pauline.px a écrit :Je prétends que la faiblesse de conceptualisation notamment du mot "objectivable" aboutit à ce que le mot "existence" devient lui aussi inconsistant.
J'avoue avoir beaucoup de mal à vous suivre. Pouvez-vous citer une seule chose qui "existe" d'une autre manière qu'être objectivable ?
pauline.px a écrit :Le peu d"effort consenti à conceptualiser se ressent également dans votre approche de l'idée de dieu.
D'ailleurs vous le reconnaissez quand vous écrivez "ce dieu-là n'existe pas".
Ce dieu-là n'a pas été défini, il est au contraire posé comme celui qui n'a pas de définition "sérieuse".
Cela aboutit simplement à la belle idée du structuralisme foucaldien que tout ce que la science ne peut pas conceptualiser n'existe pas pour la science.
Belle idée, certes, mais qui pèse lourdement sur la portée du mot "existence".
Que de mots pour dire ceci, en fait : "Je définis mon dieu comme devant absolument exister (il le faut) et résistant à toute démonstration de son inexistence".
Sauf que cette conceptualisation qui se pose comme en amont ne résiste pas à l'approche épistémologique, laquelle montre que les concepts ne précèdent pas aux choses. Votre concept "dieu" a une généalogie cognitive qui, que vous le vouliez ou non, est construite en réaction aux manifestations du Réel. Vous êtes en train d'opérer une confusion entre la chose et sa représentation (en train de "faire aboyer le mot chien") me semble-t-il.
pauline.px a écrit :Je crois que vous avez posé comme définition que ce que la science ne peut pas conceptualiser n'existe pas pour la science.
C'est une définition, ce n'est pas une démonstration.
Affirmation gratuite qu'il faut prouver.
En outre, vous confondez la science comme méthode et la science comme champ d'investigation. Ici, nous sommes dans le champ épistémologique et nous nous servons des outils de la science, seule méthode qui, jusqu'à présent, a produit des connaissances à caractère objectif et universel.
Commencez par définir ce que signifie pour vous "exister" (dans le champ de l'épistémologie, bien sûr, puisqu'en dehors je reconnais bien volontiers que ma démonstration n'a pas de portée, comme je le dis dès la page 1).
* * *
Pour écarter toute confusion, je propose que nous parcourions ensemble toutes les étapes de la démonstration. Vous me direz à quel moment se glisse une erreur logique, d'accord ?
A. Niez-vous que le cerveau est l'organe de la pensée ? Que la pensée est, ni plus, ni moins, réductible la manifestation de l'activité neurobiologique du corps du sujet ? Que sans cerveau pas de pensée ?