Un accomplissement initial n'est pas un accomplissement final.Thomas a écrit :]La nation à laquelle le Royaume fut donné est “ l’Israël de Dieu ”, un Israël spirituel composé de 144 000 disciples de Jésus Christ engendrés de l’esprit (Galates 6:16 ; Révélation 5:9, 10 ; 14:1-3). Certains de ces 144 000 étaient des Juifs selon la chair, mais la plupart venaient de chez les Gentils. De cette façon commença à s’accomplir la promesse de Jéhovah à Abraham, selon laquelle par le moyen de sa “ semence ” toutes les nations seraient bénies (Actes 3:25, 26 ; Galates 3:8, 9). Dans cet accomplissement initial, des gens des nations furent oints d’esprit saint et adoptés par Jéhovah Dieu comme fils spirituels, frères de Jésus Christ. Ils devinrent par conséquent, eux aussi, une partie secondaire de cette “ semence ”. — Galates 3:28, 29. - La Tour de Garde du 01/09/2000 pages 21, 22
La TG fait donc une parfaite analyse des textes. La postérité permettrait la bénédiction des juifs fidèles et des nations de plusieurs façons.
Les chrétiens non-juifs qui remplaceraient les juifs selon la chair au sein de la postérité seraient sauvés évidemment puisque Dieu les choisissait.
Il s'agissait d'un accomplissement initial, une sorte de prémices, mais pas de l'accomplissement final beaucoup plus étendu puisque concernant tous les humains de toutes les nations ayant vécu avant, pendant, et après la venue de Jésus.
Une nouvelle fois Thomas nous apporte une explication qui a pour but d'éviter de répondre au problème qu'il choisit de cacher délibérement.Thomas a écrit :En rapport avec l'expression "ceux qui appartiennent à Christ", les TJ affirment qu'il s'agit là d'une expression qui n'est réservée qu'à quelques uns. Pourtant Jésus a dit :
Car quiconque vous donne à boire une coupe d’eau pour la raison que vous appartenez à Christ, vraiment, je vous le dis : Il ne perdra en aucune façon sa récompense. Mais qui fait trébucher un de ces petits qui croient, mieux vaudrait pour lui qu’on lui ait mis autour du cou une de ces meules de moulin que font tourner les ânes et qu’on l’ait bel et bien jeté à la mer. - Marc 9:41, 42
"Ceux qui appartiennent à Christ" = "ces petits qui croient" (qui ont foi).
Voyons également le raisonnement de Paul :
Vous êtes tous, en fait, fils de Dieu par le moyen de votre foi en Christ Jésus. Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a ni Juif ni Grec, il n’y a ni esclave ni homme libre, il n’y a ni mâle ni femelle ; car vous êtes tous une seule [personne] en union avec Christ Jésus. D’autre part, si vous appartenez à Christ, vous êtes vraiment la semence d’Abraham, héritiers par rapport à une promesse. - Galates 3:26-29
Encore une fois, quelle surprise ! C'est bien la foi, et rien d'autre qui fait que l'on est "fils de Dieu", "frère de Christ". On "appartient à Christ" en conséquence de cette foi, pas d'autre chose encore une fois.
On pourrait continuer encore longtemps mais je pense qu'on a compris le principe (cf le premier post de ce topic)
Le problème est celui-ci en Marc 4:
- Car quiconque vous donne à boire une coupe d’eau pour la raison que vous appartenez à Christ, vraiment, je vous le dis : Il ne perdra en aucune façon sa récompense.
Mettons la définition de Thomas sur l'expression " qui appartiennent à Christ" et remplaçons la donc par "par ceux qui ont foi".
- Car quiconque vous donne à boire une coupe d’eau parce que vous avez foi, vraiment, je vous le dis : Il ne perdra en aucune façon sa récompense.
C'est ce qui se passe pour les gens des nations ( tiens encore les gens des nations ! ) qui en Mat 25 reçoivent la vie éternelle pour avoir donné à boire aux frères du Christ. La vie éternelle, c'est pas un pourboire !!!
Ne faut-il pas croire en Jésus pour avoir la vie éternelle. Si donc les frères du Christ ou ceux qui lui appartiennent sont les chrétiens, qui sont ces humains qui leur donnent à boire et qui reçoivent ce que seul un chrétien peut recevoir.
Au fait, comment peut-on appartenir à Christ ?
En général, ce qui appartient à quelqu'un a été acheté par ce quelqu'un.
Or, Rév 5:9-10 et Rév 14:4 nous apprennent que les 144000 ont été achetés par Jésus...
Seulement, ils ne sont que 144 000. On ne dit pas de la Grande Foule qu'elle a été achetée par Jésus mais qu'elle doit son salut à Dieu et à l'Agneau. Curieux non ?
Ici Thomas fait fort.Thomas a écrit :Autre point, les TJ affirment que Romains 11:25 indique que seul un nombre limité de personnes compose la "postérité"
Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce saint secret, afin que vous ne soyez pas avisés à vos propres yeux : c’est qu’un endurcissement est arrivé en partie à Israël jusqu’à ce que le nombre complet* des gens des nations soit entré - Romains 11:25
La note de la TMN indique : "Ou : la plénitude", idem pour les versets 12
Rien n'indique un nombre limité de croyants mais cette expression indique plutôt un nombre défini par Dieu, connu de Lui seul. Quoi de plus normal ? La postérité est "aussi nombreuse que les étoiles des cieux", or il s'agit bien là d'un nombre défini par Dieu, lui qui est capable de compter les étoiles des cieux et même de leur donner un nom (voir aussi la même expression en Galates 4:4 "le terme du temps" ou en Colossiens 1:19 "Dieu a jugé bon de faire habiter en lui toute plénitude").
Dieu connaît forcément le nombre de personnes composant cette postérité puisque c'est lui qui nous accorde de croire ou non en son Fils :
Qu’est-ce donc qu’Apollos ? Oui, qu’est-ce que Paul ? Des ministres grâce auxquels vous êtes devenus croyants, comme le Seigneur a accordé à chacun. - 1 Corinthiens 3:5
Voir aussi Jean 6:44 ("Personne ne peut venir vers moi, si le Père, qui m’a envoyé, ne l’attire")
L'expression "nombre complet" ou "la plénitude" ne signifie donc en aucun cas un petit nombre mais plutôt un nombre défini de croyants, connu de Dieu seul.
Il nous indique que le mot "plénitude" ne veut pas dire "plénitude".
Le sens de ce mot est : état de ce qui est plein...
Un verre est plein non pas parce qu'il n'y a plus d'eau, mais parce que le verre ne peut pas en contenir plus.
Voyons comment Segond traduit ce texte en interlinéaire :
"Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne vous regardiez point comme sages, c'est qu'une partie d'Israël est tombée dans l'endurcissement, jusqu'à ce que la totalité des païens soit entrée."
Il y a donc un nombre limité, qui sera atteint dans sa totalité, de païens ou non-juifs qui doivent intégrer la postérité.
Thomas nous explique qu'en fait Dieu aurait défini un nombre total de sauvés. Il a dit : "cette expression indique plutôt un nombre défini par Dieu, connu de Lui seul. Quoi de plus normal ? La postérité est "aussi nombreuse que les étoiles des cieux", or il s'agit bien là d'un nombre défini par Dieu.
Mouais ! rappelons que la promesse ne dit pas "ta postérité sera bénie" mais " par ta postérité seront bénies toutes les nations".
C'est grave..et comique. Quand Dieu dit à Abraham que sa postérité sera aussi nombreuse que les étoiles des cieux ou que les grains de sable de la mer, vous imaginez-vous qu'il voulait dire que ce nombre est limité ?.

C'est vrai que tout le monde utilise cette formule pour déterminer un nombre limité.
Par exemple, votre patron vous dira : le nombre d'Euros que je vous donnerai chaque mois sera aussi nombreux que les étoiles des cieux !!
Sans autre commentaire .

Je pense que nous touchons au but car Thomas apporte ici une réponse un peu farfelue à une démonstration de Paul en prenant bien soin de ne pas répondre à l'argumentation que je lui oppose.Thomas a écrit :Enfin, parlons botanique:
Romains 11, notamment le verset 19 (Tu diras alors : “ Des branches ont été arrachées pour que moi je sois greffé. ”) est utilisé par les TJ pour confirmer que seul un petit nombre de personnes doivent composer la postérité.
C'est encore une fois aller au delà de l'Ecriture. Paul prend ici encore un exemple que ses lecteurs de l'époque pouvaient facilement saisir. Il ne faut pas lui faire dire ce qu'il ne dit pas. Certes un olivier a un nombre défini de branches, reste que l'olivier de la postérité a autant de branches que de "grains de sable au bord de la mer" ne l'oublions pas.
De plus l'idée de Paul développée ici est que les Gentils remplacent les Juifs dans la postérité, pas que cette postérité est limitée à un petit nombre.
Dans le même style Jésus a dit :
Je suis la vigne, vous êtes les sarments. Qui demeure en union avec moi, et moi en union avec lui, celui-là porte beaucoup de fruit ; parce que, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en union avec moi, il est jeté dehors comme le sarment et se dessèche ; on ramasse ces sarments et on les jette au feu, et ils brûlent. - Jean 15:5, 6
Une vigne a très très peu de sarments (1 par an), beaucoup moins que le nombre de branches d'un olivier. Pourtant Jésus a dit que ses disciples seraient comme des sarments autour de lui, la vigne.
L'idée de Jésus ici est que ses disciples doivent se "greffer" à Jésus (et pas à une organisation :p) pour porter du fruit, pas qu'il n'y en aura qu'un nombre limité. Tout comme dans l'exemple de Paul, l'idée du petit nombre limité ne tient pas.
Si Paul prend l'exemple d'un olivier, chacun sait qu'un tel arbre ne peut pas porter des dizaines de milliers de branches.
S'amuser avec cette notion de botanique est un peu une insulte à l'égard de l'intelligence de l'apôtre.
Je connais maintenant suffisamment Thomas pour savoir qu'il vient de tomber sur un os.
En fait, le problème de notre ami n'est pas là. Il se trouve au verset 19. " des branches ont été arrachées pour que je sois greffé".
Faut-il faire ici un cours de Français à la place du cours de botanique proposé par Thomas ?
Alors, allons y !
Nous avons une affirmation. Dieu a arraché des branches...
Nous avons le mot "pour" dont la définition est : exprime le but.
Nous avons une conséquence : je sois greffé.
Ainsi Paul explique que pour pouvoir greffé des chrétiens non juifs à cet olivier naturel, il a fallu que Dieu arrache des branches naturelles.
Et Paul persiste et signe en ajoutant : c'est exact.
L'inverse se vérifie aussi. les juifs restés fidèles n'ont pas été remplacés par des non-juifs, ce qui fait que ces gens des nations là, n'ont pas été greffés. Seulement, ils n'ont pas démérité pour autant !!
Rappelons la promesse. La postérité d'Abraham permettra la bénédiction de toutes les nations.
Elle ne dit pas que les gens de ces nations seraient sauvés parce qu'ils remplaceraient les membres de la postérité naturelle d'Abraham .
Cela poserait un problème de justice car pour chaque non-juif sauvé il faudrait le bannissement d'un juif selon la chair.
Cela poserait un problème quantitatif car les descendants d'Abraham sont infiniment moins nombreux que le total de tous les membres des nations ayant vécu jusque maintenant.
Et enfin, la prochaine question que j'aborderai sera la suivante : pourquoi 144 000 ? Pourquoi un nombre fini désignant des rois et des prêtres qui régneront sur la terre..
Passons à autre chose puisque ce fil est dédié à l'enseignement.
Dans le NT les chrétiens oints sont désignés par différents qualificatifs: appelés, frères du Christ, appartenant à Christ, choisis, achetés, etc..
Nous allons voir en quoi cela permet de qualifier leur rôle.
Commençons par l'expression "achetés". Elle est directement reliée à une autre expression " ceux qui appartiennent à Christ".
En effet, au premier siècle, on appartient en tant que serviteurs ou esclaves à celui qui vous a acheté.
Si donc Jésus vous achète vous lui appartenez.
I Cor 6:19. " De plus, vous ne vous appartenez pas, car vous avez été achetés à un prix "
Ce texte confirme le rapport très direct entre ces deux expressions.
Rév 5:9-10 nous apprend que Jésus a acheté d'entre les humains de futurs rois et prêtres qui exerceront leurs fonctions sur la terre. Rév 20:6 indiquant qu'ils régneront pendant 1000 ans.
Parlant de ces 144 000 humains achetés de la terre, Rév 14 nous donne un renseignement capital. Au verset 4 Jean apprend que "ce sont ceux qui suivent l'agneau où qu'il aille" et il ajoute pour compléter "ceux-ci ont été achetés d'entre les humains".
Cette formulation est révélatrice. En disant " ce sont ceux qui suivent l'agneau où qu'il aille ", et donc au ciel, Jean exclut tout autre groupe d'humains pour ce voyage.
En effet cette formule est réductrice. Le pronom "ceux" est un déterminant démonstratif. Il se place devant un nom au pluriel et sert à désigner un groupe qui a un point commun qui les unit et les différencie de tous les autres.
Exemple:
Par l'affirmation "ce sont ceux qui prennent l'avion", et alors qu'un groupe limité en nombre est désigné parmi un ensemble plus grand, l'on a pour objectif de définir la particularité qui unit et différencie ce groupe du reste de l'ensemble.
Ou, dit plus simplement, seul ceux dont on dit qu'ils prennent l'avion, prendront l'avion.
En indiquant, en parlant des 144 000, que "ce sont ceux qui vont au ciel ", en indiquant en complément d'information qu'ils ont été pour cela achetés d'entre les humains, Jean confirme qu'ils seront les seuls à y aller.
C'est du français basique.
Ainsi Jean nous confirme que seuls les 144 000 vont au ciel.