Aussi je vais recopier ce qui a été dit ailleurs, pour pouvoir le continuer.
l'hirondelle a écrit :Quelle religion ? Le judaïsme ? le christianisme ?
Dans le catholicisme, le mariage est un sacrement, les voeux religieux ne le sont pas.
Saint Glinglin a écrit :Le christianisme : le célibat y est prôné et le mariage découragé.
l'hirondelle a écrit :C'est faux.
Même dans le catholicisme, et le christianisme ne se réduit pas à cette confession. (l'orthodoxie ordonne prêtre de paroisse des hommes mariés. Le protestantisme ne promeut pas le célibat)
Le célibat est imposé aux prêtres depuis le XIIe siècle, mais ça reste une "loi d'Eglise" qui peut très bien évoluer.
Le mariage est bel et bien un sacrement, tandis que les voeux de religion ne le sont pas.
On ne présente plus le célibat consacré comme une voie supérieure au mariage depuis plus de cinquante ans. Et même dans les siècles passés, le discours était qu'on pouvait se sanctifier dans le mariage et qu'il ne fallait pas s'engager dans le célibat consacré sans vocation.]
I.Le Mariage dans le dessein de Dieu
1602 L’Écriture Sainte s’ouvre sur la création de l’homme et de la femme à l’image et à la ressemblance de Dieu (cf. Gn 1, 26-27) et s’achève sur la vision des " noces de l’Agneau " (Ap 19, 7. 9). D’un bout à l’autre l’Écriture parle du mariage et de son " mystère ", de son institution et du sens que Dieu lui a donné, de son origine et de sa fin, de ses réalisations diverses tout au long de l’histoire du salut, de ses difficultés issues du péché et de son renouvellement " dans le Seigneur " (1 Co 7, 39), dans l’Alliance nouvelle du Christ et de l’Église (cf. Ep 5, 31-32).
Le mariage dans l’ordre de la création
1603 " La communauté profonde de vie et d’amour que forme le couple a été fondée et dotée de ses lois propres par le Créateur. Dieu lui-même est l’auteur du mariage " (GS 48, § 1). La vocation au mariage est inscrite dans la nature même de l’homme et de la femme, tels qu’ils sont issus de la main du Créateur. Le mariage n’est pas une institution purement humaine, malgré les variations nombreuses qu’il a pu subir au cours des siècles, dans les différentes cultures, structures sociales et attitudes spirituelles. Ces diversités ne doivent pas faire oublier les traits communs et permanents. Bien que la dignité de cette institution ne transparaisse pas partout avec la même clarté (cf. GS 47, § 2), il existe cependant dans toutes les cultures un certain sens pour la grandeur de l’union matrimoniale. " Car le bien-être de la personne et de la société est étroitement lié à la prospérité de la communauté conjugale et familiale " (GS 47, § 1).
1604 Dieu qui a créé l’homme par amour, l’a aussi appelé à l’amour, vocation fondamentale et innée de tout être humain. Car l’homme est créé à l’image et à la ressemblance du Dieu (cf. Gn 1, 27) qui est lui-même Amour (cf. 1 Jn 4, 8. 16). Dieu l’ayant créé homme et femme, leur amour mutuel devient une image de l’amour absolu et indéfectible dont Dieu aime l’homme. Il est bon, très bon, aux yeux du Créateur (cf. Gn 1, 31). Et cet amour que Dieu bénit est destiné à être fécond et à se réaliser dans l’œuvre commune de la garde de la création : " Et Dieu les bénit et il leur dit : ‘Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la’ " (Gn 1, 28).
1605 Que l’homme et la femme soient créés l’un pour l’autre, l’Écriture Sainte l’affirme : " Il n’est pas bon que l’homme soit seul " (Gn 2, 18). La femme, " chair de sa chair " (cf. Gn 2, 23), son égale, toute proche de lui, lui est donnée par Dieu comme un " secours " (cf. Gn 2, 18), représentant ainsi le " Dieu en qui est notre secours " (cf. Ps 121, 2). " C’est pour cela que l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux deviennent une seule chair " (Gn 2, 24). Que cela signifie une unité indéfectible de leur deux vies, le Seigneur lui-même le montre en rappelant quel a été, " à l’origine ", le dessein du Créateur (cf. Mt 19, 4) : " Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair " (Mt 19, 6).
http://www.vatican.va/archive/FRA0013/__P4V.HTM1620 Les deux, le sacrement du Mariage et la virginité pour le Royaume de Dieu, viennent du Seigneur lui-même. C’est Lui qui leur donne sens et leur accorde la grâce indispensable pour les vivre conformément à sa volonté (cf. Mt 19, 3-12). L’estime de la virginité pour le Royaume (cf. LG 42 ; PC 12 ; OT 10) et le sens chrétien du Mariage sont inséparables et se favorisent mutuellement :
Dénigrer le mariage, c’est amoindrir du même coup la gloire de la virginité ; en faire l’éloge, c’est rehausser l’admiration qui est due à la virginité ... Car enfin, ce qui ne paraît un bien que par comparaison avec un mal ne peut être vraiment un bien, mais ce qui est mieux encore que des biens incontestés est le bien par excellence (S. Jean Chrysostome, virg. 10, 1 : PG 48, 540A) ; cf. FC 16).
Saint Glinglin a écrit :Es-tu lié à une femme, ne cherche pas à rompre ce lien; n'es-tu pas lié à une femme, ne cherche pas une femme.
Si tu t'es marié, tu n'as point péché; et si la vierge s'est mariée, elle n'a point péché; mais ces personnes auront des tribulations dans la chair, et je voudrais vous les épargner.
Voici ce que je dis, frères, c'est que le temps est court; que désormais ceux qui ont des femmes soient comme n'en ayant pas,
1 Cor 7.27-29
Cette doctrine est cohérente :
- Il y a des gens qui se sont mariés avant de connaître le Christ : qu'il ne divorcent point mais ne consomment plus leur mariage.
- Il y a des gens qui étaient célibataires avant de connaître le Christ : qu'ils le restent.
Dans l'Evangile, le Christ prêche de se faire eunuque en vue du Royaume et ne guérit pas la moindre femme stérile.
Pour prétendre qu'il y a là continuité avec le précepte de l'AT "Croissez et multipliez", il faut vraiment être obtus.
Saint Glinglin a écrit :Les Evangiles aussi prêchent une fin du monde imminente.
Et vous constatez que cette théologie s'est fracassée sur la réalité.
Donc le christianisme a échoué et vous adhérez à une autre doctrine adaptée à cette réalité mais qui n'est pas du christianisme.
l'hirondelle a écrit :Pas du tout.
Il n'y a pas de théologie qui se fracasse mais une façon de comprendre qui évolue.
Et par pitié : des citations précises, pas des paroles en l'air.
Saint Glinglin a écrit :Le Nouveau Testament ne prêche nulle part de fonder une famille et de travailler pour la nourrir.
Car après avoir sorti que se faire eunuque en vue du royaume de cieux signifie fonder une famille, il va falloir expliquer que lorsque Jésus mentionne les oiseaux vivant sans travailler c'est pour illustrer la nécessité du travail...