Jésus priait le Père.

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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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Madrassprod

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Re: Jésus priait le Père.

Ecrit le 08 déc.14, 10:13

Message par Madrassprod »

slamani a écrit :
Jésus priait le Père ===> nos amis chrétiens prient Jésus... (y)

Jésus priait le Père ===> Les musulmans prient le Pére :o
Le père de qui ? boulet :?
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Etoiles Célestes

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Re: Jésus priait le Père.

Ecrit le 08 déc.14, 23:39

Message par Etoiles Célestes »

abdul a écrit :@EtoilesCelestes: il suffit de constater, dans la Bible, qu'un seul se prosterne pour dire que leurs prières étaient constituées de prosternations...
C'est faux, quand Jésus s'est prosterné, il l'a fait dans un moment de détresse, ce qui dénote bien qu'il a fait ça à titre exceptionnel.
De plus il ne l'a pas fait dans une direction précise (comme dit si bien Arlito) et n'a jamais commandé de prier comme cela.

Donc NON, Jésus n'a rien d'un musulman, Jésus s'est proclamé le fils de Dieu, Jésus voulait mourir sur la croix, Jésus à annoncé la nouvelle alliance,
tout ce que l'Islam nie, donc non, Jésus n'était pas musulman.
Et ce que Jésus a dit à Pierre, il aurait dit la même chose à Muhammad: "Arrière de moi Satan!".
(Quand Pierre à refuser que Jésus meurt à Jérusalem).

Les ablutions et le lavage du corps, purification, renvoient à prières ..car ils se purifiaient avant de prier :
"Jean 13.8-10 .. Pierre lui dit: Non, jamais tu ne me laveras les pieds. Jésus lui répondit:
Si je ne te lave, tu n'auras point de part avec moi. Simon Pierre lui dit: Seigneur, non seulement les pieds,
mais encore les mains et la tête
. Jésus lui dit: Celui qui est lavé n'a besoin que de se laver les pieds
pour être entièrement pur.."..Cela renvoie aux rituels de purification, les ablutions.
Oui, rites Juifs... cela ne prouve qu'une chose, que Muhammad a repris des anciens rites et à menti
sur la nouvelle alliance en Christ.

Matthieu 26:28 ... car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés.

Voilà ce qui lave et purifie, le sang du Christ.
Muhammad est faux prophète, qui pioche, là où bon lui semble.

"..tous les Juifs ne mangent pas sans s'être lavé soigneusement les mains, conformément à la tradition des anciens..Marc 7:3"..
Et Jésus n'a absolument pas annulé cela, même si après il vous en a semblé le contraire.
Matthieu 15:1-20
Alors des pharisiens et des scribes vinrent de Jérusalem auprès de Jésus, et dirent :
Pourquoi tes disciples transgressent-ils la tradition des anciens ? Car ils ne se lavent pas les mains, quand ils prennent leurs repas.
Il leur répondit : Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au profit de votre tradition ?
Car Dieu a dit : Honore ton père et ta mère ; et : Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort.
Mais vous, vous dites : Celui qui dira à son père ou à sa mère : Ce dont j'aurais pu t'assister est une offrande à Dieu, n'est pas tenu d'honorer son père ou sa mère.
Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit de votre tradition.
Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé sur vous, quand il a dit :
Ce peuple m'honore des lèvres, Mais son coeur est éloigné de moi.
C'est en vain qu'ils m'honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d'hommes.

Ayant appelé à lui la foule, il lui dit : Écoutez, et comprenez.
Ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l'homme ; mais ce qui sort de la bouche, c'est ce qui souille l'homme.
Alors ses disciples s'approchèrent, et lui dirent : Sais-tu que les pharisiens ont été scandalisés des paroles qu'ils ont entendues ?
Il répondit : Toute plante que n'a pas plantée mon Père céleste sera déracinée.
Laissez-les : ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse.
Pierre, prenant la parole, lui dit : Explique-nous cette parabole.
Et Jésus dit : Vous aussi, êtes-vous encore sans intelligence ?
Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans la bouche va dans le ventre, puis est jeté dans les lieux secrets ?
Mais ce qui sort de la bouche vient du coeur, et c'est ce qui souille l'homme.
Car c'est du coeur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies.
Voilà les choses qui souillent l'homme ; mais manger sans s'être lavé les mains, cela ne souille point l'homme.


Muhammad en enseignant des préceptes d'hommes et non ce que Dieu à enseigné sera jugé comme les pharisiens: "Hypocrite".
Je pense que Jésus dirais exactement la même chose des musulmans; "C'est en vain qu'ils m'honorent..."

Luc 12:35-38 Que vos reins soient ceints, et vos lampes allumées. Et vous, soyez semblables à des hommes qui attendent que leur maître revienne des noces

Pour le musulman, il ne fait aucun doute que les termes "veillant" et "lampes allumées" renvoient au fait de veiller la nuit en prière;

Non, arrête de tordre les écritures, c'est vraiment impressionnant, cette parabole enseigne le retour du Christ, il enseigne qu'il faut se tenir prêt.
Et a aucun moment Jésus nous demande de prier la nuit comme vous le faites. Arrête de prendre tes désirs pour une réalité.

Luc 12:40
Vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l'homme viendra à l'heure où vous n'y penserez pas.
Pierre lui dit : Seigneur, est-ce à nous, ou à tous, que tu adresses cette parabole ?


C'est une parabole, et non un commandement, il faut juste se tenir prêt dans le coeur et dans l'esprit au retour du Seigneur.

Veiller n'a rien à voir avec prier. (même si on peut prier en même temps qu'on veille...)
Si le Seigneur avait voulu qu'on prie la nuit, il n'aurait pas utiliser le mot veiller, mais prier.

12:39
Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle heure le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison.
Vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l'homme viendra à l'heure où vous n'y penserez pas.


La preuve que c'est une parabole: tu nous vois veiller toute les nuits, ne jamais dormir et aller au boulot...???
Par ce que il faudrait veiller toute les nuits sans exception vu qu'on ne sait pas quand Jésus reviendra.
Donc, non, cela ne renvois pas au prières des musulmans, mais uniquement au fait de se coucher le soir sur une journée pieuse,
dans la présence du Seigneur, loin du péché, et attendre chaque instant son retour.

reins ceints peuvent aussi bien signifier ne pas manger beaucoup que maitriser ses "bas instincts" (sexuels) afin de prier..
C'est pour cela que Muhammad avait plus de dix femmes.... pour maîtriser ses bas instincts sexuels... non mais... ouvrez les yeux.

Les musulmans, font les ablutions, veillent en prière (prière de nuit, autres que les 5 prieres; il y a, à part les 5, plusieurs prières facultatives qu'ont peut faire)..
Non, vous mettez le réveil, vous priez, et retour au dodo.... quelle veille??? .... n'importe quoi !!!
C'est un rite religieux, un précepte d'hommes, que Dieu n'a que faire....

Matthieu 6:5
Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues,
pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense.
Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ;
et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. En priant, ne
multipliez pas de vaines paroles, comme les païens,
qui s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés.
Ne leur ressemblez pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez.


Vous récitez des prières apprises par coeur lorsque vous priez... mous multipliez donc de vaines parole.


Salam.
Allah envoie des diables pour nous égarer à vie, empêchant ainsi toute possibilité de repentir (19.83).
L'Eternel envoie son fils pour nous guider et nous offrir le salut par la repentance (Jean 3:16).

Matthieu 7:15 Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs.

inconnu

inconnu

Re: Jésus priait le Père.

Ecrit le 09 déc.14, 00:00

Message par inconnu »

"Muhammad" s'est inspiré de la secte des Nazaréens, des hérétiques qui niaient la mort et résurrection de Jésus.



Entretien avec Edouard-Marie Gallez sur les origines de l’Islam


La question des origines de l’islam est une question tabou. Aussi curieux que cela puisse paraître, les chercheurs occidentaux, même marxistes ou athées, s’en sont tenus souvent à la légende musulmane d’un Mahomet, qui, partant de Jérusalem, est monté au ciel pour aller chercher le Coran avant de revenir en Arabie sur la jument ailée, qui lui avait déjà servi de moyen de transport à l’aller. Edouard-Marie Gallez vient de soutenir une longue thèse (1000 pages) où il fait le point de tout ce que la recherche vraiment scientifique sait des origines de l’Islam mais aussi sur les textes de la mer Morte (Le Messie et son prophète. Aux origines de l’Islam, 2 tomes, éditions de Paris, 2005, tome 1 : De Qumrân à Muhammad, 524 pages/tome 2 : du Muhammad des Califes au Muhammad de l’histoire, 582 pages). Il propose, après plusieurs grands chercheurs, d’explorer de manière systématique la piste de l’origine judéo-chrétienne de l’Islam. De recoupements en découvertes, on peut dire que son travail s’impose à la considération de toute la communauté scientifique.
Plusieurs chercheurs évoquent les origines judéo-chrétiennes de l’islam...

La qualification de « judéo-chrétienne » pour cette « secte » est abusive : il faudrait parler d’une « secte ex-judéo-chrétienne », car c’est dans un contexte de rupture que se situe son rapport avec le judéo-christianisme originel. J’ai tenté de décrire le mieux possible cette secte, qui, depuis des siècles, axait sa vision du monde et du salut sur le retour du Messie ; les textes trouvés dans les grottes de la mer Morte contribuent fortement à cette compréhension. Il s’agissait d’un retour matériel, d’un avènement politique du Messie, non d’une Venue dans la gloire comme la foi chrétienne l’enseigne...

Nous allons revenir tout à l’heure sur cette secte apocalyptique, à laquelle votre travail confère, patiemment, sa véritable physionomie, pour mieux éclairer l’origine de l’Islam. Mais quel est le but de celui que nous appelons Mahomet, déformation de l’arabe Muhammad en passant par le turc ? Est-il vraiment conscient de fonder une religion ?

Pour cela, il aurait fallu qu’une religion nouvelle ait été fondée ! La question de l’Hégire permet d’entrevoir immédiatement ce qui s’est passé. L’Hégire ou Émigration à l’oasis de Yathrib situé en plein désert est un événement très significatif de la vie du Mahomet historique. On sait que, très rapidement, cette année-là - 622 semble-t-il - a été tenue pour l’an 1 du calendrier du groupe formé autour de Mahomet (ou plutôt du groupe dont il était lui-même un membre). Or, la fondation d’un nouveau calendrier absolu ne s’explique jamais que par la conscience de commencer une Ère Nouvelle, et cela dans le cadre d’une vision de l’Histoire. Quelle ère nouvelle ? D’après les explications musulmanes actuelles, cette année 1 se fonderait sur une défaite et une fuite de Mahomet, parti se réfugier loin de La Mecque. Mais comment une fuite peut-elle être sacralisée jusqu’à devenir la base de tout un édifice chronologique et religieux ? Cela n’a pas de sens. Si Mahomet est bien arrivé à Yathrib - qui sera renommé plus tard Médine - en 622, ce ne fut pas seulement avec une partie de la tribu des Qoréchites, mais avec ceux pour qui le repli au désert rappelait justement un glorieux passé et surtout la figure de la promesse divine. Alors, le puzzle des données apparemment incohérentes prend forme, ainsi que Michaël Cook et d’autres l’on entrevu. Le désert est le lieu où Dieu forme le peuple qui doit aller libérer la terre, au sens de ce verset : « Ô mon peuple, entrez dans la terre que Dieu vous a destinée » (Coran V, 21). Nous sommes ici dans la vision de l’histoire dont le modèle de base est constitué par le récit biblique de l’Exode, lorsque le petit reste d’Israël préparé par Dieu au désert est appelé à conquérir la terre, c’est-à-dire la Palestine selon la vision biblique. Telle est la vision qu’avaient ceux qui accompagnaient et en fait qui dirigeaient Mahomet et les autres Arabes vers Yathrib en 622. Et voilà pourquoi une année 1 y est décrétée : le salut est en marche. Dans l’oasis de Yathrib d’ailleurs, la plupart des sédentaires sont des « juifs » aux dires mêmes des traditions islamiques. Et pourtant les traditions rabbiniques ne les ont jamais reconnus comme des leurs : ces « juifs » et ceux qui y conduisirent leurs amis arabes sont en réalité ces “judéochrétiens” hérétiques, qui vous évoquiez à l’instant. Ils appartenaient à la secte de « nazaréens » dont on a déjà parlé à propos de la sourate 5, verset 82.

Je ne saisis pas encore l’ampleur de cette question d’un judéo-christianisme sectaire ou hérétique à l’origine de l’islam. Les traditions musulmanes ne présentent pas du tout La Mecque comme une ville ayant abrité une communauté juive.

Effectivement. Ils n’en venaient justement pas, pour plusieurs raisons péremptoires dont la plus immédiate est qu’ils venaient d’ailleurs : de Syrie. Car c’est là qu’avant l’Hégire, s’était jouée “la première partie de la carrière de Mahomet”, comme l’écrit si joliment Patricia Crone, qui démontre également et surtout beaucoup d’autres choses concernant La Mecque. Mais pour nous en tenir à la Syrie, c’est bien là qu’ont commencé l’endoctrinement et l’enrôlement des premiers Arabes, au cours de la génération qui a précédé Mahomet, c’est-à-dire au temps de son enfance. On pourrait encore aller voir les lieux où Mahomet a vécu, ils sont connus des géographes modernes et même de certains anciens, comme par exemple le lieu-dit “caravansérail des Qoréchites”, c’est-à-dire rien de moins que la base arrière de sa tribu, adonnée au commerce caravanier - Mahomet lui-même participa à ces caravanes, dans sa jeunesse, ainsi que les traditions nous l’indiquent sans qu’il existe la moindre raison d’en douter. Et sur une carte toponymique (voir à la page 278 du volume deux de mon ouvrage), vous pouvez repérer d’autres noms de lieux très significatifs également puisqu’on les retrouve à La Mecque : ce même nom, La Mecque justement, se trouve en Syrie ; de même Kaaba, ou encore Abou Qoubays - qui est le nom de la montagne renommée jouxtant La Mecque en Arabie -...

Est-ce que vous voulez dire qu’il y a eu plus tard un transfert vers La Mecque de ces appellations syriennes, dont le but aurait été d’occulter ce passé syrien et « juif » de la tribu de Mahomet, les Qoréchites ?

Oui, c’est bien ce qui est advenu plus tard ; Antoine Moussali avait déjà observé ce phénomène à propos du Coran, en parlant des manipulations subies par son texte et destinées elles aussi à effacer le passé.

Nous y reviendrons, mais restons-en à l’Hégire de 622 et à l’année 1 de l’entrée dans une ère qui, en toute logique, doit être nouvelle pour toute l’Humanité. Ce que la Bible appelle la « terre » et invite à conquérir, c’est seulement la Palestine. Quel rapport y a-t-il alors avec un programme de conquête qui viserait le monde entier ? Ce rapport tient précisément à l’idéologie des « nazaréens ». Ces derniers ne sont pas des « juifs » de l’Ancien Testament (qui auraient alors sept siècles de retard), mais d’ex-judéo-chrétiens bien de leur temps. Dans leur vision de l’Histoire, la reconquête de la Terre d’Israël est liée à la venue de l’Ère Nouvelle. Elle est une étape. Une étape indispensable au Salut. Régis Blachère a bien compris que cette « terre que Dieu vous a destinée » (S. V, 21) désigne la Palestine, et il en est ainsi 18 autres fois du mot « terre » dans le Coran. Et tel fut bien le but poursuivi par l’expédition des guerriers de Mahomet dès l’année 629, un fait connu des historiens mais habituellement passé sous silence dans les articles pour le grand public, alors qu’il s’agit de la seule donnée de la vie de Mahomet qui soit à la fois totalement sûre et bien datée. En cette année-là, à la tête de ses troupes, Mahomet est battu par les Byzantins (qui s’appelaient encore Romains) à l’est du Jourdain, à Mouta. C’est évidemment là qu’on l’attendait, puisque selon l’image biblique de la libération de la Terre, il faut nécessairement passer le Jourdain. C’est après sa mort c’est-à-dire seulement neuf ans plus tard que ‘Oumar entrera finalement dans Jérusalem, alors que le pays était déjà sous contrôle depuis quatre années - seule Jérusalem résistait encore. Pour tous ces gens, la prise de la Palestine et de la Ville apparaît alors comme le gage de la conquête du monde. Sophrone, le Patriarche de Jérusalem, l’avait bien compris puisqu’il écrivit en 634 déjà dans un sermon sur le baptême que les Arabes « se vantent de dominer le monde entier, en imitant leur chef continûment et sans retenue ». C’est une telle perspective, beaucoup plus large que celle de la seule Terre d’Israël, qui est exprimée dans la Sourate VII : « la terre appartient à Dieu, il en fait hériter qui il veut parmi ses créatures et le résultat appartient aux pieux » (v. 128).

Comment des Arabes ont-ils été entraînés dans ce long effort de guerre ? On peut penser que l’appât du butin, dont parle par exemple le verset 20 de la sourate 48, ait constitué un motif, mais était-ce suffisant ? Comment pouvaient-ils entrer dans des visions religieuses de l’Histoire ?

Il s’agit au départ lorsque commence l’aventure de Mahomet, d’Arabes chrétiens - ils sont, vous ai-je dit, ces « associateurs » dont parle le texte coranique -, même s’ils sont baptisés depuis peu. Leur conversion au christianisme fut en particulier le fruit des efforts de l’Église jacobite qui va même aménager pour eux des lieux-églises en plein air. Un signe de cette conversion ? Au début du VIe siècle, les Qoréchites étaient encore connus pour être d’abominables pillards sévissant du côté de la Mésopotamie ; et voilà qu’à la fin de ce même VIe siècle, au temps de l’enfance de Mahomet, ce sont de pacifiques caravaniers, spécialistes du transport depuis la façade syrienne de la Méditerranée vers la Mésopotamie et l’Asie. Entre-temps, ils étaient devenus chrétiens, et c’est bien à des chrétiens que s’adressent les harangues de l’auteur des feuillets coraniques primitifs.

Comme chrétiens, ils étaient donc déjà habitués à une certaine vision de l’Histoire...

Oui, ils avaient conscience que le Salut a une histoire, racontée dans la Bible. Avec la prédication protoislamique, ils découvrent qu’ils sont des fils d’Abraham selon les commentaires juifs du chapitre 25 de la Genèse. Il n’est même pas écrit dans la Bible qu’Ismaël est leur ancêtre ! René Dagorn a bien montré que cette légende des apocryphes juifs était inconnue ou, du moins, indifférente aux Arabes chrétiens de l’époque de Mahomet. Or c’est là-dessus que les « nazaréens » vont jouer. À la suite de Ray A. Pritz qui a formé le néologisme, appelons cette secte judéo-chrétienne autour de laquelle nous tournons, par la dénomination non équivoque de « judéo-nazaréens ». L’appellation simple de « nazaréens » porte à équivoque nous l’avons vu tout à l’heure puisque c’est d’abord la première appellation des chrétiens, vite abandonnée. Ces judéo-nazaréens sont habiles. Ils ont compris que sans l’aide d’Arabes, qui forment la réserve militaire d’appoint, autant pour l’Empire byzantin que pour celui des Perses, ils ne parviendraient jamais à prendre et garder Jérusalem. Pour faire advenir l’Ère messianique qu’ils attendaient, ils eurent l’idée de circonvenir les Arabes au nom de la descendance d’Ismaël, en étendant à eux les promesses de domination universelle que l’on trouve dans leurs livres apocalyptiques, par exemple dans le IVe livre d’Esdras où l’on peut lire : « Seigneur, tu as déclaré que c’est pour nous que tu as créé le monde. Quant aux autres nations, qui sont nées d’Adam, tu as dit qu’elles ne sont rien (...) Si le monde a été créé pour nous, pourquoi n’entrons-nous pas en possession de ce monde qui est notre héritage ? » (VI, 55 sq). Et plus loin, dans le même texte, voici une formule qui nous renvoie tout naturellement au texte de la Sourate VII que nous venons de citer, sur la terre qui appartient aux pieux : « Cherche à savoir comment seront sauvés les justes, à qui appartient le monde et pour qui il existe, et à quelle époque ils le seront » (IX, 13b).

Il y a un drôle de mélange entre religion et stratégie politique...

Et plutôt payant. Les deux Empires de l’époque, les Grecs byzantins et les Perses sassanides, sont épuisés par des querelles internes et par les campagnes militaires montées l’un contre l’autre. C’est d’ailleurs dans ce cadre que se comprend l’Hégire, selon l’année probable : ceux qui quittent la Syrie en 622 pour le désert n’avaient sans doute pas envie de rencontrer les armées d’Héraclius, qui commençait la reconquête de l’Est de son Empire pris huit ans plus tôt par les Perses. Les campagnes avaient alors lieu l’été, puis on se donnait rendez-vous pour l’année suivante. En 628, les Perses finissent par être complètement battus, et l’on peut penser que certains stratèges liés aux Perses, arabes ou non, rejoignirent alors Yathrib pour se mettre au service du projet que montent les judéo-nazaréens et leurs alliés arabes autour de Mahomet. Mais l’expédition de 629 est un échec, comme on l’a vu. Manifestement, certains passages du Coran témoignent du souci que l’auteur eut alors de remonter le moral des troupes, et l’un d’eux évoque clairement cet épisode (S. XXX, 1-5 selon la voyellisation correcte rétablie par Blachère).

Plus encore que les circonstances favorables, ce qui est important, dites-vous, c’est la vision de l’Histoire et du salut qui fit l’unité entre les différents partenaires du projet. Nous n’en avons pas encore beaucoup parlé. Cette vision présente certains aspects intemporels que l’on pourrait retrouver aujourd’hui...

Il faut en dire un peu plus en effet. Dans cette vision, le salut n’est pas spirituel, il ne passe pas par une réforme intérieure que l’on nomme conversion. C’est un salut qui doit se réaliser au niveau de la société. Là où Jésus a parlé (rarement) de l’opposition entre les fils de ténèbre et les fils de lumière, ils imaginent une vision du monde où des appartenances communautaires distinguent et séparent ces deux groupes. D’un côté, il y a le Parti de Dieu, et de l’autre le reste de ceux qui, forcément, sont contre Dieu, ne serait-ce qu’à cause de leur ignorance. Cette manière de voir est toujours fondamentalement celle de l’Islam, qui ne peut concevoir le monde autrement que comme un affrontement du Dâr al-islâm, le domaine où l’Islam est instauré comme loi du pays et où les non musulmans sont soumis, et le Dâr al-harb ou domaine de la guerre c’est-à-dire les pays et institutions à conquérir puisque Dieu les a donnés aux musulmans. Mais ce furent d’abord les judéo-nazaréens qui cultivèrent cette idéologie en nourrissant ces prétentions conformément à ce qu’on lit dans leurs livres, on l’a vu précédemment. Notons que, au temps du communisme, les sectateurs de cette idéologie avaient une vision très semblable du monde, divisé dialectiquement entre monde socialiste et monde à conquérir. Le pire, c’est que tous ces gens croient sincèrement sauver le monde puisqu’ils pensent détenir la recette de son salut. Or, l’importance d’une telle fin justifie les moyens : que vaut la vie d’un homme, ou celle de quelques millions d’hommes, si le salut du monde est en jeu ? C’est là où se trouve la perversion totale de ces idéologies capables de transformer des hommes paisibles et pacifiques en assassins, comme on le voit toujours en de nombreux pays. Cette perversion tire sa force du christianisme. Simplement, celui-ci est contrefait. C’est le petit détail qui change tout, et qui passe parfois inaperçu du plus grand nombre (et par fois aussi de certains intellectuels). On connaît mal les guerres que firent Mahomet et Umar au départ de Yathrib pour soumettre toutes les tribus arabes à leur portée, mais les traditions musulmanes évoquent la ruse, la férocité, les meurtres. Les Arabes sont unis dans le projet de prendre Jérusalem et d’y reconstruire le Temple, qui sera « le Troisième », ainsi qu’il est annoncé dans les apocryphes messianistes des judéo-nazaréens. Ce qu’on appelle « le deuxième Temple » est celui qui avait suivi l’exil et qui, en fait, a été rebâti par Hérode le Grand et détruit en 70 par les Romains de Titus alors même qu’il était enfin terminé.

Vous n’êtes pas en train de me dire que les Arabes ont reconstruit le Temple juif à Jérusalem ?

Les sources que nous possédons s’accordent pour dire que, dès que Jérusalem est prise, « la Maison » est relevée ; et qu’il s’agit d’un cube ! Selon certains témoignages que je reprends dans mon livre, cette reconstruction aurait d’abord été le fait de « juifs » avant d’être celui des Arabes. On peut comprendre que les observateurs non avertis ne comprenaient bien ni ce qui se passait, ni qui exactement tirait les ficelles. En fait, c’est une espérance exprimée dans la sourate II qui, pour ainsi dire, se réalisait là : « Abraham (figurant les juifs et les Arabes unis) relèvera les assises (qui restent) de la Maison avec [l’aide d’]Ismaël. (figurant les Arabes) » (II, 127). Personne ne sera étonné d’apprendre que le cube hâtivement élevé avait les dimensions exactes du cœur du temple d’Hérode - il constitue la véritable « mosquée de Umar », l’octogone que l’on voit aujourd’hui l’ayant remplacée à la fin du VIIe siècle tout en gardant une dimension extérieure égale à celle du cube. Une source dit que Umar fit un sacrifice devant cette Maison relevée, ce qui nous renvoie évidemment aux sacrifices anciens faits au Temple, mais sans doute aussi aux pratiques judéo-nazaréennes dont l’Islam a d’ailleurs hérité vaguement au moins dans le rite du sacrifice du mouton lors de l’aïd el-kébîr ou dans l’interdiction du vin et de l’alcool en général.

Justement, existe-t-il des données permettant d’établir, au-delà des similitudes doctrinales entre le proto-islam et le judéo-nazaréisme, le sens de la collaboration de ces deux forces au moment de la prise de Jérusalem en 638 ? Quelle idée peut-on avoir des relations qui avaient existé entre Mahomet et ces judéo-nazaréens nourris de pensée eschatologique et apocalyptique ?

Il est clair que les juifs qui entouraient Mahomet n’étaient pas des Juifs rabbanites. À ce sujet, il suffit d’entendre attentivement ce que les traditions islamiques ont à nous dire sur le personnage de Waraqa. J’en profite pour dire que son rôle a dû être si important qu’il n’a pas pu être effacé, alors que tant de témoignages islamiques anciens, écrits ou non, disparaissaient - en fait tous ceux qui sont antérieurs à la biographie normative de Ibn Hichâm, composée et imposée deux siècles après la mort de Mahomet : c’est seulement par des citations que l’on connaît quelque chose des écrits antérieurs, qui furent systématiquement détruits. Or, ce qui est dit de ce Waraqa est hautement révélateur, comme l’indique le dossier quasiment exhaustif réuni par Joseph Azzi sur ce personnage. On le présente comme un cousin de Khadidja, la première femme de Mahomet, ou parfois comme un cousin de celui-ci. Il pourrait être les deux, ce qui est même très vraisemblable. Il bénit leur mariage, et pour cause : il est dit « prêtre nasraniyy », ce qu’il ne faut pas traduire par prêtre chrétien mais bien par prêtre nazaréen. Nous l’avons vu, les judéo-nazaréens comptaient des prêtres parmi eux, très probablement des descendants de la tribu de Lévi ; et il y avait des consacrés hommes - ceux que le Coran nomme “moines” et qui sont dits se lever la nuit pour réciter des psaumes (III, 113 ; IV, 163 ; V, 82 ; XVII, 55.78 ; LXX, 20) -, ce qui est à comprendre dans une perspective eschatologique et guerrière : le salut du monde vaut que l’on s’y consacre totalement. De Waraqa, le commentateur Al-Buhari (mort en 870) donne la présentation suivante : « Cet homme, qui était cousin de Hadidja du côté de son père avait embrassé le nazaréisme avant l’apparition de l’islam. Il savait écrire l’hébreu et avait copié en hébreu toute la partie de l’Évangile que Dieu avait voulu qu’il transcrivît ». Il est de la tribu arabe des Qoréchites, mais « il est devenu nazaréen ». Il constitue donc un pont entre les deux peuples. Al Buhari a encore cette parole à la fois énigmatique et révélatrice : « Lorsque Waraqa est décédé, la révélation s’est tarie ». À l’époque, il n’est pas question du tout de « révélation », sinon de traductions en arabe des écrits judéo-nazaréens (comme par exemple quand le texte coranique évoque les « feuilles d’Abraham » - celles de Moïse étant tout simplement la Torah c’est-à-dire les cinq premiers livres de la Bible). Les feuillets coraniques les plus anciens seraient-ils de lui ? Pas nécessairement, car les feuillets sont des écrits de circonstance - essentiellement de propagande -, alors qu’il est plutôt dit le traducteur de textes beaucoup plus important. Dans l’avenir, la recherche y verra sans doute plus clair sur ces points. En tout cas, il ne dut pas être le seul à écrire pour les Arabes « devenus nazaréens »... ou à convaincre de le devenir ! Christoph Luxenberg a montré le substrat araméen qu’il fallait quelquefois supposer pour lire correctement - c’est-à-dire en corrigeant parfois le diacritisme - certains versets coraniques particulièrement obscurs ; il n’y a là rien d’étonnant si l’on pense que la langue maternelle du ou des auteurs est le syro-araméen, la langue habituelle des judéonazaréens. Ce qui est dit également dans les traditions islamiques de Zayd, qui aurait appris l’hébreu et l’écriture dans les écoles juives, est également très révélateur, même si c’est approximatif : ce « juif » de Yathrib a joué un certain rôle dans l’élaboration du proto-islam, qui était encore le pendant arabe très peu autonome du judéonazaréisme. Il faudrait mentionner encore les inscriptions qu’on dit, faute de mieux, « judéoarabes » et que l’on a trouvées il y a quelques années dans le désert du Neguev (sud d’Israël) ; Alfred-Louis de Prémare les a finement analysées. Il s’agit d’invocations en arabe adressées par exemple au Dieu de Moïse et de Jésus, et elles datent de l’enfance de Mahomet. Par comparaison, rien de tel n’existe dans la région mecquoise, et d’autant moins que ni cette écriture ni cette langue arabe n’y étaient employées.

Il est impossible d’évoquer tout ce que l’on trouve dans votre livre. Il révèle la figure historique de Mahomet, il montre qu’il faut le considérer surtout comme celui qui a réussi à unir plusieurs tribus arabes autour du projet judéo-nazaréen de la « conquête de la terre ». Pouvez-vous préciser davantage encore quelle était la croyance de ces judéo-nazaréens ?

Les judéo-nazaréens reconnaissaient Jésus non pas comme le Fils de Dieu venu visiter son peuple - pour reprendre une manière de parler très primitive -, mais seulement comme le Messie suscité par Dieu. Ce n’est pas de sa faute si ce dernier n’a pu établir le Royaume de Dieu : les Grands-Prêtres se sont opposés à lui et vont même vouloir le tuer. Mais Dieu ne pouvait permettre que son Messie fût crucifié, Il l’enlève donc à temps au Ciel, et c’est une apparence - un autre homme ou une illusion - qui est clouée sur la croix à sa place. Divers textes apocryphes disent cela bien avant le Coran (IV, 157), et certains imaginent même que c’est Simon de Cyrène, celui qui avait aidé Jésus à porter sa croix, qui se retrouve dessus par erreur. L’important, c’est que Jésus, lui, soit gardé “en réserve” au Ciel. Mais il ne peut redescendre que lorsque le Pays sera débarrassé de la présence étrangère et que le Temple sera rebâti par les vrais croyants. Pour que le salut du monde advienne, la recette est donc évidente : il suffira de prendre Jérusalem - qui doit devenir la capitale du monde - et de reconstruire le Temple. Le « Messie-Jésus » - une expression gardée dans le Coran que nous avons - imposera alors le Royaume de Dieu sur toute la terre. Là, on est loin des messianismes antérieurs à notre ère, qui étaient simplement nationalistes et religieux.

Dans le premier volume de votre ouvrage, vous écrivez comme une histoire de ce messianisme politique, qui change de nature au début de l’Ère chrétienne...

L’insurrection de 66 qui conduisit à la ruine du Temple en 70 n’était plus simplement nationaliste, quoique son idéologie soit mal connue : Flavius Josèphe est la seule source qui aurait pu nous l’expliciter mais il glisse sur le sujet (il y a été impliqué lui-même). Cependant, on peut penser à un mélange de messianisme nationaliste et d’eschatologie « mondialiste » où le message judéo-chrétien, déformé, n’est pas étranger. Les sources sont plus claires à propos de la seconde insurrection judéenne, qui s’étendit de 132 à 135 ; celle-là est explicitement messianiste, et inspirée par un certain Aqiba qui est en fait un ex-judéo-chrétien devenu « Rabbi », et qui est connu pour son anti-christianisme. On voit bien à quel courant de pensée il puise ses délires destructeurs. On en a parlé précédemment, c’est à la suite de la destruction du Temple de 70 que l’idéologie judéo-nazaréenne se structura en vision cohérente du Monde et de l’Histoire, construite sous l’angle de l’affrontement des « bons » et des « méchants », les premiers devant être les instruments de la libération de la Terre. Le recoupement des données indique que c’est en Syrie, chez les judéo-chrétiens qui refusèrent de rentrer en Judée après 70 et réinterprétèrent leur foi, que cette idéologie de salut - la première de l’Histoire - s’est explicitée.

Vous ne vous contentez pas de collationner les événements, vous proposez une histoire des doctrines, ou plutôt un schéma explicatif, qui s’applique de manière pertinente jusqu’à nos jours ou presque ?

Je crois pouvoir dire en effet que cette manière de réinterpréter l’attente de la manifestation glorieuse du Messie est à l’origine de tous les messianismes « modernes » même s’ils l’ont oublié depuis longtemps ; car il s’agit d’une explication de l’Histoire où l’initiative n’appartient plus vraiment à Dieu mais à l’homme. La recette de l’accomplissement de l’Histoire est fournie : « La Terre appartient aux pieux ». Ceux qui la possèdent sont donc les sauveurs du monde, et Dieu n’a plus grand-chose à faire dans cette Histoire où la victoire finale des « bons » est pour ainsi dire programmée et inscrite : les explications déterministes modernes trouvent là leur source. Ce que d’aucuns appellent le fatalisme musulman est un autre aspect de ce déterminisme, mektoub. Mais attention : la « foi » - religieuse ou non - en ce déterminisme n’entraîne pas nécessairement la passivité ; elle peut entraîner aussi bien l’activisme, au sens où l’on se croit investi d’une mission de Dieu qui place au-dessus des autres hommes ; le Coran expose cette idée (par exemple III, 110) mais, « Dieu » mis à part, elle a également été celle des militants marxistes. Pour en revenir à l’attente judéonazaréenne du Messie-Jésus, je ne vous apprendrai rien en disant qu’il n’est pas redescendu du Ciel en 638. En 639 non plus. En 640, l’espérance de le voir redescendre du Ciel apparut clairement être une chimère. C’est la crise.

Est-ce lorsque cette espérance est déçue que Umar et ses Arabes se retournèrent contre les judéonazaréens ? Je pense aux massacres de juifs que la biographie officielle de Mahomet lui attribue : n’est-ce pas un exemple de la tendance à faire endosser à la figure du Prophète de l’Islam des actes ou des décrets postérieurs que l’on veut légitimer ?

Je le pense également. Il est invraisemblable que Mahomet ait massacré des juifs rabbanites (orthodoxes ndlr), dont les judéo-nazaréens aussi bien que leurs alliés Arabes avaient besoin de la neutralité, au moins. Mais après 640, on imagine aisément que Umar puis son successeur Uthman aient voulu se défaire d’alliés devenus encombrants. Ironie de l’histoire : les « fils d’Israël » - au moins leurs chefs - sont massacrés par ceux qu’ils avaient eux-mêmes convaincus d’être les « fils d’Ismaël » ! En fait, le problème se posait aux Arabes de justifier d’une manière nouvelle le pouvoir qu’ils avaient pris sur le Proche-Orient. C’est dans ce cadre qu’apparut la nécessité d’avoir un livre propre à eux, opposable à la Bible des juifs et des chrétiens, et qui consacrerait la domination arabe sur le monde... et qui contribuerait à occulter le passé judéo-nazaréen.

Parlez-nous un peu des origines du Coran...

Le Calife basé à l’oasis de Médine ne disposait, en fait de « textes » en arabe, que des papiers que les judéo-nazaréens y avaient laissés. Même si l’on y ajoute les textes plus anciens laissés en Syrie, cela ne fait pas encore un choix énorme. Et il fallait choisir, dans la hâte, des textes répondant aux attentes des nouveaux maîtres du Proche-Orient ! Autant dire que, quel qu’il fût, le résultat du choix ne pouvait guère être satisfaisant, même si on choisissait les textes présentant le moins d’allusions au passé judéonazaréen. C’est ainsi que les traditions musulmanes ont gardé le souvenir de « collectes » ou assemblages du Coran divergents entre eux et concurrents - parce qu’ils fournirent évidemment à des ambitieux l’occasion de se pousser au pouvoir. Umar fut assassiné. Son successeur également, et il s’ensuivit une véritable guerre intra-musulmane, aboutissant au schisme entre « chiites » et « sunnites ». Quant aux textes assemblés dans ce qu’on nomma le « Coran », ils continuèrent d’être adaptés à ce qu’on attendait d’eux, dans une suite de fuites en avant : apporter des modifications à un texte, c’est souvent se condamner à introduire de nouvelles pour pallier les difficultés ou les incohérences induites par les premières, etc. Un texte ne se laisse pas si facilement manipuler. Surtout qu’il faut chaque fois rappeler les exemplaires en circulation,les détruire et les remplacer par des nouveaux - ce dont les traditions musulmanes ont gardé le souvenir et situent jusqu’à l’époque du gouverneur Hajjaj, au début du VIIIe siècle encore ! Quand il devint trop tard pour le modifier encore en ses consonnes, sa voyellisation puis son interprétation furent à leur tour l’objet d’élaborations (parfois assez savantes). Ainsi, à force d’être manipulé, le texte coranique devint de plus en plus obscur, ce qu’il est aujourd’hui. Mais il était tout à fait clair en ces divers feuillets primitifs c’est-à-dire avant que ceux-ci aient été choisis pour constituer un recueil de 114 parties - le même nombre que de logia de l’évangile de Thomas, nombre lié aux besoins liturgiques selon Pierre Perrier.

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Re: Jésus priait le Père.

Ecrit le 25 déc.14, 02:40

Message par slamani »

Etoiles Célestes a écrit :Déjà, la Bible ne dit pas ça..., de deux, nous ne croyons pas ça...
Rien que cette toute petite déclaration de Muhammad prouve à elle toute seule de son faux statut de prophète.
Un vrai prophète aurait su ce qu'il y a avait d'écrit dans la Bible et aurait su les dogmes auxquels on croit.
Saches que tu trompes mon ami :) cette petite declaration prouve que Mohamed est un VRAI Prophéte.

Les catholiques parlent explicitement de "culte marial", dont ils disent clairement qu'il consiste non seulement en "l'imitation" de la Vierge (ce qui ne pose aucun problème), mais aussi en "son invocation" (source : Spiritualité chrétienne: http://spiritualite-chretienne.com/marie/priere_1.html ). Or, comme le Prophète Mohamed l'a dit, "L'invocation, c'est l'adoration même". Invoquer un autre que Dieu, c'est donc l'adorer .

Adorer un être, c'est le diviniser =====> Invoquer Marie, c'est donc la diviniser.

« Et lorsque Dieu dira, [au Jour de la Résurrection] : « Ô Jésus, fils de Marie! Est-ce toi qui as dit aux gens : « Prenez-nous, ma mère et moi, pour deux divinités en dehors de Dieu » ? Il dira : « Gloire à Toi! Il ne m’appartenait pas de déclarer ce que je n’avais aucun droit de dire. Si je l’avais dit, Tu l’aurais su, certes. Tu sais ce qu’il y a en moi, mais je ne sais pas ce qu’il y a en Toi. Certes, Toi et Toi seul connais l’invisible. Je ne leur ai dit que ce que Tu m’avais commandé (de dire), à savoir : « Adorez Dieu, mon Seigneur et votre Seigneur. » Et j’ai été témoin de ce qu’ils faisaient aussi longtemps que j’ai été parmi eux. Mais une fois que Tu m’as rappelé (vers Toi), c’est Toi qui étais désormais leur gardien, car Tu es témoin de toute chose. Si Tu les châties… ils sont certes Tes serviteurs. Et si Tu leur pardonnes… c’est Toi le Puissant, le Sage. » Dieu dira : « Voilà le jour où leur véracité va profiter aux véridiques. Ils auront des jardins sous lesquels coulent des rivières, où ils demeureront éternellement. » Dieu les agrée et ils L’agréent. Voilà l’énorme succès. À Dieu (seul) appartient le pouvoir suprême des cieux et de la terre, et de (tout) ce qu’ils renferment. Et Il est Tout-Puissant. » (Coran 5:116-120)
Quel est le commandement le plus important de tous? Jésus répondit:
« Voici le commandement le plus important: Écoute, Israël, le Seigneur est notre Dieu, il est le seul Dieu; tu aimeras donc le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ton énergie. » (Marc 12:28-30)

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Re: Jésus priait le Père.

Ecrit le 25 déc.14, 04:07

Message par eric121 »

slamani a écrit :
Saches que tu trompes mon ami :) cette petite declaration prouve que Mohamed est un VRAI Prophéte.
Un vrai prophète respecte le deuil d'une veuve, ne couche pas avec elle alors qu'il vient de tuer son père, son frère et son nouveau mari après l'avoir torturé. Comment qualifier quelqu'un qui ne respecte pas le délai de viduité alors que ce délai est prévu par le coran même ?

Peu-on qualifier de prophète quelqu'un qui fait torturer le trésorier des juifs de Khaybar pour lui faire avouer où il caché leur trésor.
Qui a dit que Mahomet n'était pas avide de biens matériels ?

Peut-on reprocher à des jihadistes de couper des têtes lorsque Mahomet a bénit celui qui lui a apporté la tête d'Aboui Jahl ?

Tout ceci se trouve dans la sira (pas celle en français peut être)

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Re: Jésus priait le Père.

Ecrit le 15 janv.15, 03:25

Message par slamani »

eric121 a écrit :Un vrai prophète respecte le deuil d'une veuve, ne couche pas avec elle alors qu'il vient de tuer son père, son frère et son nouveau mari après l'avoir torturé. Comment qualifier quelqu'un qui ne respecte pas le délai de viduité alors que ce délai est prévu par le coran même ?

Peu-on qualifier de prophète quelqu'un qui fait torturer le trésorier des juifs de Khaybar pour lui faire avouer où il caché leur trésor.
Qui a dit que Mahomet n'était pas avide de biens matériels ?

Peut-on reprocher à des jihadistes de couper des têtes lorsque Mahomet a bénit celui qui lui a apporté la tête d'Aboui Jahl ?

Tout ceci se trouve dans la sira (pas celle en français peut être)
Tu es hors sujet.
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Re: Jésus priait le Père.

Ecrit le 15 janv.15, 04:08

Message par Etoiles Célestes »

slamani a écrit :Saches que tu trompes mon ami :) cette petite déclaration prouve que Mohamed est un VRAI Prophéte.
Ben non, Muhammad croyaient que Marie était pris pour une déesse... une divinité, or Marie n'a jamais été pris pour une Divinité.
C'est bien la preuve que Muhammad ne savait pas ce en quoi les chrétiens croyaient.
Donc => Faux prophète.

Adorer un être, c'est le diviniser =====> Invoquer Marie, c'est donc la diviniser.
Non, tu tords les mots pour te persuader que Muhammad ne disait pas n'importe quoi sur les croyances sur Marie.

En plus, là où ça ne colle vraiment pas, c'est que le Coran raconte cet épisode à l'époque de Jésus.
C'est Allah qui demande du vivant de Jésus: "Ô Jésus, fils de Marie, est-ce toi qui as dit aux gens : “Prenez-moi, ainsi que ma mère, pour deux divinités en dehors d'Allah ? ”

Donc d'après ce verset, du vivant de Jésus, les hommes divinisaient Marie, puisque Allah lui demande si c'est lui qui a dit aux gens....[/b]

Cela veut clairement dire que le Coran affirme que vers l'an 30, les chrétiens divinisait Marie, alors que durant le ministère de Jésus
Marie n'avait aucune importance... son adoration remonte aux premier concile vers l'an 476...

Je te met au défi de m'apporter des preuves sur cette adoration divinatoire durant le ministère de Jésus.
C''est la preuve formelle que Muhammad était complètement largué et qu'il disait n'importe quoi.

Vers l'an 650 Muhammad est témoin du culte de certains chrétiens envers Marie et en déduit qu'ils ont toujours
observer ce culte depuis la venue de Jésus, or c'est faux...
Allah envoie des diables pour nous égarer à vie, empêchant ainsi toute possibilité de repentir (19.83).
L'Eternel envoie son fils pour nous guider et nous offrir le salut par la repentance (Jean 3:16).

Matthieu 7:15 Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs.

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Re: Jésus priait le Père.

Ecrit le 16 janv.15, 04:33

Message par eric121 »

slamani a écrit : quote="eric121" Un vrai prophète respecte le deuil d'une veuve, ne couche pas avec elle alors qu'il vient de tuer son père, son frère et son nouveau mari après l'avoir torturé. Comment qualifier quelqu'un qui ne respecte pas le délai de viduité alors que ce délai est prévu par le coran même ?
Peu-on qualifier de prophète quelqu'un qui fait torturer le trésorier des juifs de Khaybar pour lui faire avouer où il caché leur trésor.
Qui a dit que Mahomet n'était pas avide de biens matériels ?
Peut-on reprocher à des jihadistes de couper des têtes lorsque Mahomet a bénit celui qui lui a apporté la tête d'Aboui Jahl ?
Tout ceci se trouve dans la sira (pas celle en français peut être)

Tu es hors sujet.
Pas du tout, je répondais à ta phrase : "cette petite declaration prouve que Mohamed est un VRAI Prophéte". Auquel cas c'est toi qui était HS

Soultan

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Re: Jésus priait le Père.

Ecrit le 22 janv.15, 00:48

Message par Soultan »

Et est ce que le pere est DIEU, qui a dit ça? le pere est dieu dans les mythologies greco romaine
Mais dans le monothéisme Abrahamique, Abraham est le pere, Noé est le pere, Adam est le pere
et le Pere celeste qui devait venir est Mohammed pbsl l'homme parfait, l'initiateur du royaume :)

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Re: Jésus priait le Père.

Ecrit le 22 janv.15, 01:26

Message par indian »

Soultan a écrit :Et est ce que le pere est DIEU, qui a dit ça? le pere est dieu dans les mythologies greco romaine
Mais dans le monothéisme Abrahamique, Abraham est le pere, Noé est le pere, Adam est le pere
et le Pere celeste qui devait venir est Mohammed pbsl l'homme parfait, l'initiateur du royaume :)

Soultan mon ami, comment vas-tu?

J'imagine que nous signifions les memes choses... utilisant chacun de notre côté nos propres mots pour aprler des meme concept...
Comme si par chacun de nos propres Livres, nous parlions des langues differentes...
Qu'en penses tu?

Amitié fraternelle

David
Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.

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Re: Jésus priait le Père.

Ecrit le 22 janv.15, 01:56

Message par Soultan »

indian a écrit : Soultan mon ami, comment vas-tu?
J'imagine que nous signifions les memes choses... utilisant chacun de notre côté nos propres mots pour aprler des meme concept...
Comme si par chacun de nos propres Livres, nous parlions des langues differentes...
Qu'en penses tu?
Amitié fraternelle
David
Je te rejoint mais pas tout à fait, il y'a ceux crée à partir du feu et ceux à partir d'argile, tous ont une apparance humaine ici bas, et c'est cela le conflit, les satanistes de partout VS les croyants de partout

La gnose dit que il y'a un complot des diables dés le début, actuellement ici bas nous avons tous une meme apparance humaine extérieure mais certains sont comme des anges et d'autres comme des diables, leurs père satan les a hybridé dés le début et ils fond le mal et nous on est suivant le modele de l'homme parfait, le messager, mohammed, nous sommes issu de lumière, les autres de tenebres

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Re: Jésus priait le Père.

Ecrit le 22 janv.15, 02:48

Message par Marmhonie »

Je recentre sur le sujet : Jésus priait le Père.

Jésus priait son Père et le Père pria le Fils, engendré, non pas créé, de même nature que le Père. C'est notre Credo parce que nous refusons d'être associateurs comme certains qui peuvent rendre un humain parfait, alors qu'il n'est qu'un simple homme, Mahomet.

L'Esprit Saint [i[(et non pas Esprit DU saint)[/i] est sur le monde et l'inspire. Mahomet aussi fut inspiré apr l'Esprit Saint d'Allah.

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Re: Jésus priait le Père.

Ecrit le 22 janv.15, 03:05

Message par slamani »

Marmhonie a écrit :Jésus priait son Père et le Père pria le Fils, engendré, non pas créé, de même nature que le Père. .
Quelle est ta source de ce que tu as mentionné?

D'aprés les parole de Jésus dans la Bible, Dieu et Jésus sont deux entités distinctes, Donc adorer Jésus fait partie de l'association et c'est trés trés...grave, votre religion n'a rien avoir avec le monothéisme pure !!!
Quel est le commandement le plus important de tous? Jésus répondit:
« Voici le commandement le plus important: Écoute, Israël, le Seigneur est notre Dieu, il est le seul Dieu; tu aimeras donc le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ton énergie. » (Marc 12:28-30)

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Re: Jésus priait le Père.

Ecrit le 22 janv.15, 22:39

Message par Etoiles Célestes »

slamani a écrit :D'aprés les parole de Jésus dans la Bible, Dieu et Jésus sont deux entités distinctes, Donc adorer Jésus fait partie de l'association et c'est trés trés...grave, votre religion n'a rien avoir avec le monothéisme pure !!!
Bien distinctes?
T'en ai sûr? Ou tu ne prends que ce qui t'intéresses dans la Bible?

Jean 10:38 Mais si je les fais, quand même vous ne me croyez point, croyez à ces oeuvres, afin que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en moi et que je suis dans le Père.

Jean 16:28 Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde.
Allah envoie des diables pour nous égarer à vie, empêchant ainsi toute possibilité de repentir (19.83).
L'Eternel envoie son fils pour nous guider et nous offrir le salut par la repentance (Jean 3:16).

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Re: Jésus priait le Père.

Ecrit le 23 janv.15, 00:36

Message par Soultan »

Etoiles Célestes a écrit : Bien distinctes? T'en ai sûr? Ou tu ne prends que ce qui t'intéresses dans la Bible?
Jean 10:38 Mais si je les fais, quand même vous ne me croyez point, croyez à ces oeuvres, afin que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en moi et que je suis dans le Père. Jean 16:28 Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde.
Salam, dans nos récits, Mohammed pbsl a affirmé qu'il a été en adam, en noé, en abraham et en tout les prophetes et puis Allah l'a fait naitre de abdellah et amina :) Mohammed est ce Pere qui était en jesus

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