Preuves et arguments traditionnels tirés du livre de Daniel

Le bahaïsme est une religion abrahamique et monothéiste, proclamant l’unité spirituelle de l’humanité.
Répondre
indian

[Religion] Foi pluralisme
Avatar du membre
[Religion] Foi pluralisme
Messages : 31472
Enregistré le : 25 avr.14, 03:14
Réponses : 0

Preuves et arguments traditionnels tirés du livre de Daniel

Ecrit le 20 janv.16, 09:24

Message par indian »

Simple partage pouvant susciter la discussion si le cœur vous en dit :hi:


Preuves et arguments traditionnels tirés du livre de Daniel
(10.1) Aujourd'hui, autour de cette table, parlons un peu des preuves. Si vous étiez venue en ce lieu béni aux jours de la manifestation de la lumière évidente(a), et si vous étiez arrivée à la cour de sa présence, si vous aviez vu cette beauté lumineuse, vous eussiez compris que ses explications et sa beauté n'avaient besoin d'aucune autre preuve.
(10.2) Bien des gens, après avoir été admis une seule fois en sa présence, devinrent confirmés et croyants : ils n'avaient pas besoin d'autre preuve.
(10.3) Même ceux qui avaient pour lui la haine et l'inimitié les plus grandes, rien qu'après l'avoir rencontré, témoignaient de la grandeur de Bahá'u'lláh, et disaient : "C'est un homme sublime, mais quel dommage qu'il émette une pareille prétention. Autrement, tout ce qu'il dit est acceptable."
(10.4) Mais aujourd'hui que cette lumière de vérité s'est éteinte, tout le monde a besoin de preuves. Aussi nous sommes-nous occupés de donner des preuves rationnelles. Nous en citerons une autre qui, seule, est suffisante pour des gens équitables, et que nul ne peut réfuter.
(10.5) C'est que cet être sublime a proclamé sa cause et répandu sa lumière dans la Prison suprême(a); c'est de là que sa renommée a conquis le monde et que le chant de sa gloire est parvenu à l'Orient et à l'Occident :jusqu'à nos jours, rien de semblable n'était arrivé dans le monde.
(10.6) Tout homme juste le reconnaîtrait; mais il y a des gens qui, même en entendant toutes les preuves du monde, ne jugeraient pas avec justice.
(10.7) C'est ainsi que, malgré toutes leurs forces, les nations et les Etats ne purent lui résister; bien qu'il fût seul, sans aide, emprisonné, opprimé, tout ce qu'il voulait il l'accomplissait.
(10.8) Je ne veux pas mentionner les miracles de Bahá'u'lláh; peut-être en les entendant dirait-on que ce sont des histoires sujettes à la vérité et à l'erreur.
(10.9) Ainsi, les miracles du Christ, dans les Evangiles, nous sont racontés par les apôtres, et non par quelqu'un d'autre : néanmoins les juifs les nient.
(10.10) Si je voulais mentionner les choses surnaturelles dans la vie de Bahá'u'lláh, elles abondent; elles sont établies en Orient, et même auprès des non-bahá'ís.
(10.11) Mais ces récits ne sont pas des arguments et des preuves péremptoires pour tous; en les entendant, on pourrait dire que, peut-être, cela n'est pas conforme à la réalité des faits.
(10.12) Et puis les autres sectes font également le récit des miracles de leurs fondateurs. Ainsi les adeptes du Brahmanisme rapportent des miracles; d'où pouvons-nous savoir que ceux-ci sont faux et que ceux-là sont vrais ? Si les uns sont des contes, les autres en sont aussi; si les uns sont acceptés universellement, les autres le sont aussi.
(10.13) Ces récits ne sont donc pas des preuves solides. Ce sont des preuves pour le témoin oculaire; et encore, lui aussi pourrait douter que ce fût un miracle, et non de la sorcellerie. N'a-t-on pas raconté aussi sur des sorciers des choses extraordinaires ?
(10.14) Bref, j'en arrive à ceci que beaucoup de choses extraordinaires furent accomplies par Bahá'u'lláh; mais nous ne les racontons pas, parce qu'elles ne constituent pas des preuves et des arguments pour tous les peuples du monde, et que, même pour ceux qui en ont été témoins, ce ne sont pas des preuves péremptoires; ils peuvent croire que c'est de la sorcellerie.
(10.15) D'ailleurs, la plupart des miracles attribués aux prophètes ont une signification symbolique.
(10.16) Ainsi, dans le récit du martyre du Christ, dans l'Evangile, on mentionne que l'obscurité régna, qu'il y eut un tremblement de terre, que le rideau du temple fut déchiré en deux, et que les morts sortirent de leurs tombes.
(10.17) Si ces choses avaient été vues, elles auraient été des événements considérables, et certes, on les eût insérés dans les histoires de l'époque, et ils seraient devenus la cause de la perplexité des coeurs; pour le moins, les soldats auraient descendu le Christ de la croix, ou bien ils se seraient enfuis. Mais comme ces événements ne sont relatés dans aucune histoire, il est évident qu'ils ne doivent pas être pris à la lettre, et qu'ils ont une signification symbolique.
(10.18) Notre but n'est pas de nier, notre seule intention est d'établir que ces récits ne constituent pas des preuves péremptoires, et qu'ils ont une signification symbolique, c'est tout.
(10.19) Aussi, aujourd'hui, autour de cette table, nous nous reporterons aux explications des preuves traditionnelles tirées des livres saints. Jusqu'ici, tout ce que nous avons dit était des preuves rationnelles.
(10.20) Et comme il s'agit maintenant de découvrir et de rechercher la vérité, d'expliquer la condition de l'homme assoiffé dont l'âme est brûlée du désir de l'eau de la vie, celle du poisson qui s'agite pour rentrer dans la mer, celle du malade qui cherche le médecin de vérité pour obtenir la guérison divine, celle de la caravane perdue qui cherche la véritable route, celle du bateau désemparé et égaré qui parvient au port de la délivrance, nous dirons que le chercheur doit être paré de certaines qualités.
(10.21) D'abord, il doit être juste et détaché de tout autre que Dieu; son coeur doit être entièrement tourné vers l'horizon suprême, il doit être affranchi de l'ego et de toute passion, car ce sont des obstacles.
(10.22) De plus, il doit supporter toutes les calamités, vivre dans la pureté et la sainteté les plus parfaites, et être au-dessus de l'amour ou de la haine de tous les habitants du monde : car le poids de son amour pour un parti peut le priver de reconnaître les mérites d'un autre parti, et de même la haine pour un parti risque aussi de l'empêcher de découvrir ses mérites.
(10.23) Tel est l'état qui convient au chercheur. Le chercheur doit avoir ces caractéristiques et ces qualités; autrement, il est impossible que le Soleil de Vérité arrive jusqu'à lui.
(10.24) Revenons à notre sujet : tous les peuples du monde sont dans l'attente de deux manifestations, qui doivent être contemporaines. Tous attendent l'accomplissement de cette promesse.
(10.25) Dans la Bible, les juifs ont la promesse du Seigneur des armées et du Messie; dans l'Evangile, c'est le retour du Messie et d'Elie. Dans la religion de Muhammad se trouve la promesse du Mihdi et du Messie, et ainsi de suite chez les zoroastriens et les autres peuples;
(10.26) mais si nous entrions dans les détails, cela tirerait en longueur.
(10.27) L'essentiel est que tous attendent deux manifestations qui doivent venir l'une derrière l'autre; et qu'il a été annoncé que, dans le temps de la venue de ces deux manifestations, la terre serait renouvelée, l'existence serait changée et les contingences revêtiraient une nouvelle parure.
(10.28) La justice et la vérité doivent régner sur le monde, l'inimitié et la haine disparaître, toutes les causes de division entre les tribus, les sectes, les nations s'évanouir, et les causes d'union, d'accord et d'amitié se manifester.
(10.29) Les négligents s'éveilleront, les aveugles verront, les sourds entendront, les muets parleront, les malades guériront, les morts revivront, la guerre sera changée en paix, l'inimitié sera transformée en amour, les occasions de querelle et de dispute s'évanouiront entièrement, et l'humanité obtiendra la réelle félicité.
(10.30) Le monde deviendra le miroir du royaume des cieux, et l'humanité, le trône de la Divinité.
(10.31) Les différentes nations ne seront qu'un seul peuple, toutes les religions s'unifieront, tous les hommes ne constitueront plus qu'une famille, qu'une maison.
(10.32) Toutes les contrées de la terre n'en formeront plus qu'une, et les superstitions de nationalité, de patrie, de personnalité, de langage, de politique, disparaîtront et mourront; chacun, à l'ombre du Seigneur des armées, parviendra à la vie éternelle!
(10.33) Maintenant, il nous reste à prouver, d'après les livres saints, que ces deux manifestations se sont produites, et à deviner le sens des paroles des prophètes; car nous voulons des preuves tirées des livres saints, et nous avons déjà, il y a quelques jours, à table, produit des preuves rationnelles.
(10.34) Quoi qu'il en soit, dans le livre de Daniel, depuis la reconstruction du temple de Jérusalem jusqu'au jour du martyre du Christ, soixante-dix semaines sont déterminées; car, par le martyre du Christ, le sacrifice doit être accompli et l'autel détruit. ( voir aussi: Renvoi 453)
(10.35) Cette prophétie a trait à la manifestation du Christ, Le commencement de la période de ces soixante-dix semaines est la restauration et la reconstruction de Jérusalem;
(10.36) et, à cet égard, pour la restauration de Jérusalem, nous possédons quatre édits, émanant de trois souverains. Le premier est de Cyrus, en 536 avant Jésus-Christ, et est rapporté au premier chapitre d'Esdras. Le deuxième édit pour reconstruire Jérusalem est de Darius de Perse, en 519 avant Jésus-Christ, rapporté au VIe chapitre d'Esdras. Le troisième est d'Artaxerxès, dans la septième année de son règne, c'est-à-dire en 457 avant Jésus-Christ, et est rapporté au VIIe chapitre d'Esdras. Le quatrième est d'Artaxerxès en 444 avant Jésus-Christ, et se trouve au IIe chapitre de Néhémie.
(10.37) Mais Daniel se réfère au troisième édit, qui fut rendu en 457 avant Jésus-Christ. Soixante-dix semaines égalent quatre cent quatre-vingt-dix jours. Chaque jour, suivant la terminologie des livres saints, est une année. Dans la Bible il est écrit : "Le jour du Seigneur est une année". Donc quatre cent quatre-vingt-dix jours font quatre cent quatre-vingt-dix années. Le troisième édit d'Artaxerxès faut rendu quatre cent cinquante-sept ans avant la naissance du Christ, et lorsqu'il faut martyrisé et qu'il monta au ciel, le Christ avait 33 ans; 33 ajoutés à 457 font 490, qui est la date annoncée par Daniel pour la manifestation du Christ. ( voir aussi: Renvoi 454)
(10.38) Mais, au verset 25 du IXe chapitre de Daniel, il s'exprime d'une autre manière, c'est-à-dire sept semaines et soixante deux semaines. Et, en apparence, il y a là une contradiction avec la première phrase; beaucoup de gens sont demeurés perplexes en essayant de concilier ces deux affirmations. Comment ici s'agit-il de soixante-dix semaines, et là de soixante-deux semaines et de sept semaines ? Ces deux phrases ne concordent pas.
(10.39) En réalité, Daniel cite deux dates, Une des dates commence avec l'ordre d'Artaxerxès qui enjoignit à Esdras de rebâtir Jérusalem : ce sont les soixante-dix semaines qui se terminent à l'ascension du Messie, quand le sacrifice et l'oblation cessèrent par son martyre.
(10.40) La seconde date se trouve au verset 26, où il est dit qu'après la terminaison de la reconstruction de Jérusalem jusqu'à l'ascension du Christ il y aura soixante-deux semaines; les sept semaines sont la durée de la reconstruction de Jérusalem, c'est-à-dire quarante-neuf ans.
(10.41) Si l'on ajoute ces sept semaines aux soixante-deux, cela fait soixante-neuf semaines; et, dans la dernière semaine, eut lieu l'ascension du Christ. Les soixante-dix semaines sont ainsi complètes et il ne reste plus de contradiction.
(10.42) Et de même que la manifestation du Messie est prouvée par les prophéties de Daniel, maintenant nous allons prouver les manifestations de Bahá'u'lláh et du Bab.
(10.43) Jusqu'ici, nous n'avons donné que des preuves rationnelles : il s'agit maintenant de preuves traditionnelles.
(10.44) Au verset 13 du VIIIe chapitre du livre de Daniel, il est dit : "Alors j'entendis un saint qui parlait, et un saint qui demandait à celui qui parlait : jusqu'à quand durera la vision du sacrifice continuel et de la révolte qui cause la ruine, pour livrer le sanctuaire et l'armée à être foulés aux pieds ? Et il me dit : jusqu'à deux mille trois cents soirs et matins; alors le sanctuaire sera purifié." Alors il me dit: "Cette vision se rapporte aux derniers jours. En d'autres termes ce malheur, cette dévastation, cette ruine, cette dégradation, jusqu'à quand dureront-ils ? ou bien, quand 'sera aurore de la manifestation ? Alors il dit : jusqu'à deux mille trois cents soirs et matins, et alors le sanctuaire sera purifié." ( voir aussi: Renvoi 458)
(10.45) Bref, le but de ce passage est d'établir qu'il fixe deux mille trois cents ans; car, dans le texte de la Bible, chaque jour est une année.
(10.46) Or, depuis la date de l'apparition de l'édit d'Artaxerxès pour reconstruire Jérusalem jusqu'au jour de la naissance du Christ, il y a quatre cent cinquante-six ans, et depuis la naissance du Christ jusqu'à la manifestation du Bab, il y a mille huit cent quarante-quatre ans, et si vous ajoutez quatre cent cinquante-six ans à ce nombre, cela fait deux mille trois cents ans.
(10.47) C'est-à-dire que l'accomplissement de la prophétie de Daniel eut lieu en 1844 de l'ère chrétienne, et ce fut l'année de la manifestation du Bab.
(10.48) Considérez le texte même de Daniel : avec quelle clarté il fixe l'année de manifestation! On ne peut pas annoncer plus clairement que cela une manifestation.
(10.49) Le Christ, au chapitre XXIV de l'Evangile de Matthieu, verset 3, dit clairement que, ce que Daniel voulait dire par cette prophétie, c'était l'époque de la manifestation;
(10.50) et voici le verset : "Et s'étant assis sur la montagne des Oliviers, ses disciples vinrent à lui en particulier et lui dirent : dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ?" Parmi toutes les explications que le Christ leur donna en réponse, se trouve celle-ci : "Quand donc vous verrez dans le lieu saint l'abomination qui cause la ruine dont le prophète Daniel a parlé, que celui qui le lit y fasse attention". Et il faisait ainsi allusion au VIIIe chapitre de Daniel, en disant que toute personne qui lira ce verset comprendra qu'il y est parlé de ces temps. ( voir aussi: Renvoi 459)
(10.51) Voyez combien la manifestation du Bab est clairement annoncée dans la Bible et l'Evangile!
(10.52) Maintenant, expliquons la date de la manifestation de Bahá'u'lláh par la Bible.
(10.53) La date de la manifestation de Bahá'u'lláh est calculée en années lunaires, à partir de la mission et de l'hégire de Muhammad; car, dans la religion de Muhammad, c'est l'année lunaire qui est en usage et qui est employée; et dans cette religion, c'est l'année lunaire dont on se sert pour chacun des cas des commandements aux fidèles.
(10.54) Au chapitre XII, verset 6, du livre de Daniel, il est dit : "Et on dit à l'homme vêtu de lin qui était sur les eaux du fleuve : quand sera la fin de ces merveilles ? Et j'entendis l'homme vêtu de lin qui était sur les eaux du fleuve, lequel éleva sa droite et sa gauche vers les cieux et jura par Celui qui vit éternellement, que ce sera jusqu'à un temps, deux temps et une moitié de temps; et que, quand il aura achevé de disperser la force du peuple saint, toutes ces choses-là seront terminées." ( voir aussi: Renvoi 460)
(10.55) J'ai déjà expliqué la signification du jour; il n'est pas utile d'y revenir. Mais disons brièvement que chaque jour du Père vaut une année, et chaque année vaut douze mois. Donc trois ans et demi(a) valent quarante-deux mois; quarante-deux mois égalent mille deux cent soixante jours. Chaque jour, dans les livres saints, est une année. Et en 1260 de l'hégire de Muhammad, selon le compte musulman, le Bab, l'annonciateur de Bahá'u'lláh, apparut.
(10.56) Plus loin, dans le verset II, il est dit : "Or, dans le temps que le sacrifice continuel aura cessé, et qu'on aura mis l'abomination de la ruine, il y aura douze cent quatre-vingt-dix jours. Heureux celui qui attendra et atteindra jusqu'à treize cent trente-cinq jours." ( voir aussi: Renvoi 461)
(10.57) Le commencement de ce calcul lunaire est le jour de la proclamation du rôle prophétique de Muhammad dans toutes les contrées du Hijaz; et cela eut lieu trois ans après le début de sa mission, car, au début, son rôle prophétique était tenu caché : nul, sauf Khadidja et Ibn-Naufal(a), ne les avait. Après trois ans on le proclama.
(10.58) Et Bahá'u'lláh, en l'an 1290(a) de la proclamation de la mission de Muhammad, proclama sa manifestation.
Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.

Répondre
  • Sujets similaires
    Réponses
    Vues
    Dernier message

Retourner vers « Foi bahá’íe »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 1 invité