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@ ronronladouceur,
Comme je me le présageais, je n'aurais de toi aucune réponse aux questions que je t'ai posées. Je ne suis donc pas déçu, car je m'attendais à ce genre de blablas inutiles et au fait que tu n'aurais aucun argument pour étayer ce que tu affirmes ou à opposer aux miens.
Tu te contentes de tes affirmations gratuites sur la base d'une définition biaisée et d'une pétition de principe*, et du
"Je ne vois pas en quoi X, donc non X".
(*Une pétition de principe est un raisonnement circulaire où la conclusion est déjà supposée dans les prémisses. L'argument ne prouve rien, car il repose sur l'affirmation qu'il cherche justement à démontrer, rendant le raisonnement fallacieux.)
J'm'interroge a écrit : ↑28 janv.25, 08:20
Tu me les attribues, puisque tu m'opposes incessamment que les processus délibératifs sont entièrement déterminés, comme si j'avais affirmé le contraire ou comme si je l'ignorais. Je sais très bien qu'ils sont entièrement déterminés, je le dis moi-même. [...] Ce que j'attends de toi, ce n'est pas que tu répètes ce qui constitue une des prémisses de mon argumentation, mais que tu exposes plutôt le raisonnement qui te fait conclure, à partir de cette prémisse, que les processus délibératifs ne seraient pas libres, ou encore que tu me dises en quoi mon raisonnement, qui, contrairement au tien, a été exposé, serait faux.
Oui. Tout à fait. Ce que tu dis n'est pas logique.
ronronladouceur a écrit : ↑28 janv.25, 13:37
Les mots le signifient, si tous les processus délibératifs sont
entièrement déterminés, je ne vois pas de possibilité de quelque libre arbitre dans le décor, sauf évidemment en l'invoquant par un artifice de langage ou une greffe artificielle...
C'est bien ce que je disais en introduction de ce post au sujet de comment tu "réfléchis" :
Tu te dis :
"Je ne vois pas en quoi X, donc non X."
Cela n'a rien d'un raisonnement logique.
ronronladouceur a écrit : ↑28 janv.25, 13:37
En soi, le libre arbitre n'entre pas dans le cadre du
déterminisme absolu. Si
tout est déterminé, il n'y a pas d'exception. Ou alors modifiez le libellé.
Tu l'affirmes, donc c'est vrai ? En quoi l'un et l'autre seraient incompatibles, tu ne l'expliques jamais...
ronronladouceur a écrit : ↑28 janv.25, 13:37
Je considère l'autonomie au même titre que le reste...
C'est-à-dire ???
J'm'interroge a écrit : ↑28 janv.25, 08:20
Le point était que tu parles d'une illusion fonctionnelle, or, je t'expliquais que c'est un oxymore, car si elle est fonctionnelle, c'est quelque chose de réel, et que si c'est réel, ce n'est pas une illusion.
ronronladouceur a écrit : ↑28 janv.25, 13:37
La fausse monnaie est bien réelle en effet. Ce qui n'en demeure pas moins qu'elle est fausse...
Montre en quoi le libre-arbitre comme je le définis serait faux. Il ne suffit pas de l'affirmer...
De plus, tu ne te contentes pas de dire qu'il serait faux - on ne comprend pas bien ce que ça voudrait dire - mais qu'il est illusoire, toujours sans le moindre début d'explication, de preuve ou de raisonnement valide le démontrant.
ronronladouceur a écrit : ↑28 janv.25, 13:37
Comprenez que je ne retiens pas tout des propos de l'IA...
Oui, je sais, tu fais du Cherry-picking (biais de sélection) et tu orientes les réponses générées par des requêtes tendancieuses.
J'm'interroge a écrit : ↑28 janv.25, 08:20
J'ai demandé à ChatGPT de me définir de manière technique et de façon générale ce qu'est l'autonomie, en moins de 35 mots, voilà ce que l'IA me répond :
L'autonomie est la faculté d'un système, d'un individu ou d'une organisation à s'autoréguler, prendre des décisions et fonctionner indépendamment, en tenant compte de contraintes internes et externes.
Alors, bien sûr, une totale ou absolue autonomie n'existe pas, mais il y a bien un sens à parler d'autonomie relative, comme il y a bien un sens à parler de liberté relative. Et comme je l'ai déjà fait remarquer : toute réalité étant toujours nécessairement relative, en quoi le fait qu'une liberté ne peut se concevoir que comme telle, relative, lui enlèverait son caractère de réalité ? Pour qu'elle raison logique faudrait-il faire exception pour elle et ainsi l'exclure du rang des réalités ?
ronronladouceur a écrit : ↑28 janv.25, 13:37
Je ne lui octroie même pas ce statut...
Alors pour qu'elle autre raison que celle que ça ne te plait pas, abordes-tu différemment le libre-arbitre en particulier et la liberté en général ?
ronronladouceur a écrit : ↑28 janv.25, 13:37
IA : ''L'autonomie implique la capacité à se déterminer soi-même, mais dans un déterminisme absolu, chaque choix est entièrement causé par des facteurs externes ou préexistants, annulant ainsi toute indépendance réelle de l'individu dans ses décisions.''
JMI :
Une IA a dit : "L'autonomie implique la capacité à se déterminer soi-même, mais dans un déterminisme absolu, chaque choix est entièrement causé par des facteurs externes ou préexistants, annulant ainsi toute indépendance réelle de l'individu dans ses décisions."
Mais est-ce bien fondé ?
Réponds en maximum 60 mots.
ChatGPT :
Cette affirmation suppose que le déterminisme exclut toute autonomie, mais si l'individu est défini par ses facteurs internes, alors ses choix expriment sa nature propre plutôt qu'une contrainte externe. L'autonomie peut exister au sein d'un déterminisme, tant qu'elle résulte des déterminismes internes de l'individu lui-même.
ronronladouceur a écrit : ↑27 janv.25, 15:56
Même la sensation de délibération ou de choix est une conséquence de ces mécanismes internes, qui "jouent leur rôle" sans que l'entité ait le moindre contrôle réel.
J'm'interroge a écrit : ↑28 janv.25, 08:20
- Premièrement, l'acte de délibérer n'est pas une sensation.
ronronladouceur a écrit : ↑28 janv.25, 13:37
Il semblerait que ça dépende de la perspective : IA : la délibération implique des phénomènes subjectifs, comme l'intuition ou le ressenti des options. Ces phénomènes, bien que cognitifs, sont souvent accompagnés de sensations internes (tension, hésitation, certitude) qui influencent et façonnent l’acte de délibérer.
Réponse Hors sujet.
Tu perds le fil ronron.
ChatGPT :
La réponse de J'm'interroge semble pointer une confusion entre l'acte de délibérer et les sensations qui peuvent l'accompagner. Ronronladouceur assimile la délibération à une sensation, alors que c'est un processus cognitif. Les sensations internes peuvent influencer la délibération, mais elles ne la traitent pas. La remarque de J'm'interroge souligne que son argument s'éloigne du point central du débat.
JMI :
Et même, le processus de délibération peut impliquer des sensations, ce qui n'entraîne pas que ce processus soit de l'ordre de la sensation.
ChatGPT :
Exactement ! Le fait que la délibération puisse s'accompagner de sensations (comme l'hésitation ou la certitude) ne signifie pas qu'elle se réduit à une sensation. C'est avant tout un processus cognitif, structuré et rationnel, dans lequel les sensations peuvent jouer un rôle, mais sans en être la nature même.
JMI :
Serait-il donc logiquement valide d'en conclure que le processus délibératif est subjectif parce qu'il implique des sensations ?
ChatGPT :
Non, cette conclusion ne serait pas logiquement valide. Le fait qu'un processus implique des sensations ne signifie pas qu'il se réduit à elles. Un processus peut être objectif dans sa structure (rationnel, fondé sur des critères logiques et factuels) tout en étant accompagné d'éléments subjectifs. Assimiler l’un à l’autre serait une erreur de catégorie.
J'm'interroge a écrit : ↑28 janv.25, 08:20
- Deuxièmement, c'est par ses déterminismes internes que se font les délibérations d'une entité. Donc quand tu dis qu'une entité n'a aucun contrôle sur ses délibérations, c'est juste insensé et ce n'est pas la réalité.
ronronladouceur a écrit : ↑28 janv.25, 13:37
Le contrôle lui-même n'échappe pas à ses déterminismes...
Bien sûr que non. Tu continues de m'opposer sans raison ce que je dis moi-même. C'est bien la preuve que tu n'as pas tout compris au débat...
Alors oui, mais quoi ?
- 1) En quoi le fait que le processus délibératif est déterminé, entrainerait-il qu'il ne soit pas objectif ? Tu ne sais pas ce que tu dis toi-même.
- 2) En quoi le fait que le processus délibératif est déterminé, entrainerait-il qu'il ne puisse y avoir de contrôle sur lui par l'entité au sein de laquelle il s'exécute ?
(Je sais d'avance que tu ne répondras pas à ces questions.)
J'm'interroge a écrit : ↑28 janv.25, 08:20
Si comme tu le déclares toi-même : elle est mue par ce qu'elle elle, c'est bien qu'elle se meut librement et qu'elle peut également mouvoir, avec une autonomie certes relative, mais non moins réelle pour autant. C'est ce que tu ne comprends pas.
ronronladouceur a écrit : ↑28 janv.25, 13:37
Je n'accorde pas de libre arbitre aux choses...
Ta réponse est hors sujet. Tu ne réponds pas au contre argument.
Ceci dit, moi non plus je ne l'accorde pas aux choses en général, mais uniquement aux entités capables de délibération, dont les IA délibératives notamment.
J'm'interroge a écrit : ↑28 janv.25, 08:20
En quoi la liberté ne pourrait-elle pas être l'expression d'automatismes, surtout lorsqu'il s'agit d'automatismes internes ? Tu ne montres pas en quoi cela serait contradictoire, ni dans le cadre de ma présentation des choses, ni en général.
ronronladouceur a écrit : ↑28 janv.25, 13:37
Question de définition : IA : ''les automatismes sont des réponses mécaniques ou inconscientes dictées par des conditionnements ou des stimuli externes, alors que la liberté suppose une capacité de choix conscient et intentionnel, transcendant ces conditionnements pour permettre une véritable autodétermination.''
JMI :
Cette réponse de l'IA est-elle cohérente ?
ChatGPT :
La réponse de l'IA repose sur une opposition rigide entre automatisme et liberté , mais cette distinction peut être remise en question.
1. Problème de définition : Elle définit l'automatisme comme un pur conditionnement externe, alors que des automatismes internes existent et peuvent caractériser le sujet lui-même.
2. Liberté et automatisme ne sont pas nécessairement opposés : Si la liberté est définie comme l'expression de déterminismes internes, alors des automatismes internes peuvent en manifester une, sans contradiction.
En résumé, la réponse de l'IA manque de nuances et n'explique pas en quoi un automatisme interne exclurait nécessairement la liberté.
Excellent L'IA ! Je ne peux que constater que tu es bien moins idiote que beaucoup d'humains.
J'm'interroge a écrit : ↑28 janv.25, 08:20
En effet, tu considères à tort que les déterminismes internes sont entièrement déterminés par les externes et que du coup : ils se réduisent à ces derniers. Ça ne marche pas comme ça l'ami.
ronronladouceur a écrit : ↑28 janv.25, 13:37
Vous persistez à voir des fantômes là où il n'y en a plus depuis un moment...
Donc tu ne considères pas les déterminismes internes ? Faudrait savoir ronron. Tu dis une chose puis tu dis le contraire...
Pour ma part, ce que j'ai compris depuis longtemps, c'est que les non-libre-arbitristes dont tu es un tenant, négligent les déterminismes internes pourtant tout aussi déterminants, au point de ne pas les considérer du tout, adhérant ainsi à l'idée d'un déterminisme causal
EXTERIEUR absolu ou intégral qui ne tient pas la route, et de là leurs positions erronées sur la liberté et le libre-arbitre.
J'm'interroge a écrit : ↑28 janv.25, 08:20
Les déterminismes internes et externes se déterminent
mutuellement.
Pas tant que ça, puisque tu ignores les premiers dans ton équation.
J'm'interroge a écrit : ↑28 janv.25, 08:20
Non. Si tu comprenais ce que je t'explique, tu ne soutiendrais pas ce que tu soutiens.
Et pourtant, rien du tout, l'évidence est que tu ne comprends pas ce que je t'explique.
J'm'interroge a écrit : ↑28 janv.25, 08:20
Alors essaye de me répondre : La pensée vient-elle aussi de soi-même, ou bien uniquement de l'extérieur ?
Tu me poses la question ?
Si elle vient aussi de soi, nous avons un contrôle sur ce que nous pensons.
Alors il faudrait savoir ronron : La pensée vient-elle aussi de soi-même, ou bien uniquement de l'extérieur ?
J'm'interroge a écrit : ↑28 janv.25, 08:20
Le libre-arbitre en particulier et la liberté en général ne sont en rien subjectifs, ce ne sont pas des impressions. Une impression de liberté n'est pas un critère objectif de liberté.
ronronladouceur a écrit : ↑28 janv.25, 13:37
Vous devriez vous assurer auprès de l'IA que vous ne dites pas de bêtises...
Je n'ai pas besoin d'une IA pour évaluer si ce que je dis est cohérent ou non.
J'm'interroge a écrit : ↑28 janv.25, 08:20
Il me semble que tu mets en avant un sujet irréel qui n'interviendrait pas dans le processus délibératif, alors que ce processus est un aspect de l'entité individuelle réelle elle-même en activité ou sous son influence, selon la conception de ce qu'est le sujet - qu'il soit un individu corporel ou un esprit distinct - que le processus soit intégralement conscient ou non.
ronronladouceur a écrit : ↑28 janv.25, 13:37
Votre sujet réel est un construit...
C'est une structure composite objective. Ce n'est pas une construction mentale contrairement à ce que toi tu désignes comme le sujet. Nous ne parlons pas de la même chose.
Moi je parle d'une entité réelle et objective, toi tu parles d'une entité illusoire et strictement mentale en ce qu'elle est purement imaginaire.
J'm'interroge a écrit : ↑28 janv.25, 08:20
Les non-libre-arbitristes soutiennent que les décisions qu'ils prennent ou qu'ils ont prises, ce n'est pas eux qui les prennent ou qui les ont prises, mais l'univers tout entier, en faisant comme s'ils n'en faisaient pas partie.
ronronladouceur a écrit : ↑28 janv.25, 13:37
Fausse attribution. Je ne pense pas en ces termes...
Bien sûr que si, tu penses exactement en ces termes. D'ailleurs tu ne me démens pas en m'exposant ce qu'elle serait, puisque malgré mes demandes répétées, tu ne fais jamais.
Je vois bien plus clairement que toi comment tu raisonnes.
(Ça se résume à quelques biais et sophismes.)
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- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
- Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit son lot d'expériences vécues.
Sagesse !