pierrem333 a écrit : ↑27 oct.20, 00:13
Catholique J'ai passé une 20 année a travailler dans un monastère Catholique.
Ah bien

Très bien. Vous y "travaillez" comme monastique ou laïc ? Et que ordre si ce n'est pas indiscret. Simple curiosité.
J'ai découvert en étudiant le bouddhisme qu'il y avait depuis un certain temps des échanges entre moines catholique et bouddhistes dans le cadre du DIM.
J'ai même de coté un article concernant l'expérience d'un moine trappiste au contact des moines bouddhistes.
-----
Ce sur quoi je voudrais faire réfléchir sur ce fil c'est notre tendance (néfaste je pense), à assimiler notre "moi" à la tradition religieuse qui est la nôtre.
A "saisir" en quelque sorte notre religion pour un faire un objet de possession, personnel, un élément de notre personnalité, comme si c'était un objet "saisissable".
Alors que les différentes traditions sont des phénomènes très complexes, variés, riches, avec des transferts les unes vis à vis des autres.
D'un point de vue "relatif" on peut dire : je suis de telle ou telle confession, mais d'un point de vue absolue est ce que cela fait vraiment sens ?
Quelque part, un chrétien très engagé par exemple n'aura t-il pas tendance à s'exprimer et à se comporter comme si il était Jésus ou Dieu lui-même, ou LE Christianisme ou Tous les chrétiens à lui tout seul ?
Même chose pour un musulmans avec Allah ou le Prophète ?
Même chose avec le Bouddha pour un bouddhiste etc...