de Laodicée (canon 60), et il est considéré depuis comme apocryphe par les autres Eglises chrétiennes. Mais il était connu en Occident, au moins indirectement, et on retrouve par exemple son influence sur les passages consacrés au calendrier dans les textes hiberno-latins, comme Altus prosator.
C'est le célèbre voyageur écossais James Bruce qui, le premier, apporta d'Éthiopie en Grande-Bretagne, en 1773, trois exemplaires de ce livre, longtemps recherché par les érudits européens 1. Le livre d'Hénoch (aussi appelé I Hénoch) doit être distingué du livre des Secrets D'Hénoch (aussi appelé II Hénoch ou Hénoch Slave).
Histoire du livre d’Hénoch
La version originale en araméen était considérée comme perdue jusqu'à ce qu'on en retrouve des fragments à Qumrân 1976 parmi les manuscrits de la mer Morte. Quelques passages en grec avaient été conservés par George Syncellus au IXe siècle (publiés en 1606), et aussi divers fragments contenus dans des manuscrits conservés à la bibliothèque vaticane (publiés en 1844), dans une tombe découverte en 1886 à Akhmim en Égypte (publiés en 1892) et à la bibliothèque de l'université du Michigan (publiés en 1937). Il en existe également divers fragments en latin, syriaque et copte.
Le livre d'Hénoch est un écrit pseudépigraphique de l'Ancien Testament attribué à Hénoch, arrière-grand-père de Noé. Il fait partie du canon de l'Ancien testament de l'Église éthiopienne orthodoxe mais il est rejeté par les Juifs et n'est pas inclus dans la Bible des Septante. Il a été officiellement écarté des livres canoniques vers 364 lors du concile de Laodicée (canon 60), et il est considéré depuis comme apocryphe par les autres Eglises chrétiennes. Mais il était connu en Occident, au moins indirectement, et on retrouve par exemple son influence sur les passages consacrés au calendrier dans les textes hiberno-latins, comme Altus prosator.
C'est le célèbre voyageur écossais James Bruce qui, le premier, apporta d'Éthiopie en Grande-Bretagne, en 1773, trois exemplaires de ce livre, longtemps recherché par les érudits européens
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Historique et canonicité
Le livre d’Enoch est un écrit attribué à Enoch, arrière-grand-père de Noé. Il fait partie du canon de l’Église éthiopienne orthodoxe mais est considéré comme apocryphe par les autres chrétiens et les Juifs. Le texte n’est pas inclus non plus dans la Septante ( 300 apres JC)
Ni les protestants, ni les catholiques, ni les orthodoxes ne considèrent ce livre comme inspiré. L’Église éthiopienne le fait et l’a inclus dans son canon de l’Ancien Testament.
Après avoir appartenu à la Bible, le Livre d’Enoch fut déclaré hérétique au IIIème siècle parce qu’il développait en détails le chapitre 6 de la Genèse où il est dit que quelques Anges se révoltèrent contre Dieu et décidèrent de descendre sur Terre pour épouser les filles des hommes.
Le livre d’Enoch décrit la pétition adressée par des anges déchus, les Nephilim, à Enoch afin que le patriarche intercède en leur faveur auprès de Dieu,
C’est ainsi qu’il fut établi que c’était le Sanhédrin Juif a Yavneh en 90 ap. J.C. qui avait exclu ce livre du canon. Tertullien expliqua en 200 ap. J.C. qu’il fut rejeté à cause des nombreuses prophéties concernant le Christ.
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