Bonjour ami de la verite.
Merci de bien vouloir aborder le chap. 18 d’Ézéchiel avec moi.

J’ai lu attentivement votre lettre, merci d’avance de faire de même pour la mienne.
Bertrand du Québec a écrit:
Selon les TJ’s — puisque cette lettre est pour eux en particulier — la définition de l’âme qui meurt signifie que c'est TOUTE la personne qui est anéantie :
—> physique, psychologique et psychique. Niet, plus rien de rien !
Alors voilà Benfis le sens que donne les TJ’s au mot « âme » !
ami de la verite écrit :
« Mais Bertrand, je m'excuse de te le dire,
Excuse accepté !
ce ne sont pas les TJ qui le disent mais bien la Bible.
C’est mon tour de m’excuser et de vous dire que ce n’est pas vraiment la Bible qui le dit mais plutôt
l’interprétation que l’on en donne ( vous et moi ( et les autres ) ) ! Mais il existe une interprétation que l’on pourrait qualifier d’objective.
Que dit Dieu par Ezekiel ? Il remet les choses en ordre, les Juifs en étaient venu à dire que ce n'étaient pas eux qui porteraient leurs péchés mais leurs enfants (sympa la mentalité),
Effectivement, la base de ce chapitre traite de
la rétribution terrestre selon la justice divine.
Une rétribution durant la vie
et non pas dans l’après mort, car le temps n’est pas encore venu pour l’aborder … C’est le Judaisme tartif qui va s’en occuper …
Cette
doctrine de la rétribution sera dans l’avenir un élément
ESSENTIELLE pour
développer l’après-mort. Là nous saurons ce qu’il advient d’un
évident « quelque chose »
qui « survit » à la personne …
Dieu donc va rectifier le tir :
(Ézékiel 18:4) [...]" Voyez ! Toutes les âmes — c’est à moi qu’elles appartiennent. Comme l’âme du père, ainsi également l’âme du fils — c’est à moi qu’elles appartiennent. L’âme qui pèche — c’est elle qui mourra.
Mais quand on lit attentivement ce verset
situé dans le contexte du chap. 18 on voit de quelle mort il s’agit. C’est une mort qui est plutôt spirituelle,
car elle concerne la vie morale vis-à-vis les autres et Dieu.
Après il énonce car c'est aussi sa personnalité, qu'il préfère que le méchant se repente plutôt que sa mort.
Oui car le pécheur qui vit dans le péché court à sa perte et va vers la mort de son âme, de son « être intérieur ».
Si ce pécheur :
« … répande le sang, ou qui commette quelque chose de semblable … s’il mange sur les
montagnes, s’il déshonore la femme de son prochain, s’il opprime le malheureux et
l’indigent, s’il commet des rapines, s’il ne rend pas le gage, s’il lève les yeux vers les i
doles et fait des abominations, S’il prête à intérêt et tire une usure, » Ez 18, 10-12
Dieu dit :
« Il ne vivra pas; il a commis toutes ces abominations; qu’il meure! que son sang retombe sur lui! » Ez 18,13
Qu’il meurt
non pas qu’il décède sur le champ — ou dans quelques années — , mais qu’il se retrouve loin de Dieu, dans une vie de malheure.
« Que son gang retombe sur lui »,
non pas parce qu’il serait mort physiquement, mais plutôt au sens figuré, que ce soit sur lui
que retombe la responsabilité de son péché.
Vous dites : Dieu
« … préfère que le méchant se repente plutôt que sa mort.»
C’est vrai car Dieu dit :
v 21 « Si le méchant revient de tous les péchés qu’il a commis, s’il observe toutes mes lois et pratique la droiture et la justice, il vivra, il ne mourra pas. »
La vapeur peut être
inversée au lieu de mourir :
v 20 « L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. »
Ce que Dieu désire avant tout :
v 23 « Ce que je désire, est-ce que le méchant meure? dit le Seigneur, l’Eternel. N’est-ce pas qu’il change de conduite et qu’il vive? »
Ici on voit apparaître que la « mort » ou la « vie » est en lien étroit avec notre conduite.

Ici aucun doute, il semble bien que le méchant qui meurt, peut
« revivre » s’il revient de tous ses péchés.
C’est ce que dit la Bible :
v 27 « Si le méchant revient de sa méchanceté et pratique la droiture et la justice, il fera vivre son âme. »
Il fera vivre son âme qui était morte, et ce au cours de sa vie.
Mais note ce qu'il dit au verset 4 : Voyez ! Toutes les âmes — c’est à moi qu’elles appartiennent.
Et note ce qu'il dit ensuite : L’âme qui pèche — c’est elle qui mourra.
DONC chacun meurt pour son propre péché. Mais si l'âme meurt Bertrand, c'est bien qu'elle n'est pas du tout immortelle. Et le sujet du fil n'est-il pas L'âme meurt-elle ? On a donc la réponse.
On a une réponse que vous donnez et
qui ne correspond pas à tout le contexte du chap. 18 d’Ézéchiel.
En Ez 18 il n’est
pas question de la mort physique —
du décès de la personne — mais de la mort qui « tue » l’âme de l’« intérieur » de la personne.

Ce qu’Ézéchiel veut dire à ses lecteurs, c’est que
les malheurs de la vie ne sont pas dû à leur ancêtres, mais à eux-mêmes, ils en sont
responsable individuellement.

Ézéchiel s’adresse aussi au peuple élu dans le même sens :
v 30 « C’est pourquoi je vous jugerai chacun selon ses voies, maison d’Israël, dit le Seigneur, l’Eternel. Revenez et détournez-vous de toutes vos transgressions, afin que l’iniquité ne cause pas votre ruine. »
Ézéchiel conclut :
v. 32 « Car je ne désire pas la mort de celui qui meurt, dit le Seigneur, l’Eternel. CONVERTISSEZ-VOUS donc, ET VIVEZ. »
Dieu ne désire pas la mort du méchant, — ici il ne s’agit pas de son décès ! — mais il lui demande de se convertir pour qu’il vive.
Ne pas se convertir c’est vivre dans la mort et se convertir vivre dans la vie.
Sinon au sujet de l'anéantissement :
(Genèse 3:17-19) [...] Et à Adam il dit : “ À la sueur de ton visage tu mangeras du pain jusqu’à ce que tu retournes au sol, car c’est de lui que tu as été pris. Car tu es poussière et tu retourneras à la poussière.
Ici je n’embarque pas dans le récit de la création car
le verset 4 ou 20 que vous utilisez pour dire que l’âme est mortelle et qu’elle est anéantie au décès de la personne,
se situe dans le chap. 18 d’Ez et que c’est
dans ce même chap. que nous pouvons le
mieux comprendre le sens véritable de ce passage :
v 20 « L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. »
Mourra dans le sens
du décès de la personne ?
Non, car le contexte ne le sugère pas.
On voit bien que cette mort touche — implicitement — la condition de vie qui peut être heureuse ( dans une vie loin de la méchanceté ) ou malheureuse ( dans une vie loin de la méchanceté ). Et chose important nos malheurs ne sont pas dû à nos ancêtres mais à nous même…
Donc, oui Bertrand la bible enseigne que la mort est l'anéantissement, que toute la personne retourne à ce qu'elle était AVANT que Dieu n'a crée l'âme vivante humaine.
Quand la Bible dit en Ez 18, 20:
« L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. »
Ce n’est pas pour affirmer comme vous le faites toujours pour dire que la personne qui pèche
va DÉCÉDER et être annihilé. Mais c’est plutôt — selon tout le contexte du chap. 18 — pour nous signifier une « mort de l’âme intérieure » qui a pour conséquence une vie de malheur, contrairement à une « vie de l’âme intérieure » qui a pour conséquence une vie de bonheur.
C'est une bonté de coeur de Jéhovah que la résurrection, parce que rien de nous continue d'exister après la mort,
Ce n’est
vraiment pas ce croient les chrétiens dans sa très grande majorité …
Tu as peut-être perdu des êtres chers comme beaucoup de gens, on dit souvent qu'ils continuent de vivre dans nos coeurs, tant que l'on se souvient d'eux. De même Dieu se souvient de qui il veut et il oublie qui il veut, pour la résurrection.
Pour le christianisme historique nos êtres chers qui nous ont quittés ne sont pas dans le néant

mais plutôt auprès de Dieu.

car Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.

Mt 22, 31
Dieu n'est pas cruel. »
Bien sûr !
L’immortalité n’est pas chose cruel pour Dieu, mais plutôt un don gratuit de son amour que
nous sommes libre ou pas d’accepter : soit une vie avec Dieu

ou bien sans Dieu …
Voilà.
Sur ce,
je vous salue fraternellement.
Bertrand