L'hommage rendu à Jésus Christ glorifié
L'hommage rendu à Jésus Christ glorifié
Ecrit le 01 avr.09, 05:19Bonjour à tous,
Suite à l'insistance de tancrède (à qui je salue) qui dit que Jésus a été adoré (Proskénia selon lui) par les anges et que par conséquent il est Dieu, je me permet de vous faire partager le fruit de mes recherches pour comprendre la vérité.
Bien entendu, nul n'est obligé de partager mes convictions, mais chacun d'entre vous est invité à réagir sur ce que je vais exposé, afin de nous édifier dans la paix les uns aux autres.
Ma présentation se divise en deux parties, afin de satisfaire le maximum de personne:
1) l'hommage rendu à Jésus Christ glorifié (explication principale)
2) la nuance de sens entre "rendre hommage" et "adorer" avec explications et versets à l'appui (explication facultative)
I- L’hommage rendu à Jésus Christ glorifié.
Pour commencer (et avant de batailler sur les mots "adorer" ou "hommage"), énumérons les faits bibliques concernant cette "glorification" de Jésus. Pour sa part, Christ Jésus a été élevé par son Père à la plus haute position qui soit après celle de Dieu, afin qu’“ au nom de Jésus plie tout genou de ceux qui sont dans le ciel et de ceux qui sont sur la terre et de ceux qui sont sous le sol, et que toute langue reconnaisse ouvertement que Jésus Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père ”. (Ph 2:9-11 ; voir aussi Dn 7:13, 14, 27.)
Hébreux 1:6 montre également que même les anges rendent hommage à Jésus Christ ressuscité. Selon la TMN, voici ce que nous lisons:
Mais quand il introduit de nouveau son Premier-né dans la terre habitée, il dit : “ Et que tous les anges de Dieu lui rendent hommage*. ”
La note en bas de page précise: Ou : “ l’adorent ”. Gr. : proskunêsatôsan autôï ; lat. : adorent. Voir 2R 2:15 et note.
D'après notre ami tancrède, on devrait utiliser le mot "adorer" au lieu du mot "hommage". Mais ce qu'il se garde de nous dire, c'est que d'autres traductions bibliques de références n'utilisent pas forcément le mot "adorer" (sans compter la note en bas de page de la TMN). De nombreuses versions rendent proskunéô par ‘ adorer ’ dans ce texte ; certaines le traduisent par ‘ se prosterner devant ’ (Osty; TOB) ou ‘ rendre hommage à ’. (Darby) Quelle que soit l’expression française utilisée, le grec original reste le même et la compréhension de ce que les anges rendent au Christ doit s’accorder avec le reste des Écritures.
Jésus lui-même déclara formellement à Satan : “ C’est Jéhovah ton Dieu que tu dois adorer [forme de proskunéô], et c’est à lui seul que tu dois offrir un service sacré. ” (Mt 4:8-10 ; Lc 4:7, 8). Pareillement, l’ange (ou les anges) dit à Jean d’‘ adorer Dieu ’ (Ré 19:10 ; 22:9), et cette injonction fut faite après la résurrection et l’élévation de Jésus, ce qui indique que rien n’avait changé sous ce rapport.
Il est vrai qu’au Psaume 97, manifestement cité par l’apôtre en Hébreux 1:6, c’est Jéhovah Dieu qui est l’objet de la ‘ prosternation ’, et que pourtant ce texte fut appliqué à Jésus Christ (Ps 97:1, 7). Toutefois, l’apôtre venait de montrer que le Christ ressuscité est ‘ le reflet de la gloire de Dieu et la représentation exacte de son être même ’. (Hé 1:1-3.) Par conséquent, si apparemment c’est au Fils que les anges adressent ce qu’on pense être de l’‘ adoration ’, en réalité ils l’adressent par lui à Jéhovah Dieu, le Maître Souverain, “ Celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux ”. (Ré 14:7 ; 4:10, 11 ; 7:11, 12 ; 11:16, 17 ; voir aussi 1Ch 29:20 ; Ré 5:13, 14 ; 21:22.)
Pour ceux qui voudraient plus de précision technique sur la différence entre "rendre hommage" et "adorer", je vous invite à lire la deuxième partie.
------------------------------
II- Rendre hommage VS Adorer:
L’hommage dans les Écritures hébreux:
Hommage: Acte qui consiste à s’incliner, à s’agenouiller, à se prosterner ou à faire quelque autre geste pour témoigner de sa soumission ; ou encore une simple marque de respect. “ Rendre hommage ” traduit l’hébreu hishtaḥawah et le grec proskunéô (ne crie pas trop vite tancrède).
Fondamentalement, hishtaḥawah signifie “ se prosterner ”. (Gn 18:2.) On pouvait se prosterner en un geste de respect ou de déférence pour un autre humain, par exemple un roi (1S 24:8 ; 2S 24:20 ; Ps 45:11), le grand prêtre (1S 2:36), un prophète (2R 2:15) ou une autre personne ayant autorité (Gn 37:9, 10 ; 42:6 ; Ru 2:8-10), un parent âgé (Gn 33:1-6 ; 48:11, 12 ; Ex 18:7 ; 1R 2:19) ou même des étrangers en signe de politesse (Gn 19:1, 2).
Les quelques exemples précités démontrent que ce terme hébreu n’a pas nécessairement un sens religieux ni ne suppose forcément une adoration. Cependant, dans de nombreux cas, il est employé dans le cadre d’un culte, soit celui du vrai Dieu (Ex 24:1 ; Ps 95:6 ; Is 27:13 ; 66:23), soit celui de faux dieux (Dt 4:19 ; 8:19 ; 11:16).
S’il était admissible de se prosterner devant des humains en signe de respect, Jéhovah Dieu interdisait en revanche de s’incliner devant toute personne autre que lui si on la considérait comme une divinité (Ex 23:24 ; 34:14).
L’hommage dans les Écritures grecques chrétiennes.
Le grec proskunéô est très proche de l’hébreu hishtaḥawah en ce qu’il évoque aussi bien l’hommage rendu à des créatures que l’adoration destinée à Dieu ou à une divinité. La manière de rendre cet hommage est peut-être moins marquée dans proskunéô que dans hishtaḥawah, lorsque l’hébreu exprime nettement l’idée de se prosterner. Des hellénistes font dériver le terme grec du verbe kunéô, “ donner un baiser, embrasser ”. À en juger par son emploi dans les Écritures grecques chrétiennes (ainsi que dans la Septante, version grecque des Écritures hébraïques), ce mot décrit l’action de personnes qui se prosternaient ou s’inclinaient. — Mt 2:11 ; 18:26 ; 28:9.
Comme pour le terme hébreu, il faut examiner le contexte pour savoir si proskunéô désigne un hommage consistant seulement en un profond respect ou un hommage sous forme d’adoration religieuse.
Lorsqu’il est directement question de Dieu (Jn 4:20-24 ; 1Co 14:25 ; Ré 4:10, il est clair que l’hommage dépasse celui, convenable ou ordinaire, qu’on rend à des hommes, et qu’il entre dans le domaine du culte (idem pour les faux dieux ou icones de faux dieux). En revanche, l’action de ceux “ de la synagogue de Satan ” qu’on fait “ venir rendre hommage ” devant les pieds des chrétiens n’est manifestement pas un culte. — Ré 3:9.
Dans l’exemple de Jésus consigné en Matthieu 18:26, il est question de l’hommage rendu à un roi humain. C’est de toute évidence ce genre d’hommage que les astrologues rendirent à l’enfant Jésus, “ né roi des Juifs ”, qu’Hérode prétendit vouloir lui rendre et que les soldats rendirent à Jésus par dérision avant qu’il ne soit attaché sur un poteau. Indéniablement, ils ne tenaient pas Jésus pour Dieu ni pour une divinité (Mt 2:2, 8 ; Mc 15:19). Même si certains traducteurs emploient le mot “ adorer ” dans la majorité des cas où proskunéô a trait à des actions envers Jésus, les faits n’autorisent pas à tirer trop de conclusions de cette traduction. Au contraire, les situations qui suscitèrent l’hommage ressemblent beaucoup à celles qui avaient autrefois poussé à rendre hommage aux prophètes et aux rois (comparer Mt 8:2 ; 9:18 ; 15:25 ; 20:20 avec 1S 25:23, 24 ; 2S 14:4-7 ; 1R 1:16 ; 2R 4:36, 37). Les paroles mêmes des personnes concernées montrent souvent que, si elles reconnaissaient clairement en Jésus le représentant de Dieu, elles lui rendaient hommage non comme à Dieu ou à une divinité, mais en sa qualité de “ Fils de Dieu ”, le “ Fils de l’homme ” annoncé, le Messie investi du pouvoir divin. Dans bien des cas, leur hommage exprimait de la reconnaissance pour une révélation divine ou pour un témoignage de faveur, de la même façon qu’on l’exprimait dans le passé. — Mt 14:32, 33 ; 28:5-10, 16-18 ; Lc 24:50-52 ; Jn 9:35, 38.
------------------------------
Quoi qu'il en soit, les leçons ‘ se prosterner devant ’ ou ‘ rendre hommage à ’ (au lieu d’‘ adorer ’) ne sont nullement en désaccord avec la langue originale, que ce soit l’hébreu de Psaume 97:7 ou le grec d’Hébreux 1:6, car ces traductions rendent le sens fondamental tant de hishtaḥawah que de proskunéô.
Pour finir, on voit bien que Jésus, bien qu'étant glorifié et que les anges lui aient rendu hommage, reste inférieur à son Père, Jéhovah. Puisqu'il est écrit:
"Puis, la fin, quand il remettra le royaume à son Dieu et Père, quand il aura réduit à rien tout gouvernement et tout pouvoir et puissance. 25 Car il faut qu’il règne jusqu’à ce que [Dieu] ait mis tous les ennemis sous ses pieds. 26 Comme dernier ennemi, la mort sera réduite à rien. 27 Car [Dieu] “ a soumis toutes choses sous ses pieds ”. Mais lorsqu’il dit que ‘ toutes choses ont été soumises ’, il est évident que c’est à l’exception de celui qui lui a soumis toutes choses. 28 Mais lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même se soumettra aussi à Celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit toutes choses pour tous." (I Corinthiens 15:24-28).
Il est donc impossible que Jésus soit Dieu.
Bien cordialement,
Phenix.
Suite à l'insistance de tancrède (à qui je salue) qui dit que Jésus a été adoré (Proskénia selon lui) par les anges et que par conséquent il est Dieu, je me permet de vous faire partager le fruit de mes recherches pour comprendre la vérité.
Bien entendu, nul n'est obligé de partager mes convictions, mais chacun d'entre vous est invité à réagir sur ce que je vais exposé, afin de nous édifier dans la paix les uns aux autres.
Ma présentation se divise en deux parties, afin de satisfaire le maximum de personne:
1) l'hommage rendu à Jésus Christ glorifié (explication principale)
2) la nuance de sens entre "rendre hommage" et "adorer" avec explications et versets à l'appui (explication facultative)
I- L’hommage rendu à Jésus Christ glorifié.
Pour commencer (et avant de batailler sur les mots "adorer" ou "hommage"), énumérons les faits bibliques concernant cette "glorification" de Jésus. Pour sa part, Christ Jésus a été élevé par son Père à la plus haute position qui soit après celle de Dieu, afin qu’“ au nom de Jésus plie tout genou de ceux qui sont dans le ciel et de ceux qui sont sur la terre et de ceux qui sont sous le sol, et que toute langue reconnaisse ouvertement que Jésus Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père ”. (Ph 2:9-11 ; voir aussi Dn 7:13, 14, 27.)
Hébreux 1:6 montre également que même les anges rendent hommage à Jésus Christ ressuscité. Selon la TMN, voici ce que nous lisons:
Mais quand il introduit de nouveau son Premier-né dans la terre habitée, il dit : “ Et que tous les anges de Dieu lui rendent hommage*. ”
La note en bas de page précise: Ou : “ l’adorent ”. Gr. : proskunêsatôsan autôï ; lat. : adorent. Voir 2R 2:15 et note.
D'après notre ami tancrède, on devrait utiliser le mot "adorer" au lieu du mot "hommage". Mais ce qu'il se garde de nous dire, c'est que d'autres traductions bibliques de références n'utilisent pas forcément le mot "adorer" (sans compter la note en bas de page de la TMN). De nombreuses versions rendent proskunéô par ‘ adorer ’ dans ce texte ; certaines le traduisent par ‘ se prosterner devant ’ (Osty; TOB) ou ‘ rendre hommage à ’. (Darby) Quelle que soit l’expression française utilisée, le grec original reste le même et la compréhension de ce que les anges rendent au Christ doit s’accorder avec le reste des Écritures.
Jésus lui-même déclara formellement à Satan : “ C’est Jéhovah ton Dieu que tu dois adorer [forme de proskunéô], et c’est à lui seul que tu dois offrir un service sacré. ” (Mt 4:8-10 ; Lc 4:7, 8). Pareillement, l’ange (ou les anges) dit à Jean d’‘ adorer Dieu ’ (Ré 19:10 ; 22:9), et cette injonction fut faite après la résurrection et l’élévation de Jésus, ce qui indique que rien n’avait changé sous ce rapport.
Il est vrai qu’au Psaume 97, manifestement cité par l’apôtre en Hébreux 1:6, c’est Jéhovah Dieu qui est l’objet de la ‘ prosternation ’, et que pourtant ce texte fut appliqué à Jésus Christ (Ps 97:1, 7). Toutefois, l’apôtre venait de montrer que le Christ ressuscité est ‘ le reflet de la gloire de Dieu et la représentation exacte de son être même ’. (Hé 1:1-3.) Par conséquent, si apparemment c’est au Fils que les anges adressent ce qu’on pense être de l’‘ adoration ’, en réalité ils l’adressent par lui à Jéhovah Dieu, le Maître Souverain, “ Celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux ”. (Ré 14:7 ; 4:10, 11 ; 7:11, 12 ; 11:16, 17 ; voir aussi 1Ch 29:20 ; Ré 5:13, 14 ; 21:22.)
Pour ceux qui voudraient plus de précision technique sur la différence entre "rendre hommage" et "adorer", je vous invite à lire la deuxième partie.
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II- Rendre hommage VS Adorer:
L’hommage dans les Écritures hébreux:
Hommage: Acte qui consiste à s’incliner, à s’agenouiller, à se prosterner ou à faire quelque autre geste pour témoigner de sa soumission ; ou encore une simple marque de respect. “ Rendre hommage ” traduit l’hébreu hishtaḥawah et le grec proskunéô (ne crie pas trop vite tancrède).
Fondamentalement, hishtaḥawah signifie “ se prosterner ”. (Gn 18:2.) On pouvait se prosterner en un geste de respect ou de déférence pour un autre humain, par exemple un roi (1S 24:8 ; 2S 24:20 ; Ps 45:11), le grand prêtre (1S 2:36), un prophète (2R 2:15) ou une autre personne ayant autorité (Gn 37:9, 10 ; 42:6 ; Ru 2:8-10), un parent âgé (Gn 33:1-6 ; 48:11, 12 ; Ex 18:7 ; 1R 2:19) ou même des étrangers en signe de politesse (Gn 19:1, 2).
Les quelques exemples précités démontrent que ce terme hébreu n’a pas nécessairement un sens religieux ni ne suppose forcément une adoration. Cependant, dans de nombreux cas, il est employé dans le cadre d’un culte, soit celui du vrai Dieu (Ex 24:1 ; Ps 95:6 ; Is 27:13 ; 66:23), soit celui de faux dieux (Dt 4:19 ; 8:19 ; 11:16).
S’il était admissible de se prosterner devant des humains en signe de respect, Jéhovah Dieu interdisait en revanche de s’incliner devant toute personne autre que lui si on la considérait comme une divinité (Ex 23:24 ; 34:14).
L’hommage dans les Écritures grecques chrétiennes.
Le grec proskunéô est très proche de l’hébreu hishtaḥawah en ce qu’il évoque aussi bien l’hommage rendu à des créatures que l’adoration destinée à Dieu ou à une divinité. La manière de rendre cet hommage est peut-être moins marquée dans proskunéô que dans hishtaḥawah, lorsque l’hébreu exprime nettement l’idée de se prosterner. Des hellénistes font dériver le terme grec du verbe kunéô, “ donner un baiser, embrasser ”. À en juger par son emploi dans les Écritures grecques chrétiennes (ainsi que dans la Septante, version grecque des Écritures hébraïques), ce mot décrit l’action de personnes qui se prosternaient ou s’inclinaient. — Mt 2:11 ; 18:26 ; 28:9.
Comme pour le terme hébreu, il faut examiner le contexte pour savoir si proskunéô désigne un hommage consistant seulement en un profond respect ou un hommage sous forme d’adoration religieuse.
Lorsqu’il est directement question de Dieu (Jn 4:20-24 ; 1Co 14:25 ; Ré 4:10, il est clair que l’hommage dépasse celui, convenable ou ordinaire, qu’on rend à des hommes, et qu’il entre dans le domaine du culte (idem pour les faux dieux ou icones de faux dieux). En revanche, l’action de ceux “ de la synagogue de Satan ” qu’on fait “ venir rendre hommage ” devant les pieds des chrétiens n’est manifestement pas un culte. — Ré 3:9.
Dans l’exemple de Jésus consigné en Matthieu 18:26, il est question de l’hommage rendu à un roi humain. C’est de toute évidence ce genre d’hommage que les astrologues rendirent à l’enfant Jésus, “ né roi des Juifs ”, qu’Hérode prétendit vouloir lui rendre et que les soldats rendirent à Jésus par dérision avant qu’il ne soit attaché sur un poteau. Indéniablement, ils ne tenaient pas Jésus pour Dieu ni pour une divinité (Mt 2:2, 8 ; Mc 15:19). Même si certains traducteurs emploient le mot “ adorer ” dans la majorité des cas où proskunéô a trait à des actions envers Jésus, les faits n’autorisent pas à tirer trop de conclusions de cette traduction. Au contraire, les situations qui suscitèrent l’hommage ressemblent beaucoup à celles qui avaient autrefois poussé à rendre hommage aux prophètes et aux rois (comparer Mt 8:2 ; 9:18 ; 15:25 ; 20:20 avec 1S 25:23, 24 ; 2S 14:4-7 ; 1R 1:16 ; 2R 4:36, 37). Les paroles mêmes des personnes concernées montrent souvent que, si elles reconnaissaient clairement en Jésus le représentant de Dieu, elles lui rendaient hommage non comme à Dieu ou à une divinité, mais en sa qualité de “ Fils de Dieu ”, le “ Fils de l’homme ” annoncé, le Messie investi du pouvoir divin. Dans bien des cas, leur hommage exprimait de la reconnaissance pour une révélation divine ou pour un témoignage de faveur, de la même façon qu’on l’exprimait dans le passé. — Mt 14:32, 33 ; 28:5-10, 16-18 ; Lc 24:50-52 ; Jn 9:35, 38.
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Quoi qu'il en soit, les leçons ‘ se prosterner devant ’ ou ‘ rendre hommage à ’ (au lieu d’‘ adorer ’) ne sont nullement en désaccord avec la langue originale, que ce soit l’hébreu de Psaume 97:7 ou le grec d’Hébreux 1:6, car ces traductions rendent le sens fondamental tant de hishtaḥawah que de proskunéô.
Pour finir, on voit bien que Jésus, bien qu'étant glorifié et que les anges lui aient rendu hommage, reste inférieur à son Père, Jéhovah. Puisqu'il est écrit:
"Puis, la fin, quand il remettra le royaume à son Dieu et Père, quand il aura réduit à rien tout gouvernement et tout pouvoir et puissance. 25 Car il faut qu’il règne jusqu’à ce que [Dieu] ait mis tous les ennemis sous ses pieds. 26 Comme dernier ennemi, la mort sera réduite à rien. 27 Car [Dieu] “ a soumis toutes choses sous ses pieds ”. Mais lorsqu’il dit que ‘ toutes choses ont été soumises ’, il est évident que c’est à l’exception de celui qui lui a soumis toutes choses. 28 Mais lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même se soumettra aussi à Celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit toutes choses pour tous." (I Corinthiens 15:24-28).
Il est donc impossible que Jésus soit Dieu.
Bien cordialement,
Phenix.
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Ecrit le 01 avr.09, 05:44
Ben oui... c'est bien beau tout ça, Phenix!.. mais dans ma Bible, nous pouvons lire ce qui suit : "Et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s'y trouve, je les entendis qui disaient: A celui qui est assis sur le trône, et à l'agneau, soient la louange, l'honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles! Et les quatre êtres vivants disaient: Amen! Et les vieillards se prosternèrent et adorèrent." (Apoc 5,13-14)
Question : Qui les 24 vieillards adorent-ils dans ce passage?
Réponse : Celui qui est assis sur le trône (Dieu le Père) et l'Agneau (Jésus)!
P.S.: La même chose est écrit dans ta Bible, Phenix!
Et puis, c'est pas parce que le Père est plus grand que son Fils que ce dernier n'a pas le droit à l'adoration! Je te signale que, selon le Nouveau Testament, c'est le Fils qui a créé tout ce qui existe dans cet univers! (Jean 1,3-14, Col 1,16 et Héb 1,2)
Question : Qui les 24 vieillards adorent-ils dans ce passage?
Réponse : Celui qui est assis sur le trône (Dieu le Père) et l'Agneau (Jésus)!
P.S.: La même chose est écrit dans ta Bible, Phenix!

Ecrit le 01 avr.09, 06:58
Cette phrase me fait bien rire, mais ça prouve l'aveuglement de cette secte.Phenix a écrit :Il est donc impossible que Jésus soit Dieu.
Pour l'ami sceptique; je te rassure Jésus au ciel n'est pas inférieur ou plus petit que le Père, quand il était sur terre oui, mais là il n'est plus inférieur au Père.


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Ecrit le 01 avr.09, 07:22
Vraiment!?!Jean_Marc a écrit : Cette phrase me fait bien rire, mais ça prouve l'aveuglement de cette secte.
Pour l'ami sceptique; je te rassure Jésus au ciel n'est pas inférieur ou plus petit que le Père, quand il était sur terre oui, mais là il n'est plus inférieur au Père.![]()


Ecrit le 01 avr.09, 07:31
Oui cher ami, comme je t'ai expliqué, il y a une forme de subordinatianisme volontaire de la part de Christ, pour le moment il est toujours fils, c'est un agneau, mais ça ne signifie pas qu'il est inférieur.sceptique a écrit : Vraiment!?!Éh bien pourquoi, dans ce cas, Jésus parle-t-il de son Père, en Apoc 3,12, comme étant son propre Dieu?.. han, Jean-Marc?
Je te signale que Jésus est au ciel, quand il prononce ces paroles!
La prophétie parle qu'il doit être ainsi jusqu'à ce que il est mis tous ses ennemis son marchepied. Psaumes 110:1
Dans cette logique comme il est toujours distinct et fils, il appelle le Père par Dieu il s'identifie fils et également serviteur parce qu'il est devenu fils et homme. A+
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Ecrit le 01 avr.09, 08:00
Oui... et ensuite ce dernier devra "remettre le royaume à celui qui est Dieu et Père, après avoir détruit toute domination, toute autorité et toute puissance."... preuve que le Fils sera toujours soumis à son Père car ce dernier est effectivement toujours plus grand que lui, même au ciel, en ce moment-même! (1 Cor 15,24)Jean-Marc a écrit :Oui cher ami, comme je t'ai expliqué, il y a une forme de subordinatianisme volontaire de la part de Christ, pour le moment il est toujours fils, c'est un agneau, mais ça ne signifie pas qu'il est inférieur. La prophétie parle qu'il doit être ainsi jusqu'à ce que il (Dieu) est mis tous ses ennemis son marchepied. Psaumes 110:1
Notre ami Saul va jusqu'à dire, en 1 Cor 15,28, que "lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous." C'est tout dire!.. non?

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Ecrit le 01 avr.09, 08:33
Ben, moi, c'est pas comme ça que je comprends ces passages, Jean-Marc. Ce que je comprends, c'est que le Père et le Fils seront toujours des entités spirituelles distinctes, et que le Fils, après avoir détruit toute domination et autorité sur cette terre, remettra finalement le Royaume à son Père pour que celui-ci en prenne lui-même les commandes.Jean_Marc a écrit :Ca signifie qu'ils ne seront plus 2 mais UN, comme ça été au commencement, il faut comprendre le langage spirituel.
- tancrède
Ecrit le 01 avr.09, 08:50
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Si David s'est prosterné devant le roi Saül, c'est probablement parce que celui-ci représentait la royauté de Dieu en tant que serviteur. David n'etait pas toujours obéissant, et cela a été reconnu par les Écrits.
Mais en temps normal, David n'avait pas d'affaire à se prosterner devant un homme, à cause des lois de Moïse décrété par les 10 commandements et autres.
Sous le rapport du NT, des hommages (venant du mot homme) ont été rendu à d'autres humains. Les verbes grecs pour hommage ou honorer sont là pour le prouver.
Mais le verbe proskénia (adoré ou prosterné) n'a été utilisé que pour Christ et Dieu dans le NT. Plusieurs passages démontrent que Christ a été adoré plusieurs fois par des humains et une fois par les anges.
P.S. Les anges au service de Dieu ne peuvent se tromper. Et de plus, c'est le Père qui a dit aux anges d'adorer le Christ.
Encore une autre fois Phenix, tu jongles et corrompts le sens des écritures. Cela démontre une grande facilité de manipuler tout ce que tu touches. Tu es doué, mais cela n'est pas un don qui vient d'en-haut et cela ne te fait pas honneur du tout, bien au contraire.
Tancrède
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Si David s'est prosterné devant le roi Saül, c'est probablement parce que celui-ci représentait la royauté de Dieu en tant que serviteur. David n'etait pas toujours obéissant, et cela a été reconnu par les Écrits.
Mais en temps normal, David n'avait pas d'affaire à se prosterner devant un homme, à cause des lois de Moïse décrété par les 10 commandements et autres.
Sous le rapport du NT, des hommages (venant du mot homme) ont été rendu à d'autres humains. Les verbes grecs pour hommage ou honorer sont là pour le prouver.
Mais le verbe proskénia (adoré ou prosterné) n'a été utilisé que pour Christ et Dieu dans le NT. Plusieurs passages démontrent que Christ a été adoré plusieurs fois par des humains et une fois par les anges.
P.S. Les anges au service de Dieu ne peuvent se tromper. Et de plus, c'est le Père qui a dit aux anges d'adorer le Christ.
Encore une autre fois Phenix, tu jongles et corrompts le sens des écritures. Cela démontre une grande facilité de manipuler tout ce que tu touches. Tu es doué, mais cela n'est pas un don qui vient d'en-haut et cela ne te fait pas honneur du tout, bien au contraire.
Tancrède
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- sceptique
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Ecrit le 01 avr.09, 08:57
Pour moi, ça veut tout simplement dire que le Père et le Fils seront présents dans la nouvelle Jérusalem et qu'il n'y aura pas de ténébres (d'ignorance) dans cette ville, étant donné que seule la lumière (la connaissance exacte) règnera dans ce nouveau monde, la nuit ne faisant plus partie du décor. (Apoc 22,5)Jean_Marc a écrit :Comment tu le comprends Apocalypse 21:23 quand il est dit que Dieu habitera avec les hommes et l'agneau sera son flambeau?
- tancrède
Ecrit le 01 avr.09, 09:48
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Apo 21:
22 Je ne vis point de temple dans la ville; car le Seigneur Dieu tout-puissant est son temple, ainsi que l’agneau.
23 La ville n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’agneau est son flambeau.
Ces 2 versets expliquent que Dieu et l'agneau sont le temple. Et que Christ est le flambeau et c'est naturellement le flambeau qui éclaire. Il est dit que Dieu éclaire, donc le flambeau, donc Christ.
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Et pour ceux qui disent que le temple céleste sera en haut du temple terrestre, comment cela ce pourrait-il puisque la Jérusalem céleste n'a pas de temple ???????????????????????????
Tancrède
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Apo 21:
22 Je ne vis point de temple dans la ville; car le Seigneur Dieu tout-puissant est son temple, ainsi que l’agneau.
23 La ville n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’agneau est son flambeau.
Ces 2 versets expliquent que Dieu et l'agneau sont le temple. Et que Christ est le flambeau et c'est naturellement le flambeau qui éclaire. Il est dit que Dieu éclaire, donc le flambeau, donc Christ.
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Et pour ceux qui disent que le temple céleste sera en haut du temple terrestre, comment cela ce pourrait-il puisque la Jérusalem céleste n'a pas de temple ???????????????????????????
Tancrède
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Ecrit le 01 avr.09, 10:37
Oui c'est vrai, c'est le sens des images ici, mais tu remarqueras que dans Apocalypse 21:1-4 on mentionne que Dieu habitera avec les hommes et on ne précise pas avec l'agneau.sceptique a écrit : Pour moi, ça veut tout simplement dire que le Père et le Fils seront présents dans la nouvelle Jérusalem et qu'il n'y aura pas de ténébres (d'ignorance) dans cette ville, étant donné que seule la lumière (la connaissance exacte) règnera dans ce nouveau monde, la nuit ne faisant plus partie du décor. (Apoc 22,5)
Justement le fait que l'agneau soit un flambeau, tu dois suivre le contexte Apocalypse 21:23-24 ils marcheront à sa lumière.
Comme j'ai dit précédemment ce passage nécessite non pas des armes théologiques et intellectuelles mais de la lumière du Saint-Esprit pour le comprendre dans sa dimension spirituelle. A+
Ecrit le 01 avr.09, 20:36
Alors là, je dois avouer que je suis décu par votre réaction tancrède. Je m'attendais à autre chose.tancrède a écrit :Sous le rapport du NT, des hommages (venant du mot homme) ont été rendu à d'autres humains. Les verbes grecs pour hommage ou honorer sont là pour le prouver.
Mais le verbe proskénia (adoré ou prosterné) n'a été utilisé que pour Christ et Dieu dans le NT. Plusieurs passages démontrent que Christ a été adoré plusieurs fois par des humains et une fois par les anges.
P.S. Les anges au service de Dieu ne peuvent se tromper. Et de plus, c'est le Père qui a dit aux anges d'adorer le Christ.
Encore une autre fois Phenix, tu jongles et corrompts le sens des écritures. Cela démontre une grande facilité de manipuler tout ce que tu touches. Tu es doué, mais cela n'est pas un don qui vient d'en-haut et cela ne te fait pas honneur du tout, bien au contraire.
Au lieu de manisfester votre désaccord et dire que je corrompt le sens des Ecritures, apporter des raisonnements et des arguments bibliques SVP.
C'est facile de dénigrer, difficile d'argumenter.

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