Sans l'étude et la connaissance de ce milieu culturel d'époque, (ce qui vaut une chaire à la Sorbonne au passage !), on ne peut comprendre l'homme représenté au regard de l'aigle qui vole dans les hauteurs. On ne peut comprendre l'évêque de Smyrne dont son église est saluée la meilleure dans Apocalypse, on ne peut comprendre dans cette filiation johannique, pourquoi saint-Irénée écrit : "Contre les hérésies : dénonciation & réfutation de la gnose au nom menteur". Car on oublie trop souvent que son Advertus se double d'un second titre précis, le poison dans lequel est né l'ensemble des écrits de saint Jean, cette gnose fausse et qui prétendra tout au long de 2 millénaires, récupérer tout saint Jean.
L'Église catholique dès saint Irénée, n'aura de cesse de le répéter, la division, le diviseur, en latin et du grec identique diabolos, est ce par quoi le pire s'attaque au meilleur. Le diable s'en est toujours pris en premier à saint Jean, car une fois le meilleur atteint mortellement, tout le reste s'effondrera, moins élevé.
Et il est une constante historique qui donne raison à saint Irénée depuis 1800 ans, les hérésies commencent toutes, pour s'attaquer à l'Église de saint Pierre et à sa primauté, c'est de détourner saint Jean ! Des gnostiques aux cathares, à tous les mouvements qui annoncent détruire l'Église romaine, tous commencent par falsifier l'évangile selon Jean ! Cette constante historique si troublante, est renforcée par un autre constat : tout exorcisme commence par dire... le Prologue de Saint Jean !
Ainsi donc, selon l'exorcisme du pape Léon XIII, "une fois le berger atteint, les brebis peuvent être dispersées".
La gnose n'a jamais été ce qu'elle prétend.
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