Seigneur qu'il pue !

[Nickie]

Seigneur qu’il pue : Les pratiques d’enterrements Juifs, les coutumes du deuil, et la théologie Rabbinique qui est retrouvée dans Jean 11.
Par Gordon Franz
Traduction imparfaitement parfaite par : Nickie



Tandis que la saison de la Pâque approche à grand pas, les Chrétiens contemplent les deux plus grands évènements dans l’histoire de l’humanité: la mort du Seigneur Jésus afin de payer pour nos péchés, et Sa résurrection victorieuse du tombeau.

La résurrection du Seigneur Jésus fut un point critique dans l’histoire du monde. C’était la preuve de sa déité (Actes 2:32, 36; Rom 1:4). C’était la preuve que le paiement pour le péché fut complet et qu’il a été accepté par Dieu (Rom. 4; 25; 10:9; Jean 11:25). Finalement, c’était la preuve que la Parole de Dieu est vrai. C’est la base du message Chrétien (Rom. 1:4; 3:24, 25; 5:9, 10), l’accomplissement de la prophétie Biblique (Ps. 16:10, cf. Actes 2:22-32, 13: 35-39), et l’évangile (I Car. 15: 1-4).

Un examen rapproché des Écritures nous révèle que la Trinité au complet fut impliqué dans la résurrection du Seigneur Jésus: le Père (Ps. 16:10; Actes 2;24, 27, 30, 31; 13:30; Rom. 6:4; Éph. 1:19, 20), le Fils (Jean 2:19-22; 10:17,18), et le Saint Esprit (Rom. 1:4; 8:11; I Pierre 3:18).

Jean le Baptiste envoyé deux de ces disciples demander à Jésus s’Il était vraiment le Messie qui était attendu (Matt. 11:2,3). Le Seigneur Jésus a répondu en disant, «Allez, et rapportez à Jean les choses que vous entendez et que vous voyez : les aveugles recouvrent la vue et les boiteux marchent ; les lépreux sont rendus nets et les sourds entendent, et les morts sont ressuscités et l’évangile est annoncé aux pauvres. Et bienheureux est quiconque n’aura pas été scandalisé en moi. » (11: 4-6).

À ce stade là du ministère public de Jésus, il y a deux comptes rendu enregistrés d’individus étant levés des morts. Le premier est la fille de Arius (Matt. 9:23-26 // Marc 5: 35-43 // Luc 8: 49-56) et le second est le fils de la veuve venant de Naim (Luc 7:11-16) Les deux miracles ont eu lieu en Galilée : le premier à Capharnaüm et le second à Naim. Combien y eut-il de résurrections qui n’ont pas été enregistré, nous ne le savons pas. Lorsque Jésus envoya Ses douze disciples aux «brebis perdues de la maison d’Israël » Il leur donna le pouvoir de faire lever les gens de la mort (Matt. 10:8).

Dans la première moitié de l’évangile, l’Apôtre Jean enregistre sept miracles, ou signes, pour démontrer que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu et qu’en croyant en Lui, l’on peut avoir la vie éternelle (Jean 20: 30,31). Le miracle culminant fut la résurrection des morts de Son ami Lazare (Jean 11).

Lorsque Jean a écrit l’évangile qui porte son nom, sous l’inspiration du Saint-Esprit, sa pensée recula dans le temps de plus de 60 années à cet évènement monumental dont il en avait été personnellement témoin. Il enregistre cinq pratiques d’enterrement Juives, des coutumes de deuil, ou un point de théologie rabbinique. Une personne Juive lisant cet évangile poignera immédiatement la signification des ces pratiques et de ces coutumes.

Le Seigneur Jésus a fait par exprès pour ne pas se précipiter à l’aide de son ami mourrant parce qu’il voulait montrer à Ses disciples et au monde qu’Il était le Seigneur de la Vie et qu’Il avait le pouvoir sur la mort. Il est venu à Bethnie, via la face postérieure du Mont des Olives, lors de la quatrième journée après que Lazare fut décédé. Tandis qu’Il s’approchait du village, Marthe, la sœur du défunt, sortie pour rencontre Jésus. Sa sœur à elle, Marie, dit le texte, «se tenait assise dans la maison » (11:20).

Lorsqu’une personne Juive mourrait, le corps était préparé pour l’enterrement et il était placé dans la tombe bientôt après la mort. Cela était coutume d’enterrer à l’intérieure du 24 heures. Après, la famille s’assoyait dans leur maison et portait le deuil, y recevant ainsi les condoléances de leurs amis et de leurs voisins pendant une période d’une semaine, ceci était appelé la shiva. Marie et Marthe étaient entrain de pratiquer cette coutume.

La deuxième coutume qui est indiquée dans ce passage est visiter le tombeau. Marthe est retournée au village et dit à sa sœur que Jésus voulait la voir. Elle se leva de sa maison et se rendit voir Jésus. Les parents et amis du défunt pensaient qu’elle se rendait visiter le tombeau de son frère pour y pleurer (11:31). Tractasse Sema hot (« Pleurer » «porter le deuil ») dit: L’on peut se rendre au cimetière pour trois jours pour y inspecter le mort pour un signe de vie, sans craindre que cela ait l’apparence d’une pratique païenne. Car il arriva qu’un homme fut inspecté après trois jours, et qu’il continua à vivre vingt-cinq années de plus; encore qu’un autre continua pour y avoir cinq autres enfants et il décéda plu tard (8:1).

La tombe de Lazare était en dehors du village de Bethanie. Jésus s’en approcha et commande les gens d’y enlever la pierre tombale (11:39). Jean rappelle cet évènement et y décrit la tombe comme étant une caverne avec une pierre placée contre elle (11:38). C’était une pratique Juive typique d’y avoir une tombe taillée à partir du silex. En fait, les archéologues ont trouvé des centaines de cavernes Juives taillées à partir de la roche aux alentours de Jérusalem, dont plusieurs d’entres-elles sur le Mont des Oliviers. Quand les Franciscains ont fait des fouilles à Bethanie dans les 1950, ils y ont trouvé plusieurs enterrements creusés dans la roche à l’extérieure du village. C’était la pratique de placer la roche, soit carrée ou ronde, en avant de l’entrée de la tombe. Cette pierre était appelée une golal.

La Théologie Rabbinique aider à illustrer le quatrième point. Quand Jésus commanda les gens d’enlever la pierre, Marthe protesta (j’aime bien la version du Roi Jacques pour ceci), « Seigneur il pu! » Elle souligne le fait que son frère fut mort quatre jours maintenant et que son corps commençait à pourrir (11:39). Selon la théologie Rabbinique, le corps commençait à décomposer après la troisième journée afin d’expier, ou d’être puni pour, les péchés de la personne décédée. Jésus est sur le point de faire la démonstration de ce qu’Il a dit aux gens à Jérusalem deux années avant cette occasion. En vérité, en vérité, je vous dis que l’heure vient, et elle est maintenant, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront. Car comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils aussi d’avoir la vie en lui-même; et il lui a donné autorité de juger aussi, parce qu’il est fils de l’homme. Ne vous étonnez pas de cela ; car l’heure vient en laquelle tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix ; et ils sortiront, ceux qui auront pratiqué le bien, en résurrection de vie; et ceux qui auront fait le mal, en résurrection de jugement. » (5:25-29 NVRJ).

Après que la pierre fut enlevée, Jésus cria avec une voix forte, « Lazare, sors dehors! » (11:43). Le grand évangéliste du 19ième siècle, D.L. Moody, a dit, «Jésus dû appeler Lazare par son nom parce que s’il ne l’aurait pas fait ainsi, tout le monde dans la tombe auraient sorti! »

Le verset 44 décrit la pratique d’enterrement final. Lazare est lié, mains et pieds, avec du linge tombal et son visage fut enveloppé avec un linge. La pratique d’enterrement Juif était de laver le corps, l’oindre avec des parfums, pour ensuite ligoter les mains et les pieds, et ainsi que la maxillaire inférieure, pour prévenir que les extrémités s’envolent de tous bords tous côtés lorsque la rigueur mortem s’y installe.

La résurrection de Lazare fut un témoignage puissance à la déité du Seigneur Jésus et de son habilité à donner la vie éternelle à quiconque et à tous ceux qui placeraient leur foi en Lui. En fait, Jean enregistre que « Plusieurs donc d’entre les Juifs qui étaient venus auprès de Marie, et qui avaient vu ce que Jésus avait fait, crurent en Lui » (11:45), ainsi accomplissant la raison d’être de l’évangile de Jean (20:30,31). Vous êtes-vous conviez en Lui en tant que votre Sauveur?