comment l'islam a libere les esclaves
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L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
comment l'islam a libere les esclaves
Ecrit le 06 oct.07, 03:18bonjour ,je suis de passage et j'ai pas pu me retenir d'intervenir sur ce sujet surtout que le dialogue a mal fini dans l'ancienne fenêtre .avant de rentrer dans le vif du sujet ,je dirais que la manière avec la quelle l'islam a traité le sujet de l'esclavagisme est un miracle en sois .pourquoi? on ne tardera pas a le decouvrir.
la liberation des esclaves s'est faite en deux étapes :
1-la liberation morale
L’histoire — que nul n’a pu renier, pas même les plus fanatiques auteurs européens — témoigne que le traitement des esclaves aux premiers temps de l’Islam a atteint un niveau d’humanité tel qu’il n’a jamais été atteint par ailleurs, au point que les esclaves affranchis refusaient de quitter leurs anciens maîtres — alors qu’ils en étaient parfaitement capables après s’être libérés financièrement et avoir pris l’habitude de se prendre en charge eux-mêmes — parce qu’ils les considéraient comme leur famille, auxquels ils étaient liés par des liens non moins forts que les liens du sang
l’escalve n’est plus une chose mais un frere et une sœur :
Dans les civilisations avant l’islam notamment Pour les Romains, les esclaves étaient des objets, non des humains, des objets qui n’avaient strictement aucun droit, mais qui croulaient sous le poids de leurs corvées.
Puis l’islam est venu ,il est venu établir que la relation entre les maîtres et les esclaves n’était pas une relation d’arrogance et d’asservissement, ni une relation d’exploitation et d’humiliation, mais une relation familiale et fraternelle :
« Vos esclaves sont vos frères. Quiconque dispose de l’un de ses frères doit le nourrir de ce dont il se nourrit lui-même et le vêtir de ce dont il se vêt lui-même. Ne leur demandez pas ce qui dépasse leur capacité. Et si vous le faîtes, alors aidez-les » rapporté par Al-Bukhârî, At-Tirmidhî et Ahmad, selon Abû Dharr — qu’Allâh l’agrée
L’islam est venu établir qu’un maître n’a aucun mérite sur son esclave, parce que l’un est maître et l’autre esclave. Le seul critère de mérite est désormais la piété : « Un Arabe n’a strictement aucun mérite sur un non-Arabe, pas plus qu’un non-Arabe n’en a sur un Arabe, ni un Noir sur un Blanc, ni un Blanc sur un Noir, si ce n’est par la piété » le Musnad de l’Imâm Ahmad
l’esclave n’est plus une source d’argent mais une source de devoir
Avant l’islam les esclaves travaillaient dans les champs, enchaînés de telle sorte qu’ils ne puissent s’échapper. Ils étaient nourris, non pas parce que — comme les animaux et les végétaux — ils avaient le droit de satisfaire leur besoin de nourriture, mais parce qu’ils devaient rester en vie pour continuer à travailler.
Les esclaves étaient une source de richesse , et Afin que le maître puisse mener une vie de luxe et de faste, profitant de thermes frais ou chauds, les esclaves devaient travailler jour et nuit .
Puis l’islam est venu disant :
« Vos esclaves sont vos frères. Quiconque dispose de l’un de ses frères doit le nourrir de ce dont il se nourrit lui-même et le vêtir de ce dont il se vêt lui-même. Ne leur demandez pas ce qui dépasse leur capacité. Et si vous le faîtes, alors aidez-les » rapporté par Al-Bukhârî, At-Tirmidhî et Ahmad, selon Abû Dharr — qu’Allâh l’agrée
ne l’appelez pas mon esclave mais mon fils et ma fille :
Dans un souci supplémentaire de ménager les sentiments des esclaves, le noble Messager — paix et bénédictions sur lui — ajoute : « Que nul d’entre vous ne dise : Voici mon serviteur ou voici ma servante ! Mais qu’il dise : Mon garçon et ma fille ! » Fort de cette sentence, Abû Hurayrah interpela un homme qui était sur une monture tandis que son serviteur courait à pied derrière lui : « Fais-le monter derrière toi, car il est ton frère et son âme est comme la tienne ! »
le Prophète leur dit : « Dieu les a mis en votre possession. Et s’Il le voulait, c’est vous qu’il aurait mis en leur possession ». Ainsi, ce ne sont que des vicissitudes contingentes qui ont fait de ces êtres des esclaves. Il était donc parfaitement possible qu’ils soient eux-mêmes maîtres de ceux qui le sont aujourd’hui ! Par cette sentence, le Prophète réduit à néant l’arrogance des maîtres et les renvoie à la fibre humaine qui les relie tous et à l’amour qui doit gouverner leurs relations les uns les autres
ne jamais maltraiter un esclave , ni le frapper :
Avant l’islam , les esclaves étaient frappés tués , torturés , sans que cela gene la communauté , quand l’islam est venu , Il est venu déclarer : « Quiconque tuera son esclave, nous le tuerons. Quiconque rasera son esclave, nous le raserons. Quiconque émasculera son esclave, nous l’émasculerons » Rapporté le Musnad de l’Imâm Ahmad, dans les Sunan des Imâms Abû Dâwûd, An-Nasâ’î, At-Tirmidhî, Ibn Mâjah et Ad-Dârimî.
Le prophète paix sur lui s'était une fois mis extrêmement en colère lorsqu'il vit un de ses Compagnons (radhia allâhou anhou) frapper son esclave. Le Compagnon (radhia allâhou anhou) , comprenant son erreur, le libéra immédiatement. Sur quoi le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) lui annonça que s'il n'avait pas affranchit cet esclave, il aurait été durement châtié par Allah pour son geste.
le seul fait de gifler un esclave alors que rien ne justifie sa correction — sachant que la correction ne doit pas enfreindre la limite de ce que le maître se permet d’administrer à ses propres enfants — constitue un motif légal pour son affranchissement.
L'une des dernières recommandations que fit le Prophète Mouhammad (paix et salut sur lui) sur son lit de mort, avant de quitter ce monde, portait justement sur le bon traitement envers les esclaves.
Toutes Ces garanties sont complètes et atteignent un niveau auquel n’a su prétendre aucune législation sur l’esclavage, tout au long de l’histoire, aussi bien avant qu’après l’avènement de l’Islam
la liberation des esclaves s'est faite en deux étapes :
1-la liberation morale
L’histoire — que nul n’a pu renier, pas même les plus fanatiques auteurs européens — témoigne que le traitement des esclaves aux premiers temps de l’Islam a atteint un niveau d’humanité tel qu’il n’a jamais été atteint par ailleurs, au point que les esclaves affranchis refusaient de quitter leurs anciens maîtres — alors qu’ils en étaient parfaitement capables après s’être libérés financièrement et avoir pris l’habitude de se prendre en charge eux-mêmes — parce qu’ils les considéraient comme leur famille, auxquels ils étaient liés par des liens non moins forts que les liens du sang
l’escalve n’est plus une chose mais un frere et une sœur :
Dans les civilisations avant l’islam notamment Pour les Romains, les esclaves étaient des objets, non des humains, des objets qui n’avaient strictement aucun droit, mais qui croulaient sous le poids de leurs corvées.
Puis l’islam est venu ,il est venu établir que la relation entre les maîtres et les esclaves n’était pas une relation d’arrogance et d’asservissement, ni une relation d’exploitation et d’humiliation, mais une relation familiale et fraternelle :
« Vos esclaves sont vos frères. Quiconque dispose de l’un de ses frères doit le nourrir de ce dont il se nourrit lui-même et le vêtir de ce dont il se vêt lui-même. Ne leur demandez pas ce qui dépasse leur capacité. Et si vous le faîtes, alors aidez-les » rapporté par Al-Bukhârî, At-Tirmidhî et Ahmad, selon Abû Dharr — qu’Allâh l’agrée
L’islam est venu établir qu’un maître n’a aucun mérite sur son esclave, parce que l’un est maître et l’autre esclave. Le seul critère de mérite est désormais la piété : « Un Arabe n’a strictement aucun mérite sur un non-Arabe, pas plus qu’un non-Arabe n’en a sur un Arabe, ni un Noir sur un Blanc, ni un Blanc sur un Noir, si ce n’est par la piété » le Musnad de l’Imâm Ahmad
l’esclave n’est plus une source d’argent mais une source de devoir
Avant l’islam les esclaves travaillaient dans les champs, enchaînés de telle sorte qu’ils ne puissent s’échapper. Ils étaient nourris, non pas parce que — comme les animaux et les végétaux — ils avaient le droit de satisfaire leur besoin de nourriture, mais parce qu’ils devaient rester en vie pour continuer à travailler.
Les esclaves étaient une source de richesse , et Afin que le maître puisse mener une vie de luxe et de faste, profitant de thermes frais ou chauds, les esclaves devaient travailler jour et nuit .
Puis l’islam est venu disant :
« Vos esclaves sont vos frères. Quiconque dispose de l’un de ses frères doit le nourrir de ce dont il se nourrit lui-même et le vêtir de ce dont il se vêt lui-même. Ne leur demandez pas ce qui dépasse leur capacité. Et si vous le faîtes, alors aidez-les » rapporté par Al-Bukhârî, At-Tirmidhî et Ahmad, selon Abû Dharr — qu’Allâh l’agrée
ne l’appelez pas mon esclave mais mon fils et ma fille :
Dans un souci supplémentaire de ménager les sentiments des esclaves, le noble Messager — paix et bénédictions sur lui — ajoute : « Que nul d’entre vous ne dise : Voici mon serviteur ou voici ma servante ! Mais qu’il dise : Mon garçon et ma fille ! » Fort de cette sentence, Abû Hurayrah interpela un homme qui était sur une monture tandis que son serviteur courait à pied derrière lui : « Fais-le monter derrière toi, car il est ton frère et son âme est comme la tienne ! »
le Prophète leur dit : « Dieu les a mis en votre possession. Et s’Il le voulait, c’est vous qu’il aurait mis en leur possession ». Ainsi, ce ne sont que des vicissitudes contingentes qui ont fait de ces êtres des esclaves. Il était donc parfaitement possible qu’ils soient eux-mêmes maîtres de ceux qui le sont aujourd’hui ! Par cette sentence, le Prophète réduit à néant l’arrogance des maîtres et les renvoie à la fibre humaine qui les relie tous et à l’amour qui doit gouverner leurs relations les uns les autres
ne jamais maltraiter un esclave , ni le frapper :
Avant l’islam , les esclaves étaient frappés tués , torturés , sans que cela gene la communauté , quand l’islam est venu , Il est venu déclarer : « Quiconque tuera son esclave, nous le tuerons. Quiconque rasera son esclave, nous le raserons. Quiconque émasculera son esclave, nous l’émasculerons » Rapporté le Musnad de l’Imâm Ahmad, dans les Sunan des Imâms Abû Dâwûd, An-Nasâ’î, At-Tirmidhî, Ibn Mâjah et Ad-Dârimî.
Le prophète paix sur lui s'était une fois mis extrêmement en colère lorsqu'il vit un de ses Compagnons (radhia allâhou anhou) frapper son esclave. Le Compagnon (radhia allâhou anhou) , comprenant son erreur, le libéra immédiatement. Sur quoi le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) lui annonça que s'il n'avait pas affranchit cet esclave, il aurait été durement châtié par Allah pour son geste.
le seul fait de gifler un esclave alors que rien ne justifie sa correction — sachant que la correction ne doit pas enfreindre la limite de ce que le maître se permet d’administrer à ses propres enfants — constitue un motif légal pour son affranchissement.
L'une des dernières recommandations que fit le Prophète Mouhammad (paix et salut sur lui) sur son lit de mort, avant de quitter ce monde, portait justement sur le bon traitement envers les esclaves.
Toutes Ces garanties sont complètes et atteignent un niveau auquel n’a su prétendre aucune législation sur l’esclavage, tout au long de l’histoire, aussi bien avant qu’après l’avènement de l’Islam
- Jlouisalpha
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Ecrit le 06 oct.07, 04:55
Magnifique...
Face à tant d’égards et de sublimes bontés d’allah, je regrette d'être né trop tard.
J'aurai tellement voulu être un esclave soumis selon les règles de mahomet le magnanime.
Mais je n'aurai cependant pas voulu être une très jeune fille et esclave à son service, car le bougre aimait trop le sexe opposé juvénile...
Pro fête ou prophète ???
Je penche totalement pour le premier cas de figure...
.
Face à tant d’égards et de sublimes bontés d’allah, je regrette d'être né trop tard.
J'aurai tellement voulu être un esclave soumis selon les règles de mahomet le magnanime.
Mais je n'aurai cependant pas voulu être une très jeune fille et esclave à son service, car le bougre aimait trop le sexe opposé juvénile...
Pro fête ou prophète ???
Je penche totalement pour le premier cas de figure...
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- Florent52
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Re: comment l'islam a libere les esclaves
Ecrit le 06 oct.07, 15:09Ce post est très intéressant, on peut le résumer à la formule suivante :moka a écrit :Edité par la modération
Rappel : http://www.forum-religion.org/topic17503.html
Avant Mahomet l'esclavage c'était vraiment pas top!
Après Mahomet l'esclavage c'était trop cool!
Ce qui est amusant c'est que l'auteur de ce post ne paraît pas comprendre qu'il défend précisément ce qu'on reproche à sa religion : elle n'a fait que légiférer sur l'islam mais elle ne l'a pas supprimé.
Comme le montrent si besoin était le fait que la traite négrière des arabo-musulmans a duré des siècles et concerné des millions d'esclaves et que les pays musulmans ont été les derniers à abolir l'esclavage.
C'est vrai que c'est dommage du point de vue d'un musulman de laisser tomber définitivement quelque chose que leur prophète a si bien aménagé

- Carpe Diem
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Ecrit le 07 oct.07, 01:54
Bonjour à Tous !
A mon avis, le fond du problème n'est pas que les musulmans aient ou non affranchi quelques esclaves ou aient amélioré, pour certains, leur condition de vie.
Une supposition : Je me converti à la religion musulmane. Mais vraiment. Je deviens un bon croyant, mieux même, un croyant pur et dur. Pas intégriste (ne mélangeons pas) mais mon code, ma seule ligne de conduite est le Coran, messages du Dieu Unique.
Comme les saoudiens par exemple, pour lesquels leur constitution est le Coran.
Et j'achète un esclave (peu importe où). Je vous rassure tout de suite, il est très bien traité, ne subit aucune violence, et un jour probablement je l'affranchirai. Mais c'est MON esclave. Il n'obéit en tout ce que je lui dit, et n'a donc, c'est normal, aucune liberté.
Amis musulmans, que me dites-vous à ce sujet ?
Suis-je condamnable ? Je ne fais qu'appliquer les enseignements du Coran. Merci d'éviter de me sortir quelques versets où l'on peut, éventuellement, en lisant entre les lignes, lire que Allah encourage l'affranchissement.
Car peu importe, en ayant et conservant mon esclave, je ne suis en aucune façon hors-la-loi vis-à-vis du Coran.
Que me dites-vous donc :
- "oui, c'est vrai, tu suis à la lettre le Coran et même au XXIème siècle je ne peux rien te reprocher".
ou
- "c'est vrai, mais le Coran a été révélé par notre Dieu il y a 14 siècles et Allah, à ce moment, nous a révélé une conduite en fonction de notre temps. C'est à nous de l'adapter au fur et à mesure que l'humanité évolue".
Le problème, est que si 2ème cas, cela ne devrait pas s'appliquer qu'à la question des esclaves donc, mais à tous les sujets du Coran.
Car Allah, dans sa grande sagesse, aurait du révéler la sourate suivante :
@++
A mon avis, le fond du problème n'est pas que les musulmans aient ou non affranchi quelques esclaves ou aient amélioré, pour certains, leur condition de vie.
Une supposition : Je me converti à la religion musulmane. Mais vraiment. Je deviens un bon croyant, mieux même, un croyant pur et dur. Pas intégriste (ne mélangeons pas) mais mon code, ma seule ligne de conduite est le Coran, messages du Dieu Unique.
Comme les saoudiens par exemple, pour lesquels leur constitution est le Coran.
Et j'achète un esclave (peu importe où). Je vous rassure tout de suite, il est très bien traité, ne subit aucune violence, et un jour probablement je l'affranchirai. Mais c'est MON esclave. Il n'obéit en tout ce que je lui dit, et n'a donc, c'est normal, aucune liberté.
Amis musulmans, que me dites-vous à ce sujet ?
Suis-je condamnable ? Je ne fais qu'appliquer les enseignements du Coran. Merci d'éviter de me sortir quelques versets où l'on peut, éventuellement, en lisant entre les lignes, lire que Allah encourage l'affranchissement.
Car peu importe, en ayant et conservant mon esclave, je ne suis en aucune façon hors-la-loi vis-à-vis du Coran.
Que me dites-vous donc :
- "oui, c'est vrai, tu suis à la lettre le Coran et même au XXIème siècle je ne peux rien te reprocher".
ou
- "c'est vrai, mais le Coran a été révélé par notre Dieu il y a 14 siècles et Allah, à ce moment, nous a révélé une conduite en fonction de notre temps. C'est à nous de l'adapter au fur et à mesure que l'humanité évolue".
Le problème, est que si 2ème cas, cela ne devrait pas s'appliquer qu'à la question des esclaves donc, mais à tous les sujets du Coran.
Car Allah, dans sa grande sagesse, aurait du révéler la sourate suivante :
Cela aurait été imparable.Allah a écrit :115 - 1 : Les Juifs disent : “Notre Dieu nous a donné des esclaves” et les Chrétiens disent : “Les esclaves sont notre propriété”. Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire de tous les mécréants avant eux. Qu'Allah les anéantisse ! Comment s'écartent-ils (de la vérité) ? Allah est Omnipotent.
115 - 2 : ô les croyants ! Combattez ceux qui ne cherchent que le profit en asservissant d'autres hommes. Ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n'interdisent pas ce qu'Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu'à ce qu'ils versent la capitation par leurs propres mains, après s'être humiliés. Certes, Allah n'aime pas les transgresseurs !
115 - 3 : Un bon croyant qui libère ou fait libérer même un seul esclave, c'est comme s'il libérait tous les hommes de la terre.
Un homme qui asservit un seul homme, croyant ou non croyant, c'est comme s'il asservissait la terre entière.
Allah est Omniscient et Sage.
@++
Ecrit le 07 oct.07, 03:52
un peu de patience slvp vous oubliez qu'il ya une deuxieme etape celle de la liberation concrette.
Deuxieme étape : la libération réelle :
L’étape précédente constituait en réalité une libération morale des esclaves, Mais l’Islam ne s’arrêta pas là, car sa base fondamentale et suprême est l’égalité complète entre les hommes, ce qui signifie la libération complète de tous les hommes. Par conséquent, il œuvra de manière effective à la libération des esclaves, Parmi les moyens utilisés: le `itq, Le `itq désigne l’affranchissement volontaire et gratuit, de la part des maîtres, des esclaves qu’ils possèdent.
1-L’abolition des sources de l’esclavage :
"L’Islam a clairement et catégoriquement interdit la pratique primitive de la capture d’un homme libre, pour le réduire à l’esclavage ou pour le vendre en tant qu’esclave. Sur ce point, des propos clairs et péremptoires du Prophète — paix et bénédiction sur lui — disent : "Je serai l’adversaire de trois catégories de personnes le Jour du Jugement. Et parmi ces trois catégories, il cita celui qui asservit un homme libre, puis le vend et récolte cet argent." (rapporté par Al-Bukhârî et Ibn Mâjah). Les termes de cette tradition prophétique sont généraux : ils n’ont pas été édictés ni restreints à une nation, à une ethnie, à un pays en particulier ou aux adeptes d’une religion précise.
(avec ça je repond a la question de crape diem)
Avant l'islam les sources de l'esclavages étaient multiples :
avant l'islam on pouvait prendre un homme libre et l'asservir sans raison .
Avant l'islam celui qui ne pouvait payer une dette se devait devenir esclave de celui qui lui doit sa dette .
Pousser à libérer les esclaves à chaque incident :
L’Islam essaya de résoudre le problème des esclaves qui étaient en Arabie en encourageant par différentes manières les propriétaires à libérer leurs esclaves. Les Musulmans furent avisés que pour l’expiation de certains de leurs péchés, ils devaient affranchir leurs esclaves.
Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — incitait à affranchir des esclaves pour expier n’importe quelle faute qu’un homme pouvait commettre, et ce, dans l’optique de libérer le plus grand nombre possible, sachant que les péchés ne cessent jamais, et que l’être humain est par nature pécheur, comme le rappelle le Messager. Il convient ici de porter une attention toute particulière à l’une de ces expiations, en raison de sa signification dans le regard que porte l’Islam sur l’esclavage. L’Islam décrète que l’expiation de l’homicide involontaire requiert le paiement d’un prix du sang à la famille de la victime et la libération d’un esclave : « Quiconque tue par erreur un croyant, qu’il affranchisse alors un esclave croyant et remette à sa famille le prix du sang » Sourate 4, verset 92. La victime tuée par erreur est une âme humaine que sa famille et que la société dans son ensemble ont injustement perdue. Pour cette raison, l’Islam établit deux types de dédommagements : le dédommagement de la famille avec le prix du sang qui doit leur être payé, et le dédommagement de la société avec la libération d’un esclave croyant. La libération d’un esclave reviendrait en quelque sorte à donner la vie à une âme humaine, qui vient remplacer celle qui a été involontairement tuée. En poussant la comparaison, on est amené à la conclusion qu’au regard de l’Islam, l’esclavage est, d’une certaine façon, une mort. Ainsi, malgré toutes les garanties dont l’Islam entoure le statut des esclaves, il profite de la moindre occasion pour redonner vie à ces esclaves en les libérant de leur servitude.
2-L’appel à libérer gratuitement les esclaves pour plaire à dieu :
Libérer un esclave de son propre chef était considéré comme un acte de grand mérite, à tel point que le Prophète déclara que les membres d’un individu qui libérerait un esclave seraient protégés du Feu de l’Enfer, et ce, en contrepartie des membres de l’esclave qu’il avait libéré.
L’histoire relate qu’un nombre incommensurable d’esclaves ont été libérés à travers cet affranchissement gratuit, et que ce nombre incommensurable ne trouve pas son pareil dans l’histoire des autres nations, ni avant l’Islam, ni plusieurs siècles après, jusqu’au début de l’ère moderne. Par ailleurs, les mobiles de leur affranchissement étaient purement humains, et découlaient des consciences individuelles qui désiraient gagner l’Agrément de Dieu, rien d’autre que l’Agrément de Dieu.
Le Prophète — paix et bénédiction sur lui — libéra à lui seul quelque soixante-trois esclaves.
Le nombre d’esclaves libérés par `Â’ishah était de soixante-sept,
`Abbâs en libéra soixante-dix,
`Abd Allâh Ibn `Umar en libéra mille
`Abd Ar-Rahmân en racheta à lui seul trente mille puis les affranchit.
De même, d’autres compagnons du Prophète — paix et bénédiction sur lui — libérèrent un grand nombre d’esclaves. Les détails sont donnés dans les traditions et les livres d’histoire sur cette période.
3- Pour en finir : un esclave qui veut sa liberté n’a qu’à demander :
C’est ce qu’on appele mukâtabah, elle consiste à accorder à l’esclave sa liberté lorsqu’il la demande de son propre chef, moyennant une somme d’argent convenue entre le maître et l’esclave. L’affranchissement est dans ce cas obligatoire : le maître ne peut ni le refuser ni le reporter, dès lors que la somme d’argent convenue lui a été versée. En cas de problème, l’État (représenté par le juge ou par le dirigeant) intervient pour exécuter de force le contrat d’affranchissement et donner la liberté à son demandeur.
La légalisation de la mukâtabah a réellement ouvert les portes de la libération des esclaves en Islam, puisqu’elle permet à l’esclave qui veut recouvrer sa liberté de s’affranchir, sans attendre que son maître le libère gratuitement à une occasion qui pourrait survenir, ou qui pourrait ne jamais survenir au fil des jours et des années.
Dès le premier instant où l’esclave demande ce contrat d’affranchissement — que le maître ne peut refuser du moment que sa libération ne présente pas de danger pour la sécurité intérieure de l’État islamique —, tout le travail qu’il effectuera désormais pour son maître sera rémunéré. Où alors, il aura la possibilité, s’il le souhaite, de travailler à l’extérieur pour réunir la somme convenue pour le rachat de sa liberté.
Cette voie fut celle empruntée par l’Europe au XIVe siècle, soit sept siècles après que l’Islam l’eut initié. Néanmoins, une différence majeure distingue l’Islam : la prise en charge par l’État des esclaves demandant une procédure d’affranchissement, et ce, en sus des efforts gigantesques consentis par l’Islam pour affranchir les esclaves gratuitement, sur la base d’un volontariat individuel visant à se rapprocher de Dieu et à Le servir avec loyauté.
Le verset qui désigne les ayant droits de l’aumône légale (zakâh) dit la chose suivante : « Les aumônes ne sont destinées que pour les pauvres, les indigents, ceux qui y travaillent, [...] pour l’affranchissement des esclaves » Sourate 9, verset 60.Ainsi, il est clairement établi que le Trésor Public doit employer l’aumône légale, entre autres à aider les esclaves désireux de s’affranchir de racheter leur liberté, si eux-mêmes sont incapables de le faire avec leurs propres économies.
4-Au de la de la libération : l’intégration :
Que fit l’occident après la libération des esclaves :
une fois que les esclaves furent libérés en Amérique et en Europe ils furent considérés comme de la poubelle de la société ils furent marginalisés , ils étaient pauvres , et ne pouvaient guère accéder aux rangs des autres concitoyens et cela a duré plusieurs siècles .
Que fit l’islam des esclaves libérés :
Le Messager — paix et bénédictions sur lui — scellait des liens fraternels entre certains esclaves et certains notables arabes. Il conclut ainsi des liens fraternels entre Bilâl Ibn Rabâh et Khâlid Ibn Ruwayh Al-Khath`amî, entre son esclave affranchi Zayd et son oncle Hamzah, ou encore entre Khârijah Ibn Zayd et Abû Bakr. Cette fraternisation constituait un véritable lien, non moins puissant que les liens du sang, et donnait des droits en matière d’héritage.
Ce n’était pas tout...
Le Prophète maria également sa cousine Zaynab Bint Jahsh à son esclave Zayd. Le mariage est en réalité une question délicate, notamment pour la femme. Une femme acceptera d’épouser un homme d’un plus haut niveau social, mais elle refusera que son mari soit issu d’une catégorie sociale inférieure. Elle ressentirait cela comme une atteinte à sa dignité et à son orgueil. Mais le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — voulait établir une signification bien plus profonde : il voulait extirper les esclaves des tréfonds vers lesquels ils ont été précipités par une humanité injuste et les élever au rang des plus illustres notables arabes qurayshites.
Les esclaves affranchis pouvaient commander les armées et gouverner les musulmans :
Le Messager envoya Zayd à la tête d’une armée dont les soldats n’étaient autres que des notables arabes parmi les Muhâjirûn et les Ansâr. Lorsqu’il fut tué, il désigna son fils, Usâmah Ibn Zayd, à la tête de l’armée, une armée qui comptait dans ses rangs Abû Bakr et `Umar, les deux ministres et successeurs du Prophète, futurs Califes de la Communauté musulmane. Ainsi, le Prophète n’octroyait pas seulement aux esclaves un statut d’égalité humaine ; il leur donnait également le droit de diriger et de gouverner des hommes libres.
Il en vint ainsi à déclarer : « Obéissez aux ordres même si vous êtes gouvernés par un esclave noir abyssin, dont la tête ressemble à un raisin sec, du moment qu’il vous dirige selon le Livre de Dieu — Exalté soit-Il — » [Rapporté par Al-Bukhârî, Ahmad et Ibn Mâjah.]. Il accorda ainsi aux esclaves et aux affranchis le droit d’accéder à la plus haute fonctions de l’État, celle du dirigeant de la Communauté musulmane. `Umar dit au moment où il devait préparer sa succession : « Si Sâlim, l’affranchi de Abû Hudhayfah, était encore parmi nous, je l’aurais nommé à ma succession ». Le Calife réaffirma ainsi les principes énoncés par le Messager — paix et bénédictions sur lui —.
À une autre occasion, `Umar montra l’exemple de la plus belle des manières, en ce qui concerne le respect des esclaves et des affranchis. Bilâl Ibn Rabâh s’opposa à lui avec virulence sur la question de la répartition du butin. `Umar ne trouva rien d’autre à dire que d’implorer : « Seigneur, préserve-moi de Bilâl et de ses partisans ! » Lui, le Calife qui pouvait, s’il le voulait, ordonner et être obéi.
reste une Question importante : Si l’islam a fait tout cela pour permettre la libération des esclaves pourquoi l’islam n’a-t-il pas interdit complètement et d’un seul coup tout l’esclavage :
Supposons que Mohamed (saw), inspiré par Dieu, eût dit :"A partir de ce jour, plus d'esclaves". Qu'en aurait-il résulté en supposant que les barbares de son temps eûssent écouté bien docilement son interdiction ?
Des milliers de gens, amenés bien loin de leur pays d'origine, se seraient trouvés dans la rue et des entreprises agricoles ou artisanales auraient périclité faute de main d'oeuvre. D'ailleurs, étant donné que les Musulmans étaient alors perdus dans la masse des infidèles, ces esclaves libérés, auraient été immédiatement revendus aux infidèles par les marchands d'esclaves qui auraient sauté sur ce "troupeau" sans maître et sans patrie. Il suffit de se référer à l'exemple de l'Amérique qui du jour au lendemain décréta l'abolition de l'esclavage, jetant à la rue des centaines de milliers d'ouvriers qui n'avaient ni gîte et ni couvert, et qui retournaient à leur anciens maîtres en les suppliant de les reprendre.
Au lieu de crever l'abcès dans l'organe et remplacer un mal douloureux par un mal mortel, il est de meilleure médecine de le réduire petit à petit, de le circonscrire et, par un traitement de fond et de modification du terrain, de le laisser disparaître de lui-même sans provoquer ni infection grave, ni migration du mal vers des organes vitaux plus sensibles encore.
Deuxieme étape : la libération réelle :
L’étape précédente constituait en réalité une libération morale des esclaves, Mais l’Islam ne s’arrêta pas là, car sa base fondamentale et suprême est l’égalité complète entre les hommes, ce qui signifie la libération complète de tous les hommes. Par conséquent, il œuvra de manière effective à la libération des esclaves, Parmi les moyens utilisés: le `itq, Le `itq désigne l’affranchissement volontaire et gratuit, de la part des maîtres, des esclaves qu’ils possèdent.
1-L’abolition des sources de l’esclavage :
"L’Islam a clairement et catégoriquement interdit la pratique primitive de la capture d’un homme libre, pour le réduire à l’esclavage ou pour le vendre en tant qu’esclave. Sur ce point, des propos clairs et péremptoires du Prophète — paix et bénédiction sur lui — disent : "Je serai l’adversaire de trois catégories de personnes le Jour du Jugement. Et parmi ces trois catégories, il cita celui qui asservit un homme libre, puis le vend et récolte cet argent." (rapporté par Al-Bukhârî et Ibn Mâjah). Les termes de cette tradition prophétique sont généraux : ils n’ont pas été édictés ni restreints à une nation, à une ethnie, à un pays en particulier ou aux adeptes d’une religion précise.
(avec ça je repond a la question de crape diem)
Avant l'islam les sources de l'esclavages étaient multiples :
avant l'islam on pouvait prendre un homme libre et l'asservir sans raison .
Avant l'islam celui qui ne pouvait payer une dette se devait devenir esclave de celui qui lui doit sa dette .
Pousser à libérer les esclaves à chaque incident :
L’Islam essaya de résoudre le problème des esclaves qui étaient en Arabie en encourageant par différentes manières les propriétaires à libérer leurs esclaves. Les Musulmans furent avisés que pour l’expiation de certains de leurs péchés, ils devaient affranchir leurs esclaves.
Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — incitait à affranchir des esclaves pour expier n’importe quelle faute qu’un homme pouvait commettre, et ce, dans l’optique de libérer le plus grand nombre possible, sachant que les péchés ne cessent jamais, et que l’être humain est par nature pécheur, comme le rappelle le Messager. Il convient ici de porter une attention toute particulière à l’une de ces expiations, en raison de sa signification dans le regard que porte l’Islam sur l’esclavage. L’Islam décrète que l’expiation de l’homicide involontaire requiert le paiement d’un prix du sang à la famille de la victime et la libération d’un esclave : « Quiconque tue par erreur un croyant, qu’il affranchisse alors un esclave croyant et remette à sa famille le prix du sang » Sourate 4, verset 92. La victime tuée par erreur est une âme humaine que sa famille et que la société dans son ensemble ont injustement perdue. Pour cette raison, l’Islam établit deux types de dédommagements : le dédommagement de la famille avec le prix du sang qui doit leur être payé, et le dédommagement de la société avec la libération d’un esclave croyant. La libération d’un esclave reviendrait en quelque sorte à donner la vie à une âme humaine, qui vient remplacer celle qui a été involontairement tuée. En poussant la comparaison, on est amené à la conclusion qu’au regard de l’Islam, l’esclavage est, d’une certaine façon, une mort. Ainsi, malgré toutes les garanties dont l’Islam entoure le statut des esclaves, il profite de la moindre occasion pour redonner vie à ces esclaves en les libérant de leur servitude.
2-L’appel à libérer gratuitement les esclaves pour plaire à dieu :
Libérer un esclave de son propre chef était considéré comme un acte de grand mérite, à tel point que le Prophète déclara que les membres d’un individu qui libérerait un esclave seraient protégés du Feu de l’Enfer, et ce, en contrepartie des membres de l’esclave qu’il avait libéré.
L’histoire relate qu’un nombre incommensurable d’esclaves ont été libérés à travers cet affranchissement gratuit, et que ce nombre incommensurable ne trouve pas son pareil dans l’histoire des autres nations, ni avant l’Islam, ni plusieurs siècles après, jusqu’au début de l’ère moderne. Par ailleurs, les mobiles de leur affranchissement étaient purement humains, et découlaient des consciences individuelles qui désiraient gagner l’Agrément de Dieu, rien d’autre que l’Agrément de Dieu.
Le Prophète — paix et bénédiction sur lui — libéra à lui seul quelque soixante-trois esclaves.
Le nombre d’esclaves libérés par `Â’ishah était de soixante-sept,
`Abbâs en libéra soixante-dix,
`Abd Allâh Ibn `Umar en libéra mille
`Abd Ar-Rahmân en racheta à lui seul trente mille puis les affranchit.
De même, d’autres compagnons du Prophète — paix et bénédiction sur lui — libérèrent un grand nombre d’esclaves. Les détails sont donnés dans les traditions et les livres d’histoire sur cette période.
3- Pour en finir : un esclave qui veut sa liberté n’a qu’à demander :
C’est ce qu’on appele mukâtabah, elle consiste à accorder à l’esclave sa liberté lorsqu’il la demande de son propre chef, moyennant une somme d’argent convenue entre le maître et l’esclave. L’affranchissement est dans ce cas obligatoire : le maître ne peut ni le refuser ni le reporter, dès lors que la somme d’argent convenue lui a été versée. En cas de problème, l’État (représenté par le juge ou par le dirigeant) intervient pour exécuter de force le contrat d’affranchissement et donner la liberté à son demandeur.
La légalisation de la mukâtabah a réellement ouvert les portes de la libération des esclaves en Islam, puisqu’elle permet à l’esclave qui veut recouvrer sa liberté de s’affranchir, sans attendre que son maître le libère gratuitement à une occasion qui pourrait survenir, ou qui pourrait ne jamais survenir au fil des jours et des années.
Dès le premier instant où l’esclave demande ce contrat d’affranchissement — que le maître ne peut refuser du moment que sa libération ne présente pas de danger pour la sécurité intérieure de l’État islamique —, tout le travail qu’il effectuera désormais pour son maître sera rémunéré. Où alors, il aura la possibilité, s’il le souhaite, de travailler à l’extérieur pour réunir la somme convenue pour le rachat de sa liberté.
Cette voie fut celle empruntée par l’Europe au XIVe siècle, soit sept siècles après que l’Islam l’eut initié. Néanmoins, une différence majeure distingue l’Islam : la prise en charge par l’État des esclaves demandant une procédure d’affranchissement, et ce, en sus des efforts gigantesques consentis par l’Islam pour affranchir les esclaves gratuitement, sur la base d’un volontariat individuel visant à se rapprocher de Dieu et à Le servir avec loyauté.
Le verset qui désigne les ayant droits de l’aumône légale (zakâh) dit la chose suivante : « Les aumônes ne sont destinées que pour les pauvres, les indigents, ceux qui y travaillent, [...] pour l’affranchissement des esclaves » Sourate 9, verset 60.Ainsi, il est clairement établi que le Trésor Public doit employer l’aumône légale, entre autres à aider les esclaves désireux de s’affranchir de racheter leur liberté, si eux-mêmes sont incapables de le faire avec leurs propres économies.
4-Au de la de la libération : l’intégration :
Que fit l’occident après la libération des esclaves :
une fois que les esclaves furent libérés en Amérique et en Europe ils furent considérés comme de la poubelle de la société ils furent marginalisés , ils étaient pauvres , et ne pouvaient guère accéder aux rangs des autres concitoyens et cela a duré plusieurs siècles .
Que fit l’islam des esclaves libérés :
Le Messager — paix et bénédictions sur lui — scellait des liens fraternels entre certains esclaves et certains notables arabes. Il conclut ainsi des liens fraternels entre Bilâl Ibn Rabâh et Khâlid Ibn Ruwayh Al-Khath`amî, entre son esclave affranchi Zayd et son oncle Hamzah, ou encore entre Khârijah Ibn Zayd et Abû Bakr. Cette fraternisation constituait un véritable lien, non moins puissant que les liens du sang, et donnait des droits en matière d’héritage.
Ce n’était pas tout...
Le Prophète maria également sa cousine Zaynab Bint Jahsh à son esclave Zayd. Le mariage est en réalité une question délicate, notamment pour la femme. Une femme acceptera d’épouser un homme d’un plus haut niveau social, mais elle refusera que son mari soit issu d’une catégorie sociale inférieure. Elle ressentirait cela comme une atteinte à sa dignité et à son orgueil. Mais le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — voulait établir une signification bien plus profonde : il voulait extirper les esclaves des tréfonds vers lesquels ils ont été précipités par une humanité injuste et les élever au rang des plus illustres notables arabes qurayshites.
Les esclaves affranchis pouvaient commander les armées et gouverner les musulmans :
Le Messager envoya Zayd à la tête d’une armée dont les soldats n’étaient autres que des notables arabes parmi les Muhâjirûn et les Ansâr. Lorsqu’il fut tué, il désigna son fils, Usâmah Ibn Zayd, à la tête de l’armée, une armée qui comptait dans ses rangs Abû Bakr et `Umar, les deux ministres et successeurs du Prophète, futurs Califes de la Communauté musulmane. Ainsi, le Prophète n’octroyait pas seulement aux esclaves un statut d’égalité humaine ; il leur donnait également le droit de diriger et de gouverner des hommes libres.
Il en vint ainsi à déclarer : « Obéissez aux ordres même si vous êtes gouvernés par un esclave noir abyssin, dont la tête ressemble à un raisin sec, du moment qu’il vous dirige selon le Livre de Dieu — Exalté soit-Il — » [Rapporté par Al-Bukhârî, Ahmad et Ibn Mâjah.]. Il accorda ainsi aux esclaves et aux affranchis le droit d’accéder à la plus haute fonctions de l’État, celle du dirigeant de la Communauté musulmane. `Umar dit au moment où il devait préparer sa succession : « Si Sâlim, l’affranchi de Abû Hudhayfah, était encore parmi nous, je l’aurais nommé à ma succession ». Le Calife réaffirma ainsi les principes énoncés par le Messager — paix et bénédictions sur lui —.
À une autre occasion, `Umar montra l’exemple de la plus belle des manières, en ce qui concerne le respect des esclaves et des affranchis. Bilâl Ibn Rabâh s’opposa à lui avec virulence sur la question de la répartition du butin. `Umar ne trouva rien d’autre à dire que d’implorer : « Seigneur, préserve-moi de Bilâl et de ses partisans ! » Lui, le Calife qui pouvait, s’il le voulait, ordonner et être obéi.
reste une Question importante : Si l’islam a fait tout cela pour permettre la libération des esclaves pourquoi l’islam n’a-t-il pas interdit complètement et d’un seul coup tout l’esclavage :
Supposons que Mohamed (saw), inspiré par Dieu, eût dit :"A partir de ce jour, plus d'esclaves". Qu'en aurait-il résulté en supposant que les barbares de son temps eûssent écouté bien docilement son interdiction ?
Des milliers de gens, amenés bien loin de leur pays d'origine, se seraient trouvés dans la rue et des entreprises agricoles ou artisanales auraient périclité faute de main d'oeuvre. D'ailleurs, étant donné que les Musulmans étaient alors perdus dans la masse des infidèles, ces esclaves libérés, auraient été immédiatement revendus aux infidèles par les marchands d'esclaves qui auraient sauté sur ce "troupeau" sans maître et sans patrie. Il suffit de se référer à l'exemple de l'Amérique qui du jour au lendemain décréta l'abolition de l'esclavage, jetant à la rue des centaines de milliers d'ouvriers qui n'avaient ni gîte et ni couvert, et qui retournaient à leur anciens maîtres en les suppliant de les reprendre.
Au lieu de crever l'abcès dans l'organe et remplacer un mal douloureux par un mal mortel, il est de meilleure médecine de le réduire petit à petit, de le circonscrire et, par un traitement de fond et de modification du terrain, de le laisser disparaître de lui-même sans provoquer ni infection grave, ni migration du mal vers des organes vitaux plus sensibles encore.
- Carpe Diem
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Ecrit le 07 oct.07, 04:33
Bonjour Moka,
Que tu dises que certains musulmans, possédant des esclaves, aient fait le maximum pour "soulager" le sort, voire aller jusqu'à l'affranchissement, je suis en plein accord avec toi.
Comme aussi, certains propriétaires d'esclaves occidentaux ou autres.
Mais dans tous les cas ces actions étaient assez peu fréquentes puisqu'il faut se replacer dans le contexte du moment, à savoir que le fait d'avoir un ou des esclaves étaient un signe extérieur de richesse et de pouvoir.
Mais, je le répète, je suis d'accord avec toi.
Mais que tu présentes ça comme une règle dogmatique de la religion islamique afin de la positionner en avance sur toutes les autres, un exemple parfait en quelque sorte...
C'est de la désinformation caractérisée qui ne grandit pas du tout ta religion !
@++
Que tu dises que certains musulmans, possédant des esclaves, aient fait le maximum pour "soulager" le sort, voire aller jusqu'à l'affranchissement, je suis en plein accord avec toi.
Comme aussi, certains propriétaires d'esclaves occidentaux ou autres.
Mais dans tous les cas ces actions étaient assez peu fréquentes puisqu'il faut se replacer dans le contexte du moment, à savoir que le fait d'avoir un ou des esclaves étaient un signe extérieur de richesse et de pouvoir.
Mais, je le répète, je suis d'accord avec toi.
Mais que tu présentes ça comme une règle dogmatique de la religion islamique afin de la positionner en avance sur toutes les autres, un exemple parfait en quelque sorte...
C'est de la désinformation caractérisée qui ne grandit pas du tout ta religion !
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- Florent52
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Ecrit le 07 oct.07, 07:56
Les musulmans ont tellement aboli l'esclavage "petit à petit" qu'ils ont été de toutes les nations de la terre les DERNIERS à l'abolir totalement. Et ceci après l'avoir pratiqué à une échelle énorme pendant des siècles.moka a écrit :
Au lieu de crever l'abcès dans l'organe et remplacer un mal douloureux par un mal mortel, il est de meilleure médecine de le réduire petit à petit, de le circonscrire et, par un traitement de fond et de modification du terrain, de le laisser disparaître de lui-même sans provoquer ni infection grave, ni migration du mal vers des organes vitaux plus sensibles encore.
Bref si l'on suit l'histoire, les faits historiques indéniables (et pas les bobards) on peut dire la chose suivante :
Il est tout à fait vraisemblable que si les hommes avaient continué de suivre la méthode de "réduire petit à petit" le mal comme le fait l'islam l'esclavage existerait encore aujourd'hui et peut-être pour très longtemps encore.
Et ce raisonnement est applicable à tous les maux (comme l'excision par exemple) qui ne sont pas forcément d'origine islamique mais que l'islam réduit tellement "petit à petit" qu'ils sont encore pratiqués couramment aujourd'hui dans une bonne partie des pauvres pays qui ont subi cette regrettable religion.
Bref les hommes font bien de ne pas attendre que l'islam ait réduit petit à petit le mal!! Ils font bien de prendre des mesures immédiatement sans attendre que l'islam s'y soit mis sérieusement!!!
Et l'histoire montre que l'islam est tellement lent qu'il vaut même mieux lui l'imposer de force, comme ce fut le cas avec l'abolition totale de l'esclavage.
- billbaroud
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Ecrit le 07 oct.07, 15:50
Moka, tu te moques de qui? Alors momo n'a pas aboli l'esclavage parce que sinon personne n'aurait adhere a l'Islam? Ca va pas ou quoi? On parle de quoi la? de la parole de Dieu ou d'un quelconque effet marketing?
Si vraiment momo avait entendu la parole de dieu, il ne devrait rien en avoir a battre que ca plaise ou non aux gens. Si dieu m'ordonne d'abolir, j'aboli un point c'est tout (je suis pas la pour endoctriner le plus de gens mais pour reveler la parole de dieu). J'en conclu donc que soit Allah n'a jamais voulu abolir l'esclavage, soit momo est un bon vendeur de tapis qui a reussi un bon gros coup marketing.
Ensuite tu nous fait quoi la? une apologie de l'esclavage? "regardez mes amis comme c'etait bien d'etre esclave" - tu penses qu'on est aussi stupide que ca? qu'on va gober betement tes insanites.
Tu es comme Fred quand il se permet de dire qu'on devrait retirer leur liberte aux femmes.
Si vraiment momo avait entendu la parole de dieu, il ne devrait rien en avoir a battre que ca plaise ou non aux gens. Si dieu m'ordonne d'abolir, j'aboli un point c'est tout (je suis pas la pour endoctriner le plus de gens mais pour reveler la parole de dieu). J'en conclu donc que soit Allah n'a jamais voulu abolir l'esclavage, soit momo est un bon vendeur de tapis qui a reussi un bon gros coup marketing.
Ensuite tu nous fait quoi la? une apologie de l'esclavage? "regardez mes amis comme c'etait bien d'etre esclave" - tu penses qu'on est aussi stupide que ca? qu'on va gober betement tes insanites.
Tu es comme Fred quand il se permet de dire qu'on devrait retirer leur liberte aux femmes.
- agm32
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Ecrit le 07 oct.07, 21:38
Ca ressemble plus à un contrat entre le groupe Total et ses employés (enfants entre autre...) en Birmanie !
Disons plutôt que l'esclave serait l'ouvrier, l'employé, de nos jours...
Mais c'est tellemnt bon de profiter de ses employés !!! Fo voir ce qu'il se passe déjà en France. Alors imaginons un pays qui ne controle rien ou seul le Coran fait autorité, et qu'il est de plus interprété par quiconque...
C'était comme çà en passant.............
Disons plutôt que l'esclave serait l'ouvrier, l'employé, de nos jours...
Mais c'est tellemnt bon de profiter de ses employés !!! Fo voir ce qu'il se passe déjà en France. Alors imaginons un pays qui ne controle rien ou seul le Coran fait autorité, et qu'il est de plus interprété par quiconque...
C'était comme çà en passant.............
Ecrit le 09 oct.07, 05:43
le remède n'est pas de faire une kiryelle de loi ,mais de trouver la bonne approche pour abolir la source de la corruption et du mal en general ,et c'est parfaitement ce qui se passe dans les socités oxidentale ,les lois ça existe mais toujours rien de concret surtout aux sujets ayant trait aux pots de vins et les blanchissement d'argent et dans tout genre de domaine .Carpe Diem a écrit :Bonjour Moka,
apres toutes les differentes mesures morales et concretes ,legislatives ... que l'islam a usé pour non seulement abolir l'esclavage mais assurer une vie meilleur aux anciens esclaves .tu replique carpe diem par cette phrase
je suis désolé mais je trouve ça insensé.
le mouvement de libereration des esclave n'est pas une inititive individuelle et isolé mais toute une strategie bien fissellé ,c'est un vrai miracle législatif .je vous invite a revoir ces mesures et a les etudié consciensieusement .
l'efficacité c'est de regler le fond du problème et non pas se plaire a faire des lois sourdes muettes .
j'ai beaucoup a dire a ce sujet mais faute de temps je le laisse pour la prochaine
Ecrit le 09 oct.07, 07:58
Cela prouve bien que Allah est soit pour l'esclavage, soit profondément incompétant ! (on pourrait dire la même chose de la condition féminine d'ailleurs).Florent52 a écrit : Les musulmans ont tellement aboli l'esclavage "petit à petit" qu'ils ont été de toutes les nations de la terre les DERNIERS à l'abolir totalement. Et ceci après l'avoir pratiqué à une échelle énorme pendant des siècles.
- mickael__keul
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Ecrit le 09 oct.07, 22:13
voila la preuve par l'image que l'esclavage est toujours reel en dahr el islam
ICI
(7 videos a disposition)
ICI
(7 videos a disposition)
Ecrit le 10 oct.07, 05:36
mickael__keul a écrit :voila la preuve par l'image que l'esclavage est toujours reel en dahr el islam
ICI
(7 videos a disposition)
je n'ai pas l'habitude de repondre a ce genre de message mais une fois n'est pas coutume .
si je te montre des videos de meurtres de viole ...commis dans n'importe quel pays par des criminels ce la veux dire que le pays ne combat pas le crime et l'encourage???
- Mereck
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Ecrit le 10 oct.07, 05:44
Ce n'est pas parce qu'un acte se produit sur un territoire que le territoire considère l'acte comme normal ou ne le condamnera pas.moka a écrit :
je n'ai pas l'habitude de repondre a ce genre de message mais une fois n'est pas coutume .
si je te montre des videos de meurtres de viole ...commis dans n'importe quel pays par des criminels ce la veux dire que le pays ne combat pas le crime et l'encourage???
Le problème est que dans les pays dans les videos ne condamne pas les problèmes cités !
Dans un pays occidental, en cas de viol, il y a clairement condamnation !
Ce n'est pas parce qu'un bourgeois s'achète des gosses pour s'en servir de domestique (ou pire) que le pays l'acceptera !
Le bourgeois en question sera clairement condamné !
Attention : précision : les esclaves utilisés dans les ambassades de pays étrangers : l'ambassade est considéré comme partie du territoire du pays qu'elle représente.
L'ambassade de Chine en Belgique sera considéré comme territoire chinois. Il en va de même pour la voiture voire la valise diplomatique.
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