Matthieu 28:19
- inconnu
Re: Matthieu 28:19
Ecrit le 29 oct.14, 06:49Le Credo
Signe de reconnaissance entre les chrétiens, cette profession de foi s’est élaborée peu à peu, répondant aux questions de doctrine fondamentales.
Pourquoi un Credo ?
Pour les chrétiens, le Credo est un signe de reconnaissance. Un « mot de passe », écrit Rufin d’Aquilée (vers 345-410). Le Credo est d’ailleurs aussi « symbole » : ce mot, qui vient du grec – syn-ballein , mettre ensemble, réunir –, désignait à l’origine un objet (poterie, anneau ou tablette) composé de deux parties adaptables et servant de signe de reconnaissance. « Chaque homme ne détient la foi que comme un “symbole”, comme une pièce incomplète et brisée, qui ne saurait trouver son unité et son intégralité qu’en s’unissant aux autres, expliquait le théologien Joseph Ratzinger. Pour réaliser le “symballein”, l’union, avec Dieu, il faut nécessairement passer par le “symballein”, l’union, avec les autres hommes. La foi demande l’unité, elle appelle les frères dans la foi, elle est essentiellement orientée vers l’Église. » Le Credo a donc à la fois une fonction confessante (un témoignage de foi) et une fonction doctrinale (l’expression abrégée de la foi). Au cours de l’histoire vont se succéder plusieurs formulations de type soit confessant, en lien avec les pratiques baptismales, soit doctrinal, pour définir la foi orthodoxe face aux doctrines hérétiques.
Comment s’est-il formé ?
À l’origine, la prédication des premiers chrétiens reposait sur une prédication relativement simple, le kérygme (du grec kêrugma , «proclamation à voix haute») confessant que Jésus, Messie et Fils de Dieu, est ressuscité.
Au fil des siècles, pour répondre aux questions des néophytes, cette formule s’est enrichie et a évolué vers des formules trinitaires, intégrant des explications sur Dieu le Père et sur le Saint-Esprit.
À l’époque, ce type de brève formulation de la foi, encore très liée aux pratiques baptismales, pouvait varier sensiblement selon les Églises locales. Ainsi, à Rome, la tradition évolue peu à peu. « Crois-tu en Dieu, le Père tout-puissant? Crois-tu en Jésus-Christ le Fils de Dieu? Crois-tu au Saint-Esprit?» , demande-t-on successivement au catéchumène, conformément à la consigne évangélique de baptiser « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Mt 28, 19).
Aux IIe et IIIe siècles, ce dialogue reçoit des ajouts qui permettent au nouveau baptisé de préciser ce que le Christ représente pour le chrétien.
On arrive ainsi au texte exposé par Hippolyte de Rome dans sa Tradition apostolique (lire ci-dessous) qui, au IVe siècle, perd sa forme de questions/réponses. Du fait de la place de l’Église de Rome, cette profession de foi se répand rapidement en Occident, avec de légères modifications : au VIIe siècle, le Père est confessé « créateur du Ciel et de la terre », tandis qu’est rappelée « la descente aux enfers » du Christ, la communion des saints et la vie éternelle.
Au début du VIIIe siècle, saint Césaire d’Arles peut ainsi citer un Credo très semblable à celui que Charlemagne imposera à son empire un siècle plus tard et d’où provient directement le Symbole des Apôtres. Celui-ci tient son nom d’une légende, apparue au Ve siècle, selon laquelle chacun des douze articles du Credo aurait été composé par un Apôtre différent.
Pourquoi deux symboles de la foi ?
En 1439, les représentants romains au concile de Florence découvrent avec étonnement que le Symbole des Apôtres est totalement inconnu des Grecs.
L’Orient chrétien a en effet dans sa tradition un autre texte: le Symbole de Nicée-Constantinople.
Celui-ci est issu des controverses doctrinales qui ont secoué la chrétienté aux IVe et Ve siècles, autour de deux questions principales: comment le Christ, Fils de Dieu, est-il lui-même Dieu, et comment distinguer le Père et le Fils sans nier l’humanité ni la divinité de ce dernier ?
La première étape de la formation de ce Credo se situe en 325, au concile de Nicée : il s’agit alors de répondre à l’hérésie arienne affirmant que le Fils est une créature du Père auquel il est subordonné. Dans son travail, le premier concile œcuménique se fonde sur un texte produit par Eusèbe de Césarée (probablement la profession de foi baptismale en usage dans l’Église de Jérusalem), qu’il va retravailler en précisant notamment que Fils et Père sont « consubstantiels » (lire ci-dessous) .
En 381, le concile de Constantinople va à nouveau préciser ce texte en rappelant la pleine divinité du Christ et sa complète humanité, ainsi que la divinité et l’égalité du Saint-Esprit avec les deux autres personnes de la Trinité.
Afin de ne pas l’alourdir par de trop nombreuses précisions, les conciles suivants (Éphèse en 431, Chalcédoine en 451) se refuseront à modifier le texte élaboré à Nicée et à Constantinople. Après Chalcédoine, le Symbole de Nicée-Constantinople est dès lors reçu comme règle de la foi commune et supplante toutes les autres formules existant en Orient.
En Occident, jusqu’au concile Vatican II, le Credo de Nicée-Constantinople sera réservé aux grandes fêtes liturgiques, tandis que le Symbole des Apôtres était plus communément utilisé. Aujourd’hui, ces deux formes de la profession de foi, auxquelles s’ajoute la formulation baptismale sous forme dialoguée (utilisée notamment lors de la veillée pascale et des baptêmes) peuvent être indifféremment utilisées.
NICOLAS SENÈZE
Signe de reconnaissance entre les chrétiens, cette profession de foi s’est élaborée peu à peu, répondant aux questions de doctrine fondamentales.
Pourquoi un Credo ?
Pour les chrétiens, le Credo est un signe de reconnaissance. Un « mot de passe », écrit Rufin d’Aquilée (vers 345-410). Le Credo est d’ailleurs aussi « symbole » : ce mot, qui vient du grec – syn-ballein , mettre ensemble, réunir –, désignait à l’origine un objet (poterie, anneau ou tablette) composé de deux parties adaptables et servant de signe de reconnaissance. « Chaque homme ne détient la foi que comme un “symbole”, comme une pièce incomplète et brisée, qui ne saurait trouver son unité et son intégralité qu’en s’unissant aux autres, expliquait le théologien Joseph Ratzinger. Pour réaliser le “symballein”, l’union, avec Dieu, il faut nécessairement passer par le “symballein”, l’union, avec les autres hommes. La foi demande l’unité, elle appelle les frères dans la foi, elle est essentiellement orientée vers l’Église. » Le Credo a donc à la fois une fonction confessante (un témoignage de foi) et une fonction doctrinale (l’expression abrégée de la foi). Au cours de l’histoire vont se succéder plusieurs formulations de type soit confessant, en lien avec les pratiques baptismales, soit doctrinal, pour définir la foi orthodoxe face aux doctrines hérétiques.
Comment s’est-il formé ?
À l’origine, la prédication des premiers chrétiens reposait sur une prédication relativement simple, le kérygme (du grec kêrugma , «proclamation à voix haute») confessant que Jésus, Messie et Fils de Dieu, est ressuscité.
Au fil des siècles, pour répondre aux questions des néophytes, cette formule s’est enrichie et a évolué vers des formules trinitaires, intégrant des explications sur Dieu le Père et sur le Saint-Esprit.
À l’époque, ce type de brève formulation de la foi, encore très liée aux pratiques baptismales, pouvait varier sensiblement selon les Églises locales. Ainsi, à Rome, la tradition évolue peu à peu. « Crois-tu en Dieu, le Père tout-puissant? Crois-tu en Jésus-Christ le Fils de Dieu? Crois-tu au Saint-Esprit?» , demande-t-on successivement au catéchumène, conformément à la consigne évangélique de baptiser « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Mt 28, 19).
Aux IIe et IIIe siècles, ce dialogue reçoit des ajouts qui permettent au nouveau baptisé de préciser ce que le Christ représente pour le chrétien.
On arrive ainsi au texte exposé par Hippolyte de Rome dans sa Tradition apostolique (lire ci-dessous) qui, au IVe siècle, perd sa forme de questions/réponses. Du fait de la place de l’Église de Rome, cette profession de foi se répand rapidement en Occident, avec de légères modifications : au VIIe siècle, le Père est confessé « créateur du Ciel et de la terre », tandis qu’est rappelée « la descente aux enfers » du Christ, la communion des saints et la vie éternelle.
Au début du VIIIe siècle, saint Césaire d’Arles peut ainsi citer un Credo très semblable à celui que Charlemagne imposera à son empire un siècle plus tard et d’où provient directement le Symbole des Apôtres. Celui-ci tient son nom d’une légende, apparue au Ve siècle, selon laquelle chacun des douze articles du Credo aurait été composé par un Apôtre différent.
Pourquoi deux symboles de la foi ?
En 1439, les représentants romains au concile de Florence découvrent avec étonnement que le Symbole des Apôtres est totalement inconnu des Grecs.
L’Orient chrétien a en effet dans sa tradition un autre texte: le Symbole de Nicée-Constantinople.
Celui-ci est issu des controverses doctrinales qui ont secoué la chrétienté aux IVe et Ve siècles, autour de deux questions principales: comment le Christ, Fils de Dieu, est-il lui-même Dieu, et comment distinguer le Père et le Fils sans nier l’humanité ni la divinité de ce dernier ?
La première étape de la formation de ce Credo se situe en 325, au concile de Nicée : il s’agit alors de répondre à l’hérésie arienne affirmant que le Fils est une créature du Père auquel il est subordonné. Dans son travail, le premier concile œcuménique se fonde sur un texte produit par Eusèbe de Césarée (probablement la profession de foi baptismale en usage dans l’Église de Jérusalem), qu’il va retravailler en précisant notamment que Fils et Père sont « consubstantiels » (lire ci-dessous) .
En 381, le concile de Constantinople va à nouveau préciser ce texte en rappelant la pleine divinité du Christ et sa complète humanité, ainsi que la divinité et l’égalité du Saint-Esprit avec les deux autres personnes de la Trinité.
Afin de ne pas l’alourdir par de trop nombreuses précisions, les conciles suivants (Éphèse en 431, Chalcédoine en 451) se refuseront à modifier le texte élaboré à Nicée et à Constantinople. Après Chalcédoine, le Symbole de Nicée-Constantinople est dès lors reçu comme règle de la foi commune et supplante toutes les autres formules existant en Orient.
En Occident, jusqu’au concile Vatican II, le Credo de Nicée-Constantinople sera réservé aux grandes fêtes liturgiques, tandis que le Symbole des Apôtres était plus communément utilisé. Aujourd’hui, ces deux formes de la profession de foi, auxquelles s’ajoute la formulation baptismale sous forme dialoguée (utilisée notamment lors de la veillée pascale et des baptêmes) peuvent être indifféremment utilisées.
NICOLAS SENÈZE
Re: Matthieu 28:19
Ecrit le 29 oct.14, 07:01Pour continuer l'inventaire (avec mes excuses s'il a déjà été cité), je propose le texte d'Irénée de Lyon dont l'original daterait du IIème siècle :
De même encore, lorsqu'il donnait à ses disciples le pouvoir de faire renaître les hommes en Dieu, il leur disait : « Allez, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. »
(Contre les Hérésies – Livre III, Partie II).
De même encore, lorsqu'il donnait à ses disciples le pouvoir de faire renaître les hommes en Dieu, il leur disait : « Allez, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. »
(Contre les Hérésies – Livre III, Partie II).
Re: Matthieu 28:19
Ecrit le 29 oct.14, 07:25«La première Bible complète en langue française incluant un système de numérotation permettant sa division en chapitres et en versets a été réalisée par Robert Estienne en 1553, sur une traduction d'Olivétan. La division du livre des Psaumes existait cependant depuis bien plus longtemps, puisqu'il s'agit d'une compilation de poèmes et de chants composés par plusieurs personnes en des temps et des lieux différents.Arlitto 1 a écrit :Tu parles du nouveau ou de l'ancien testament ??? Parce que les premiers codex remontent au 2e siècle, je crois.
"Le "Codex Sinaiticus", manuscrit vieux d'environ 1 600 ans"
Ce système de numérotation s'est imposé comme norme et est maintenant universellement adopté avec toutefois quelques variantes selon les traducteurs.»
En ce qui concerne la numérotation de Matthieu 28:19, je pense que celle-ci date de l'époque d'Estienne. Par conséquent, on ne pouvait pas la trouver dans les codex datant du IIème siècle.
Ce qui implique que lorsqu'Eusèbe cite un passage des Evangiles, aucune numérotation ne le conditionne à accoler la partie relative au baptême à celle de faire des disciples.
Mais bon, pour être honnête, dans son Livre 'Démonstration Evangélique' (Livre III Chap VI) Eusèbe cite ce passage qui semble d'un seul tenant:
« Allez, prêchez toutes les nations en mon nom, et enseignez-leur à garder ce que je vous ai appris »
(Matthieu 28: 19a+20a)
Ce serait donc toute la partie concernant le baptême "baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit," qui n'était peut-être pas connue de lui !?
- inconnu
Re: Matthieu 28:19
Ecrit le 29 oct.14, 07:44Effectivement BenFils, la première partie du verset n'est pas mise en doute, c'est le nom au singulier des trois personnes qui l'est, et il y a de sérieux indices sur sa non-authenticité.Mais bon, pour être honnête, dans son Livre 'Démonstration Evangélique' (Livre III Chap VI) Eusèbe cite ce passage qui semble d'un seul tenant:
« Allez, prêchez toutes les nations en mon nom, et enseignez-leur à garder ce que je vous ai appris »
(Matthieu 28: 19a+20a)
Ce serait donc toute la partie concernant le baptême "baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit," qui n'était peut-être pas connue de lui !?
Texte Grec.
L’expression en grec de MATTHIEU 28 :19 est : «éïs to onoma», signifiant : «VERS le nom de», «POUR le nom de»…
Dans ACTES 2:38 c’est «épi tô onomati» : «SUR le nom de», «AU nom de», et ACTES 10 :48 c’est : «én tô onomati» : «DANS le nom de».
Mais dans ACTES 8 :16, c’est bien «éïs to onoma » (comme en MATTHIEU 28 :19) qui est traduit par :« au nom du Seigneur JESUS » (Bible Segond).
Pourquoi cette différence de traduction entre MATTHIEU 28 :19 et ACTES 8 :16 alors que c’est la même expression : «éïs to onoma » ?
Pourquoi les traducteurs qui rendent les mots grecs : «éïs to onoma» par« au nom du Seigneur JESUS » (Actes 8 :16), n’écrivent-ils pas dans ce même passage dans Matthieu 28:19.
Re: Matthieu 28:19
Ecrit le 29 oct.14, 09:46«éïs to onoma» veut dire «au nom de»Arlitto 1 a écrit :Effectivement BenFils, la première partie du verset n'est pas mise en doute, c'est le nom au singulier des trois personnes qui l'est, et il y a de sérieux indices sur sa non-authenticité.
Texte Grec.
L’expression en grec de MATTHIEU 28 :19 est : «éïs to onoma», signifiant : «VERS le nom de», «POUR le nom de»…
Dans ACTES 2:38 c’est «épi tô onomati» : «SUR le nom de», «AU nom de», et ACTES 10 :48 c’est : «én tô onomati» : «DANS le nom de».
Mais dans ACTES 8 :16, c’est bien «éïs to onoma » (comme en MATTHIEU 28 :19) qui est traduit par :« au nom du Seigneur JESUS » (Bible Segond).
Pourquoi cette différence de traduction entre MATTHIEU 28 :19 et ACTES 8 :16 alors que c’est la même expression : «éïs to onoma » ?
Pourquoi les traducteurs qui rendent les mots grecs : «éïs to onoma» par« au nom du Seigneur JESUS » (Actes 8 :16), n’écrivent-ils pas dans ce même passage dans Matthieu 28:19.
Il est donc correct de traduire de la même façon Actes 8:16 et Matthieu 28:19 et de laisser "au nom de" au singulier, bien que désignant 3 entités.
Cela se justifie grammaticalement sans pour autant faire appel au dogme de la Trinité.
Sinon comment voudrais-tu l'écrire autrement?
- Estrabolio
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Re: Matthieu 28:19
Ecrit le 29 oct.14, 19:03Au nom du Père, au nom du Fils et au nom de l'Esprit Saint
- philippe83
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Re: Matthieu 28:19
Ecrit le 29 oct.14, 20:46Sauf qu'en Mat 28:19 le mot grec "onoma"(nom) n'apparait qu'une fois.
a+
a+
Re: Matthieu 28:19
Ecrit le 29 oct.14, 20:54Oui, c'est bien cela.Arlitto 1 a écrit :Le Credo
Signe de reconnaissance entre les chrétiens, cette profession de foi s’est élaborée peu à peu, répondant aux questions de doctrine fondamentales.
...
Il faut ajouter les deux Credo pour être complet:
Ceci est le symbole des apôtres.Je crois en Dieu,
le Père tout-puissant,
créateur du ciel et de la terre ;
et en Jésus-Christ,
son Fils unique, notre Seigneur,
qui a été conçu du Saint-Esprit,
est né de la Vierge Marie,
a souffert sous Ponce Pilate,
a été crucifié,
est mort et a été enseveli,
est descendu aux enfers,
le troisième jour est ressuscité des morts,
est monté aux cieux,
est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant,
d’où il viendra juger les vivants et les morts.
Je crois en l’Esprit-Saint,
à la sainte Eglise catholique,
à la communion des saints,
à la rémission des péchés,
à la résurrection de la chair,
à la vie éternelle.
Amen.
Ceci est le Symbole dit de Nicée-Constantinople.Je crois en un seul Dieu,
le Père Tout-Puissant,
Créateur du ciel et de la terre
de l’univers visible et invisible.
Je crois en un seul Seigneur, Jésus-Christ
le Fils unique de Dieu,
né du Père avant tous les siècles
Il est Dieu, né de Dieu,
Lumière, né de la Lumière,
vrai Dieu, né du vrai Dieu,
engendré, non pas créé,
de même nature que le Père,
et par Lui tout a été fait.
Pour nous les hommes, et pour notre salut,
Il descendit du ciel ;
par l’Esprit Saint,
Il a pris chair de la Vierge Marie,
et S’est fait homme.
Crucifié pour nous sous Ponce Pilate,
Il souffrit sa passion et fut mis au tombeau.
Il ressuscita le troisième jour,
conformément aux Écritures,
et Il monta au ciel ;
Il est assis à la droite du Père.
Il reviendra dans la gloire,
pour juger les vivants et les morts ;
et son règne n’aura pas de fin.
Je crois en l’Esprit Saint,
qui est Seigneur et qui donne la vie ;
Il procède du Père et du Fils ;
avec le Père et le Fils,
Il reçoit même adoration et même gloire ;
Il a parlé par les prophètes.
Je crois en l’Église,
une, sainte, catholique et apostolique.
Je reconnais un seul baptême
pour le pardon des péchés.
J’attends la résurrection des morts,
et la vie du monde à venir.
Amen.
A noter aussi qu'une raison de la séparation entre l'église catholique romaine et l'église orthodoxe est :"Il procède du Père et du Fils ;"
Pour les orthodoxes, c'est le "ou" qu'il aurait fallu mettre:""Il procède du Père ou du Fils ;"
Re: Matthieu 28:19
Ecrit le 29 oct.14, 23:23C'est bien comme cela qu'on peut le comprendre, mais c'est pour éviter cette lourdeur qu'on l'écrit: "au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit".Estrabolio a écrit :Au nom du Père, au nom du Fils et au nom de l'Esprit Saint
Re: Matthieu 28:19
Ecrit le 29 oct.14, 23:36Il est tout à fait normal dans ce type de construction de phrase que "onoma" n'apparaisse qu'une fois, même s'il désigne un pluriel, comme par ex. :philippe83 a écrit :Sauf qu'en Mat 28:19 le mot grec "onoma"(nom) n'apparait qu'une fois.
a+

- inconnu
Re: Matthieu 28:19
Ecrit le 29 oct.14, 23:38Je ne pense pas, le nom est au singulier, il n'est pas écrit : AUX NOMS de..., mais, AU NOM de...
1) D'ailleurs qui connaît le nom de l'E.S ???
2) Qui peut baptiser une personne de l' E.S ???
1) D'ailleurs qui connaît le nom de l'E.S ???

2) Qui peut baptiser une personne de l' E.S ???
Re: Matthieu 28:19
Ecrit le 29 oct.14, 23:50Le nom de la divinité, quelque soit la personne, correspond à des titres, une qualité, un rôle. Dans l'intimité, Jésus appelait Dieu "Père"... et nous devrions en faire de même plutôt que de galvauder "Jéhovah".Arlitto 1 a écrit :Je ne pense pas, le nom est au singulier, il n'est pas écrit : AUX NOMS de..., mais, AU NOM de...
1) D'ailleurs qui connaît le nom de l'E.S ???
2) Qui peut baptiser une personne de l' E.S ???
- On ne peut pas dire "Au du Père, du Fils et du Saint-Esprit", car ça ne veut rien dire.
+ On peut dire "Aux noms du Père, du Fils et du Saint-Esprit".
+ On peut dire "Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit".
Le Livre de Mormon online :
UN AUTRE TEMOIGNAGE DE JESUS-CHRIST
http://www.lds.org/scriptures/bofm?lang=fra
EGLISE de JESUS-CHRIST des SAINTS des DERNIERS JOURS
UN AUTRE TEMOIGNAGE DE JESUS-CHRIST
http://www.lds.org/scriptures/bofm?lang=fra
EGLISE de JESUS-CHRIST des SAINTS des DERNIERS JOURS
- inconnu
Re: Matthieu 28:19
Ecrit le 30 oct.14, 00:09Le nom du père = YHWH
Le nom du Fils = jésus
Le nom de l' E.S = ???
Le nom du Fils = jésus
Le nom de l' E.S = ???

Re: Matthieu 28:19
Ecrit le 30 oct.14, 00:25François Hollande s'exprime 'au nom des Français' et non pas 'aux noms des Français'. Il n'a pas besoin de connaître le nom des 65 millions d'habitants pour cela.Arlitto 1 a écrit :Je ne pense pas, le nom est au singulier, il n'est pas écrit : AUX NOMS de..., mais, AU NOM de...
1) D'ailleurs qui connaît le nom de l'E.S ???
2) Qui peut baptiser une personne de l' E.S ???
Re: Matthieu 28:19
Ecrit le 30 oct.14, 00:28On peut aussi noter au passage, que Jésus ne donne pas l'instruction de prier ou de se baptiser 'au nom de YHWH'...Arlitto 1 a écrit :Le nom du père = YHWH
Le nom du Fils = jésus
Le nom de l' E.S = ???
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