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Le Judaisme se fonde sur le culte du Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. la foi des anciens Israélites et de leurs descendants, les Juifs, serait basée sur une alliance contractée entre Dieu (YHWH) et Abraham, qui aurait ensuite été renouvelée entre Dieu et Moïse.
Pour la conversion au judaisme, le mieux c'est de voir le rabbin de la synagogue la plus proche de chez soi.
Je tiens à te prévenir tout de suite qu'une conversion au judaisme est très difficile et peut durer très longtemps.
D'ailleurs les rabbins essayent de dissuader les "candidats" au début. Il faut donc beaucoup de patience pour être converti.
Une fois converti, il est juif à part entière. Il fait entièrement partie du minyane lors d'un office et est soumis aux mêmes commandements que n'importe quel juif.
Celui qui fait allusion au fait que c'est un converti pour le dénigrer transgresse plusieurs commandements de la torah.
Une femme convertie ne peut cependant épouser un cohen (mais sa descendance oui).
De même un mamzer (personne née d'une union adultérine ou incestueuse) ne peut épouser qu'un converti (sinon les enfants sont ausssi mamzerim).
FRANCOIS84 a écrit :Je pensais que l'on devenait juif que par la mere ?
Et que la conversion ne sert a rien..
Il est tout à fait possible de se convertir au judaisme. Mais le judaisme n'étant pas une religion prosélytiste le parcours est extrêmement difficle pour être converti dans les règles de l'art.
Il faut un minimum de 10 ans de patience, au cours desquels tu doit démontrer que ta bonne foi, bien sûr, comme un vrai juif, c'est ensuite qu'on te converti.
Aliza a écrit :Il faut un minimum de 10 ans de patience, au cours desquels tu doit démontrer que ta bonne foi, bien sûr, comme un vrai juif, c'est ensuite qu'on te converti.
Il y a ni minimum ni maximum pour une conversion. C'est le Beth din qui a en charge la conversion qui décide à partir de quel moment on peut faire la tevila (immersion dans l'eau d'un bain rituel (mikvé)) du converti.
Par contre mr_ick, si la femme convertie ne peut épouser un cohen, l'homme (le guér) peut épouser la fille d'un Cohén.
Ruth Rabba (4, 1) cite comme preuve le cas de Yitra (II Samuel 17, 25) : ailleurs (I Chroniques 2, 17), il était nommé l'Ismaélite ; et d'expliquer qu'il était Ismaélite et entra dans une maison d'étude et entendit le commentaire d'un verset et voulut se convertir ; le rav accepta et ensuite lui donna par la suite sa fille en mariage.