Bonjour Ronronladouceur,
auparavant ppx a écrit : Quelles sont les obligations de l’amour ? Qu’est-Il obligé de faire ?
ronronladouceur a écrit : 16 févr.22, 11:17
Ne pas faire de mal? (Je ne comprends pas vraiment votre question.)
Je note que vous optez pour un commandement négatif.
Cela me fait songer au retournement opéré par notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ quand Il nous enjoint «
Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes. » < Matthieu 7:12 > alors que la version usuelle opte pour le négatif «
Ne faites pas… ».
Donc un d.ieu passif, insensible, impassible et aboulique serait un d.ieu d’amour.
Ronronladouceur a écrit :Qui d’autre mieux que dieu peut déterminer (?) la suite compte tenu de la cible à atteindre ?
La cible du projet est précisément au cœur de la question de l’existence même du divin.
1 ) Y a-t-il un projet divin ?
Peut-on tenter de l’imaginer ?
2 ) Quelle que soit cette cible, pourquoi nous embarquer dans un projet divin où la souffrance et la douleur existent ?
On n’a rien demandé.
N’est-ce faire du mal que de nous inclure dans un projet inconnu où la douleur et la souffrance existent ?
auparavant ppx a écrit : Si D.ieu, béni soit-Il, a instauré ce principe, que Lui reprocheriez-vous ?
Ronronladouceur a écrit :Le principe étant naturel, à qui pourrions-nous adresser le reproche ?
1 ) Qu’entendez-vous par "naturel" ?
2 ) Voulez-vous dire que la Nature n’aurait pas été organisée par le d.ieu-amour en fonction de son projet et de sa cible ?
ppx a écrit :Qui sème la miséricorde récolte la miséricorde...
Ronronladouceur a écrit :Je ne crois pas que le principe s’applique dans l’après-vie...
Pourquoi ?
Dans votre hypothèse, le Jugement coïncide précisément avec le moment où l’on passe de la vie à l’après-vie.
N’est-ce pas le dernier instant où le principe peut encore rétablir l’équilibre ?
Pourtant manifestement, ce principe ne fonctionne pas à l’aune d’une vie : Des tas de gens décèdent après une vie de malheur sans qu’ils aient récolté autre chose que du malheur…
Ronronladouceur a écrit :Je ne connais pas d’EMI qui se rapprochent de cette situation... D’après ce que je peux en comprendre, ou bien vous continuez (?) dans l’au-delà ou vous revenez ici-bas... Je dirais que le plan (?) se poursuit compte tenu de là où on en est...
1 ) Si le plan continue irrémédiablement pourquoi le principe naturel ci-dessus ne s’applique plus ?
2 ) On n’a pas demandé à vivre et à vous lire j’ai l’impression que l’on ne nous laissera que deux options «
je retourne à la vie d’avant » et/ou «
je passe à la vie d’après » sans savoir en quoi elle consiste. Pourquoi nous plairait-elle ?
Y a pas de bouton "
stop" ?
auparavant ppx a écrit : si le remède est « Pour ressusciter il faut croire en la résurrection et en avoir envie »
Ronronladouceur a écrit :Il s’agirait d’enlever ce qui l’empêche d’être manifeste...
1 ) L’enlever d’où ? de votre regard ? Ce remède n’est pas moins manifeste que les autres remèdes qui nous sont proposés.
2 ) Ce remède "christique" s’adresse à ceux qui sont séduits, pourquoi y contraindre les autres ? Il y a peut-être d’autres remèdes qui marchent…
Ronronladouceur a écrit :Si l’excuse est une donnée de la situation, je ne vois pas le problème(?)...
1 ) Mon souci est de savoir pourquoi une victime soulignerait une circonstance atténuante pour inciter au pardon, comme s’il fallait de bonnes raisons pour pardonner.
Et si la demande s’adresse au d.ieu-amour ne contredit-elle pas l’hypothèse d’un d.ieu-amour qui pardonne toujours ?
2 ) Ce qui me laisse à penser que si notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ demande le pardon, c’est parce que le pardon divin doit être demandé par quelqu’un, coupable ou victime.
Très cordialement
Votre sœur pauline