-azuphel- a écrit :
Tu te fatigues pour rien "Simplement toi", le prêt à intérêt est interdit dans les 3 religions monothéistes.
Le prêt a intérêt n'est pas interdit dans le judaïsme: la preuve ?
Ce sont les juifs qui prêtaient au cours des siècles... et c'est l'une des raisons de leur attribuer des défauts d'"usurier" en effet.
Les Lombards italiens en firent autant ...
et ils étaient chrétiens.
Donc déjà des trois.. tu as faux sur deux. La tienne... contourne le problème
-azuphel- a écrit :
Tu plaisantes j'espère !! St Thomas est un commentateur de la pensée aristotélicienne fondée sur la raison et non sur la foi, et selon Aristote le prêt à intérêt est condamnable.
Aristote pensait AUSSI que le "commerce" en soi n'était pas bon...sauf exceptions. Tu oublies que l'on vivait bien différamment qu'aujourd'hui.
Aristote approuvait avoir des esclaves... AUSSI, car la société de l'époque en était largement utilisatrice.
Peut on le penser aujourd'hui ?
Et les positions de l'église... sont nuancées aussi y compris celles de St Thomas
http://www.salve-regina.com/Chretiente/L_usure.htm
Il y a pourtant, d’après saint Thomas, deux cas où l’on pourrait exiger plus que la somme d’argent prêtée.
Le premier est celui justement où le prêteur conserverait la propriété de son argent par le contrat d’association. « Celui qui prête de l’argent transfère à l’emprunteur la propriété de l’argent, d’où il résulte que celui-ci le reçoit à ses risques et périls et demeure obligé de le rendre intégralement. Mais celui qui confie son argent à un marchand ou à un ouvrier, formant avec eux une sorte de société, ne leur transfère pas la propriété de son argent, mais la garde pour lui, si bien que c’est à ses risques et périls qu’il participe ainsi, soit au commerce du marchand, soit au travail de l’ouvrier ; il peut donc légitimement, dans ce cas, réclamer comme une chose lui appartenant une part du bénéfice. »[6]
Le deuxième cas est encore plus pratique. Il y a des situations, même en dehors du contrat d’association, où l’on pourra réclamer une somme supérieure au prêt. C’est quand le prêteur subit un dommage positif et direct, en raison même du prêt. On reconnaît ici en germe les titres extrinsèques, comme on dira plus tard, le lucrum cessans (cessation d’un bénéfice), le damnum emergens (préjudice subi) et le periculum sortis (risque de perdre le prêt).
-azuphel- a écrit :
Le commerce de l'argent a vu le jour des années avant la naissance de Jésus, voyons "Simplement toi"

Et beaucoup d'économistes grecs pensaient que le prêt à intérêt doit être combattu.
Et qui a dit le contraire ?
Je t'ai précisé la BANQUE "telle que l'on la connait aujourd'hui" n'existait tout "simplement" PAS.
Les bases économiques n'avaient aucun point de comparaison avec celles de nos jours voyons... rien à voir. Aristote aujourd'hui et Thomas de ce fait n'auraient pas raisonné de la même façon.
-azuphel- a écrit :
Il est nullement question de donner ici, mais prêter.
Oui... mais le sens y est aussi. Et c'est ainsi que je comprends ces mots moi.
Prêter sans rien espérer en retour je l'entends comme faire le bien sans attendre forcément un retour "d'ascenseur" comme l'on dit maintenant.
Si non... lis ceci:
http://www.medea.be/index.html?page=2&lang=fr&doc=28
Extrait
Avec le temps, les banques islamiques ont suscité de vives critiques notamment concernant leur mauvaise gestion qui aurait pu dans les années 80 causé la faillite de la BID. Leur caractère partiellement public leur est également reproché. Ainsi, les pays du Maghreb et du Moyen-Orient détiennent 80% des parts de la BID. Parallèlement on reproche à ces banques de diriger les capitaux vers l’étranger au détriment du développement national ; 70% de leur épargne étant constituée de devises étrangères.
Leurs investissements dans certains secteurs sont considérés comme insuffisants.
A titre d’exemple, alors que les investissements des banques traditionnelles dans le secteur de l’industrie atteignent 36%, les banques islamiques n’y placent que 11% de leur fonds.
Enfin, notons que le premier index de cotation globale en bourse, le Socially Aware Muslim Index (SAMI), lancé en novembre 1998., lient 500 sociétés dont les formes d'investissement sont conformes à la Charia. En 1999, fut lancé le Dow Jones Islamic Market regroupant 600 entreprises qui ont en commun de ne commercialiser que des produits et/ou services licites au regard de la charia. Ces entreprises sont majoritairement américaines (70%) et couvrent plusieurs secteurs tels que l’énergie ou la technologie (exemple : Microsoft, IBM,Toyota…).
Amusant non ?