vic a écrit : ↑15 févr.25, 00:07
j'ai vu une interview complète sur lui .
Et moi j'en ai regardé au moins une trentaine.
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spin a écrit : ↑15 févr.25, 00:49
Que des vaccins soient accusés de provoquer la maladie même qu'ils étaient supposés prévenir, et qui avait largement disparu, c'est sans rapport avec le sujet ? Raoult n'a fait en l'occurrence que répercuter.
vic a écrit : ↑15 févr.25, 01:01
Non, on parle d'un sujet sur la covid et tu passe à la polio , ce sont deux choses différentes .
le fait qu'il y ait un problème avec soit disant les nouveaux vaccins polio (ça rest à vérifier ) ne prouve pas pour autant qu'il y a un problème avec les vaccins covid . Donc tout mélanger pour tout embrouiller et passer d'un sujet à l'autre ne permet pas de tromper une personne qui réfléchit .
Ça a quand même au moins un petit rapport, non ?
Un vaccin comme le prétendu "vaccin contre la covid-19" -
Rappel : il a quand même fallu changer la définition médicale du mot "vaccin" pour que ces injections géniques soient qualifiables de "vaccins" - est censé vacciner de la maladie. Or, le cas que donne le Professeur Raoult, au sujet du vaccin anti-polio, démontre qu'un dit "vaccin" encouragé par des campagnes de vaccination avec comme promoteurs des fondations comme celle de Bill et Melinda Gates ou la GAVI ou l'OMS, peut avoir l'effet inverse : propager une maladie au lieu de l'éradiquer.
Si tu ne vois pas le rapport, c'est parce que tu ne raisonnes pas logiquement vic.
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J'm'interroge a écrit :Vic nous gratifie ici d'une réflexion typiquement complosophiste : réduire toute critique de la "vérité" des médias mainstreams à un réflexe complotiste, refuser tout débat en assénant que seule la presse détient la vérité et diaboliser quiconque ose penser autrement.
vic a écrit : ↑14 févr.25, 23:30
Les médias vérifient leurs informations et ont la compétence pour le faire .
Ils savent faire la différence entre une fake news et des sources sérieuses .
Je constate tous les jours que non, ainsi que leur caractère de plus en plus propangandique.
Le journalisme d'investigation ne survit guère plus que dans la sphère dite "complotiste".
Les médias mainstream (ou médias dominants) s'appuient sur plusieurs sources pour produire leurs informations. Voici les principales utilisées :
1. Agences de presse :
- AFP (Agence France-Presse) – France
- Reuters – Royaume-Uni
- Associated Press (AP) – États-Unis
- Bloomberg – États-Unis (spécialisée en économie)
- Xinhua – Chine
- TASS – Russie
2. Institutions officielles et gouvernementales :
- Communiqués de presse des gouvernements
- Ministères et agences publiques
- Organisations internationales (ONU, UE, FMI, OMS)
- Discours et conférences de presse
3. Experts et analystes :
- Universitaires et chercheurs
- Groupes de réflexion (Brookings Institution, IFRI, RAND Corporation)
- Instituts de sondage (IFOP, Ipsos, Pew Research Center)
4. Autres médias :
- Articles d'autres journaux (Le Monde, BBC, CNN, etc.)
- Revues spécialisées (Affaires étrangères, The Economist)
La fiabilité des sources dépend du média et de sa ligne éditoriale. La plupart des médias privilégient des sources institutionnelles.
Mdr.
vic a écrit : ↑14 févr.25, 23:30
Ce qui n'est pas le cas des sites complotistes qui eux n'en ont aucunement la capacité et qui se font le relai toutes les fake news du net .
Complosophisme.
vic a écrit : ↑14 févr.25, 23:30
Le journalisme est un métier, et la chose la plus importante apprise dans les écoles de journalisme est la rigueur en terme de vérification des sources.
Il y a ce que l'on enseigne à la fac et la réalité professionnelle. Ne pas confondre réalité professionnelle et professionnalisme.
"La main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit." (Napoléon Bonaparte)
vic a écrit : ↑14 févr.25, 23:30
Tu as en plus des journalistes spécialisés dans des domaines , par exemple la science , la médecine , l'économie avec des journalistes qui ont fait des études en journalisme et en science et conjuguent leur savoir d'expertise .
Et ils font de l'analyse de terrain , interview d'expert dans des domaines précis etc .., ce que le complotiste ne fait pas .
Tu me fais penser aux "experts" de plateaux. Ces "experts" cooptés pour leur positions. Et quand, par malheur, ils viennent à donner un autre son de cloche, on les coupe en direct et on ne les revoit plus jamais.
vic a écrit : ↑14 févr.25, 23:30
Le complotiste lui ne s'intéresse pas à ce sérieux , puisque ce qui va dans le sens du biais de confirmation est son unique préoccupation .
Complosophisme : la personne qualifiée de "complotiste" est forcément une incompétente complètement folle.
vic a écrit : ↑14 févr.25, 23:30
IL se fera le relai de bétises colportées sur x et n'importe quel blog conspirationniste pour lui fera l'affaire .
Complosophisme : toute personne qualifiée de "complotiste" parce qu'elle ne donne pas le même son cloche, même si elle est parfaitement rigoureuse et compétente en son domaine, avec tous les meilleurs arguments du monde, sera associée et assimilée à ce genre de personnes que tu décris. Et c'est bien ce que tu fais toi même, n'est-ce pas ?
vic a écrit : ↑14 févr.25, 23:30
Il existe un certaine pathologie de mithomanie chez les complotiste , qui prétend avoir l'expertise en tout dans n'importe quel domaine et s'improvise immunologue , statisticien , journaliste etc ...
Alors que celui qui dénonce cela n'a rien d'un complotiste lui en retour .
Il fait simplement preuve d'humilité et de bon sens .
Complosophisme encore...
Tu réponds ici par un raisonnement simpliste et réducteur : toute personne qui remet en question une "vérité officielle" est un "complotiste", et la différence résiderait dans l'expertise prétendue. Le problème est que tu tombes dans le piège que tu critiques : tu classes indistinctement tous ceux qui doutent des narratifs dominants dans la case des experts autoproclamés, tout en t'auto-proclamant détenteur et gardien de la vérité "officielle" sans grande humilité.
C'est un bel exemple de raisonnement circulaire : ceux qui pensent autrement sont automatiquement des "complotistes" comme tu le définis, et ceux qui les critiquent sont des modèles de modestie et de bon sens. Mais cette prétendue humilité est, en réalité, un verrou de la pensée : refuser de considérer les arguments de l'autre sous prétexte qu'ils viennent d'une source "non officielle" ne relève pas de la rationalité, mais de l'arrogance, du mépris et du biais de confirmation.
J'm'interroge a écrit :Les définitions proposées de complotisme sont paradoxales.
vic a écrit : ↑14 févr.25, 23:30
je ne le pense pas du tout .
Moi je le pense tout-à-fait.
D'ailleurs je l'ai parfaitement démontré dans mes posts plus haut.
Premier paradoxe :
Les définitions du complotisme sont paradoxales car elles attribuent souvent la même étiquette à des comportements et des idées diamétralement opposées :
- D'une part, on qualifie de "complotistes" ceux qui remettent en question une version officielle, qu'ils soient dans une recherche de vérité honnête ou qu'ils adhèrent à des théories farfelues.
- D'autre part, Le mot "complotisme" est parfois appliqué aussi bien à ceux qui doutent de manière critique et argumentée des narratifs dominants, qu'à ceux qui défendent des théories totalement déconnectées de la réalité.
Ainsi, les définitions du complotisme tendent à réduire toute remise en question d'une "vérité officielle" à un phénomène irrationnel, peu importe la légitimité de la question ou la rigueur des arguments.
Cela crée un paradoxe : un doute raisonné devient aussi suspect qu'une croyance délirante. Cette absence de distinction entre le scepticisme fondé et les théories infondées mène à des amalgames injustifiés, ce qui empêche une véritable discussion sur des sujets complexes et nuancés.
Un autre paradoxe :
Il y a aussi ce paradoxe fondamental dans la définition du "complotisme" : c'est un terme qui, par son utilisation, implique que celui qui en est affublé est nécessairement dans l'erreur, même s'il peut en réalité avoir raison. Le "complotiste" est, par essence, celui qui a tort, mais en même temps, il est parfois celui qui soulève une vérité qui, quand elle est vérifiée plus tard, prouve que sa remise en question n'était pas si infondée que ça. Ce double sens crée une contradiction : on qualifie de complotiste quelqu'un qui conteste un discours dominant, sans jamais prendre en compte que sa critique puisse avoir une validité, ou que ce qu'il avance pourrait être vrai.
Ainsi, le terme "complotiste" est utilisé pour disqualifier d'emblée toute remise en question, quelle que soit sa légitimité, ce qui rend le débat impossible. C'est un biais cognitif parce qu'on applique l'étiquette de "complotiste" de manière automatique, sans tenir compte de la véracité des arguments. Si la personne a raison, elle sera quand même qualifiée de "complotiste", car ce terme est utilisé pour dénigrer sa position, même si ses propositions s'avèrent justes. Et si la personne a tort, elle est simplement un "complotiste" qui forcément est dans l'erreur. Ainsi, quelle que soit la vérité de ses propositions, le terme est utilisé pour la disqualifier sans véritable réflexion sur ses arguments. En résumé, le terme est une forme de manipulation qui empêche toute réflexion sérieuse en fermant la porte à une véritable confrontation des idées.
Le terme "complotiste" est souvent utilisé pour suggérer que la personne qui conteste une version officielle commet une sorte de "faute" intellectuelle, comme si elle était dans l'erreur par défaut. Pourtant, elle peut avoir une raison dans certains cas. En fait, elle est traitée comme quelqu'un d'irréductiblement dans l'erreur, qu'elle ait raison ou non. Cela empêche de réellement discuter du fond de ses arguments, car dès qu'on la qualifie de "complotiste", on la discrédite par avance, sans même avoir à l'écouter. C'est donc une manière de manipuler le discours, car on n'a plus à réfléchir sur ce que la personne dit. Plutôt que de confronter les idées, on utilise une étiquette qui ferme immédiatement le débat.
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- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
- Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit son lot d'expériences vécues.
Sagesse !