Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfant ?
Règles du forum
Les Témoins de Jéhovah croient que Dieu a restauré le véritable christianisme par leur intermédiaire. Le présent forum est axé exclusivement sur l'éducation. Sinon SVP : Pour toutes comparaisons qui ne sauraient vous satisfaire, en présence de l'enseignement officiel, utilisez le forum débat chrétien (forum de dialogue œcuménique)
Les Témoins de Jéhovah croient que Dieu a restauré le véritable christianisme par leur intermédiaire. Le présent forum est axé exclusivement sur l'éducation. Sinon SVP : Pour toutes comparaisons qui ne sauraient vous satisfaire, en présence de l'enseignement officiel, utilisez le forum débat chrétien (forum de dialogue œcuménique)
Re: Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfa
Ecrit le 07 oct.14, 01:04TdG 15/06/2004 page 23
Mettez-vous à la place d’un Juif fervent qui se posait ces questions. Il jugeait peut-être plus prudent de ne pas acheter de viande sur un marché, tout comme un autre ne mangeait pas d’une viande qui risquait d’avoir été offerte à une idole. D’autres Juifs ne mangeaient de la viande qu’après avoir observé tout un rituel pour en extraire le sang (Matthieu 23:23, 24). Que pensez-vous de ces comportements ? Et, puisque Dieu n’exigeait rien de tout cela, valait-il mieux pour les Juifs adresser une multitude de questions à un concile de rabbins qui légiférerait ? Bien que cette habitude se soit prise dans le judaïsme, nous pouvons nous réjouir de ce que Jéhovah n’ait pas demandé à ses adorateurs d’édicter ce genre de règles en rapport avec le sang. Dieu a transmis une ligne de conduite générale en demandant qu’on saigne les animaux purs lorsqu’on les tuait, mais il n’est pas allé au-delà. — Jean 8:32.
Le CC devrait respecter ce qu'il a écrit ( indiqué en gras ) dans le § ci-dessus .
Dans d'autres articles on polémique sur : les composants majeurs , mineurs , extrait de substances sanguines , circulation extracorporelle , transfusion auto logue , stockage de son propre sang et j'en passe .
Pourquoi écrire blanc et puis argumenter sur le noir ?
Langage double !
Mettez-vous à la place d’un Juif fervent qui se posait ces questions. Il jugeait peut-être plus prudent de ne pas acheter de viande sur un marché, tout comme un autre ne mangeait pas d’une viande qui risquait d’avoir été offerte à une idole. D’autres Juifs ne mangeaient de la viande qu’après avoir observé tout un rituel pour en extraire le sang (Matthieu 23:23, 24). Que pensez-vous de ces comportements ? Et, puisque Dieu n’exigeait rien de tout cela, valait-il mieux pour les Juifs adresser une multitude de questions à un concile de rabbins qui légiférerait ? Bien que cette habitude se soit prise dans le judaïsme, nous pouvons nous réjouir de ce que Jéhovah n’ait pas demandé à ses adorateurs d’édicter ce genre de règles en rapport avec le sang. Dieu a transmis une ligne de conduite générale en demandant qu’on saigne les animaux purs lorsqu’on les tuait, mais il n’est pas allé au-delà. — Jean 8:32.
Le CC devrait respecter ce qu'il a écrit ( indiqué en gras ) dans le § ci-dessus .
Dans d'autres articles on polémique sur : les composants majeurs , mineurs , extrait de substances sanguines , circulation extracorporelle , transfusion auto logue , stockage de son propre sang et j'en passe .
Pourquoi écrire blanc et puis argumenter sur le noir ?
Langage double !
Vérifiez toutes choses ; tenez ferme ce qui est excellent.(1 Thes 5 : 21)
- medico
- Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
- Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
- Messages : 68652
- Enregistré le : 27 juin05, 06:23
- Localisation : FRANCE
-
Contact :
Re: Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfa
Ecrit le 07 oct.14, 01:07CODE DE LA SANTÉ PUBLIQUE ET DROITS DES MALADES, 2E ÉPISODE)
Tranfusion et témoins de Jéhovah
PAR SALOMÉ VIVIANA
14 juillet 2004
Salomé Viviana est juriste ; elle signe ici sous pseudonyme. Ce texte fait suite à "Code de la santé publique et droits des malades", mis en ligne il y a quelques jours. Il illustre les complexités de la jurisprudence - et les différences d’appréciation que peuvent en faire les magistrats et les médecins - au sujet d’un exemple épineux d’application du droit des patients : le refus de transfusion des Témoins de Jéhovah.
MW
Je viens de lire sur votre site la transcription de l’émission radiophonique intitulée "Quelle est la différence entre Dieu et un médecin ?".
Je suis spécialisée notamment dans les affaires de santé. Il m’est ainsi arrivé de d’examiner les questions de transfusions sanguines, en particulier "en faveur" de témoins de Jéhovah.
A chaque affaire que j’examine, je suis effarée par l’argumentation de médecins qui prétendent qu’il est légitime de vouloir sauver une personne contre son gré, si tant est, comme vous le soulignez dans votre chronique, que la vie de cette personne soit réellement en danger et que la transfusion soit le seul remède possible.
Ces médecins placent ainsi la vie au-dessus de tout, la vie à tout prix ou plutôt à n’importe quel prix - de toute façon, ce n’est pas eux qui le paieront ce prix, de vivre avec une transfusion non voulue, contraire à son éthique ou ses croyances, sans parler des risques de vivre avec une maladie transmise par la transfusion, comme les hépatites jusqu’à une époque récente.
Le jugement du tribunal administratif de Lille dont vous faîtes état n’a donné tort au centre hospitalier que parce que la vie de la patiente n’aurait pas été en danger immédiat. Le refus de respecter la volonté de la patiente constitue alors une atteinte grave et manifestement illégale au principe de l’inviolabilité du corps humain. Si le pronostic vital avait été en jeu, le tribunal aurait donné raison aux médecins.
Ainsi, le Conseil d’Etat, dans un arrêt d’assemblée du 26 octobre 2001, a rejeté la requête de Mme SENANAYAKE [au sujet de transfusions reçues par son époux], au motif que " compte tenu de la situation extrême dans laquelle M. Senanayake se trouvait, les médecins qui le soignaient ont choisi, dans le seul but de tenter de le sauver, d’accomplir un acte indispensable à sa survie et proportionné à son état ; que, dans ces conditions, et quelle que fût par ailleurs leur obligation de respecter sa volonté fondée sur ses convictions religieuses, ils n’ont pas commis de faute de nature à engager la responsabilité de l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris ".
Le Conseil d’Etat indique ensuite que " en raison de la gravité de l’anémie dont souffrait M. S., le recours aux transfusions sanguines s’est imposé comme le seul traitement susceptible de sauvegarder la vie du malade ; qu’ainsi, le service hospitalier n’a pas commis de faute en ne mettant pas en œuvre des traitements autres que des transfusions sanguines ".
Il faut préciser que cet arrêt a été rendu sur les conclusions contraires du commissaire du gouvernement, qui faisait valoir que " dans des situations exceptionnelles où aucun doute ne pèse sur la validité du refus qui leur est opposé, leur devoir est de s’abstenir (...) La solution inverse, consistant à admettre l’exercice d’un pouvoir de coercition sur le patient affaibli par la maladie, paraît difficilement acceptable alors que la relation entre le médecin et le patient doit demeurée fondée sur la confiance. Inspirée par un sentiment de compassion à l’égard des patients témoins de Jéhovah, elle risquerait en pratique d’aggraver leur situation en les conduisant à refuser l’hospitalisation."
Dernière remarque sur cette affaire : malgré les transfusions dont M. S. a " bénéficié ", il est décédé. Plus près de nous et postérieurement à l’entrée en vigueur de la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, le Conseil d’Etat a jugé, dans un arrêt du 16 août 2002 (n°249552), que si le droit pour un patient majeur, de donner, lorsqu’il se trouve en état de l’exprimer, son consentement à un traitement médical, revêt le caractère d’une liberté fondamentale, les médecins, toutefois, ne portent pas à cette liberté fondamentale une atteinte grave et manifestement illégale lorsque, après avoir tout mis en œuvre pour convaincre ce patient d’accepter des soins indispensables, ils accomplissent, dans le but de le sauver, un acte indispensable à sa survie et proportionné à son état. Un tel arrêt revient donc à dire que la mission première du médecin est de sauver des vies, même malgré la volonté du principal intéressé !
Pour mieux comprendre le débat juridictionnel, voici quelques extraits éclairants du code de la santé publique, tel qu’il a été modifié par la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé. Il s’agit des articles relatifs à l’information du patient, de son entourage, et à son consentement libre et éclairé.
Article L 1111-2 : " Toute personne a le droit d’être informée sur son état de santé. Cette information porte sur les différentes investigations, traitements ou actions de prévention qui sont proposés, leur utilité, leur urgence éventuelle, leurs conséquences, les risques fréquents ou graves normalement prévisibles qu’ils comportent ainsi que sur les autres solutions possibles et sur les conséquences prévisibles en cas de refus. "
Cet article consacre le droit du patient à être informé. Il constitue une avancée majeure en faveur des personnes soignées, qui n’a pas été toujours très appréciée par les professionnels de la santé.
Article L 1111-4 : " Toute personne prend, avec le professionnel de santé et compte tenu des informations et des préconisations qu’il lui fournit, les décisions concernant sa santé. Le médecin doit respecter la volonté de la personne après l’avoir informée des conséquences de ses choix. ". Voilà qui va dans le bon sens. Tout dépend, en fait, de la loyauté avec laquelle le soignant a délivré les informations prévues au L 1111-2.
Suite de l’article : " Si la volonté de la personne de refuser ou d’interrompre un traitement met sa vie en danger, le médecin doit tout mettre en œuvre pour la convaincre d’accepter les soins indispensables. Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment. "
Ce texte prévoit donc que si, malgré un lavage de cerveau en règle, le patient persiste à refuser les soins préconisés par le médecin, son choix doit être respecté. Si l’on appliquait cet article de manière stricte, un témoin de Jéhovah ne pourrait donc légalement être transfusé contre son gré, même si le pronostic vital est en jeu.
Ce sont les juges qui ont introduit une distinction entre les cas de danger vital qui justifient les transfusions même contre le gré du patient, et les cas où la vie n’étant pas immédiatement en danger, la volonté du patient doit être respectée.
Suite de l’article L 1111-4 : " Lorsque la personne est hors d’état d’exprimer sa volonté, aucune intervention ou investigation ne peut être réalisée, sauf urgence ou impossibilité, sans que la personne de confiance (...) ou la famille, ou, à défaut, un de ses proches, ait été consulté (...) ".
Il faut noter que dans le cas où le patient ne peut exprimer sa volonté, l’entourage est simplement consulté. C’est donc en dernier lieu le médecin qui décide. Ainsi, un témoin de Jéhovah qui aurait perdu connaissance peut légalement être transfusé malgré l’opposition de son entourage.
La jurisprudence ne met donc une limite à l’activisme des médecins en matière de transfusions sanguines qu’en l’absence de danger vital. De plus, pour apprécier la réalité de ce danger vital, les juges s’en remettent à des expertises effectuées par des médecins qui ont parfois tendance à couvrir leurs confrères.
Certes, personne ne nous oblige à suivre aveuglement l’avis de ces experts. Mais qu’il est difficile de s’en éloigner alors que certains magistrats partagent entièrement l’avis des "médecins transfusionnistes" et que nous n’avons pas personnellement de compétence médicale !
Un magistrat m’a dit un jour qu’il était facile de ne pas vouloir être transfusé si l’on énonçait cette conviction lorsqu’on était en bonne santé, mais était intimement convaincu que confronté à un danger grave, voire vital pour sa santé, n’importe qui, même le plus irréductible des témoins de Jéhovah, accepterait la transfusion.
Il préconise donc de ne prendre en compte l’avis du patient que s’il est énoncé non pas à l’avance, dans un acte mûrement réfléchi, mais sur le moment, donc sous la pression des médecins, à condition évidemment que la personne soit encore en état d’émettre un tel avis !
Malheureusement, l’opinion de ce magistrat est encore largement partagée, même au sein de ma profession. Je dois avouer que je ne supporte ni la condescendance des médecins, ni celle des magistrats qui prétendent, sur un ton très paternaliste, savoir mieux que le patient concerné ce qui est bon pour lui.
Ces magistrats et médecins, loin de se mettre à la place du patient, transposent leurs propres angoisses : ce sont eux qui veulent vivre, à tout prix, ou survivre à n’importe quel prix. Ils ne comprennent pas que d’autres puissent faire des choix différents.
Ils pensent par exemple que si ces patients acceptent la mort, c’est nécessairement que leur entourage exerce des pressions terribles sur eux (n’oublions pas que les témoins de Jéhovah sont perçus comme une secte dangereuse) ; alors ces patients fragiles cèdent ; mais ce sont des personnes qu’il faut protéger parce qu’ils sont faibles et n’ont plus toute leur tête. Il est alors facile de se donner le beau rôle en sauvant les gens !
Salomé Viviana
Tranfusion et témoins de Jéhovah
PAR SALOMÉ VIVIANA
14 juillet 2004
Salomé Viviana est juriste ; elle signe ici sous pseudonyme. Ce texte fait suite à "Code de la santé publique et droits des malades", mis en ligne il y a quelques jours. Il illustre les complexités de la jurisprudence - et les différences d’appréciation que peuvent en faire les magistrats et les médecins - au sujet d’un exemple épineux d’application du droit des patients : le refus de transfusion des Témoins de Jéhovah.
MW
Je viens de lire sur votre site la transcription de l’émission radiophonique intitulée "Quelle est la différence entre Dieu et un médecin ?".
Je suis spécialisée notamment dans les affaires de santé. Il m’est ainsi arrivé de d’examiner les questions de transfusions sanguines, en particulier "en faveur" de témoins de Jéhovah.
A chaque affaire que j’examine, je suis effarée par l’argumentation de médecins qui prétendent qu’il est légitime de vouloir sauver une personne contre son gré, si tant est, comme vous le soulignez dans votre chronique, que la vie de cette personne soit réellement en danger et que la transfusion soit le seul remède possible.
Ces médecins placent ainsi la vie au-dessus de tout, la vie à tout prix ou plutôt à n’importe quel prix - de toute façon, ce n’est pas eux qui le paieront ce prix, de vivre avec une transfusion non voulue, contraire à son éthique ou ses croyances, sans parler des risques de vivre avec une maladie transmise par la transfusion, comme les hépatites jusqu’à une époque récente.
Le jugement du tribunal administratif de Lille dont vous faîtes état n’a donné tort au centre hospitalier que parce que la vie de la patiente n’aurait pas été en danger immédiat. Le refus de respecter la volonté de la patiente constitue alors une atteinte grave et manifestement illégale au principe de l’inviolabilité du corps humain. Si le pronostic vital avait été en jeu, le tribunal aurait donné raison aux médecins.
Ainsi, le Conseil d’Etat, dans un arrêt d’assemblée du 26 octobre 2001, a rejeté la requête de Mme SENANAYAKE [au sujet de transfusions reçues par son époux], au motif que " compte tenu de la situation extrême dans laquelle M. Senanayake se trouvait, les médecins qui le soignaient ont choisi, dans le seul but de tenter de le sauver, d’accomplir un acte indispensable à sa survie et proportionné à son état ; que, dans ces conditions, et quelle que fût par ailleurs leur obligation de respecter sa volonté fondée sur ses convictions religieuses, ils n’ont pas commis de faute de nature à engager la responsabilité de l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris ".
Le Conseil d’Etat indique ensuite que " en raison de la gravité de l’anémie dont souffrait M. S., le recours aux transfusions sanguines s’est imposé comme le seul traitement susceptible de sauvegarder la vie du malade ; qu’ainsi, le service hospitalier n’a pas commis de faute en ne mettant pas en œuvre des traitements autres que des transfusions sanguines ".
Il faut préciser que cet arrêt a été rendu sur les conclusions contraires du commissaire du gouvernement, qui faisait valoir que " dans des situations exceptionnelles où aucun doute ne pèse sur la validité du refus qui leur est opposé, leur devoir est de s’abstenir (...) La solution inverse, consistant à admettre l’exercice d’un pouvoir de coercition sur le patient affaibli par la maladie, paraît difficilement acceptable alors que la relation entre le médecin et le patient doit demeurée fondée sur la confiance. Inspirée par un sentiment de compassion à l’égard des patients témoins de Jéhovah, elle risquerait en pratique d’aggraver leur situation en les conduisant à refuser l’hospitalisation."
Dernière remarque sur cette affaire : malgré les transfusions dont M. S. a " bénéficié ", il est décédé. Plus près de nous et postérieurement à l’entrée en vigueur de la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, le Conseil d’Etat a jugé, dans un arrêt du 16 août 2002 (n°249552), que si le droit pour un patient majeur, de donner, lorsqu’il se trouve en état de l’exprimer, son consentement à un traitement médical, revêt le caractère d’une liberté fondamentale, les médecins, toutefois, ne portent pas à cette liberté fondamentale une atteinte grave et manifestement illégale lorsque, après avoir tout mis en œuvre pour convaincre ce patient d’accepter des soins indispensables, ils accomplissent, dans le but de le sauver, un acte indispensable à sa survie et proportionné à son état. Un tel arrêt revient donc à dire que la mission première du médecin est de sauver des vies, même malgré la volonté du principal intéressé !
Pour mieux comprendre le débat juridictionnel, voici quelques extraits éclairants du code de la santé publique, tel qu’il a été modifié par la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé. Il s’agit des articles relatifs à l’information du patient, de son entourage, et à son consentement libre et éclairé.
Article L 1111-2 : " Toute personne a le droit d’être informée sur son état de santé. Cette information porte sur les différentes investigations, traitements ou actions de prévention qui sont proposés, leur utilité, leur urgence éventuelle, leurs conséquences, les risques fréquents ou graves normalement prévisibles qu’ils comportent ainsi que sur les autres solutions possibles et sur les conséquences prévisibles en cas de refus. "
Cet article consacre le droit du patient à être informé. Il constitue une avancée majeure en faveur des personnes soignées, qui n’a pas été toujours très appréciée par les professionnels de la santé.
Article L 1111-4 : " Toute personne prend, avec le professionnel de santé et compte tenu des informations et des préconisations qu’il lui fournit, les décisions concernant sa santé. Le médecin doit respecter la volonté de la personne après l’avoir informée des conséquences de ses choix. ". Voilà qui va dans le bon sens. Tout dépend, en fait, de la loyauté avec laquelle le soignant a délivré les informations prévues au L 1111-2.
Suite de l’article : " Si la volonté de la personne de refuser ou d’interrompre un traitement met sa vie en danger, le médecin doit tout mettre en œuvre pour la convaincre d’accepter les soins indispensables. Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment. "
Ce texte prévoit donc que si, malgré un lavage de cerveau en règle, le patient persiste à refuser les soins préconisés par le médecin, son choix doit être respecté. Si l’on appliquait cet article de manière stricte, un témoin de Jéhovah ne pourrait donc légalement être transfusé contre son gré, même si le pronostic vital est en jeu.
Ce sont les juges qui ont introduit une distinction entre les cas de danger vital qui justifient les transfusions même contre le gré du patient, et les cas où la vie n’étant pas immédiatement en danger, la volonté du patient doit être respectée.
Suite de l’article L 1111-4 : " Lorsque la personne est hors d’état d’exprimer sa volonté, aucune intervention ou investigation ne peut être réalisée, sauf urgence ou impossibilité, sans que la personne de confiance (...) ou la famille, ou, à défaut, un de ses proches, ait été consulté (...) ".
Il faut noter que dans le cas où le patient ne peut exprimer sa volonté, l’entourage est simplement consulté. C’est donc en dernier lieu le médecin qui décide. Ainsi, un témoin de Jéhovah qui aurait perdu connaissance peut légalement être transfusé malgré l’opposition de son entourage.
La jurisprudence ne met donc une limite à l’activisme des médecins en matière de transfusions sanguines qu’en l’absence de danger vital. De plus, pour apprécier la réalité de ce danger vital, les juges s’en remettent à des expertises effectuées par des médecins qui ont parfois tendance à couvrir leurs confrères.
Certes, personne ne nous oblige à suivre aveuglement l’avis de ces experts. Mais qu’il est difficile de s’en éloigner alors que certains magistrats partagent entièrement l’avis des "médecins transfusionnistes" et que nous n’avons pas personnellement de compétence médicale !
Un magistrat m’a dit un jour qu’il était facile de ne pas vouloir être transfusé si l’on énonçait cette conviction lorsqu’on était en bonne santé, mais était intimement convaincu que confronté à un danger grave, voire vital pour sa santé, n’importe qui, même le plus irréductible des témoins de Jéhovah, accepterait la transfusion.
Il préconise donc de ne prendre en compte l’avis du patient que s’il est énoncé non pas à l’avance, dans un acte mûrement réfléchi, mais sur le moment, donc sous la pression des médecins, à condition évidemment que la personne soit encore en état d’émettre un tel avis !
Malheureusement, l’opinion de ce magistrat est encore largement partagée, même au sein de ma profession. Je dois avouer que je ne supporte ni la condescendance des médecins, ni celle des magistrats qui prétendent, sur un ton très paternaliste, savoir mieux que le patient concerné ce qui est bon pour lui.
Ces magistrats et médecins, loin de se mettre à la place du patient, transposent leurs propres angoisses : ce sont eux qui veulent vivre, à tout prix, ou survivre à n’importe quel prix. Ils ne comprennent pas que d’autres puissent faire des choix différents.
Ils pensent par exemple que si ces patients acceptent la mort, c’est nécessairement que leur entourage exerce des pressions terribles sur eux (n’oublions pas que les témoins de Jéhovah sont perçus comme une secte dangereuse) ; alors ces patients fragiles cèdent ; mais ce sont des personnes qu’il faut protéger parce qu’ils sont faibles et n’ont plus toute leur tête. Il est alors facile de se donner le beau rôle en sauvant les gens !
Salomé Viviana
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
Re: Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfa
Ecrit le 07 oct.14, 01:28C'est pratique un copié-collé pour faire diversion .medico a écrit :CODE DE LA SANTÉ PUBLIQUE ET DROITS DES MALADES, 2E ÉPISODE)
Tranfusion et témoins de Jéhovah
PAR SALOMÉ VIVIANA
14 juillet 2004
Salomé Viviana est juriste ; ...............................) ; alors ces patients fragiles cèdent ; mais ce sont des personnes qu’il faut protéger parce qu’ils sont faibles et n’ont plus toute leur tête. Il est alors facile de se donner le beau rôle en sauvant les gens !
Salomé Viviana
Médio , tu es un pro dans le genre .



Vérifiez toutes choses ; tenez ferme ce qui est excellent.(1 Thes 5 : 21)
- medico
- Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
- Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
- Messages : 68652
- Enregistré le : 27 juin05, 06:23
- Localisation : FRANCE
-
Contact :
Re: Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfa
Ecrit le 07 oct.14, 01:31ça parle de quoi ce copié collé? Du temps qui fait actuellement ou sur la question du sang ?
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
- medico
- Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
- Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
- Messages : 68652
- Enregistré le : 27 juin05, 06:23
- Localisation : FRANCE
-
Contact :
Re: Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfa
Ecrit le 07 oct.14, 01:41Selon l'encyclopédie biblique de Frank Reisdorf-Reece sur le mot abstenir
'empêcher de faire une chose , se priver.

(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
- Estrabolio
- [ Incroyant ]
- [ Incroyant ]
- Messages : 11775
- Enregistré le : 01 mai14, 20:20
Re: Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfa
Ecrit le 07 oct.14, 01:46Nous sommes d'accord sur le fond Papy mais pas sur la conclusion. En commençant à reconnaître des exceptions possibles, le CC a mis le doigt dans un engrenage qui l'oblige à se prononcer sur toutes les formes de soin alors qu'avec le simple fait de rappeler la loi sur le sang, il ne rentrait justement pas dans ces querelles sur ce qui est acceptable ou non. Pour reprendre l'exemple que tu donnais, il y avait la règle après chacun l'appliquait selon sa conscience. C'est le même problème avec les fêtes païenne, soit on dit "le chrétien doit éviter toute fête d'origine païenne" soit on commence à dire "oui mais celle-là on peut" et là c'est la porte ouverte à un cas par cas et à une liste de fêtes "fêtables ou pas".
Quand on voit les chrétiens du premier siècle, ils ne se posent pas de question, que ce soit dans telle ou telle circonstance, en danger de mort ou pas, il n'utilise pas le sang c'est tout, dans le même genre, ils ne se posent pas de questions sur les spectacles visibles ou pas, ils refusent tout spectacle ! C'est radical, mais c'est la meilleure manière de ne pas se tromper
Si je peux prendre une image, c'est un peu comme des parents qui instaurent une heure de coucher et qui vont commencer à accepter une exception pour ceci, une exception pour cela et au final, l'exception deviendra l'heure de coucher fixée au départ.....
Pour mémoire, du refus catégorique de sang dans les 3 premiers siècles, on en est arrivé à assouplir, assouplir jusqu'à en arriver à condamner les chrétiens qui respectent cette rêgle (je parle là de la consommation de boudin) et les traiter d'hérétiques !
Quand on voit les chrétiens du premier siècle, ils ne se posent pas de question, que ce soit dans telle ou telle circonstance, en danger de mort ou pas, il n'utilise pas le sang c'est tout, dans le même genre, ils ne se posent pas de questions sur les spectacles visibles ou pas, ils refusent tout spectacle ! C'est radical, mais c'est la meilleure manière de ne pas se tromper

Si je peux prendre une image, c'est un peu comme des parents qui instaurent une heure de coucher et qui vont commencer à accepter une exception pour ceci, une exception pour cela et au final, l'exception deviendra l'heure de coucher fixée au départ.....

Pour mémoire, du refus catégorique de sang dans les 3 premiers siècles, on en est arrivé à assouplir, assouplir jusqu'à en arriver à condamner les chrétiens qui respectent cette rêgle (je parle là de la consommation de boudin) et les traiter d'hérétiques !
- philippe83
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 5869
- Enregistré le : 26 déc.12, 22:12
Re: Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfa
Ecrit le 07 oct.14, 01:46Eh puis si un instant on retourné la question autrement...."le pronostic vital est engagé APRES AVOIR transfuser l'enfant"?
Eh oui il est bien aussi de dire que des personnes de tout bord (jeunes et moins jeunes ) meurent APRES AVOIR ETE TRANSFUSE dans le monde entier ou alors attrapent une maladie tellement grave qu'ils en souffriront toutes leurs vies! Ce n'est pas une invention mais bien une réalité puisque nous le savons dans les deux cas le risque zéro n'existe pas!
Et il ne faut pas aller bien loin chercher les risques de la transfusion Y COMPRIS DE NOS JOURS et d'ailleurs reconnue sur un site français qui informe sur tout concernant la transfusion sanguine y compris des dangers ! peut-être que notre frère papy voudra donner un coup d'oeil juste pour s'informer au cas ou il ne remet pas tout en cause. Parce que à force de le voir agir ainsi et s'opposer sur de nombreux sujets à sa propre foi(puisqu'il prétend être un frère témoin de Jéhovah ah moins que je me trompe) on peut se demander si il est vraiment des nôtres (1 Jean 2:19).
A+
Eh oui il est bien aussi de dire que des personnes de tout bord (jeunes et moins jeunes ) meurent APRES AVOIR ETE TRANSFUSE dans le monde entier ou alors attrapent une maladie tellement grave qu'ils en souffriront toutes leurs vies! Ce n'est pas une invention mais bien une réalité puisque nous le savons dans les deux cas le risque zéro n'existe pas!
Et il ne faut pas aller bien loin chercher les risques de la transfusion Y COMPRIS DE NOS JOURS et d'ailleurs reconnue sur un site français qui informe sur tout concernant la transfusion sanguine y compris des dangers ! peut-être que notre frère papy voudra donner un coup d'oeil juste pour s'informer au cas ou il ne remet pas tout en cause. Parce que à force de le voir agir ainsi et s'opposer sur de nombreux sujets à sa propre foi(puisqu'il prétend être un frère témoin de Jéhovah ah moins que je me trompe) on peut se demander si il est vraiment des nôtres (1 Jean 2:19).
A+
- Estrabolio
- [ Incroyant ]
- [ Incroyant ]
- Messages : 11775
- Enregistré le : 01 mai14, 20:20
Re: Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfa
Ecrit le 07 oct.14, 01:511 Pierre 2 : 11 Bien-aimés, je vous exhorte, comme étrangers et voyageurs sur la terre, à vous abstenir (apechomai) des convoitises charnelles qui font la guerre à l'âme.
Est-ce qu'il s'agit de faire un choix parmi les convoitises charnelles qui font la guerre à l'âme ?
Peut-on s'autoriser certaines ?
1 Thessaloniciens 5 : 22 abstenez (apechomai)-vous de toute espèce de mal.
Est-ce qu'on peut faire volontairement un peu de mal, ou certaines espèces de mal ?
1 Thessaloniciens 4 : 3 Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification; c'est que vous vous absteniez (apechomai) de l'impudicité;
Est-ce qu'il s'agit de faire un choix parmi les convoitises charnelles qui font la guerre à l'âme ?
Peut-on s'autoriser certaines ?
1 Thessaloniciens 5 : 22 abstenez (apechomai)-vous de toute espèce de mal.
Est-ce qu'on peut faire volontairement un peu de mal, ou certaines espèces de mal ?
1 Thessaloniciens 4 : 3 Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification; c'est que vous vous absteniez (apechomai) de l'impudicité;
- medico
- Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
- Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
- Messages : 68652
- Enregistré le : 27 juin05, 06:23
- Localisation : FRANCE
-
Contact :
Re: Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfa
Ecrit le 07 oct.14, 01:52ça c'est une option volontairement oublié par l'auteur du sujet.philippe83 a écrit :Eh puis si un instant on retourné la question autrement...."le pronostic vital est engagé APRES AVOIR transfuser l'enfant"?
Eh oui il est bien aussi de dire que des personnes de tout bord (jeunes et moins jeunes ) meurent APRES AVOIR ETE TRANSFUSE dans le monde entier ou alors attrapent une maladie tellement grave qu'ils en souffriront toutes leurs vies! Ce n'est pas une invention mais bien une réalité puisque nous le savons dans les deux cas le risque zéro n'existe pas!
Et il ne faut pas aller bien loin chercher les risques de la transfusion Y COMPRIS DE NOS JOURS et d'ailleurs reconnue sur un site français qui informe sur tout concernant la transfusion sanguine y compris des dangers ! peut-être que notre frère papy voudra donner un coup d'oeil juste pour s'informer au cas ou il ne remet pas tout en cause. Parce que à force de le voir agir ainsi et s'opposer sur de nombreux sujets à sa propre foi(puisqu'il prétend être un frère témoin de Jéhovah ah moins que je me trompe) on peut se demander si il est vraiment des nôtres (1 Jean 2:19).
A+
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
- Estrabolio
- [ Incroyant ]
- [ Incroyant ]
- Messages : 11775
- Enregistré le : 01 mai14, 20:20
Re: Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfa
Ecrit le 07 oct.14, 01:57Bonjour Philippe,philippe83 a écrit :Eh puis si un instant on retourné la question autrement...."le pronostic vital est engagé APRES AVOIR transfuser l'enfant"?
Désolé, je ne comprends pas pourquoi parler des dangers de la transfusion ! Pour moi c'est une question de foi, d'obéissance à Dieu, je me moque de savoir si c'est sensé ou insensé aux yeux de ce monde !
Je ne me base pas sur la connaissance de ce monde mais sur celle du Créateur.
A force de vouloir se justifier avec la sagesse du monde on finit par faire des compromis, enfin c'est mon avis à la lumière des chrétiens des premiers siècles qui à force d'utiliser la sagesse du monde pour prouver leur foi ont fini par perdre leur foi dans la sagesse du monde.
Bonne journée,
Pierre
- philippe83
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 5869
- Enregistré le : 26 déc.12, 22:12
Re: Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfa
Ecrit le 07 oct.14, 02:28Bonjour Estrabolio.
Mais je n'ai pas dit le contraire d'ailleurs un témoin de Jéhovah est prêt à mourir pour sa foi comme les premiers martyrs pour ne pas faire de compromis face à la mort que ce soit face à un refus de transfusion ou un refus de prendre les armes c'est ainsi .Mais j'ai retourné la question pour montrer que l'auteur se garde bien de préciser NEANMOINS les danger liés à la transfusion Y COMPRIS POUR CEUX QUI L'ACCEPTENT et qui ne sont pas témoins de Jéhovah. Le risque zéro n'existant pas chacun peux camper sur ses positions.
N'ai-je pas le droit d'exprimer mes sentiments quand une question sur un thème aussi sensible est pleine de préjugée et de provocation par son auteur coutumier du fait est posée? (C'est mon sentiment) est-ce que cela te dérange?
Mais je n'ai pas dit le contraire d'ailleurs un témoin de Jéhovah est prêt à mourir pour sa foi comme les premiers martyrs pour ne pas faire de compromis face à la mort que ce soit face à un refus de transfusion ou un refus de prendre les armes c'est ainsi .Mais j'ai retourné la question pour montrer que l'auteur se garde bien de préciser NEANMOINS les danger liés à la transfusion Y COMPRIS POUR CEUX QUI L'ACCEPTENT et qui ne sont pas témoins de Jéhovah. Le risque zéro n'existant pas chacun peux camper sur ses positions.
N'ai-je pas le droit d'exprimer mes sentiments quand une question sur un thème aussi sensible est pleine de préjugée et de provocation par son auteur coutumier du fait est posée? (C'est mon sentiment) est-ce que cela te dérange?
Re: Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfa
Ecrit le 07 oct.14, 05:52réponds svp à la question poséephilippe83 a écrit :Eh puis si un instant on retourné la question autrement...."le pronostic vital est engagé APRES AVOIR transfuser l'enfant"?
;
merci
Re: Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfa
Ecrit le 07 oct.14, 05:57....obéissance à DieuEstrabolio a écrit : Désolé, je ne comprends pas pourquoi parler des dangers de la transfusion ! Pour moi c'est une question de foi, d'obéissance à Dieu
ou à une interprétation humaine du CC d'un verset ?
lequel avait une position diamètralement opposée auparavant
telle est la question, mon garçon ...
Modifié en dernier par Lys d'OR le 07 oct.14, 08:07, modifié 4 fois.
- Estrabolio
- [ Incroyant ]
- [ Incroyant ]
- Messages : 11775
- Enregistré le : 01 mai14, 20:20
Re: Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfa
Ecrit le 07 oct.14, 06:33Si, si mais cela me gène parce que je vois très souvent mettre en avant des arguments du monde et mettre en arrière l'aspect primordial qu'est la foi. Mais bon, c'est mon ressenti personnel.philippe83 a écrit : N'ai-je pas le droit d'exprimer mes sentiments quand une question sur un thème aussi sensible est pleine de préjugée et de provocation par son auteur coutumier du fait est posée? (C'est mon sentiment) est-ce que cela te dérange?
- VENT
- Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
- Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
- Messages : 4935
- Enregistré le : 21 avr.13, 09:29
Re: Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfa
Ecrit le 07 oct.14, 07:37Comment ça le Cc avait une opposition diamétralement opposée auparavant ?Lys d'OR a écrit : ....obéissance à Dieu ou à une interprétation humaine du CC d'un verset ?
lequel avait une position diamètralement opposée auparavant
Je n'ai jamais lu que le CC autorisait les transfusions de sang auparavant !
Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit, mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. Ainsi est tout homme qui est né de l’esprit. ” Jean 3:8
-
- Sujets similaires
- Réponses
- Vues
- Dernier message
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : SemrushBot et 5 invités