ultrafiltre2 a écrit :pourquoi les mépriser et cracher sur eux alors qu'ils sont fidèles au Livre ?
Tu ne m'as pas compris du tout. Relis donc mon discourt. Il n'est en rien adressé a l'EI, que j’appelle l'Ennemi a la troisième personne, ni meme spécialement a toi, mais bien et particulier a ceux-la parmis ceux avec qui je discute actuellement ici même, a ces abrutis hypocrites et ces prédicateurs de la haine jouant le jeu des idéologues charognard.
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De plus j'ai un grand mépris pour l'idée d'etre "fidèle" a un livre. J'aime et admire ceux a qui a travers un livre parle la pensée d'un maitre, qui peut être un prophète ou un philosophe, ce qui a mes yeux change peu. Ainsi résonne en eux ces paroles, et ils méditent a leur propos, réfléchissant a leur sens, et pensant par eux même.
J'aime ceux qui aiment un livre, mais malheur a celui qui crait ce livre, qui prend pour vérité finie et absolue un texte sans réfléchir un seul instant a son propos.
Et justement pour citer un livre que j'aime et qui m'émeut:
[...]
Vous ne vous étiez pas encore cherchés : alors vous m’avez trouvé. Ainsi font tous les croyants ; c’est pourquoi la foi est si peu de chose.
Maintenant je vous ordonne de me perdre et de vous trouver vous-mêmes ; et ce n’est que quand vous m’aurez tous renié que je reviendrai parmi vous.
En vérité, mes frères, je chercherai alors d’un autre œil mes brebis perdues ; je vous aimerai alors d’un autre amour.
Et un jour vous devrez être encore mes amis et les enfants d’une seule espérance : alors je veux être auprès de vous, une troisième fois, pour fêter, avec vous, le grand midi.
Et ce sera le grand midi, quand l’homme sera au milieu de sa route entre la bête et le Surhumain, quand il fêtera, comme sa plus haute espérance, son chemin qui mène à un nouveau matin.
Alors celui qui disparaît se bénira lui-même, afin de passer de l’autre côté ; et le soleil de sa connaissance sera dans son midi.
[...]
-Ainsi Parla Zarathustra, Première partie, De la vertu qui donne, Partie trois
"Et ce sera le grand midi, quand l’homme sera au milieu de sa route entre la bête et le Surhumain, quand il fêtera, comme sa plus haute espérance, son chemin qui mène à un nouveau matin.
Alors celui qui disparaît se bénira lui-même, afin de passer de l’autre côté ; et le soleil de sa connaissance sera dans son midi."
-Friedrich Nietzsche