Le mal au nom de Dieu.

Forum sur L'ACTUALITÉ (francais)
Répondre
medico

Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
Avatar du membre
Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
Messages : 68652
Enregistré le : 27 juin05, 06:23
Réponses : 0
Localisation : FRANCE

Contact :

Le mal au nom de Dieu.

Ecrit le 07 janv.16, 07:54

Message par medico »

Image

LE MAL AU NOM DE DIEU
Faire le mal au nom du bien. Logique de la terreur
André Comte-Sponville - publié le 23/12/2015

André Comte-Sponville, philosophe, est l'auteur de C'est chose tendre que la vie (Albin Michel, 2015).

Le sacrifice programmé d'Isaac, dans la Genèse, est l'un des textes les plus effrayants de la Bible, qui n'en manque pas. Je sais bien que Dieu, finalement, s'y opposa. Mais Abraham n'en avait pas moins préparé le bûcher, comme il « saisit le couteau, pour immoler son fils »... Et Dieu, loin de s'en offusquer, l'en félicite ! « Parce que tu ne m'as pas refusé ton fils, ton unique, je te comblerai de bénédictions... » Abraham mettait Dieu plus haut que tout, c'est en quoi il est « le héros de la foi », comme dira Kierkegaard, et le rappel aussi, à jamais, de ses dangers. Mettre Dieu plus haut que soi ? Fort bien. Mais plus haut que la morale ? Plus haut que la vie ? Plus haut que l'amour ? On m'objectera que morale, vie et amour n'ont d'existence absolue qu'en Dieu. Peut-être. Mais ce Dieu, s'il existe, qui peut se vanter de le connaître absolument ? Au nom de quoi mettre ses commandements, lorsqu'ils nous choquent, plus haut que les exigences du coeur et de la raison ? Au nom de Dieu, donc au nom de la foi, donc au nom d'une croyance incertaine, comme elles sont toutes... Qu'est-ce qui nous dit que ce Dieu est le vrai ? La Révélation. Qu'est-ce qui nous dit que cette Révélation est la bonne ? Le fait qu'elle vienne du vrai Dieu... C'est le cercle de la foi, qui la rend effrayante lorsqu'elle se prend pour une certitude. Si Abraham avait douté, il n'aurait pas pris le couteau. Mais s'il avait douté, serait-il le héros de la foi ? N'accablons pas trop les religions. Elles n'ont pas le monopole de la violence, ni du dogmatisme, ni du fanatisme. Réfléchissons plutôt à ce que nous apprend leur longue et douloureuse histoire : qu'on peut faire le mal aussi au nom du bien, et même qu'on s'autorisera d'autant plus volontiers le pire quand c'est en vue d'un Bien prétendument absolu... L'égoïsme, plus répandu, est moins à craindre que le fanatisme. Bien rares sont ceux qui tueraient par intérêt personnel. Au reste,qu'y a-t-il à gagner à des massacres ? Mais si c'est pour Dieu, pour la Patrie ou la Révolution, tout change ! Point besoin d'êtreparticulièrement méchant pour faire un mal considérable : il suffit d'être enthousiaste. Voyez les croisades ou le djihad, Robespierre ou Staline, Hitler ou Pol Pot, Al-Qaïda ou Daech. Logique de l'absolu, quand on prétend le connaître : logique de la terreur. Nul ne fait le mal pour le mal. Le « Reich de mille ans », pour Hitler, était un bien, comme la Révolution pour Robespierre ou ses sinistres successeurs, comme la vraie foi pour les inquisiteurs de toutes obédiences. « Tuez-les tous, Dieu ou la Révolution reconnaîtra les siens... » Un salaud ordinaire serait moins à craindre. S'il n'agit que par égoïsme, pourquoi multiplierait-il les carnages ? Mais revenons à Isaac. Cet épisode, dont on trouve l'équivalent dans le Coran,marque le renoncement, par les trois grands monothéismes, à tout sacrifice humain. On ne peut que s'en réjouir, tout en constatant que cela n'a pas suffi à empêcher les guerres de religion, ni à décourager - l'actualité hélas le rappelle - les très pieux massacreurs. Parce qu'ils se trompent sur leur propre religion ? Soit. Mais enfinJésuslui-même, tout pacifique qu'il se voulût, n'en annonçait pas moins qu'il apportait « non la paix mais le glaive ». Cela condamne-t-il son message ? Non pas, puisqu'il existe en effet des guerres justes ou des violences nécessaires. Mais cela confirme qu'aucun message ne vaut indépendamment de l'interprétation qu'on en donne. Or cette interprétation est humaine, donc faillible, quand bien même le message, lui, ne le serait pas. Que Dieu soit absolu, cela fait partie de sa définition. Les religions n'en sont pas moins relatives, donc discutables. C'est ce qui agace les fanatiques : ils enragent de n'être pas Dieu.|
Faire le mal au nom du bien. Logique de la terreur
André Comte-Sponville - publié le 23/12/2015

André Comte-Sponville, philosophe, est l'auteur de C'est chose tendre que la vie (Albin Michel, 2015).

Le sacrifice programmé d'Isaac, dans la Genèse, est l'un des textes les plus effrayants de la Bible, qui n'en manque pas. Je sais bien que Dieu, finalement, s'y opposa. Mais Abraham n'en avait pas moins préparé le bûcher, comme il « saisit le couteau, pour immoler son fils »... Et Dieu, loin de s'en offusquer, l'en félicite ! « Parce que tu ne m'as pas refusé ton fils, ton unique, je te comblerai de bénédictions... » Abraham mettait Dieu plus haut que tout, c'est en quoi il est « le héros de la foi », comme dira Kierkegaard, et le rappel aussi, à jamais, de ses dangers. Mettre Dieu plus haut que soi ? Fort bien. Mais plus haut que la morale ? Plus haut que la vie ? Plus haut que l'amour ? On m'objectera que morale, vie et amour n'ont d'existence absolue qu'en Dieu. Peut-être. Mais ce Dieu, s'il existe, qui peut se vanter de le connaître absolument ? Au nom de quoi mettre ses commandements, lorsqu'ils nous choquent, plus haut que les exigences du coeur et de la raison ? Au nom de Dieu, donc au nom de la foi, donc au nom d'une croyance incertaine, comme elles sont toutes... Qu'est-ce qui nous dit que ce Dieu est le vrai ? La Révélation. Qu'est-ce qui nous dit que cette Révélation est la bonne ? Le fait qu'elle vienne du vrai Dieu... C'est le cercle de la foi, qui la rend effrayante lorsqu'elle se prend pour une certitude. Si Abraham avait douté, il n'aurait pas pris le couteau. Mais s'il avait douté, serait-il le héros de la foi ? N'accablons pas trop les religions. Elles n'ont pas le monopole de la violence, ni du dogmatisme, ni du fanatisme. Réfléchissons plutôt à ce que nous apprend leur longue et douloureuse histoire : qu'on peut faire le mal aussi au nom du bien, et même qu'on s'autorisera d'autant plus volontiers le pire quand c'est en vue d'un Bien prétendument absolu... L'égoïsme, plus répandu, est moins à craindre que le fanatisme. Bien rares sont ceux qui tueraient par intérêt personnel. Au reste,qu'y a-t-il à gagner à des massacres ? Mais si c'est pour Dieu, pour la Patrie ou la Révolution, tout change ! Point besoin d'êtreparticulièrement méchant pour faire un mal considérable : il suffit d'être enthousiaste. Voyez les croisades ou le djihad, Robespierre ou Staline, Hitler ou Pol Pot, Al-Qaïda ou Daech. Logique de l'absolu, quand on prétend le connaître : logique de la terreur. Nul ne fait le mal pour le mal. Le « Reich de mille ans », pour Hitler, était un bien, comme la Révolution pour Robespierre ou ses sinistres successeurs, comme la vraie foi pour les inquisiteurs de toutes obédiences. « Tuez-les tous, Dieu ou la Révolution reconnaîtra les siens... » Un salaud ordinaire serait moins à craindre. S'il n'agit que par égoïsme, pourquoi multiplierait-il les carnages ? Mais revenons à Isaac. Cet épisode, dont on trouve l'équivalent dans le Coran,marque le renoncement, par les trois grands monothéismes, à tout sacrifice humain. On ne peut que s'en réjouir, tout en constatant que cela n'a pas suffi à empêcher les guerres de religion, ni à décourager - l'actualité hélas le rappelle - les très pieux massacreurs. Parce qu'ils se trompent sur leur propre religion ? Soit. Mais enfinJésuslui-même, tout pacifique qu'il se voulût, n'en annonçait pas moins qu'il apportait « non la paix mais le glaive ». Cela condamne-t-il son message ? Non pas, puisqu'il existe en effet des guerres justes ou des violences nécessaires. Mais cela confirme qu'aucun message ne vaut indépendamment de l'interprétation qu'on en donne. Or cette interprétation est humaine, donc faillible, quand bien même le message, lui, ne le serait pas. Que Dieu soit absolu, cela fait partie de sa définition. Les religions n'en sont pas moins relatives, donc discutables. C'est ce qui agace les fanatiques : ils enragent de n'être pas Dieu.|
Faire le mal au nom du bien. Logique de la terreur
André Comte-Sponville - publié le 23/12/2015

André Comte-Sponville, philosophe, est l'auteur de C'est chose tendre que la vie (Albin Michel, 2015).

Le sacrifice programmé d'Isaac, dans la Genèse, est l'un des textes les plus effrayants de la Bible, qui n'en manque pas. Je sais bien que Dieu, finalement, s'y opposa. Mais Abraham n'en avait pas moins préparé le bûcher, comme il « saisit le couteau, pour immoler son fils »... Et Dieu, loin de s'en offusquer, l'en félicite ! « Parce que tu ne m'as pas refusé ton fils, ton unique, je te comblerai de bénédictions... » Abraham mettait Dieu plus haut que tout, c'est en quoi il est « le héros de la foi », comme dira Kierkegaard, et le rappel aussi, à jamais, de ses dangers. Mettre Dieu plus haut que soi ? Fort bien. Mais plus haut que la morale ? Plus haut que la vie ? Plus haut que l'amour ? On m'objectera que morale, vie et amour n'ont d'existence absolue qu'en Dieu. Peut-être. Mais ce Dieu, s'il existe, qui peut se vanter de le connaître absolument ? Au nom de quoi mettre ses commandements, lorsqu'ils nous choquent, plus haut que les exigences du coeur et de la raison ? Au nom de Dieu, donc au nom de la foi, donc au nom d'une croyance incertaine, comme elles sont toutes... Qu'est-ce qui nous dit que ce Dieu est le vrai ? La Révélation. Qu'est-ce qui nous dit que cette Révélation est la bonne ? Le fait qu'elle vienne du vrai Dieu... C'est le cercle de la foi, qui la rend effrayante lorsqu'elle se prend pour une certitude. Si Abraham avait douté, il n'aurait pas pris le couteau. Mais s'il avait douté, serait-il le héros de la foi ? N'accablons pas trop les religions. Elles n'ont pas le monopole de la violence, ni du dogmatisme, ni du fanatisme. Réfléchissons plutôt à ce que nous apprend leur longue et douloureuse histoire : qu'on peut faire le mal aussi au nom du bien, et même qu'on s'autorisera d'autant plus volontiers le pire quand c'est en vue d'un Bien prétendument absolu... L'égoïsme, plus répandu, est moins à craindre que le fanatisme. Bien rares sont ceux qui tueraient par intérêt personnel. Au reste,qu'y a-t-il à gagner à des massacres ? Mais si c'est pour Dieu, pour la Patrie ou la Révolution, tout change ! Point besoin d'êtreparticulièrement méchant pour faire un mal considérable : il suffit d'être enthousiaste. Voyez les croisades ou le djihad, Robespierre ou Staline, Hitler ou Pol Pot, Al-Qaïda ou Daech. Logique de l'absolu, quand on prétend le connaître : logique de la terreur. Nul ne fait le mal pour le mal. Le « Reich de mille ans », pour Hitler, était un bien, comme la Révolution pour Robespierre ou ses sinistres successeurs, comme la vraie foi pour les inquisiteurs de toutes obédiences. « Tuez-les tous, Dieu ou la Révolution reconnaîtra les siens... » Un salaud ordinaire serait moins à craindre. S'il n'agit que par égoïsme, pourquoi multiplierait-il les carnages ? Mais revenons à Isaac. Cet épisode, dont on trouve l'équivalent dans le Coran,marque le renoncement, par les trois grands monothéismes, à tout sacrifice humain. On ne peut que s'en réjouir, tout en constatant que cela n'a pas suffi à empêcher les guerres de religion, ni à décourager - l'actualité hélas le rappelle - les très pieux massacreurs. Parce qu'ils se trompent sur leur propre religion ? Soit. Mais enfinJésuslui-même, tout pacifique qu'il se voulût, n'en annonçait pas moins qu'il apportait « non la paix mais le glaive ». Cela condamne-t-il son message ? Non pas, puisqu'il existe en effet des guerres justes ou des violences nécessaires. Mais cela confirme qu'aucun message ne vaut indépendamment de l'interprétation qu'on en donne. Or cette interprétation est humaine, donc faillible, quand bien même le message, lui, ne le serait pas. Que Dieu soit absolu, cela fait partie de sa définition. Les religions n'en sont pas moins relatives, donc discutables. C'est ce qui agace les fanatiques : ils enragent de n'être pas Dieu.|
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah

Coeur de Loi

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 10898
Enregistré le : 25 avr.10, 18:59
Réponses : 0
Localisation : France

Contact :

Re: Le mal au nom de Dieu.

Ecrit le 07 janv.16, 07:59

Message par Coeur de Loi »

Le sacrifice programmé d'Isaac, dans la Genèse, est l'un des textes les plus effrayants de la Bible, qui n'en manque pas. Je sais bien que Dieu, finalement, s'y opposa. Mais Abraham n'en avait pas moins préparé le bûcher, comme il « saisit le couteau, pour immoler son fils »... Et Dieu, loin de s'en offusquer, l'en félicite !
Pourquoi Dieu demande le sacrifice de cet enfant ?
- Car Abraham avait chassé son autre fils et femme dans le désert, ils ont failli mourir de soif.
La vérité = la réalité

clovis

[ Christianisme ]
Avatar du membre
[ Christianisme ]
Messages : 1926
Enregistré le : 19 juin15, 13:12
Réponses : 0
Localisation : Guadeloupe

Contact :

Re: Le mal au nom de Dieu.

Ecrit le 07 janv.16, 14:02

Message par clovis »

Moi j'y vois un acte de foi et non le mal. Abraham sait que Dieu peut lui rendre son fils, il a une confiance absolue en lui et en sa promesse. Il a déjà vu plusieurs fois la main de Dieu. Il ne comprend pas pourquoi dieu lui demande cela mais il le fait.

Il faut aussi se mettre dans le contexte de l'époque. C'était chose courante que de sacrifier ses enfants chez les peuplades hamoréennes et le sacrifice avait d'autant plus de valeur qu l'être sacrifié était précieux. Mais en arrêtant Abraham, Dieu montre que ce n'est pas ce qu'il veut.
"Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi" (Jean 14:6)

:Bye: Venez visiter mon forum : Jésus, l'unique chemin vers le Père. :Bye:

Ptitech

[Religion] agnostique
Avatar du membre
[Religion] agnostique
Messages : 4941
Enregistré le : 30 mars14, 12:57
Réponses : 0

Re: Le mal au nom de Dieu.

Ecrit le 07 janv.16, 19:28

Message par Ptitech »

comment justifier l'injustifiable !
Il est intellectuellement plus simple de croire que de réfléchir. Mais il est intelligent de réfléchir à ce que l'on croit.

La religion est la plus grande supercherie de l'histoire de l'humanité.

C’est en s’instruisant que l’on découvre son ignorance - René Descartes.

[EDIT : Le message grossier contenu de l'image est inconcevable]

medico

Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
Avatar du membre
Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
Messages : 68652
Enregistré le : 27 juin05, 06:23
Réponses : 0
Localisation : FRANCE

Contact :

Re: Le mal au nom de Dieu.

Ecrit le 07 janv.16, 21:10

Message par medico »

"Coeur de LoiLe sacrifice programmé d'Isaac, dans la Genèse, est l'un des textes les plus effrayants de la Bible, qui n'en manque pas. Je sais bien que Dieu, finalement, s'y opposa. Mais Abraham n'en avait pas moins préparé le bûcher, comme il « saisit le couteau, pour immoler son fils »... Et Dieu, loin de s'en offusquer, l'en félicite !

Pourquoi Dieu demande le sacrifice de cet enfant ?
- Car Abraham avait chassé son autre fils et femme dans le désert, ils ont failli mourir de soif.[/quote]
Mais ça c'est l'abc du christinisme car le sacrifice d'Isaac et la préfiguration du sacrifice de Jésus.
Et c'est faut de dire qu'Ismael a falli mourir de soif il faut bien lire le récit ( lecture spirituel bien sur).
Déjà Dieu fait une promesse à Agar.
(Genèse 16:7-12) 7 Plus tard, l’ange de Jéhovah la trouva près d’une source d’eau dans le désert, près de la source sur le chemin de Shour. 8 Et il dit : “ Agar, servante de Saraï, d’où es-tu venue et où vas-tu ? ” À quoi elle dit : “ Eh bien, je m’enfuis loin de Saraï ma maîtresse. ” 9 L’ange de Jéhovah lui dit alors : “ Retourne chez ta maîtresse et humilie-toi sous sa main. ” 10 Puis l’ange de Jéhovah lui dit : “ Je multiplierai beaucoup ta semence, si bien qu’on ne la comptera pas en raison de [sa] multitude. ” 11 L’ange de Jéhovah lui dit encore : “ Te voilà enceinte ; oui, tu mettras au monde un fils et tu devras l’appeler du nom de Yishmaël, car Jéhovah a entendu ton affliction. 12 Quant à lui, il deviendra un zèbre d’homme. Sa main sera contre tous et la main de tous sera contre lui ; et il campera devant la face de tous ses frères. ”
(Genèse 17:19, 20) [...] . 20 Mais au sujet de Yishmaël, je t’ai entendu. Écoute ! Oui, je le bénirai, je le rendrai fécond et je le multiplierai beaucoup, beaucoup. Oui, il produira douze chefs, et vraiment je le ferai devenir une grande nation [...]
(Genèse 21:14-21) 14 Abraham se leva donc de bon matin, il prit du pain et une outre à eau et donna cela à Agar, le mettant sur son épaule, et l’enfant, puis il la renvoya. Alors elle s’en alla et erra dans le désert de Béer-Shéba. 15 Finalement l’eau s’épuisa dans l’outre et elle jeta l’enfant sous un des buissons. 16 Puis elle alla s’asseoir seule, à la distance d’une portée d’arc, car elle disait : “ Que je ne voie pas cela, quand l’enfant mourra. ” Elle s’assit donc à distance, éleva la voix et se mit à pleurer. 17 Alors Dieu entendit la voix du garçon, et des cieux l’ange de Dieu appela Agar et lui dit : “ Qu’as-tu, Agar ? N’aie pas peur, car Dieu a écouté la voix du garçon, là où il est. 18 Lève-toi, relève le garçon et saisis-le avec ta main, car je le constituerai en grande nation. ” 19 Puis Dieu lui ouvrit les yeux, si bien qu’elle aperçut un puits d’eau ; alors elle alla remplir l’outre d’eau et donna à boire au garçon. 20 Et Dieu était avec le garçon, et il grandissait et habitait dans le désert ; il devint un archer. 21 Il s’établit dans le désert de Parân, et sa mère prit alors pour lui une femme du pays d’Égypte.
Moralité Dieu c'est toujours occupé d'AGAR et de son fils.
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah

chrétien2

[ Christianisme ]
Avatar du membre
[ Christianisme ]
Messages : 8530
Enregistré le : 24 sept.15, 22:20
Réponses : 0

Re: Le mal au nom de Dieu.

Ecrit le 07 janv.16, 21:22

Message par chrétien2 »

Médico, je comprends rien à ton charabia... Pourrais-tu s'il te plait, faire un effort d'écriture et d'organisation de post ?
"Quand on veut, on peut et quand on peut, on doit." - Napoléon Bonaparte

Hayden

[ Christianisme ]
Avatar du membre
[ Christianisme ]
Messages : 624
Enregistré le : 16 sept.15, 22:06
Réponses : 0

Re: Le mal au nom de Dieu.

Ecrit le 08 janv.16, 05:00

Message par Hayden »

Chrétien2 a écrit :Médico, je comprends rien à ton charabia...
C'est vrai que c'est un peu touffu, mais bon il suffit de faire un effort de lecture pour comprendre. Quant-à qualifier ses propos de charabia, tu ne trouves pas que tu vas fort là ?

chrétien2

[ Christianisme ]
Avatar du membre
[ Christianisme ]
Messages : 8530
Enregistré le : 24 sept.15, 22:20
Réponses : 0

Re: Le mal au nom de Dieu.

Ecrit le 08 janv.16, 05:38

Message par chrétien2 »

ben non... On est pas ici pour décoder, mais pour lire correctement, tout comme ceux qui écrivent en version SMS...
"Quand on veut, on peut et quand on peut, on doit." - Napoléon Bonaparte

medico

Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
Avatar du membre
Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
Messages : 68652
Enregistré le : 27 juin05, 06:23
Réponses : 0
Localisation : FRANCE

Contact :

Re: Le mal au nom de Dieu.

Ecrit le 08 janv.16, 22:19

Message par medico »

Dieu est-il coupable des actes commis en son nom ?
LAURENCE FAURE
Un an après la tuerie de Charlie, la une de l'hebdo satirique largement commentée cette semaine a relancé un vieux débat. Alors que des terroristes islamistes tuent au nom de Dieu et condamnent celui des autres, des questions (re)surgissent : Dieu est-il coupable ? Guerre et religion sont-elles intrinsèquement liées ?

Longue barbe, sandales aux pieds, triangle portant un œil en son centre — symbole de la Trinité dans l'iconographie religieuse occidentale et de l'omniscience de Dieu — au-dessus de la tête, peu d'ambiguité possible : en une de Charlie Hebdo le 7 janvier, jour anniversaire de l'attentat, un Dieu « universel », mais avec tous les signes de l'iconographie chrétienne, kalachnikov sur le dos, se délecte de tuer et « court toujours », comme indique le titre.
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah

chrétien2

[ Christianisme ]
Avatar du membre
[ Christianisme ]
Messages : 8530
Enregistré le : 24 sept.15, 22:20
Réponses : 0

Re: Le mal au nom de Dieu.

Ecrit le 08 janv.16, 22:41

Message par chrétien2 »

Dieu n'est pas coupable de tout ce gâchis.

Un exemple : les guerres de religion.

Ce sont les humains qui ont établis des dogmes et des doctrines en fonction de leurs compréhension bibliques et qui ont voulu imposer aux autres ces choses.

S'en est suivi des guerres de religions assassines... Dieu n'y est pour rien là dedans.
"Quand on veut, on peut et quand on peut, on doit." - Napoléon Bonaparte

medico

Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
Avatar du membre
Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
Messages : 68652
Enregistré le : 27 juin05, 06:23
Réponses : 0
Localisation : FRANCE

Contact :

Re: Le mal au nom de Dieu.

Ecrit le 09 janv.16, 03:01

Message par medico »

La guerre : qu’en pense Dieu ?

La réponse de la Bible pourrait bien vous surprendre.
https://www.jw.org/fr/publications/revues/wp20151101/
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah

Ptitech

[Religion] agnostique
Avatar du membre
[Religion] agnostique
Messages : 4941
Enregistré le : 30 mars14, 12:57
Réponses : 0

Re: Le mal au nom de Dieu.

Ecrit le 09 janv.16, 06:03

Message par Ptitech »

Dieu dans la partie hébraïque de la Bible est le chef d'état major d'une armée sanguinaire qui n'a pas hésité à plusieurs reprises à tuer des êtres humains.
Il est intellectuellement plus simple de croire que de réfléchir. Mais il est intelligent de réfléchir à ce que l'on croit.

La religion est la plus grande supercherie de l'histoire de l'humanité.

C’est en s’instruisant que l’on découvre son ignorance - René Descartes.

[EDIT : Le message grossier contenu de l'image est inconcevable]

Ikarus

[ Aucun rang ]
[ Aucun rang ]
Messages : 3063
Enregistré le : 31 oct.14, 02:15
Réponses : 0

Re: Le mal au nom de Dieu.

Ecrit le 09 janv.16, 09:42

Message par Ikarus »

chrétien2 a écrit :Dieu n'est pas coupable de tout ce gâchis.

Un exemple : les guerres de religion.

Ce sont les humains qui ont établis des dogmes et des doctrines en fonction de leurs compréhension bibliques et qui ont voulu imposer aux autres ces choses.

S'en est suivi des guerres de religions assassines... Dieu n'y est pour rien là dedans.
A part si on considère que c'est par la faute de son enseignement trop nébuleux que ces drame arrive. :)

chrétien2

[ Christianisme ]
Avatar du membre
[ Christianisme ]
Messages : 8530
Enregistré le : 24 sept.15, 22:20
Réponses : 0

Re: Le mal au nom de Dieu.

Ecrit le 09 janv.16, 09:48

Message par chrétien2 »

Peut-être que ce n'est pas son enseignement qui est trop nébuleux...peut-être que c'est l'homme qui a crée cette nébulosité...
"Quand on veut, on peut et quand on peut, on doit." - Napoléon Bonaparte

Ikarus

[ Aucun rang ]
[ Aucun rang ]
Messages : 3063
Enregistré le : 31 oct.14, 02:15
Réponses : 0

Re: Le mal au nom de Dieu.

Ecrit le 09 janv.16, 13:27

Message par Ikarus »

chrétien2 a écrit :Peut-être que ce n'est pas son enseignement qui est trop nébuleux...peut-être que c'est l'homme qui a crée cette nébulosité...
Et un être parfait ne corrigerait pas les erreurs d'une poignet qui entraîne des million de gens dans la fosse au lion? Pas très juste ça. Si mon cousin le plus âgé ment au plus jeune, je vais pas punir les plus jeune pour avoir cru les mensonge de leur aîné perso.

Répondre
  • Sujets similaires
    Réponses
    Vues
    Dernier message

Retourner vers « Actualité religieuse »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 12 invités