faut aller au bout du passage :
10 C'est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l'autorité dont elle dépend.
Donc elle doit le porter tout le temps et non pas uniquement quand elle prie car les anges se trouvent partout, d'ailleurs les commentateurs bibliques ne me contredisent pas. Mais je peux en citer d'autres si ça t'amuse :
A cause des anges. Cette clause a divisé les critiques. Il semblerait que l'idée soit: "La femme pourrait ne pas porter le voile dans une assemblée publique, s'il n'y avait pas les anges, qui sont toujours là, bien qu'invisibles, et qui en sont offensés".
Commentaire de Johnson sur 1Corinthiens 11.10
Le fait qu'il y ait des anges partout force la femme chrétienne a toujours garder son voile sur elle. Non seulement c'est un signe de soumission totale envers l'homme dans la Bible mais en plus de cela, les femmes non voilées offensent les anges !
Concernant le fait que le voile est obligatoire et je vais ajouter d'autres commentaires chrétiens :
Saint Thomas d'Aquin rapporte les propos suivant de Saint Augustin :
En ce qui concerne la parure féminine, il faut faire les mêmes observations que celles faites plus haut de façon générale à propos du vêtement extérieur; en ajoutant cependant cette remarque particulière que la toilette féminine provoque les hommes à la sensualité, comme on le voit dans les Proverbes (7, 10): " Voilà qu'une femme l'aborde, parée comme une courtisane, et préparée à tromper. " Cependant une femme peut licitement s'employer à plaire à son mari, de peur qu'en la dédaignant il ne tombe dans l'adultère. C'est pourquoi S. Paul dit (1 Co 7, 34): " La femme qui s'est mariée a souci des affaires du monde, des moyens de plaire à son mari. " Si une femme mariée se pare afin de plaire à son mari, elle peut donc le faire sans péché. Mais les femmes qui ne sont pas mariées, qui ne veulent pas se marier, et qui sont dans une situation de célibat ne peuvent sans péché vouloir plaire aux regards des hommes afin d'exciter leur convoitise, car ce serait les inviter à pécher. Si elles se parent dans cette intention de provoquer les autres à la convoitise, elles pèchent mortellement. Mais si elles le font par légèreté, ou même par vanité à cause d'un certain désir de briller, ce n'est pas toujours un péché mortel, mais parfois un péché véniel. Et sur ce point, les mêmes principes s'appliquent aux hommes. C'est pourquoi S. Augustin écrit à Possidius: " je ne veux pas que tu prennes une décision précipitée en interdisant les parures d'or et les vêtements précieux, si ce n'est à l'égard de ceux qui ne sont pas mariés et qui, ne désirant pas se marier, ne doivent penser qu'aux moyens de plaire à Dieu. Pour les autres, ils ont les pensées du monde: les maris cherchent à plaire à leurs épouses, et les épouses à leurs maris. Toutefois il ne convient pas aux femmes, même mariées, de laisser voir leurs cheveux, car l'Apôtre leur ordonne de se voiler la tête. " Dans ce cas cependant, certaines pourraient ne pas commettre de péché, si elles ne le font pas par vanité, mais à cause d'une coutume contraire, bien que cette coutume ne soit pas à recommandera.
SOMME THÉOLOGIQUE IIa IIae Pars. LA MORALE PRISE PAR LE PARTICULIER. QUESTION 169: LA MODESTIE DANS LA TENUE EXTÉRIEURE . ARTICLE 2: Les femmes pèchent-elles mortellement en se parant avec excès?
http://catholiquedu.free.fr/somme/4somm ... oc79332784
Tertullien sur le voile des vierges :
I. Entraîné par la défense de mon opinion, je prouverai aussi en latin qu'il faut voiler nos vierges dès qu'elles sortent de l'enfance; qu'ainsi le demande la vérité, contre laquelle rien ne peut prescrire, ni le temps ni la dignité des personnes, ni le privilège des contrées; car le plus souvent la coutume née de l'ignorance ou de la simplicité des hommes se fortifie par l'usage dans la succession des temps, et par là prévaut contre la vérité. Tertullien, Du Voile des Vierges.
http://jesusmarie.free.fr/tertullien_du ... erges.html
Saint Jérôme dit qu'il faut que la femme couvre son cou, sa poitrine et sa tête lorsqu'elle sort dehors :
Fuyez la société des femmes qui sont les servantes de leurs maris et du siècle, de peur que vous ne soyez tentée et que ce qu'elles disent dans l'intimité de leur conversation ne parvienne à votre oreille. De pareils récits seraient pour vous un véritable poison. Cette maxime profane, qui a été consacrée en passant par la touche de saint Paul, renferme la condamnation d'une semblable complaisance : « Les mauvais entretiens, dit-il, corrompent les bonnes moeurs. » L'auteur de la traduction latine, trop attaché à sa lettre, n'a pas gardé dans sa traduction la mesure de ce vers. N'admettez dans votre compagnie que des femmes dont l'honnêteté vous soit connue, surtout des veuves et des vierges. Que leur conduite soit reconnue de bon exemple ; que leur conversation soit décente et qu'une sainte candeur brille en elles; fuyez ces jeunes coquettes qui, afin de trafiquer de leur prétendue virginité, chargent leurs cheveux d'ornements et les font tomber en boucles, fardent leur visage et s'efforcent par l'emploi de pommades parfumées de se rendre la peau lisse, portent des manches étroites, des brodequins magnifiques et des robes qui ne font pas de plis disgracieux.
C'est en effet d'après les moeurs des esclaves et des suivantes qu'on juge les moeurs et les goûts de celles qui les ont à leur service. Celle-là doit vous paraître belle et digne d'être admise dans votre société, qui ignore qu'elle est belle; qui ne tire point parti de ses avantages extérieurs; qui, se produisant en public, ne découvre ni son cou ni sa poitrine; qui reste la tête couverte de son voile, et qui ne l'écarte que pour se ménager l'ouverture nécessaire pour guider sa marche.
Saint Jérôme, SÉRIE VII. FRAGMENTS DIVERS. Fragment de la lettre à la vierge démétriade sur la virginité.
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saint ... oc63772769
La Bible Annotée dit :
Avoir la tête rasée, ou les cheveux coupés, était une peine infligée aux femmes adultères. Les cheveux longs, ce voile naturel de la femme, {#1Co 11:15} étaient donc considérés comme l'honneur du mari; {#1Co 11:6} mais il y a de cet honneur un autre symbole, c'est le voile proprement dit, qui est le signe de la réserve, de la pudeur, de la soumission dans la femme; en paraissant en public non voilée, elle déshonorait son mari, parce qu'elle violait les règles reçues de la décence, exactement comme, selon nos moeurs, une conduite inconvenante chez une femme retombe en déshonneur, non seulement sur elle, mais sur son mari. L'homme, au contraire, {#1Co 11:4} représentant le principe de la domination et de la liberté, doit paraître d'une manière conforme à ce principe; il honore son Chef en se découvrant devant lui. {#1Co 11:7}.
Bible Annotée sur 1Corinthiens 11.5
Bref, les commentateurs bibliques sont clairs sur ce passage.