comme si toutes au fond n'étaient pas franchement discernables d'une origine intégralement humaine...
Intéressant . . .
Cela je pense, peut être abordé avec la signification de ces deux dimensions, l’horizontalité et la verticalité . . .
Ce site ci-joint, donne une interprétation explicative . . .
http://www.wie.org/FR/j20/wilber.asp
Cela me paraît important à notre époque d’instabilité à tous les niveaux, comme l’entrechoc des traditions et religions multimillénaires. . .
A mon avis, il y a un fond commun à toutes les religions ( au sommet du vertical, l‘absolu).
Mais le principe de réalité, le fait d’être incarné et de partager cette réalité de l’humain, de l’humanité ( la dimension horizontale) fait qu’il est erroné de vouloir par exemple faire du « syncrétisme religieux » ou remplacer celles qui existent par une religion qui supplanterait toutes les autres ( les religions ont déjà la prétention d’être universelle. . .C’est pourquoi encore, chacune se croit souvent plus vrai ou supérieure aux autres). . .
Mais tout dépend, si personnellement on veut être rassuré ( la religion père Noël ), l’infantilisme ou devenir vraiment adulte ( et la transformation est souvent douloureuse) .
Le seul choix que nous avons est de vouloir ou non cette transformation, si c’est une démarche volontaire, nous avons plus de chance de maîtriser et c’est déjà une attitude adulte, dans l’autre cas, la vie va se charger de toute façon pour nous donner des coups de pieds au cul pour cela, et la chute ou les douleurs plus insupportables ou déstabilisantes.
(le monde n'est qu'une illusion, la souffrance est la punition de fautes commises antérieurement, etc.) qui m'apparaissent rien moins que fondées...
Attention aussi ici à l’interprétation . . .
Si le monde n’est qu’une illusion, la vie n’en est pas une, et l’enseignement de Bouddha a pour intention de libérer la souffrance ( comme la vie), ce n’est pas une philosophie nihiliste.
De même que dire que la souffrance est une punition de fautes commises (c’est une vue infantile), les actes commis par ignorance qui produisent la souffrance ne sont pas à voir comme des fautes culpabilisantes, la culpabilité dans le bouddhisme est vu sans aucune ambiguïté comme un poison. . .
Tout comme la culpabilité ( ou la révolte) ne disparaît pas non plus comme ça d’un coup de baguette magique . . .Il y a un cheminement qui s’appelle « la voie du milieu » jusqu’à l’éveil et la libération. . .