Les Juifs d'Arabie
- Jupiterus
- [ Musulman ]
- [ Musulman ]
- Messages : 809
- Enregistré le : 10 nov.05, 23:15
- Localisation : BELGIQUE
Re: Les Juifs d'Arabie
Ecrit le 16 juil.06, 10:39pascaline a écrit :Quelqu'un sait où ils sont?
Ils ont quitté le pays suite à leur acharnement de vouloir tuer le prophète.
De la même manière que les juifs d'Algérie ont du quitter le térritoire pour leur alliance à l'occupation française.
Ils ont fait le mauvais choix.
L'ATHEE EST COMME L'OEIL FRAPPE DE CECITE QUI NIE LA CLARTE DU JOUR
Re: Les Juifs d'Arabie
Ecrit le 16 juil.06, 10:43Jupiterus a écrit :



Donc les juifs, c'est à chaque fois notre faute. Je commence à avoir l'habitude. Les musulmans se justifient de leur haine anti-juive de façon abjecte. C'est votre prophète qui a agressé les juifs qui n'ont pas voulu de sa religion. Il en a fait égorger des centaines! mais c'est encore la faute aux juifs. Pourquoi alors s'étonner de ça :

Ecrit le 16 juil.06, 10:56
LES JUIFS DE KHAYBAR
Localisation des tribus et population
Au moins depuis la sortie d’Egypte, les Hébreux seraient installés au Nord de l’Arabie, en pays de Madian (fief de Jéthro, beau-père de Moïse) et à Tayma (Jérémie 25/23). Pendant la période du 1er Temple, les tribus de Ruben, Gad et une partie de celle de Manassé résidèrent à la lisière septentrionale du désert du Néfoud et le long de la côte qui mène d’Aqaba au Hedjaz (Médine et la Mecque), sur les hauts plateaux montagneux de Khaybar et à Wadi Al Qoura. La tribu de Simeon conquit plus tard le mont Séir (Chroniques 4/42). Après la destruction du 1er Temple, 80 000 prêtres s’y seraient réfugiés et des Juifs de Babel auraient accompagné Nabonide à Tayma lors de sa conquête de l’Arabie. Lors de la période du 2ème Temple les Juifs essaimèrent dans des implantations agricoles et poussèrent jusqu’à Yatrib (Médine). On a trouvé des inscriptions relatant leur présence à Al Hijra, à Al Oula (Didan) et à Madayn Saleh. Lors des épreuves contre Rome des Juifs émigrèrent vers Khaybar et vers Médine 150 km plus au Sud.
Lors des premiers siècles de l’ère courante, attirées par le degré d’avancement culturel et technique de ces tribus juives, de nombreuses populations arabes idolâtres se convertirent au judaïsme. A cette époque on pouvait estimer la population juive dans la zone habitée entre Nattah, Chaq et Koutayba à un demi million d’âmes.
Lors de la conquête arabe, les Juifs d’Arabie furent soit massacrés, soit convertis à l’Islam. Certains d’entre eux repartirent vers la Terre Sainte, notamment à Youtta, près de Hébron, à Sanour en Samarie, à Jéricho ou au delà du Jourdain, à Deraa. D’autres ont eu la vie sauve grâce à Safiyya, la fille du chef de la tribu Abou Nadir, que Mohamed emporta avec lui comme captive et épousa. On a de nombreux témoignages de la présence juive en Arabie du Nord, jusqu’au 19ème siècle. On comptait entre 200 000 et 300 000 juifs encore au Moyen Age. Mais depuis que le wahabisme s’est imposé au Hedjaz, on ne trouve plus de trace de judéité en Arabie (1). Pourtant aujourd'hui aussi bien les bédouins de Khaybar que ceux de certaines localités de Terre Sainte se réclament plus ou moins discrètement de leur ascendance juive (tribus de Mohamar et Massalma à Youtta, Dar el Lahm à Beyt Attab…). Ils sont appelés « les juifs de Khaybar » avec une connotation péjorative. Ils se considèrent, eux, comme « les fils de Moïse » !(2)
Les tribus juives les plus célèbres parmi la vingtaine que comptait la région sont les Banou Nadir et les Banou Qouraysha, appelées les « kahinim » ou prêtres, les Banou Qaynouqa et les Charamat.
Khaybar
Khaybar (en hébreu h’aybar) signifie « forteresse » ou plutôt « vie dans la nature ». Située à 150 km au nord de Médine, Khaybar était formée d’une série de forteresses surplombant des marécages asséchés, sur les hauts plateaux montagneux du Nord-Ouest de l’Arabie. Les Juifs assainirent ces marécages et cultivèrent les terres pierreuses. Ils travaillaient dans les vallées le jour et se réfugiaient dans leurs forteresses la nuit. Ils étaient réputés pour leur technicité en agriculture (les meilleures dattes d’Arabie, la vigne, les arbres fruitiers et les légumes) et dans l’élevage des chevaux et des chameaux. Ils étaient spécialisés aussi dans l’élevage de vers à soie appris en Chine et dans le tissage et la confection de vêtements en soie qui étaient exportés par les caravanes jusqu’en Syrie. Certains étaient bijoutiers ou fabricants d’armes et d’armures.
Leurs pitons élevés servaient de phares la nuit pour les caravanes qui s’acheminaient vers le Hedjaz. Ils étaient aisés, d’une grande hospitalité, ouvrant leurs portes même la nuit. Plus tard, acculés par les nouveaux musulmans à se défendre, ils se sont transformés en brigands, rançonnant à leur passage ces mêmes caravanes pélerinant vers la Mecque.
Khaybar était aussi réputée pour ses poètes. Le poète le plus réputé et le plus cité par les arabes eux-mêmes est incontestablement Shmouel ben A’diya, appelé « le roi de Tayma » (3).
Khaybar est tombée sous les coups des nouveaux musulmans en 628 et du fait de la chute antérieure du royaume juif de H'imyar (ou Yémen) d'Arabie du Sud. Ce royaume juif assurait une protection de fait aux implantations juives du Nord contre l’invasion des tribus idolâtres nouvellement islamisées.
Us et coutumes
Les Juifs de Khaybar étaient en contact avec leurs coreligionnaires de Babel, du Caire, de Terre Sainte et du Yémen. Ils pratiquaient par conséquent un judaïsme selon les règles halakhiques définies par les rabbins. Même après la conquête arabe et la chute de Khaybar (4) ils ont gardé leurs coutumes. Ce n’est que sous l’influence wahabite à partir du 18ème siècle qu’ils commencèrent à perdre leur spécificité (5). Les garçons sont circoncis à un an au lieu de huit jours; néanmoins ils observent le repos du shabat, portent un taleth et se marient entre eux comme les « marranes » (6 ).
Sources
Encyclopedia biblica
Encyclopedia judaica
Isaac Ben Zvi – « Les tribus dispersées » - Ed de Minuit -1959
Hava Lazarus Yaffé – Studies in the history of the Arabs and Islam- Reshafim Publishing House - Tel Aviv 1975 for the Prime Minister Office
(1) Depuis la création de l’Arabie saoudite, après la chute de l’empire Ottoman, son territoire est interdit aux Juifs.
(2) La tribu de Gad protégeait les marches du Royaume de Judée, dans les temps bibliques. Il est curieux de noter que les gardes-frontières d’Israël sont pratiquement tous des Bédouins, descendants de cette tribu.
(3) Ayant laissé jusqu’à ce jour auprès des gens éduqués une réputation d’homme de parole, ce poète juif de Khaybar est mentionné ou invoqué quand on veut qualifier ou désigner un homme d’une grande intégrité qui tient ses promesses. Ce poète avait un ami, chef d’une tribu arabe polythéiste, Imr Al Qays. Comme ce dernier devait faire un voyage à Byzance, il confia à notre poète son arsenal d’armes et sa fille bien aimée. En effet Imr Al Qays se méfiait d’un ennemi héréditaire, le chef de la tribu Ghassan et il avait peur qu’il ne s’empare de ses armes et de sa fille, en son absence. Or Imr Al Qays mourut à Byzance et le chef des Ghassan en fut informé par le sultan. Il s’en fut aussitôt menacer Shmouel Ibn Adiya pour récupérer les biens d’Imr Al Qays. Le poète ne céda pas aux menaces. Un jour que son fils était à la chasse, il fut enlevé par les esclaves des Ghassan. Un marché fut proposé : la vie sauve de l’otage contre les armes et la fille d’Imr Al Aqys. Notre poète ne céda pas plus et son fils fut assassiné.
(4) Dans son livre « les Juifs en Arabie » Israel Ben Zeev décrit ainsi la destruction de Khaybar « Les conséquences de la guerre furent catastrophiques. Les Juifs de Khaybar, après des centaines d’années de liberté, de paix et de travail, tombèrent en esclavage. Une nation qui tenait avant tout à la pureté des liens familiaux vit ses femmes et ses filles livrées aux mains des conquérants, qui se les partagèrent en même temps que les troupeaux »
(5) Ish’aq Ben Zvi , ancien président d’Israël, auteur de « Les tribus dispersées » et spécialiste des juifs arabes, fait le lien dans son livre entre la disparition des Juifs de Khaybar et l’apparition de la secte wahabite, au milieu du 18ème siècle. Celle-ci prendra le pouvoir en Arabie deux siècles plus tard. Il émet même l’hypothèse d’un ralliement des Juifs à la doctrine de cette secte musulmane, avec des influences mutuelles.
(6) Au milieu du 19ème siècle, on trouve encore des traces des Juifs de Khaybar. D’après un explorateur de l’époque, le rab Joseph Shwartz, dont les propos sont rapportés dans « les tribus dispersées » p160 « …Ils vivent isolés et évitent tout contact avec les étrangers, même et surtout avec les autres Juifs, tant ils éprouvent de la crainte d’être confondus avec eux. La plupart pratique l’élevage du mouton le long de la côte orientale de la Mer Rouge. Près du port de Yambo, d’autres possèdent des forges et commercent avec d’autres tribus, qui les surnomment les Arabes du Shabat, car ce sont des Bédouins qui observent le shabat. On les redoute car ils sont une race de géants. Ils parlent arabe et hébreu….Ils se tiennent à l’écart des autres Arabes, même au cours de transactions commerciales et ils évitent de descendre de leurs chameaux, gardant les armes à la main. On aperçoit parfois leurs tsitsith, accrochés à leur burnous … »
Localisation des tribus et population
Au moins depuis la sortie d’Egypte, les Hébreux seraient installés au Nord de l’Arabie, en pays de Madian (fief de Jéthro, beau-père de Moïse) et à Tayma (Jérémie 25/23). Pendant la période du 1er Temple, les tribus de Ruben, Gad et une partie de celle de Manassé résidèrent à la lisière septentrionale du désert du Néfoud et le long de la côte qui mène d’Aqaba au Hedjaz (Médine et la Mecque), sur les hauts plateaux montagneux de Khaybar et à Wadi Al Qoura. La tribu de Simeon conquit plus tard le mont Séir (Chroniques 4/42). Après la destruction du 1er Temple, 80 000 prêtres s’y seraient réfugiés et des Juifs de Babel auraient accompagné Nabonide à Tayma lors de sa conquête de l’Arabie. Lors de la période du 2ème Temple les Juifs essaimèrent dans des implantations agricoles et poussèrent jusqu’à Yatrib (Médine). On a trouvé des inscriptions relatant leur présence à Al Hijra, à Al Oula (Didan) et à Madayn Saleh. Lors des épreuves contre Rome des Juifs émigrèrent vers Khaybar et vers Médine 150 km plus au Sud.
Lors des premiers siècles de l’ère courante, attirées par le degré d’avancement culturel et technique de ces tribus juives, de nombreuses populations arabes idolâtres se convertirent au judaïsme. A cette époque on pouvait estimer la population juive dans la zone habitée entre Nattah, Chaq et Koutayba à un demi million d’âmes.
Lors de la conquête arabe, les Juifs d’Arabie furent soit massacrés, soit convertis à l’Islam. Certains d’entre eux repartirent vers la Terre Sainte, notamment à Youtta, près de Hébron, à Sanour en Samarie, à Jéricho ou au delà du Jourdain, à Deraa. D’autres ont eu la vie sauve grâce à Safiyya, la fille du chef de la tribu Abou Nadir, que Mohamed emporta avec lui comme captive et épousa. On a de nombreux témoignages de la présence juive en Arabie du Nord, jusqu’au 19ème siècle. On comptait entre 200 000 et 300 000 juifs encore au Moyen Age. Mais depuis que le wahabisme s’est imposé au Hedjaz, on ne trouve plus de trace de judéité en Arabie (1). Pourtant aujourd'hui aussi bien les bédouins de Khaybar que ceux de certaines localités de Terre Sainte se réclament plus ou moins discrètement de leur ascendance juive (tribus de Mohamar et Massalma à Youtta, Dar el Lahm à Beyt Attab…). Ils sont appelés « les juifs de Khaybar » avec une connotation péjorative. Ils se considèrent, eux, comme « les fils de Moïse » !(2)
Les tribus juives les plus célèbres parmi la vingtaine que comptait la région sont les Banou Nadir et les Banou Qouraysha, appelées les « kahinim » ou prêtres, les Banou Qaynouqa et les Charamat.
Khaybar
Khaybar (en hébreu h’aybar) signifie « forteresse » ou plutôt « vie dans la nature ». Située à 150 km au nord de Médine, Khaybar était formée d’une série de forteresses surplombant des marécages asséchés, sur les hauts plateaux montagneux du Nord-Ouest de l’Arabie. Les Juifs assainirent ces marécages et cultivèrent les terres pierreuses. Ils travaillaient dans les vallées le jour et se réfugiaient dans leurs forteresses la nuit. Ils étaient réputés pour leur technicité en agriculture (les meilleures dattes d’Arabie, la vigne, les arbres fruitiers et les légumes) et dans l’élevage des chevaux et des chameaux. Ils étaient spécialisés aussi dans l’élevage de vers à soie appris en Chine et dans le tissage et la confection de vêtements en soie qui étaient exportés par les caravanes jusqu’en Syrie. Certains étaient bijoutiers ou fabricants d’armes et d’armures.
Leurs pitons élevés servaient de phares la nuit pour les caravanes qui s’acheminaient vers le Hedjaz. Ils étaient aisés, d’une grande hospitalité, ouvrant leurs portes même la nuit. Plus tard, acculés par les nouveaux musulmans à se défendre, ils se sont transformés en brigands, rançonnant à leur passage ces mêmes caravanes pélerinant vers la Mecque.
Khaybar était aussi réputée pour ses poètes. Le poète le plus réputé et le plus cité par les arabes eux-mêmes est incontestablement Shmouel ben A’diya, appelé « le roi de Tayma » (3).
Khaybar est tombée sous les coups des nouveaux musulmans en 628 et du fait de la chute antérieure du royaume juif de H'imyar (ou Yémen) d'Arabie du Sud. Ce royaume juif assurait une protection de fait aux implantations juives du Nord contre l’invasion des tribus idolâtres nouvellement islamisées.
Us et coutumes
Les Juifs de Khaybar étaient en contact avec leurs coreligionnaires de Babel, du Caire, de Terre Sainte et du Yémen. Ils pratiquaient par conséquent un judaïsme selon les règles halakhiques définies par les rabbins. Même après la conquête arabe et la chute de Khaybar (4) ils ont gardé leurs coutumes. Ce n’est que sous l’influence wahabite à partir du 18ème siècle qu’ils commencèrent à perdre leur spécificité (5). Les garçons sont circoncis à un an au lieu de huit jours; néanmoins ils observent le repos du shabat, portent un taleth et se marient entre eux comme les « marranes » (6 ).
Sources
Encyclopedia biblica
Encyclopedia judaica
Isaac Ben Zvi – « Les tribus dispersées » - Ed de Minuit -1959
Hava Lazarus Yaffé – Studies in the history of the Arabs and Islam- Reshafim Publishing House - Tel Aviv 1975 for the Prime Minister Office
(1) Depuis la création de l’Arabie saoudite, après la chute de l’empire Ottoman, son territoire est interdit aux Juifs.
(2) La tribu de Gad protégeait les marches du Royaume de Judée, dans les temps bibliques. Il est curieux de noter que les gardes-frontières d’Israël sont pratiquement tous des Bédouins, descendants de cette tribu.
(3) Ayant laissé jusqu’à ce jour auprès des gens éduqués une réputation d’homme de parole, ce poète juif de Khaybar est mentionné ou invoqué quand on veut qualifier ou désigner un homme d’une grande intégrité qui tient ses promesses. Ce poète avait un ami, chef d’une tribu arabe polythéiste, Imr Al Qays. Comme ce dernier devait faire un voyage à Byzance, il confia à notre poète son arsenal d’armes et sa fille bien aimée. En effet Imr Al Qays se méfiait d’un ennemi héréditaire, le chef de la tribu Ghassan et il avait peur qu’il ne s’empare de ses armes et de sa fille, en son absence. Or Imr Al Qays mourut à Byzance et le chef des Ghassan en fut informé par le sultan. Il s’en fut aussitôt menacer Shmouel Ibn Adiya pour récupérer les biens d’Imr Al Qays. Le poète ne céda pas aux menaces. Un jour que son fils était à la chasse, il fut enlevé par les esclaves des Ghassan. Un marché fut proposé : la vie sauve de l’otage contre les armes et la fille d’Imr Al Aqys. Notre poète ne céda pas plus et son fils fut assassiné.
(4) Dans son livre « les Juifs en Arabie » Israel Ben Zeev décrit ainsi la destruction de Khaybar « Les conséquences de la guerre furent catastrophiques. Les Juifs de Khaybar, après des centaines d’années de liberté, de paix et de travail, tombèrent en esclavage. Une nation qui tenait avant tout à la pureté des liens familiaux vit ses femmes et ses filles livrées aux mains des conquérants, qui se les partagèrent en même temps que les troupeaux »
(5) Ish’aq Ben Zvi , ancien président d’Israël, auteur de « Les tribus dispersées » et spécialiste des juifs arabes, fait le lien dans son livre entre la disparition des Juifs de Khaybar et l’apparition de la secte wahabite, au milieu du 18ème siècle. Celle-ci prendra le pouvoir en Arabie deux siècles plus tard. Il émet même l’hypothèse d’un ralliement des Juifs à la doctrine de cette secte musulmane, avec des influences mutuelles.
(6) Au milieu du 19ème siècle, on trouve encore des traces des Juifs de Khaybar. D’après un explorateur de l’époque, le rab Joseph Shwartz, dont les propos sont rapportés dans « les tribus dispersées » p160 « …Ils vivent isolés et évitent tout contact avec les étrangers, même et surtout avec les autres Juifs, tant ils éprouvent de la crainte d’être confondus avec eux. La plupart pratique l’élevage du mouton le long de la côte orientale de la Mer Rouge. Près du port de Yambo, d’autres possèdent des forges et commercent avec d’autres tribus, qui les surnomment les Arabes du Shabat, car ce sont des Bédouins qui observent le shabat. On les redoute car ils sont une race de géants. Ils parlent arabe et hébreu….Ils se tiennent à l’écart des autres Arabes, même au cours de transactions commerciales et ils évitent de descendre de leurs chameaux, gardant les armes à la main. On aperçoit parfois leurs tsitsith, accrochés à leur burnous … »
- salahedine
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 185
- Enregistré le : 20 juil.06, 02:32
Re: Les Juifs d'Arabie
Ecrit le 20 juil.06, 06:15voila le "sefer ha mitzvot" le livre des cammandemments,613 commandements.pascaline a écrit :Quelqu'un sait où ils sont?
mitzva=commandement,pluriel=mitzvot
de Abou imrane,moussa ben oubeid allah ben maimoune el qortobi
francisé en maimonide, le Rambam acronyme de Rav moshé ben maimoune.
voyons quelques commandements:
les mitzvot=devoirs religieux=commandemments(613 au total)
***************************************************
mitzva positive N°228
c'est le commandement qui nous enjoint l'execution
legale par le feu de ceux qui transgressent certains commandements
*********************************************************
l'holocaust des chretiens d'arabie
Dès son introduction à Nadjrâne, le christianisme eut à subir les assauts des maîtres qui régnaient sur le yémen ; ils devaient probablement considérer que la nouvelle religion apportait dans leurs États un ferment de désagrégation, contre lequel leur autorité menacée devait nécessairement réagir. A Sanaa, Dhou-Nowâs , qui faisait figure de restaurateur de la grandeur hymiarite, venait d'embrasser le judaïsme, qu'il tentait d'imposer à ses sujets. Suivant Ibn-al-Kalbi(102), le meurtre de deux juifs, commis par des habitants de Nadjrâne fournit à Dhou-Nowâs le prétexte qu'il attendait pour attaquer la ville, qui finit par se rendre, après un long siège, sur la foi d'un serment que prêta Dhou-Nowâs d'assurer aux habitants la vie sauve et l'intégrité de leurs biens. Mais à peine fut-il en possession de la place, que le roi les dépouilla de leurs richesses et leur donna le choix entre le judaïsme et la mort. Les Nadjranites préférèrent la mort. Dans le bûcher, allumé au fond d'un long fossé ( okhdoud) rempli de matières combustibles, les chrétiens furent précipités. D'autres périrent par le glaive. Le nombre des victimes, selon Ibn-Ishâq(103), se serait élevé à vingt mille personnes, hommes, femmes et enfants. L'épouvante que cet acte de cruauté inspira en Arabie, s'est répercutée plus tard dans le Coran (Sourate 85, 4-8)(104).
Il devait être cause de l'intervention étrangère dans le Yémen et coûter à Dhou-Nowâs la perte de son trône. A l'instigation du basileus, qui lui fournit des navires, une armée de soixante-dix mille Abyssins, commandée par Aryât, auprès duquel se trouvait déjà Abraha, l' Axoumite des chroniques musulmanes, traversa la Mer Rouge vers 525 et conquit le Yémen. A l'issue d'une dernière bataille que livrèrent ses troupes, Dhou-Nowâs, battu et désespéré, poussa son cheval dans la mer et s'y noya. L'empire hymiarite prit fin avec lui. Aryât, pour assurer sa domination sur le Yémen et Nadjrâne, fit raser les murailles des villes et peser sur les habitants un régime de fer, qui finit par leur faire regretter le temps où le Y émen était gouverné par des princes de leur race.
Secouée par les révoltes incessantes de leurs sujets, la domination des Abyssins fut d'ailleurs de courte durée. C'est dans cet intervalle que se place la tentative du chef abyssin, Abraha al- Achram, successeur d ' Aryât, de conquérir le territoire de La Mecque. Une église, construite à Sanaa, devait détourner à son profit le grand mouvement de pèlerinage, qui attirait tous les ans vers la Pierre Noire les Arabes de la Péninsule. Abraha jura de détruire la Kaaba. L'expédition qu'il dirigea, à la tête de l'éléphant qu'il montait, fut arrêtée devant la Ville sainte; son armée fut frappée, selon les auteurs, d'une pluie de pierres que portaient dans leurs becs des oiseaux Ababill(1O5). Le Coran a conservé dans ses versets l' écho de l' indignation qui souleva La Mecque contre la menace abyssine (Sourate 105, 1 et S.)(lO6).
102. CAUSSIN DE PERCEVAL, op. cit., p. 128 et s. 103. IBN HISHAM, op. cit., t. I, p. 35.
104. Pour les détails, v. CAUSSIN DE PERCEVAL, t. I, p. 129 et s. ; M. MOBERG, The Book of Hymiarites, p. XXIV-LX111, où l'on trouvera l'indication des sources, avec une abondante bibliographie; v. aussi, MAR EPHREM BARSAUM, Kitab ach- Chouhada' al-Himiariyine (Le livre des martyrs hymiarites), tiré à part de la Revue de l'Académie Arabe de Damas, Damas, 1948; et, surtout, JACQUES RYCKMANS, La persécution des chrétiens hymiartes au six.ème siècle, Istambul, 1956. Un récent ouvrage apporte des clartés nouvelles: IRFAN SHAHID, The Martyrs of Nagrân. New documents, Bruxelles, 1971 (critiques et additions de Walter W. Müller, dans Oriens Christianus, t. 58, 1974, p.179 et s.) -Au jugement de De Lacy O'Leary , le motif de cette persécution était que les chrétiens de Nadjrâne se montraient favorables à l'influence de l'Éthiopie, que Dhou- Nowas combattait âprement et qu'Aréthas (al-Hareth), le sayyed (gouverneur) de la ville était un agent du Négus (Arabia before Muhammad, p.145), ce que paraît controuver l'attitude prise par les Koreichites contemporains, dont l'horreur a été exprimée par le Coran, malgré la connaissance qu'ils avaient que l'intervention des Éthiopiens avait été provoquée par les atrocités dont le monarque juif s'était rendu coupable, ainsi que le dit nettement Ibn Ishâq (IBN HISHAM, La Sira..., t. I, p. 36); un récit très développé est fourni par IBN KATHIR, a/-Bidayat wa/-nihayat (Le commencement et la fin), Le Caire, 1932, t. II, p.129 et s.
105. L 'histoire d'Abraha et de la guerre de l'Éléphant ( Harb alFil) a été relatée en détail par Ibn Ishâq (Ibn Hishâm, I, p.43 et s.).
106. TAHAHUSSEIN en a fait, dans son ' Ala Hamescha al Sira(En marge de la Sira), dans le style qui lui est personnel, le récit émouvant; il y fait coïncider l' événement avec la naissance du Prophète.
- From Da Wu
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 1252
- Enregistré le : 17 févr.06, 08:51
- Localisation : France
- El Mahjouba-Marie
- [Musulmane]
- [Musulmane]
- Messages : 4825
- Enregistré le : 31 juil.04, 06:25
Ecrit le 20 juil.06, 10:35
Le peuple de Dieu . . hum . . Celui que Jésus traite de race de vipèreFrom Da Wu a écrit :Dieu avait prévenu les juif que les temps seront dure car ils ont pas mal peché dans l'histoire, la haine des musulmans envers les juifs, c'est un peu la punition de Dieu ou alors une attaque de Satan envers le peuple de Dieu.


Les Juifs se sont réfugiés chez qui??

- From Da Wu
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 1252
- Enregistré le : 17 févr.06, 08:51
- Localisation : France
Ecrit le 20 juil.06, 10:53
El Mahjouba-Marie a écrit : Le peuple de Dieu . . hum . . Celui que Jésus traite de race de vipère. . Les Musulmans n'ont jamais fait autant de mal aux JUifs que les Chrétiens . . 6 millions
![]()
Les Juifs se sont réfugiés chez qui??
Développe un peu , je comprend pas tro se de quoi tu parle, mais en tout cas sa a le mérite d'avoir l'air interessant!!!!!!
- Simplement moi
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 17964
- Enregistré le : 21 avr.04, 01:21
- Localisation : Sur Terre ! parisienne...
Ecrit le 20 juil.06, 11:38
Les idées inculquées sont dures a redresser.... les 6 millions... ne sont nullement l'oeuvre de "chrétiens"El Mahjouba-Marie a écrit :
Le peuple de Dieu . . hum . . Celui que Jésus traite de race de vipère. . Les Musulmans n'ont jamais fait autant de mal aux JUifs que les Chrétiens . . 6 millions
![]()
Les Juifs se sont réfugiés chez qui??
Quant au réfuge... au Danemark... par exemple

- salahedine
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 185
- Enregistré le : 20 juil.06, 02:32
Re: Les Juifs d'Arabie
Ecrit le 21 juil.06, 03:13la TRAHISON des Bani Qouraydapascaline a écrit :Quelqu'un sait où ils sont?
...Un traité fut couché sur papier, garantissant, d’un côté, certains droits aux juifs, mais leur imposant, d’un autre côté, certaines obligations. Certaines des clauses les plus importantes de cette alliance allaient comme suit :
« Ceux qui, parmi les juifs, se sont rangés de notre côté s’assurent un traitement équitable et notre aide en cas de besoin. Il ne leur sera fait aucun tort et leurs ennemis ne recevront aucune assistance. Aucun polythéiste de Médine ne doit protéger les biens ou la vie de quelque Qouraishite que ce soit, pas plus qu’il ne doit intervenir en sa faveur contre un croyant. Les juifs, comme les croyants, devront supporter les frais de la guerre tant que celle-ci durera. Les juifs1 devront être considérés comme une seule communauté au même titre que les croyants; ils jouiront d’une liberté de culte, tout comme les croyants. Ils seront parfaitement libres de traiter avec leurs alliés et esclaves et de régler leurs affaires. »
Le traité obligeait également les deux parties à se porter mutuellement assistance en temps de guerre (dans les limites des ordres divins), à promouvoir la coopération mutuelle, la bienveillance et les relations cordiales entre les confédérés. L’une de ses clauses stipulait que si un ennemi attaquait Yathrib, les juifs et les musulmans devaient s’unir pour la défendre.2
Mais en dépit de ces engagements clairs, Houyayy bin Akhatab al-Nadir parvint à convaincre certains membres de Bani Qourayda de revenir sur leur parole et de prêter assistance à Qouraish. Lorsque Houyayy bin Akhtab vint voir les membres de Bani Qourayda pour les rallier aux alliés contre les musulmans, leur chef, Ka’b bin Asad, répondit: « J’ai toujours trouvé Mohammed honnête et digne de confiance ». Malgré tout, il manqua à sa promesse et se déchargea de tous les engagements que le traité l’obligeait à honorer.
Lorsque le Messager (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) eut vent de la trahison de Bani Qourayda, il délégua quelques personnes avec, à leur tête, deux chefs de Aus et Khazraj, Sa’d bin Mou’adh et Sa’d bin ‘Oubada, pour vérifier l’authenticité de l’information. Ils découvrirent que la situation était en fait bien pire qu’on la leur avait décrite. Les leaders de Bani Qourayda parlèrent du Messager (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) en termes désobligeants et dirent : « Qui est le Prophète d’Allah? Nous n’avons conclu ni pacte ni alliance avec Mohammed. »
![bronze [3]](./images/smilies/bronze.gif)
http://www.nusrah.com/fr/Contents.aspx?AID=2955
- salahedine
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 185
- Enregistré le : 20 juil.06, 02:32
Ecrit le 21 juil.06, 03:50
LA TOLÉRANCE RELIGIEUSEpascaline a écrit :LES JUIFS DE KHAYBAR
Un érudit juif, le Dr. Israel Welphenson, passant en revue la conquête de Khaybar, parle en ces termes de la façon magnanime dont le Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a traité les juifs :
Cet incident démontre à quel point le Prophète avait du respect pour leurs écritures. Son attitude tolérante et pleine d’égards impressionna les juifs, qui jamais n’oublièrent que le Prophète n’avait pas traité leurs écritures à la légère. Ils savaient comment les Romains, lorsqu’ils avaient envahi Jérusalem en 70 av. J.-C., avaient brûlé et piétiné leurs écritures. Et les chrétiens fanatiques, qui avaient persécuté les juifs en Espagne, avaient également brûlé toutes leurs écritures. C’est là la grande différence que l’on constate entre ces conquérants et le Prophète de l’islam.
- Simplement moi
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 17964
- Enregistré le : 21 avr.04, 01:21
- Localisation : Sur Terre ! parisienne...
-
- Sujets similaires
- Réponses
- Vues
- Dernier message
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : J'm'interroge, vic et 42 invités