La Foi orthodoxe : Symbole du XIème concile de Tolède (675)
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La Foi orthodoxe : Symbole du XIème concile de Tolède (675)
Ecrit le 21 mai06, 23:26Profession de foi du XIème concile de Tolède, commencé le 7 novembre 675.
La Trinité divine
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(1) Nous confessons et nous croyons que la sainte et ineffable Trinité, Père, Fils et Esprit Saint, est un seul Dieu par nature, d'une seule substance, d'une seule nature, ainsi que d'une seule majesté et puissance.
(2) Et nous professons que le Père n'est ni engendré ni créé, mais qu'il est inengendré. Il ne tire en effet son origine de personne, lui de qui le Fils a reçu la naissance et l'Esprit Saint la procession. Il est donc lui-même source et origine de toute la divinité.
(3) Il est aussi le Père de sa propre essence, lui qui de son ineffable substance a engendré ineffablement le Fils, et cependant n'a pas engendré autre chose que ce qu'il est lui-même (lui, le Père, à savoir son essence ineffable, a engendré aussi de façon ineffable le Fils de sa substance) : Dieu (a engendré Dieu), la lumière, la lumière, de lui donc est "toute paternité au ciel et sur la terre" (Ep 3,15)
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(4) Nous affirmons aussi que le Fils est né de la substance du Père sans commencement, avant les siècles et cependant il n'a pas été fait : car ni le Père n'a jamais existé sans le Fils, ni le Fils jamais sans le Père.
(5) Et cependant, le Père n'est pas du Fils comme le Fils du Père, parce que le Père n'a pas reçu du Fils la génération, mais le Fils l'a reçue du Père. Le Fils est donc Dieu issu du Père, mais le Père n'est pas Dieu issu du Fils. Père du Fils, il n'est pas Dieu par le Fils. Celui-ci est Fils du Père et Dieu par le Père. Le Fils est cependant égal en toutes choses à Dieu, le Père, parce qu'il n'a jamais ni commencé ni cessé de naître.
(6) Nous croyons aussi qu'il a une seule substance avec le Père ; c'est pourquoi on dit qu'il est homoousios au Père, c'est-à-dire de même substance que le Père ; en grec en effet "homos" signifie un et "ousia" substance ; les deux mots joints font "une seule substance". On doit croire que le Fils a été engendré et qu'il est né non de rien ni d'une autre substance, mais du sein du Père, c'est-à-dire de sa substance.
(7) Eternel est donc le Père, éternel est le Fils. Si le Père a toujours été, il a toujours eu un Fils dont il était le Père ;c'est pourquoi nous confessons que le Fils est né du Père sans commencement.
(8) Cependant ce même Fils de Dieu, de ce qu'il a été engendré du Père, nous ne l'appelons pas une "partie de sa nature divisée", mais nous affirmons que le Père parfait a engendré son Fils parfait sans diminution ni division, parce qu'il appartient à la divinité seule de n'avoir pas un Fils inégal.
(9) Ce Fils est Fils de Dieu par nature, non par adoption, et nous devons croire que le Père ne l'a engendré ni par volonté ni par nécessité, car en Dieu aucune nécessité n'existe et la volonté ne précède pas la sagesse.
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(10) Nous croyons aussi que l'Esprit Saint, qui est la troisième personne dans la Trinité, est Dieu, un et égal au Père et au Fils, de même substance et aussi de même nature : il n'est cependant ni engendré ni créé, mais il procède de l'un et de l'autre, il est l'Esprit de tous deux.
(11) Nous croyons aussi que l'Esprit n'est ni inengendré, ni engendré, de sorte qu'on ne considère pas, si nous le disons inengendré, que nous affirmons deux Pères, ou si nous le disons engendré, que nous prêchons deux Fils ; cependant on ne dit pas qu'il est seulement l'Esprit du Père mais à la fois l'Esprit du Père et du Fils.
(12) Car il ne procède pas du Père vers le Fils ni ne procède du Fils pour sanctifier les créatures, mais il apparaît bien comme ayant procédé à la fois de l'un et de l'autre, parce qu'il est reconnu comme la charité ou la sainteté de tous deux.
(13) Nous croyons donc que le Saint-Esprit est envoyé par les deux, comme le Fils l'est par le Père ; mais il n'est pas considéré comme moindre que le Père et le Fils, à la manière dont le Fils atteste qu'il est moindre que le Père et l'Esprit Saint à cause de la chair qu'il a prise.
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(14) Voici comment parler de la sainte Trinité : on doit dire qu'elle n'est pas triple mais trine. On ne peut dire justement que la Trinité soit en un seul Dieu mais qu'un seul Dieu est Trinité.
(15) Dans les noms des personnes qui expriment les relations, le Père est référé au Fils, le Fils au Père, le Saint-Esprit aux deux : quand on parle des trois personnes en considérant les relations, on croit cependant qu'ils sont une seule nature ou substance.
(16) Nous n'affirmons pas trois substances comme nous affirmons trois personnes, mais une seule substance et trois personnes.
(17) En effet, le Père est Père, non par rapport à lui-même mais par rapport au Fils ; le Fils est Fils, non par rapport à lui-même, mais par rapport au Père. De même, le Saint-Esprit ne se réfère pas par rapport à lui- même mais au Père et au Fils, parce qu'il est appelé l'Esprit du Père et du Fils.
(18) De même, quand nous disons "Dieu", nous n'exprimons pas une relation à un autre, comme celle du Père au Fils ou du Fils au Père ou du Saint-Esprit au Père et au Fils mais "Dieu" est dit spécialement en référence à lui-même.
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(19) Si on nous interroge sur chacune des personnes, nous devons confesser qu'elle est Dieu. On dit que le Père est Dieu, que le Fils est Dieu, que le Saint-Esprit est Dieu, chacun en particulier ; cependant ce ne sont pas trois dieux, mais un seul Dieu.
(20) De même, on dit que le Père est tout-puissant, que le Fils est tout- puissant, que le Saint-Esprit est tout-puissant ; cependant ce ne sont pas trois tout-puissants, mais un seul Tout-Puissant, comme nous professons une seule lumière et un seul principe.
(21) Nous confessons et croyons que chacune personne en particulier est pleinement Dieu et que toutes trois sont un seul Dieu : elles ont une divinité, une majesté, une puissance unique, indivisée, égale, qui ne diminue pas en chacun et qui n'augmente pas dans les trois ; car elle n'est pas moindre quand chaque personne est appelée Dieu en particulier ; elle n'est pas plus grande quand les trois personnes sont appelées un seul Dieu.
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(22) Cette sainte Trinité, qui est un seul vrai Dieu, n'est pas hors du nombre mais elle n'est pas enfermée dans le nombre. Dans les relations des personnes, le nombre apparaît ; dans la substance de la divinité, on ne peut saisir quelque chose qu'on puisse dénombrer. Il y a donc indication de nombre uniquement dans les rapports qu'elles ont entre elles, mais il n'y a pas pour elles de nombre, en tant qu'elles sont référées à elles-mêmes.
(23) Il faut donc un nom de nature à cette sainte Trinité, tel qu'il ne puisse être utilisé au pluriel dans les trois personnes. Pour cela nous croyons ce que l'Ecriture dit : "Grand est notre Seigneur et grande est sa puissance et sa sagesse n'a pas de nombre" (Ps 147,5).
(24) Ce n'est pas parce que nous disons que ces trois personnes sont un seul Dieu, que nous pouvons dire que le Père est le même que le Fils ou que le Fils est le Père, ou que celui qui est le Saint-Esprit est le Père ou le Fils.
(25) Car celui qui est le Fils n'est pas le Père, et celui qui est le Père n'est pas le Fils, ni le Saint-Esprit n'est celui qui est le Père ou le Fils ; cependant, le Père est cela même qu'est le Fils, le Fils cela même qu'est le Père, le Père et le Fils cela même qu'est le Saint-Esprit, c'est- à-dire un seul Dieu par nature.
(26) Car lorsque nous disons que le Père n'est pas celui-là même qui est le Fils nous nous référons à la distinction des personnes. Mais quand nous disons que le Père est cela même qu'est le Fils, le Fils cela même qu'est le Père, le Saint-Esprit cela même qu'est le Père et le Fils, nous exprimons que cela appartient à la nature ou à la substance par laquelle Dieu est, parce qu'ils sont substantiellement un : nous distinguons en effet les personnes, mais nous ne divisons pas la divinité.
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(27) Nous reconnaissons donc la Trinité dans la distinction des personnes ; l'unité, nous la professons à cause de la nature ou substance. Ces trois sont donc un comme nature, non comme personne.
(28) Cependant il ne faut pas concevoir ces trois personnes comme séparables, puisque nous croyons qu'aucune n'a jamais existé, n'a jamais accompli quelque oeuvre ni avant l'autre ni après l'autre ni sans l'autre.
(29) Elles sont inséparables en effet aussi bien en ce qu'elles sont qu'en ce qu'elles font, car entre le Père qui engendre, le Fils lui est engendré et l'Esprit Saint qui procède, nous ne croyons pas qu'il y ait quelque intervalle de temps par lequel celui qui engendre aurait précédé un moment l'engendré, ou l'engendré aurait manqué à celui qui engendre, ou le Saint-Esprit, en procédant, serait apparu comme venant après le Père et le Fils.
(30) C'est pourquoi nous déclarons et croyons cette Trinité inséparable et distincte. Nous parlons de trois personnes, selon ce qu'ont défini nos Pères, pour qu'elles soient connues comme telles, non pour qu'elles soient séparées.
(31) Car si nous considérons ce que la sainte Ecriture dit de la Sagesse : "Elle est la splendeur de la lumière éternelle" (Sg 7,26), de même que nous voyons la splendeur ne faire qu'un avec la lumière, inséparablement, de même nous confessons que le Fils ne peut être séparé du Père.
(32) De même que nous ne confondons pas ces trois personnes, dont la nature est une et inséparable, nous déclarons aussi qu'elles ne sont absolument pas séparables.
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(33) Car la Trinité elle-même a daigné nous montrer cela si clairement que, même dans les noms dont elle a voulu que chaque personne fut désignée, elle n'a pas permis qu'on comprenne l'une sans l'autre : le Père en effet ne peut être connu sans le Fils et le Fils n'est pas découvert sans le Père.
(34) La relation elle-même en effet, dans sa dénomination personnelle, empêche de séparer les personnes et, quand elle ne les nomme pas ensemble, elle les indique ensemble. Personne ne peut entendre l'un de ces noms qu'il ne soit forcé de comprendre aussi l'autre.
(35) Ces trois étant donc un et cet un étant trois, chaque personne garde cependant sa propriété. Le Père a l'éternité sans naissance, le Fils l'éternité avec la naissance, et le Saint-Esprit la procession sans naissance, avec l'éternité.
L'Incarnation
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(36) Nous croyons que, de ces trois personnes, seule la personne du Fils a pris une nature humaine véritable, sans péché, de la sainte et immaculée Vierge Marie, pour la libération du genre humain ; il est né d'elle selon un nouvel ordre, selon une nouvelle naissance : un nouvel ordre, parce que invisible en sa divinité il paraît visible en la chair ; nouvelle naissance, parce qu'une virginité intacte n'a pas connu le contact de l'homme et a fourni la matière de son corps fécondé par l'Esprit Saint.
(37) Cet enfantement de la Vierge, la raison ne peut le comprendre ; aucun exemple ne l'éclaire. Si la raison le comprend, il n'est pas admirable ; si des exemples l'éclairent, il ne sera plus particulier.
(38) Il ne faut pas cependant croire que le Saint-Esprit est le Père du Fils, du fait que Marie a conçu sous l'ombre de ce même Saint-Esprit, car nous ne devons pas avoir l'air d'affirmer que le Fils a deux Pères : il est certainement impie de le dire.
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(39) Dans cette conception admirable, la Sagesse, s'étant bâti une demeure, "le Verbe s'est fait chair et il a habité, parmi nous" (Jn 1,14). Cependant, ce Verbe ne s'est pas transformé ni changé dans la chair, en sorte que celui qui voulait être homme cessât d'être Dieu ; mais " Le Verbe s'est fait chair de telle sorte qu'il y a en lui non seulement le Verbe dde Dieu et la chair de l'homme, mais encore une âme humaine raisonnable et que tout est appelé Dieu à cause de Dieu et homme à cause de l'homme.
(40) Dans le Fils de Dieu, nous croyons qu'il y a deux natures, celle de la divinité et celle de l'humanité, que l'unique personne du Christ a unies en lui de telle sorte qu'il est impossible de jamais séparer la divinité de l'humanité et l'humanité de la divinité.
(41) Dès lors, le Christ est Dieu parfait et homme parfait dans l'unité d'une seule personne ; néanmoins, en disant qu'il y a deux natures dans le Fils nous ne faisons pas qu'il y ait deux personnes en lui, de peur qu'à la Trinité - ce qu'à Dieu ne plaise ! - ne vienne s'ajouter une quaternité.
(42) Car Dieu le Verbe n'a pas pris la personne de l'homme, mais sa nature, et dans la personne éternelle de la divinité, il a pris la substance temporelle de la chair.
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(43) De même nous croyons que le Père, le Fils et le Saint- Esprit ont une unique substance, sans dire pourtant que la Vierge Marie ait enfanté l'unité de cette Trinité : elle n'a enfanté que le Fils, qui seul a pris notre nature dans l'unité de sa personne.
(44) Nous devons croire aussi que l'Incarnation du Fils de Dieu a été réalisée par la Trinité tout entière car les oeuvres de la Trinité ne peuvent être divisées. Cependant le Fils seul a pris la forme d'esclave (Ph 2,7) dans la singularité d'une personne, non dans l'unité de la nature divine ; dans ce qui est propre au Fils, non dans ce qui est commun à la Trinité :
(45) cette forme a été jointe à l'unité de la personne, en sorte que le Fils de Dieu et le Fils de l'homme sont un seul Christ. De même le Christ, dans ses deux natures, est fait de trois substances, celle du Verbe, qu'il faut rapporter à l'essence de Dieu uniquement, celles du corps et de l'âme qui appartiennent à l'homme véritable.
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(46) Il a donc en lui la double substance de sa divinité et de notre humanité.
(47) Parce qu'il est venu de Dieu le Père sans commencement, on dit seulement qu'il est né, car il n'a pas été fait ni prédestiné ; mais parce qu'il est né de la Vierge Marie, on doit croire qu'il est né, a été fait et a été prédestiné.
(48) Cependant en lui les deux générations sont admirables, parce qu'il a été engendré du Père, sans mère, avant les siècles, et parce qu'à la fin des siècles il a été engendré d'une mère, sans père. En tant qu'il est Dieu, il a créé Marie; en tant qu'il est homme, il a été créé par Marie. Il est le père et le fils de Marie sa mère.
(49) De même du fait qu'il est Dieu, il est égal au Père ; du fait qu'il est homme, il est moindre que le Père.
(50) De même nous devons croire qu'il est plus et moins que lui-même : dans la forme de Dieu, le Fils est plus que lui-même, parce qu'il a pris l'humanité, à qui la divinité est supérieure ; mais dans la forme d'esclave, il est moins que lui-même, c'est-à-dire dans l'humanité qui est reconnue inférieure à la divinité.
(51) Car de même que la chair qu'il a prise le fait moins, non seulement que son Père, mais que lui-même, de même selon sa divinité par laquelle il est égal au Père, lui-même et le Père sont plus que l'homme, que seule la personne du Fils a assumé.
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(52) De même, cherche-t-on si le Fils pourrait être à la fois égal au Saint- Esprit et plus grand que lui, comme l'on croit qu'il est tantôt égal au Père et tantôt moindre que le Père, nous répondrons : selon la forme de Dieu, il est égal au Père et au Saint-Esprit ; selon la forme d'esclave, il est moindre que le Père et le Saint-Esprit, parce que ni le Saint-Esprit ni Dieu le Père, mais seule la personne du Fils s'est incarnée, et eu égard à cette chair, nuus croyons qu'il est moindre que ces deux autres personnes.
(53) De même nous croyons que ce Fils, en tant que personne, est distinct, mais inséparable du Père et du Saint-Esprit ; en tant que nature il est distinct de la nature humaine qu'il a prise. De même, avec la nature humaine, il constitue une personne ; avec le Père et le Saint-Esprit, il est la nature ou substance de la divinité.
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(54) Cependant nous devons croire que le Fils n'a pas été envoyé seulement par le Père, mais par le Saint-Esprit, car lui-même dit par le Prophète : "Voici que maintenant le Seigneur m'a envoyé ainsi que son Esprit " (Is 48,16).
(55) On reconnaît aussi qu'il a été envoyé par lui-même, car indivisible est non seulement la volonté mais l'opération de la Trinité tout entière.
(56). Celui qui a été appelé unique avant les siècles est devenu le premier- né dans le temps : unique en raison de l'essence divine, premier- né en raison de la nature de chair qu'il a prise.
La Rédemption
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(57) Dans la forme d'homme qu'il a prise, nous croyons, qu'il est, selon la vérité de l'Evangile, conçu sans péché, né sans péché, mort sans péché, lui qui seul "s'est fait péché" pour nous (Is 2), c'est-à-dire sacrifice pour nos péchés.
(58) Néanmoins, il a subi la Passion pour nous, sa divinité demeurant intacte, il a été condamné à mort, a eu sur la croix une vraie mort de la chair ; et le troisième jour, relevé par sa propre puissance, il a surgi du tombeau.
Le sort de l'homme après la mort
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(59) Ainsi l'exemple de notre chef nous fuit confesser qu'il y a une véritable résurrection de la chair pour tous les morts.
(60) Nous ne croyons pas que nous ressusciterons dans un corps aérien ou dans quelque autre espèce de chair, selon les divagations de certains, mais dans cette chair avec laquelle nous vivons, nous existons et nous nous mouvons.
(61) Notre Seigneur et Sauveur ayant fourni le modèle de cette sainte résurrection, a regagné par son Ascension le trône paternel que sa divinité n'avait jamais abandonné.
(62) Siégeant là, à la droite du Père, il est attendu pour la fin des siècles comme juge de tous les vivants et de tous les morts.
(63) De là il viendra avec tous les saints pour juger et rendre à chacun le salaire qui lui est personnellement dû, selon ce que chacun aura accompli quand il était en son corps, soit en bien, soit en mal (2Co 5,10).
(64) Nous croyons que la sainte Eglise catholique, rachetée au prix de son sang, régnera avec lui pour toujours.
(65) Rassemblés au sein de cette Eglise, nous croyons et professons un seul baptême en rémission de tous les péchés.
(66) Dans cette foi, nous croyons sincèrement à la résurrection des morts et nous attendons les joies du siècle à venir.
(67) Il ne nous reste qu'à demander ceci dans notre prière : lorsque, après l'exécution et la fin du jugement, le Fils aura remis son Royaume à Dieu son Père (1Co 15,24), qu'il nous y fasse participer, afin que, par cette foi qui nous unit à lui, nous régnions avec lui sans fin.
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(68) Tel est l'exposé de la foi que nous professons. Par elle, les doctrines de tous les hérétiques sont anéanties ; par elle, les coeurs des fidèles sont purifiés ; par elle, on arrive glorieusement à Dieu...
Source : Denzinger.
- VR -
La Trinité divine
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(1) Nous confessons et nous croyons que la sainte et ineffable Trinité, Père, Fils et Esprit Saint, est un seul Dieu par nature, d'une seule substance, d'une seule nature, ainsi que d'une seule majesté et puissance.
(2) Et nous professons que le Père n'est ni engendré ni créé, mais qu'il est inengendré. Il ne tire en effet son origine de personne, lui de qui le Fils a reçu la naissance et l'Esprit Saint la procession. Il est donc lui-même source et origine de toute la divinité.
(3) Il est aussi le Père de sa propre essence, lui qui de son ineffable substance a engendré ineffablement le Fils, et cependant n'a pas engendré autre chose que ce qu'il est lui-même (lui, le Père, à savoir son essence ineffable, a engendré aussi de façon ineffable le Fils de sa substance) : Dieu (a engendré Dieu), la lumière, la lumière, de lui donc est "toute paternité au ciel et sur la terre" (Ep 3,15)
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(4) Nous affirmons aussi que le Fils est né de la substance du Père sans commencement, avant les siècles et cependant il n'a pas été fait : car ni le Père n'a jamais existé sans le Fils, ni le Fils jamais sans le Père.
(5) Et cependant, le Père n'est pas du Fils comme le Fils du Père, parce que le Père n'a pas reçu du Fils la génération, mais le Fils l'a reçue du Père. Le Fils est donc Dieu issu du Père, mais le Père n'est pas Dieu issu du Fils. Père du Fils, il n'est pas Dieu par le Fils. Celui-ci est Fils du Père et Dieu par le Père. Le Fils est cependant égal en toutes choses à Dieu, le Père, parce qu'il n'a jamais ni commencé ni cessé de naître.
(6) Nous croyons aussi qu'il a une seule substance avec le Père ; c'est pourquoi on dit qu'il est homoousios au Père, c'est-à-dire de même substance que le Père ; en grec en effet "homos" signifie un et "ousia" substance ; les deux mots joints font "une seule substance". On doit croire que le Fils a été engendré et qu'il est né non de rien ni d'une autre substance, mais du sein du Père, c'est-à-dire de sa substance.
(7) Eternel est donc le Père, éternel est le Fils. Si le Père a toujours été, il a toujours eu un Fils dont il était le Père ;c'est pourquoi nous confessons que le Fils est né du Père sans commencement.
(8) Cependant ce même Fils de Dieu, de ce qu'il a été engendré du Père, nous ne l'appelons pas une "partie de sa nature divisée", mais nous affirmons que le Père parfait a engendré son Fils parfait sans diminution ni division, parce qu'il appartient à la divinité seule de n'avoir pas un Fils inégal.
(9) Ce Fils est Fils de Dieu par nature, non par adoption, et nous devons croire que le Père ne l'a engendré ni par volonté ni par nécessité, car en Dieu aucune nécessité n'existe et la volonté ne précède pas la sagesse.
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(10) Nous croyons aussi que l'Esprit Saint, qui est la troisième personne dans la Trinité, est Dieu, un et égal au Père et au Fils, de même substance et aussi de même nature : il n'est cependant ni engendré ni créé, mais il procède de l'un et de l'autre, il est l'Esprit de tous deux.
(11) Nous croyons aussi que l'Esprit n'est ni inengendré, ni engendré, de sorte qu'on ne considère pas, si nous le disons inengendré, que nous affirmons deux Pères, ou si nous le disons engendré, que nous prêchons deux Fils ; cependant on ne dit pas qu'il est seulement l'Esprit du Père mais à la fois l'Esprit du Père et du Fils.
(12) Car il ne procède pas du Père vers le Fils ni ne procède du Fils pour sanctifier les créatures, mais il apparaît bien comme ayant procédé à la fois de l'un et de l'autre, parce qu'il est reconnu comme la charité ou la sainteté de tous deux.
(13) Nous croyons donc que le Saint-Esprit est envoyé par les deux, comme le Fils l'est par le Père ; mais il n'est pas considéré comme moindre que le Père et le Fils, à la manière dont le Fils atteste qu'il est moindre que le Père et l'Esprit Saint à cause de la chair qu'il a prise.
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(14) Voici comment parler de la sainte Trinité : on doit dire qu'elle n'est pas triple mais trine. On ne peut dire justement que la Trinité soit en un seul Dieu mais qu'un seul Dieu est Trinité.
(15) Dans les noms des personnes qui expriment les relations, le Père est référé au Fils, le Fils au Père, le Saint-Esprit aux deux : quand on parle des trois personnes en considérant les relations, on croit cependant qu'ils sont une seule nature ou substance.
(16) Nous n'affirmons pas trois substances comme nous affirmons trois personnes, mais une seule substance et trois personnes.
(17) En effet, le Père est Père, non par rapport à lui-même mais par rapport au Fils ; le Fils est Fils, non par rapport à lui-même, mais par rapport au Père. De même, le Saint-Esprit ne se réfère pas par rapport à lui- même mais au Père et au Fils, parce qu'il est appelé l'Esprit du Père et du Fils.
(18) De même, quand nous disons "Dieu", nous n'exprimons pas une relation à un autre, comme celle du Père au Fils ou du Fils au Père ou du Saint-Esprit au Père et au Fils mais "Dieu" est dit spécialement en référence à lui-même.
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(19) Si on nous interroge sur chacune des personnes, nous devons confesser qu'elle est Dieu. On dit que le Père est Dieu, que le Fils est Dieu, que le Saint-Esprit est Dieu, chacun en particulier ; cependant ce ne sont pas trois dieux, mais un seul Dieu.
(20) De même, on dit que le Père est tout-puissant, que le Fils est tout- puissant, que le Saint-Esprit est tout-puissant ; cependant ce ne sont pas trois tout-puissants, mais un seul Tout-Puissant, comme nous professons une seule lumière et un seul principe.
(21) Nous confessons et croyons que chacune personne en particulier est pleinement Dieu et que toutes trois sont un seul Dieu : elles ont une divinité, une majesté, une puissance unique, indivisée, égale, qui ne diminue pas en chacun et qui n'augmente pas dans les trois ; car elle n'est pas moindre quand chaque personne est appelée Dieu en particulier ; elle n'est pas plus grande quand les trois personnes sont appelées un seul Dieu.
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(22) Cette sainte Trinité, qui est un seul vrai Dieu, n'est pas hors du nombre mais elle n'est pas enfermée dans le nombre. Dans les relations des personnes, le nombre apparaît ; dans la substance de la divinité, on ne peut saisir quelque chose qu'on puisse dénombrer. Il y a donc indication de nombre uniquement dans les rapports qu'elles ont entre elles, mais il n'y a pas pour elles de nombre, en tant qu'elles sont référées à elles-mêmes.
(23) Il faut donc un nom de nature à cette sainte Trinité, tel qu'il ne puisse être utilisé au pluriel dans les trois personnes. Pour cela nous croyons ce que l'Ecriture dit : "Grand est notre Seigneur et grande est sa puissance et sa sagesse n'a pas de nombre" (Ps 147,5).
(24) Ce n'est pas parce que nous disons que ces trois personnes sont un seul Dieu, que nous pouvons dire que le Père est le même que le Fils ou que le Fils est le Père, ou que celui qui est le Saint-Esprit est le Père ou le Fils.
(25) Car celui qui est le Fils n'est pas le Père, et celui qui est le Père n'est pas le Fils, ni le Saint-Esprit n'est celui qui est le Père ou le Fils ; cependant, le Père est cela même qu'est le Fils, le Fils cela même qu'est le Père, le Père et le Fils cela même qu'est le Saint-Esprit, c'est- à-dire un seul Dieu par nature.
(26) Car lorsque nous disons que le Père n'est pas celui-là même qui est le Fils nous nous référons à la distinction des personnes. Mais quand nous disons que le Père est cela même qu'est le Fils, le Fils cela même qu'est le Père, le Saint-Esprit cela même qu'est le Père et le Fils, nous exprimons que cela appartient à la nature ou à la substance par laquelle Dieu est, parce qu'ils sont substantiellement un : nous distinguons en effet les personnes, mais nous ne divisons pas la divinité.
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(27) Nous reconnaissons donc la Trinité dans la distinction des personnes ; l'unité, nous la professons à cause de la nature ou substance. Ces trois sont donc un comme nature, non comme personne.
(28) Cependant il ne faut pas concevoir ces trois personnes comme séparables, puisque nous croyons qu'aucune n'a jamais existé, n'a jamais accompli quelque oeuvre ni avant l'autre ni après l'autre ni sans l'autre.
(29) Elles sont inséparables en effet aussi bien en ce qu'elles sont qu'en ce qu'elles font, car entre le Père qui engendre, le Fils lui est engendré et l'Esprit Saint qui procède, nous ne croyons pas qu'il y ait quelque intervalle de temps par lequel celui qui engendre aurait précédé un moment l'engendré, ou l'engendré aurait manqué à celui qui engendre, ou le Saint-Esprit, en procédant, serait apparu comme venant après le Père et le Fils.
(30) C'est pourquoi nous déclarons et croyons cette Trinité inséparable et distincte. Nous parlons de trois personnes, selon ce qu'ont défini nos Pères, pour qu'elles soient connues comme telles, non pour qu'elles soient séparées.
(31) Car si nous considérons ce que la sainte Ecriture dit de la Sagesse : "Elle est la splendeur de la lumière éternelle" (Sg 7,26), de même que nous voyons la splendeur ne faire qu'un avec la lumière, inséparablement, de même nous confessons que le Fils ne peut être séparé du Père.
(32) De même que nous ne confondons pas ces trois personnes, dont la nature est une et inséparable, nous déclarons aussi qu'elles ne sont absolument pas séparables.
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(33) Car la Trinité elle-même a daigné nous montrer cela si clairement que, même dans les noms dont elle a voulu que chaque personne fut désignée, elle n'a pas permis qu'on comprenne l'une sans l'autre : le Père en effet ne peut être connu sans le Fils et le Fils n'est pas découvert sans le Père.
(34) La relation elle-même en effet, dans sa dénomination personnelle, empêche de séparer les personnes et, quand elle ne les nomme pas ensemble, elle les indique ensemble. Personne ne peut entendre l'un de ces noms qu'il ne soit forcé de comprendre aussi l'autre.
(35) Ces trois étant donc un et cet un étant trois, chaque personne garde cependant sa propriété. Le Père a l'éternité sans naissance, le Fils l'éternité avec la naissance, et le Saint-Esprit la procession sans naissance, avec l'éternité.
L'Incarnation
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(36) Nous croyons que, de ces trois personnes, seule la personne du Fils a pris une nature humaine véritable, sans péché, de la sainte et immaculée Vierge Marie, pour la libération du genre humain ; il est né d'elle selon un nouvel ordre, selon une nouvelle naissance : un nouvel ordre, parce que invisible en sa divinité il paraît visible en la chair ; nouvelle naissance, parce qu'une virginité intacte n'a pas connu le contact de l'homme et a fourni la matière de son corps fécondé par l'Esprit Saint.
(37) Cet enfantement de la Vierge, la raison ne peut le comprendre ; aucun exemple ne l'éclaire. Si la raison le comprend, il n'est pas admirable ; si des exemples l'éclairent, il ne sera plus particulier.
(38) Il ne faut pas cependant croire que le Saint-Esprit est le Père du Fils, du fait que Marie a conçu sous l'ombre de ce même Saint-Esprit, car nous ne devons pas avoir l'air d'affirmer que le Fils a deux Pères : il est certainement impie de le dire.
534
(39) Dans cette conception admirable, la Sagesse, s'étant bâti une demeure, "le Verbe s'est fait chair et il a habité, parmi nous" (Jn 1,14). Cependant, ce Verbe ne s'est pas transformé ni changé dans la chair, en sorte que celui qui voulait être homme cessât d'être Dieu ; mais " Le Verbe s'est fait chair de telle sorte qu'il y a en lui non seulement le Verbe dde Dieu et la chair de l'homme, mais encore une âme humaine raisonnable et que tout est appelé Dieu à cause de Dieu et homme à cause de l'homme.
(40) Dans le Fils de Dieu, nous croyons qu'il y a deux natures, celle de la divinité et celle de l'humanité, que l'unique personne du Christ a unies en lui de telle sorte qu'il est impossible de jamais séparer la divinité de l'humanité et l'humanité de la divinité.
(41) Dès lors, le Christ est Dieu parfait et homme parfait dans l'unité d'une seule personne ; néanmoins, en disant qu'il y a deux natures dans le Fils nous ne faisons pas qu'il y ait deux personnes en lui, de peur qu'à la Trinité - ce qu'à Dieu ne plaise ! - ne vienne s'ajouter une quaternité.
(42) Car Dieu le Verbe n'a pas pris la personne de l'homme, mais sa nature, et dans la personne éternelle de la divinité, il a pris la substance temporelle de la chair.
535
(43) De même nous croyons que le Père, le Fils et le Saint- Esprit ont une unique substance, sans dire pourtant que la Vierge Marie ait enfanté l'unité de cette Trinité : elle n'a enfanté que le Fils, qui seul a pris notre nature dans l'unité de sa personne.
(44) Nous devons croire aussi que l'Incarnation du Fils de Dieu a été réalisée par la Trinité tout entière car les oeuvres de la Trinité ne peuvent être divisées. Cependant le Fils seul a pris la forme d'esclave (Ph 2,7) dans la singularité d'une personne, non dans l'unité de la nature divine ; dans ce qui est propre au Fils, non dans ce qui est commun à la Trinité :
(45) cette forme a été jointe à l'unité de la personne, en sorte que le Fils de Dieu et le Fils de l'homme sont un seul Christ. De même le Christ, dans ses deux natures, est fait de trois substances, celle du Verbe, qu'il faut rapporter à l'essence de Dieu uniquement, celles du corps et de l'âme qui appartiennent à l'homme véritable.
536
(46) Il a donc en lui la double substance de sa divinité et de notre humanité.
(47) Parce qu'il est venu de Dieu le Père sans commencement, on dit seulement qu'il est né, car il n'a pas été fait ni prédestiné ; mais parce qu'il est né de la Vierge Marie, on doit croire qu'il est né, a été fait et a été prédestiné.
(48) Cependant en lui les deux générations sont admirables, parce qu'il a été engendré du Père, sans mère, avant les siècles, et parce qu'à la fin des siècles il a été engendré d'une mère, sans père. En tant qu'il est Dieu, il a créé Marie; en tant qu'il est homme, il a été créé par Marie. Il est le père et le fils de Marie sa mère.
(49) De même du fait qu'il est Dieu, il est égal au Père ; du fait qu'il est homme, il est moindre que le Père.
(50) De même nous devons croire qu'il est plus et moins que lui-même : dans la forme de Dieu, le Fils est plus que lui-même, parce qu'il a pris l'humanité, à qui la divinité est supérieure ; mais dans la forme d'esclave, il est moins que lui-même, c'est-à-dire dans l'humanité qui est reconnue inférieure à la divinité.
(51) Car de même que la chair qu'il a prise le fait moins, non seulement que son Père, mais que lui-même, de même selon sa divinité par laquelle il est égal au Père, lui-même et le Père sont plus que l'homme, que seule la personne du Fils a assumé.
537
(52) De même, cherche-t-on si le Fils pourrait être à la fois égal au Saint- Esprit et plus grand que lui, comme l'on croit qu'il est tantôt égal au Père et tantôt moindre que le Père, nous répondrons : selon la forme de Dieu, il est égal au Père et au Saint-Esprit ; selon la forme d'esclave, il est moindre que le Père et le Saint-Esprit, parce que ni le Saint-Esprit ni Dieu le Père, mais seule la personne du Fils s'est incarnée, et eu égard à cette chair, nuus croyons qu'il est moindre que ces deux autres personnes.
(53) De même nous croyons que ce Fils, en tant que personne, est distinct, mais inséparable du Père et du Saint-Esprit ; en tant que nature il est distinct de la nature humaine qu'il a prise. De même, avec la nature humaine, il constitue une personne ; avec le Père et le Saint-Esprit, il est la nature ou substance de la divinité.
538
(54) Cependant nous devons croire que le Fils n'a pas été envoyé seulement par le Père, mais par le Saint-Esprit, car lui-même dit par le Prophète : "Voici que maintenant le Seigneur m'a envoyé ainsi que son Esprit " (Is 48,16).
(55) On reconnaît aussi qu'il a été envoyé par lui-même, car indivisible est non seulement la volonté mais l'opération de la Trinité tout entière.
(56). Celui qui a été appelé unique avant les siècles est devenu le premier- né dans le temps : unique en raison de l'essence divine, premier- né en raison de la nature de chair qu'il a prise.
La Rédemption
539
(57) Dans la forme d'homme qu'il a prise, nous croyons, qu'il est, selon la vérité de l'Evangile, conçu sans péché, né sans péché, mort sans péché, lui qui seul "s'est fait péché" pour nous (Is 2), c'est-à-dire sacrifice pour nos péchés.
(58) Néanmoins, il a subi la Passion pour nous, sa divinité demeurant intacte, il a été condamné à mort, a eu sur la croix une vraie mort de la chair ; et le troisième jour, relevé par sa propre puissance, il a surgi du tombeau.
Le sort de l'homme après la mort
540
(59) Ainsi l'exemple de notre chef nous fuit confesser qu'il y a une véritable résurrection de la chair pour tous les morts.
(60) Nous ne croyons pas que nous ressusciterons dans un corps aérien ou dans quelque autre espèce de chair, selon les divagations de certains, mais dans cette chair avec laquelle nous vivons, nous existons et nous nous mouvons.
(61) Notre Seigneur et Sauveur ayant fourni le modèle de cette sainte résurrection, a regagné par son Ascension le trône paternel que sa divinité n'avait jamais abandonné.
(62) Siégeant là, à la droite du Père, il est attendu pour la fin des siècles comme juge de tous les vivants et de tous les morts.
(63) De là il viendra avec tous les saints pour juger et rendre à chacun le salaire qui lui est personnellement dû, selon ce que chacun aura accompli quand il était en son corps, soit en bien, soit en mal (2Co 5,10).
(64) Nous croyons que la sainte Eglise catholique, rachetée au prix de son sang, régnera avec lui pour toujours.
(65) Rassemblés au sein de cette Eglise, nous croyons et professons un seul baptême en rémission de tous les péchés.
(66) Dans cette foi, nous croyons sincèrement à la résurrection des morts et nous attendons les joies du siècle à venir.
(67) Il ne nous reste qu'à demander ceci dans notre prière : lorsque, après l'exécution et la fin du jugement, le Fils aura remis son Royaume à Dieu son Père (1Co 15,24), qu'il nous y fasse participer, afin que, par cette foi qui nous unit à lui, nous régnions avec lui sans fin.
541
(68) Tel est l'exposé de la foi que nous professons. Par elle, les doctrines de tous les hérétiques sont anéanties ; par elle, les coeurs des fidèles sont purifiés ; par elle, on arrive glorieusement à Dieu...
Source : Denzinger.
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Ecrit le 22 mai06, 00:31
La Trinité est un dogme forgé par des humains à partir du paganisme syncrétique et du platonisme.
http://godieu.com/doc/babylones/chapitre2article1.html
Ce dogme est exclu de la Révélation divine de la Bible, et en outre doit être considéré comme hérétique par les chrétiens en raison de son origine paienne et philosophique (Colossiens 2 : 8).
Qui est Jésus Christ d'après la Bible? Dialogue entre un témoin de Jéhovah et un protestant trinitaire :
http://www.euaggelion2414.com/QuestOdd.htm
Pour prouver la Trinité, les trinitaires disent que bien des textes de l'Ancien Testaments et notamment le Shema décrivent en hébreu l'unité divine mettant en relief une unité composée: plusieurs personnes composant une unité.
http://www.euaggelion2414.com/trois_un.html
Le dogme de la Trinité face aux Ecritures :
http://www.euaggelion2414.com/tjtrinitefr.htm
les premiers chrétiens croyaient-ils en une Trinité ?
http://perso.wanadoo.fr/nw/trinite
Pages non TJ sur la Trinité paienne :
http://membres.lycos.fr/edlyinev/trinite.htm
http://godieu.com/doc/babylones/chapitre2article1.html
Ce dogme est exclu de la Révélation divine de la Bible, et en outre doit être considéré comme hérétique par les chrétiens en raison de son origine paienne et philosophique (Colossiens 2 : 8).
Qui est Jésus Christ d'après la Bible? Dialogue entre un témoin de Jéhovah et un protestant trinitaire :
http://www.euaggelion2414.com/QuestOdd.htm
Pour prouver la Trinité, les trinitaires disent que bien des textes de l'Ancien Testaments et notamment le Shema décrivent en hébreu l'unité divine mettant en relief une unité composée: plusieurs personnes composant une unité.
http://www.euaggelion2414.com/trois_un.html
Le dogme de la Trinité face aux Ecritures :
http://www.euaggelion2414.com/tjtrinitefr.htm
les premiers chrétiens croyaient-ils en une Trinité ?
http://perso.wanadoo.fr/nw/trinite
Pages non TJ sur la Trinité paienne :
http://membres.lycos.fr/edlyinev/trinite.htm
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Ecrit le 22 mai06, 00:34
In Scripture there is as yet no single term by which the Three Divine Persons are denoted together. The word trias (of which the Latin trinitas is a translation) is first found in Theophilus of Antioch about A.D. 180
[...]
It is manifest that a dogma so mysterious presupposes a Divine revelation.
Catholic Encyclopedia; The Blessed Trinity
Traduction:
Jusqu'à présent on n’a trouvé dans l’Écriture aucun terme particulier qui englobe les trois Personnes divines. Le mot trias (dont trinitas est la traduction latine) se rencontre pour la première fois chez Théophile d’Antioche vers 180 ap. J.-C
[...]
Manifestement un dogme aussi mystérieux présuppose une révélation divine
---> Malheureusement pour les trinitaires, DIeu ne s'est JAMAIS REVELE TRINE dans SA PAROLE INSPIREE (la Bible).
[...]
It is manifest that a dogma so mysterious presupposes a Divine revelation.
Catholic Encyclopedia; The Blessed Trinity
Traduction:
Jusqu'à présent on n’a trouvé dans l’Écriture aucun terme particulier qui englobe les trois Personnes divines. Le mot trias (dont trinitas est la traduction latine) se rencontre pour la première fois chez Théophile d’Antioche vers 180 ap. J.-C
[...]
Manifestement un dogme aussi mystérieux présuppose une révélation divine
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Remarque
Ecrit le 22 mai06, 02:59Cher Brainstorm.Brainstorm a écrit :In Scripture there is as yet no single term by which the Three Divine Persons are denoted together. The word trias (of which the Latin trinitas is a translation) is first found in Theophilus of Antioch about A.D. 180
[...]
It is manifest that a dogma so mysterious presupposes a Divine revelation.
Catholic Encyclopedia; The Blessed Trinity
Traduction:
Jusqu'à présent on n’a trouvé dans l’Écriture aucun terme particulier qui englobe les trois Personnes divines. Le mot trias (dont trinitas est la traduction latine) se rencontre pour la première fois chez Théophile d’Antioche vers 180 ap. J.-C
[...]
Manifestement un dogme aussi mystérieux présuppose une révélation divine
---> Malheureusement pour les trinitaires, DIeu ne s'est JAMAIS REVELE TRINE dans SA PAROLE INSPIREE (la Bible).
Félicitations pour ton acharnement à défendre ta foi et ton organisation religieuse en toute bonne conscience. Tu me rappelles Saul de Tarse.
N'y vois aucune note péjorative.
Que ne sois-tu né catholique ! Tu aurais fais un excellent jésuite zélé.

Théo
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Ecrit le 22 mai06, 06:30
TEO :
3- Qui te dis que je ne suis pas né catholique ?
2- Quant aux jésuites, Dieu me garde d'en être jamais, car je ne pourrais jamais défendre des enseignements humains en toute bonne conscience comme ce que je fais là (Matthieu 15 : 9)...
Ce que je défends (ici) est la doctrine REVELEE de Dieu ! C'est pourquoi je suis sûr de ne pas de me tromper !
1 - La comparaison avec Saul est mauvaise (voire péjorative, malgré ce que tu affectes), désolé. Avec PAUL, oui ...Cher Brainstorm.
Félicitations pour ton acharnement à défendre ta foi et ton organisation religieuse en toute bonne conscience. Tu me rappelles Saul de Tarse.
N'y vois aucune note péjorative.
Que ne sois-tu né catholique ! Tu aurais fais un excellent jésuite zélé.
3- Qui te dis que je ne suis pas né catholique ?
2- Quant aux jésuites, Dieu me garde d'en être jamais, car je ne pourrais jamais défendre des enseignements humains en toute bonne conscience comme ce que je fais là (Matthieu 15 : 9)...
Ce que je défends (ici) est la doctrine REVELEE de Dieu ! C'est pourquoi je suis sûr de ne pas de me tromper !
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Ecrit le 22 mai06, 08:09
Brainstorm a écrit :TEO :
Ce que je défends (ici) est la doctrine REVELEE de Dieu ! C'est pourquoi je suis sûr de ne pas de me tromper !
Cher Brainstorm,
Je l'ai cru longtemps moi aussi... Mais la Révélation de Jéhovah dans toute la vérité est encore à venir.
Fraternellement
Théo
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Ecrit le 22 mai06, 08:17
Les TJ se trompent régulièrement, comme tout le monde le sait.Brainstorm a écrit :
Ce que je défends (ici) est la doctrine REVELEE de Dieu ! C'est pourquoi je suis sûr de ne pas de me tromper !
Il font ce qu'ils peuvent pour revendiquer être les meilleurs pour interprèter les Ecritures, c'est tout!
"Ils étaient frappés de sa doctrine ; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes." (Marc 1:22).
Le christianisme enfin expliqué:
http://www.forum-religion.org/post641487.html#p641487
Le christianisme enfin expliqué:
http://www.forum-religion.org/post641487.html#p641487
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Ecrit le 22 mai06, 20:34
braimstorm
tu n'a rien compris a la condescence de teo a ton égard

(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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Ecrit le 22 mai06, 20:38
sur la trinité
Relativement à l’historique de cette doctrine, voici ce qu’on peut lire dans la Nouvelle Encyclopédie britannique:
“Le mot Trinité ne figure pas dans le Nouveau Testament. La doctrine qu’il désigne n’y est jamais énoncée explicitement. (...)
“Cette doctrine a pris forme progressivement, sur plusieurs siècles et à travers bien des controverses
Relativement à l’historique de cette doctrine, voici ce qu’on peut lire dans la Nouvelle Encyclopédie britannique:
“Le mot Trinité ne figure pas dans le Nouveau Testament. La doctrine qu’il désigne n’y est jamais énoncée explicitement. (...)
“Cette doctrine a pris forme progressivement, sur plusieurs siècles et à travers bien des controverses
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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Merci
Ecrit le 22 mai06, 21:54medico a écrit :
braimstorm
tu n'a rien compris a la condescence de teo a ton égard :wink:[/quote
Merci à Medico.
En effet. Si Saul de Tarse avait été irrécupérable, Jésus ne l'aurait pas nommé pour un apostolat spécial. Et ce choix a été une bénédiction pour les juifs comme pour les nations malgré son apparence contre nature.
Les voies divines nous échappent et nous avons beaucoup de choses à apprendre des manières d'agir de Dieu.
Lui, il examine les coeurs avant tout.
Salutations fraternelles
Téo
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Re: Merci
Ecrit le 22 mai06, 23:52c'est bien là la finalité quoique le coeur est traitreTéo a écrit :
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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Ecrit le 24 mai06, 01:27
Est-ce que VR ou un autre catholique pourrait m'expliquer cela :
Alors que le catéchisme enseigne que l'âme de l'homme retourne à Dieu après la mort, se transforme en angelot s'il était bon, et va en enfer s'il était mauvais ...Le sort de l'homme après la mort
540
(59) Ainsi l'exemple de notre chef nous fuit confesser qu'il y a une véritable résurrection de la chair pour tous les morts.
(60) Nous ne croyons pas que nous ressusciterons dans un corps aérien ou dans quelque autre espèce de chair, selon les divagations de certains, mais dans cette chair avec laquelle nous vivons, nous existons et nous nous mouvons.
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Ecrit le 24 mai06, 07:44
Le catéchisme n'enseigne pas, première chose, que l'homme se transforme en autre chose après sa mort corporelle; son âme se sépare et est jugée pour aller soit au Paradis, au Purgatoire ou en Enfer.Brainstorm a écrit :Est-ce que VR ou un autre catholique pourrait m'expliquer cela :
Alors que le catéchisme enseigne que l'âme de l'homme retourne à Dieu après la mort, se transforme en angelot s'il était bon, et va en enfer s'il était mauvais ...
À la fin des temps, lorsque le Christ reviendra dans la gloire, alors nous revêtirons de nouveaux corps, ce sera une création nouvelle; nous serons alors semblables à ce que nous étions, mais glorifiés avec le Christ.
Il y a donc une Résurrection de la Chair, mais pas au moment de la mort.
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Ecrit le 24 mai06, 07:58
Tout ce que tu as dis est juste, à part la notion de purgatoire qui permet le relâchement et l'impunité du pécheur.LumendeLumine a écrit :Le catéchisme n'enseigne pas, première chose, que l'homme se transforme en autre chose après sa mort corporelle; son âme se sépare et est jugée pour aller soit au Paradis, au Purgatoire ou en Enfer.
À la fin des temps, lorsque le Christ reviendra dans la gloire, alors nous revêtirons de nouveaux corps, ce sera une création nouvelle; nous serons alors semblables à ce que nous étions, mais glorifiés avec le Christ.
Il y a donc une Résurrection de la Chair, mais pas au moment de la mort.
"Ils étaient frappés de sa doctrine ; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes." (Marc 1:22).
Le christianisme enfin expliqué:
http://www.forum-religion.org/post641487.html#p641487
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