
tu lis comme moi qu'il est question d'une HYPERBOLE.
ne déforme pas mes propos . mais pas besoin de sortir de St Cyr pour comprendre le sens des paroles de Jésus qui parlait ici au moyen d'une hyperbole.Saint Glinglin a écrit :Donc leur autorité est supérieure à celle des Evangélistes. Nous avançons.
Je suis bien, d'accord : les Evangiles ont été écrits par des inconnus.franck17360 a écrit :Tu connais ceux qui ont écrit les évangiles, toi qui déduit si rapidement ? Moi pas...
Par exemple, l'Evangile de Marc ne dit nulle part qu'il a été écrit par un disciple de Pierrefranck17360 a écrit :des inconnus ? non, on les connait par l'intemédiaire de la Bible, juste ce qu'il faut...
revenons au sujet... tu n'as pas répondu !medico a écrit :AIGUILLE
Instrument de la plus haute antiquité: l'homme des cavernes et celui
des cités lacustres en avaient en silex; les anciens en fabriquaient
de fer et de bronze (Pompéi, etc.); on en a trouvé à Guézer de
nombreuses variétés en os et en bronze (fig. 6).
L'aiguille n'est citée qu'une fois dans la Bible, dans la fameuse
déclaration de Jésus: «Il est plus facile à un chameau de passer par
le trou d'une aiguille, qu'il ne l'est à un riche d'entrer dans le
royaume de Dieu» (Mr 10:26,Mt 19:24,Lu 18:25).
C'est une hyperbole, ou figure de langage exagérée, destinée à
affirmer vigoureusement une impossibilité. Jésus choisit deux
emblèmes extrêmes: la plus grosse bête de somme du pays et la plus
petite ouverture visible.
C'est ainsi qu'on connaît des proverbes anciens: «resserré comme le
trou d'une aiguille», ou a plus étroit que l'ombre d'une lance et que
le trou d'une aiguille». Le contraste est aussi dans le Coran (7:38),
probablement par imitation de la parole évangélique: «L'impie
n'entrera au ciel que quand un chameau passera par le trou d'une
aiguille.» Dans le Talmud, le chameau est remplacé par l'éléphant,
animal exotique: «Pour vouloir me faire admettre l'incroyable, vous
êtes sans doute de cette académie où l'on peut faire passer un
éléphant par le trou d'une aiguille! Nul n'a jamais vu une palme d'or
ou un éléphant passer par le trou d'une aiguille.»
Faute de comprendre ce style oriental, on a essayé d'affaiblir
l'image paradoxale: quelques manuscrits tardifs ont remplacé
camêlos =chameau, par camilos =câble, mot grec d'ailleurs
rarissime; d'autres ont interprété le «trou d'une aig.» par un tunnel
(Lasserre) et plus encore (Godet, Decoppet, etc.) par la poterne,
étroite et basse, qui flanque souvent les portes des villes d'Orient,
et qu'on appelle quelquefois Trou de l'Aiguille : Vers. Syn. trad.
même ainsi, probablement sous l'influence de cette interprétation,
mais c'est abusivement modifier les textes, qui ont tous: «trou d'une aiguille».
De plus, c'est l'interprétation elle-même qui a
fait donner ce nom, par la suite, aux petites portes de Palestine. Il
dictionnaire westphal
Connaissant le style talmudique, je ne serais pas étonné que l'éléphant ait été choisi en raison d'une assonance avec l'aiguille.medico a écrit :Dans le Talmud, le chameau est remplacé par l'éléphant,
animal exotique: «Pour vouloir me faire admettre l'incroyable, vous
êtes sans doute de cette académie où l'on peut faire passer un
éléphant par le trou d'une aiguille! Nul n'a jamais vu une palme d'or
ou un éléphant passer par le trou d'une aiguille.»
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