait de jesus et dieu et lesprit ni une trinité ni rien. Ct un prophete et messie selon leur dogme et leur evangile de matthieu comme a lorigine.
Il est plus fils unique maintenant !
Quand il dit mon pere il dit createur
Dans le coran Dieu dit que jesus est comme adam car de sa main dieu cree toute chose
Adam encore mieux il navait ni pere ni mere terrestre !
LES NAZAREENS avec leur evangile hebreu croyaient en jesus en tant que prophete et messie et le distinguaient clairement de dieu. Dans lancien testament, fils designaient serviteur. Meme encore mieux, un passage dit en parlant de moise,: je te ferais dieu face a pharaon ! OR les hebreu ne lont jamais diviniser malgrer ses paroles contrairement a vous. Qui lisez fils etaient des paiens convertit ou la notion de fils de dieu etait connu chez eux avec le plus exemple connu de la terre qui est hercule. Vous vous pas paiens a ce que je sache et cette notion ne devraient vous etre etrangere. Jesus lui meme se nomme a plusieurs endroit different :le fils de l'homme.
Dans levangile selon les hebreux un fragment qui a survecu dit :
TOUT A lheure ma mere, lesprit, ma tiré par les cheveux et ma emmené sur la montagne le Thabor.
Ici jeu de mot car esprit en hebreu et au feminin, la mere de jesus c marie et les nazarens malgré ces textes nont pas fait de jesus et dieu et lesprit ni une trinité ni rien. Ct un prophete et messie selon leur dogme et leur evangile de matthieu comme a lorigine.
- inconnu
Re: Les grands changements évangéliques
Ecrit le 11 sept.14, 03:22Peux-tu, STP, répondre à ces simples questions ???
Arlitto 1 a écrit :J'ai deux questions pour les musulmans :
1) Qui est le père de Jésus ???
2) Qui est le père d'Adam ???
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Re: Les grands changements évangéliques
Ecrit le 11 sept.14, 03:28Jai deja repondu mais tu sais pas lire ils ont en pas de pere mais un createur dieu qui cree toute chose quand il veut ou il veut et comme il veut. Etre pere veut dire avoir un enfant de sa semence avec une femme sauf adoption.
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Re: Les grands changements évangéliques
Ecrit le 11 sept.14, 03:30Question pour toi qui est la mere de adam?
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Re: Les grands changements évangéliques
Ecrit le 11 sept.14, 03:36Adam n'a pas de mère, il n'a qu'un père, Dieu son créateur.
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Re: Les grands changements évangéliques
Ecrit le 11 sept.14, 03:46TonyLeNotateur a écrit :Jai deja repondu mais tu sais pas lire ils ont en pas de pere mais un createur dieu qui cree toute chose quand il veut ou il veut et comme il veut. Etre pere veut dire avoir un enfant de sa semence avec une femme sauf adoption.
Alors, pourquoi Jésus appelait Dieu son père, et a-t-il affirmé qu'il était son fils unique ???
Jésus était-il un menteur ???

Je le répète encore une fois, aucun chrétien au monde, n'a dit ou inventé sur Jésus qu'il était le Fils de Dieu, c'est lui " Jésus " qui l'a confirmé.
Jésus pose la question à ses disciples
Matthieu 16, 13-19
Jésus était venu dans la région de Césarée de Philippe, et il demandait à ses disciples : « Le Fils de l’homme, qui est-il, d’après ce que disent les hommes ? » Ils répondirent : « Pour les uns, il est Jean Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. »
Jésus leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Prenant la parole, Simon Pierre déclara : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ! » Prenant la parole à son tour, Jésus lui déclara : « Heureux es-tu, Simon fils de Jonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »
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Re: Les grands changements évangéliques
Ecrit le 11 sept.14, 03:58Dans une version apocryphe jai juste le christ de dieu. Qui a donc raison? C pas jesus qui laffirme c pierre jesus dit le fils de lhomme. Jesus a dit 3 jours et 3 Nuit dans la terre or les 4 evangiles pour une fois daccord font que 40heures max et je suis large. Donc jesus aurait menti ! ?
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Re: Les grands changements évangéliques
Ecrit le 11 sept.14, 04:04Tiens ? Arlitto reconnaît l'autorité des Saints Conciles...
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Re: Les grands changements évangéliques
Ecrit le 11 sept.14, 04:08Ce sont les juifs "Juifs " et les Juifs Chrétiens qui ont gardé la parole et certainement les conciles qui n'ont fait que détruire et salir la parole de Dieu !.
Re: Les grands changements évangéliques
Ecrit le 11 sept.14, 06:22C’est ce que j’ai toujours dit des convertis, ils ne connaissent ni la Bible ni le CoranArlitto 1 a écrit :S'il avait correctement étudié la Bible, je peux te dire que jamais il ne serait devenu musulman !.
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