les sept Cieux seront enfin explicité :
L’article provient du livre de M.Y. Kassab "Les 1000 vérités scientifiques du Coran", comme je me suis permis de poster le chapitre en entier (que j’ai retrouvé sur
http://www.subhanallah.fr.st – jazak’Allah khair’ !) sur ce forum, j’en ai profité pour améliorer le rendement d’internet en ayant inclus des liens explicitant davantage la "théorie" des sept Cieux.
Note : dans l’infiniment grand nous ne parlerons jamais de théorie dans le sens propre du terme, mais de réflexions. Qui bien entendu sont basées sur des découvertes.
Un "décorticage" de mystères !
LES SEPT CIEUX :
Le Coran est formel, l'univers est constitué de sept cieux superposés, ainsi que l'atteste le verset suivant :
"N'avez-vous pas vu comment Dieu a créé sept cieux superposés ?" (Coran 71.15).
Il ne s'agit pas de strates horizontales, mais de cercles concentriques, car il est dit par ailleurs :
"Nous avons créé sept cieux au-dessus de vous". (Coran 23.17).
La terre sphérique est ainsi prise comme référence pour un observateur donné, autour de laquelle s'enveloppent les cieux concentriques. Cette description a fait l'objet d'observations déplacées qui ont fait dire Kasimirski que "d'après les Mahomatans, les cieux sont disposés les uns sur les autres comme l'enveloppe de l'oignon".
Selon certains commentateurs, le chiffre sept est un chiffre symbolique pour indiquer la multitude des cieux. D'autres au contraire le prennent au pied de la lettre et lui attribuent sa véritable portée.
Qu'en est-il exactement de ce sujet par rapport aux données scientifiques ? Un point fondamental mérite d'être souligné pour bien comprendre la démarche du Coran.
Le Livre Sacré soutient fermement l'existence de sept cieux concentriques par rapport un observateur terrestre.
Des précisions sont fournies pour permettre d'établir une première classification :
"Nous avons orné le ciel le plus proche de la terre de "massabih" afin de lapider les démons". (Coran 67.5).
La lapidation suggère l'action de lancer les pierres. On peut dès lors penser à faire un rapprochement avec les météorites animées d'une grande vitesse et qui s'enflamment par échauffement au contact de l'atmosphère, à quelque 200 kilomètres d'altitude.
Le ciel de la terre serait l'enveloppe immédiate qui entoure la terre à partir de l'atmosphère.
Quelles sont ses limites ?
Une autre citation nous donne la réponse : "Nous avons orné le ciel le plus proche de planètes". (Coran 37.6).
Les planètes situées à des centaines de millions de kilomètres, voire plus de 5 milliards de kilomètres pour pluton, évoluent ainsi également à l'intérieur du premier ciel. D'où cette conclusion que l'ensemble du système solaire constitue le premier ciel, soit l'équivalent d'une bulle qui aurait un rayon d'environ dix milliards de kilomètres. A cette échelle, on peut voir grand, sans risquer de dépasser les frontières.
Le Coran ajoute : "Il a révélé à chaque ciel ses fonctions". (Coran41.12).
Dans ce cas, le ciel de la terre est l'immense cocon qui englobe le système solaire, avec la terre comme centre théorique, symbolisant la position spatiale de l'observateur.
Ensuite par ordre croissant de distances, on rencontre les étoiles filantes et les météorites, puis la Lune, les planètes Mercure et Vénus, le soleil, mars, la ceinture d'astéroïdes, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune, Pluton et les comètes qui évoluent sur des orbites spécifiques. Le ciel local a la particularité d'avoir une identité propre. Il tourne sur lui-même et se déplace à raison de 72000 kilomètres à l'heure, vers un objectif, l'Apex, situé dans la constellation d'Hercule, confirmant son identité propre.
La constellation d’Hercule :
http://www.astrosurf.com/durville/hercumap.htm
Amas d’Hercule :
http://www.astrosurf.com/durville/m13.htm
Les amas globulaires :
http://atunivers.free.fr/globular.html ;
Les étoiles :
http://www.pourlascience.com/boutiqu...etoilespro.htm
Le deuxième ciel est formé par les amas ouverts qui sont des regroupements de quelques dizaines à quelques milliers d'étoiles, et les amas globulaires renfermant jusqu'un million d'étoiles. Les premiers possèdent un diamètre de quelques dizaines d'années-lumière et les seconds, environ 150 à 200 années-lumière, soit deux cent mille fois celui du ciel le plus proche. Les amas constituent des familles d'étoiles supposées être issues d'une seule structure initiale, englobant le système solaire.
Les amas stellaires (ouverts et globulaires) :
http://astro.vision.free.fr/amas.php3
Le troisième ciel autour de nous est celui qui enveloppe notre Galaxie avec un diamètre de 150000 années-lumière pour une population de100 milliards d'étoiles. Cet ensemble est solidaire et effectue une rotation sur lui-même en 250 millions d'années approximativement.
Le quatrième ciel regroupe notre Galaxie, la Voie Lactée ainsi qu'une vingtaine d'autres galaxies situées entre 165 000 années-lumière pour le Grand Nuage de Magellan et 3330000 années-lumière pour Maffei 1. C'est une bulle de 8 millions d'années-lumière de diamètre (près de soixante fois celui de la Galaxie), connue sous le nom d'Amas Local.
Amas Local :
http://perso.wanadoo.fr/philippe.boe.../amaslocal.htm (Subhan’Allah !)
Grand nuage de Magellan :
http://www.astrosurf.com/astrofil/LMC.htm
Maffei 1 :
http://perso.club-internet.fr/jrosu/...os/maffei1.htm
Le cinquième ciel contient plusieurs milliers de galaxies dont la notre, bien entendu, à l'intérieur d'un volume de plusieurs dizaines de millions d'années-lumière. "Notre amas local fait partie du Superamas de la Vierge, précise Hubert Reeves. La région centrale des super amas est généralement occupée par une galaxie monstrueuse dont la masse équivaut a plusieurs centaines de galaxies normales. Elle manifeste une activité extraordinairement puissante et se distingue par une quantité de propriétés insolites. On a toutes les raisons de croire que les autres galaxies gravitent autour d'elle, comme les planètes autour du soleil ou les étoiles au tour de l'axe de notre Voie Lactée. Ces galaxies du Super Amas s'approchent lentement du centre. Certains astrophysiciens prétendent même que les galaxies sont irrésistiblement attirées par "un trou noir" qui les dévore. Notre Super Amas possède sa galaxie cannibale, elle se nomme Messier 87". (Hubert Reeves. Patience dans l'Azur. L'évolution cosmique. Editions Le Seuil. Science ouverte).
Les amas de galaxies :
http://www-obs.univ-lyon1.fr/~ga/opt...toilgal_7.html
Messier 87 :
http://www.obspm.fr/messier/f/m087.html ;
http://perso.club-internet.fr/polari...objets/M87.htm
L’anatomie des galaxies :
http://www-obs.univ-lyon1.fr/~ga/opt...toilgal_2.html
Exemples d’amas :
http://perso.club-internet.fr/jrosu/...mas2/amas2.htm
L’univers jusqu’à 100 millions d’années lumières :
http://atunivers.free.fr/virgo.html
Le sixième ciel est constitué par l'ensemble de l'univers, puisque selon les observations qui ont été menées jusqu'à présent, la hiérarchisation galactique s'arrête aux super amas. L'échelon supérieur ne pourrait être que le ciel universel qui contient tout ce qui existe comme matière, énergie, espace, temps et vie. Son rayon "connu" est de 15 à 20 milliards d'années-lumière. Sa population fantastique est de plusieurs milliards de galaxies renfermant chacune plusieurs milliards d'étoiles et abritant aussi toutes sortes de phénomènes que les savants n'arrivent pas expliquer : les quasars, les trous noirs et autres objets étranges. Le sixième ciel marque la limite de l'infranchissable. C'est l'espace vide qui entoure l'univers et qui permet à l'expansion de se poursuivre normalement. A ce niveau, on n'est pas en mesure de donner des ordres de grandeur, car jamais personne ne pourra scruter "derrière" les limites de l'univers.
Les quasars :
http://www.geocities.com/abclunivers/quasars.html ;
http://perso.club-internet.fr/uranos/quasars.htm ;
http://www.iap.fr/LaUne/OptAdapt/ada...e_optics1.html
Quasars + photos :
http://spt06.chez.tiscali.fr/quasars.htm
Les quasars sont les corps les plus mystérieux de l’univers :
http://hebergement.ac-poitiers.fr/l-...es/quasars.htm
D’autres photos ...
http://cdfinfo.in2p3.fr/~froissart/h2001/page6.html
Le septième ciel enfin domine la Création et restera toujours hors d'atteinte de l'expansion de l'univers. La tradition situe l'Enceinte de la Sainteté, où se manifeste la Présence Divine et où se trouve le Trône Céleste.
L'Archétype du Coran y est gardé précieusement à l'abri de toute altération. Le septième ciel c'est bien sûr l'emplacement du paradis, "large comme les cieux et la terre". (Coran 85.33).
Toutes merveilles marquées par le sceau de l'éternité et qui échappent à toute perception.
Les savants admettent aujourd'hui parfaitement la réalité des six premiers cieux concentriques par rapport à un observateur terrestre, car telle est la structure effective de l'univers. Pour des considérations métaphysiques, ils ne peuvent émettre un jugement approprié sur le septième ciel. Mais cela est dû uniquement à leur incapacité à saisir la réalité. L'existence des sept cieux est certifiée par le Seigneur à plusieurs reprises. Cependant, le septième ciel restera toujours hors de portée de l'intelligence humaine.
Les cieux concentriques ne sont que l'effet de l'ordonnancement de la Création selon le modèle ***çu par Dieu.
Au début de la Création, le ciel le plus proche était celui qui entourait l'atome primitif. Après le big-bang et l'expansion, l'univers est entré dans une phase d'organisation et de hiérarchisation. La formation des superamas galactiques, des amas, des galaxies, des systèmes stellaires a entraîné une adaptation de l'espace en conséquence, et c'est ainsi qu'à partir d'un ciel unique, sont nés les sept cieux, souligne le Coran (41.11).
Alors que depuis de nombreux siècles, le modèle des cieux multiples et concentriques a été vigoureusement combattu, aujourd'hui c'est la tendance inverse qui s'affirme.
Dans la présentation de la hiérarchie universelle, Jean Claude Pecker, Directeur de l'Institut d'Astrophysique de France et spécialiste des atmosphères propose le schéma suivant, selon lequel, les planètes constituent le premier degré de la classification puis viennent ensuite, successivement les étoiles, les amas globulaires, les galaxies, les amas galactiques, les superamas galactiques et enfin, le contenant de l'ensemble de la création, l'univers observé. (Clefs pour l'astronomie. Editions Seghers. Paris).
L'univers est ainsi constitué de sept niveaux hiérarchiques qui vont de la planète à l'univers. Au fur et mesure que l'on s'élève dans l'échelle, on note une décroissance de la densité moyenne du milieu et un accroissement des dimensions.
La découverte des structures de l'univers ne remonte qu'au 20ème siècle. "La majorité des astronomes était persuadée, il y a quelques dizaines d'années, que la structure à grande échelle de l'univers était uniforme, sans caractéristiques particulières", note Jack Burns, Directeur de l'Institut d'Astronomie à l'Université du Nouveau Mexique (USA) qui ajoute : "Depuis quelques années, les spécialistes de l'astronomie, de la physique et de la cosmologie ont conjugué leurs efforts pour résoudre ce problème. Notre compréhension des structures que l'on observe aujourd'hui dans l'univers en a été bouleversée... La découverte des super-amas et des vides intergalactiques est l'un des progrès les plus importants accomplis en astronomie observationnelle depuis dix ans". (Les plus vastes structures de l'univers, par Jack Burns. Pour la Science. Septembre1986 p. 73.).
Toutes ces découvertes ont permis de confirmer pour un observateur terrestre que les cieux concentriques, s'enveloppant les uns les autres sont bien une réalité scientifique, que les savants n'ont pu déceler avant ce jour.
Mais cela n'a pas empêché le Livre Sacré de le souligner déjà au moment de sa révélation, offrant ainsi aux astrophysiciens modernes un incomparable modèle de référence.