Reponse à indecis951
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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
- cyria
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Reponse à indecis951
Ecrit le 06 sept.05, 06:58Bon, je vais mettre au grand jour ton impolitesse afin que les gens sachent à qui ils ont affaire. Voila, un merveilleux mp d'indecis951:
"qu'il y est des hommes qui puissent embraser cette religion misogyne qu'est l'islam c'est leur droit, mais des femmes le font c'est insultant!!
en tant que femme tu devrais avoir honte pauvre fille!
va jeter un coup a la sourate 4 verset 34 pour voir combien l'islam est une religion misogyne!
tu fais pitié!"
Bon, deja, je ne te permets de m'insulter comme ca.
L'Islam n'est pas du tout misogyne, il donne l'egalité entre les hommes et les femmes. Bon, de toute façon, je vais pas chercher pleins d'arguments, ca sert à rien, t'as surement pas envie de comprendre.
"qu'il y est des hommes qui puissent embraser cette religion misogyne qu'est l'islam c'est leur droit, mais des femmes le font c'est insultant!!
en tant que femme tu devrais avoir honte pauvre fille!
va jeter un coup a la sourate 4 verset 34 pour voir combien l'islam est une religion misogyne!
tu fais pitié!"
Bon, deja, je ne te permets de m'insulter comme ca.
L'Islam n'est pas du tout misogyne, il donne l'egalité entre les hommes et les femmes. Bon, de toute façon, je vais pas chercher pleins d'arguments, ca sert à rien, t'as surement pas envie de comprendre.
- Akach
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Re: Reponse à indecis951
Ecrit le 06 sept.05, 07:1134. Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs que Dieu accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs bien. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection de Dieu. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Dieu est certes, Haut et Grand !
Que pense-vous éffectivement de ce verset 4:34; qui enseigne de battre la femme en crainte de désobeissance l'hors de l'absence du marie ?
Que pense-vous éffectivement de ce verset 4:34; qui enseigne de battre la femme en crainte de désobeissance l'hors de l'absence du marie ?
- cyria
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Ecrit le 06 sept.05, 07:30
Le Coran nous dit clairement à propos de l'attitude à avoir envers l'épouse:
"Et comportez- vous convenablement envers elles. Si vous avez de l'aversion envers elles durant la vie commune, il se peut que vous ayez de l' aversion pour une chose où Allah a déposé un grand bien."
(Sourate 4 / Verset 19)
Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) disait pour sa part:
"Qu'un croyant n'ait pas de l'aversion envers une croyante, s'il déteste en elle un comportement, qu'il agrée d'elle un autre comportement."
Le Coran, évoquant les liens intimes entre les époux, dit encore:
"Elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles."
(Sourate 2 / Verset 187)
Le prophète avait par ailleurs confirmé les propos du compagnon Salmane al Fârissi (radhia Allâhou anhou) qui disait à Abu Ed-dardâ (radhia Allâhou anhou):
"Sache qu'Allah a des droits sur toi, que ton "nafs" (ta personne) a des droits sur toi et que ton épouse a des droits sur toi, alors donne à chacun d'eux son droit"
(Il lui avait dit cela, lorsque, sous prétexte de se rapprocher de son Seigneur, Abu Ed-dardâ' (radhia Allâhou anhou) avait délaissé la part de sa femme, au point où celle-ci s'en était plainte en disant qu'il n'avait plus envie des bien de cette vie. (Hadith relaté par Al Boukhâri et d'autres).)
Tels est la teneur des Textes Sacrés de l'Islam vis-à-vis du comportement habituel que devrait avoir le mari musulman envers son épouse et vice versa.
A vrai dire, tout comme l'Islam responsabilise l'homme, il responsabilise également la femme, étant donné que les deux se tiendront debout devant Allah le Jour du Jugement et tous deux devront rendre des comptes sur leurs comportements. Ainsi, tout comme l'homme doit observer les droits que son épouse a sur lui, son épouse doit elle aussi observer les droit qu'a son mari sur elle. Allah dit bien:
"Elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance."
(Sourate 2 / Verset 228)
Ainsi, il n'est autorisé ni à l'homme, ni à la femme de manquer aux droits qu'a leur conjoint(e) sur lui (elle). Telle est la règle générale de l'islam. Et à ce titre, l'homme n'a nullement le droit de lever sa main sur sa femme car cela est contraire au comportement convenable citée dans le Coran.
Maintenant, si la femme se montre "Nâshizah" (rebelle) vis-à-vis de son mari, que peut faire ce dernier, étant donné que lui aussi a des obligations et que chacun sera jugé selon son acte, et non selon l'acte de l'autre ?... Allah dit bien dans le Coran:
"Entraidez-vous dans l'accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression."
(Sourate 5 / Verset 2)
Et le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit -si le hadith est authentique; néanmoins, le principe y est- :
"Que l'un de vous ne soit pas un "suiveur" qui dit: "Je suis comme les autres. S'ils font du bien, je le fais et s'il font du mal, je le fais". Mais soyez indépendants en faisant du bien lorsque les autres le font et en évitant leur mal lorsqu'ils font du mal."
(Rapporté par Et-tirmidhi, qui l'a agréé)
Que peut donc faire le mari dans ce cas là ? A-t-il le droit de manquer à ses obligations ?
Dans le verset 34 de la Sourate 4, Allah exprime clairement que le mari n'est pas du tout dispensé de ses obligations, qu'il y a toujours un moyen de corriger cela en ayant recours à la "maw'idha" (l'exhortation), mais qu'il n'a nullement le droit, ni de quitter son lit conjugal pour cela, ni de lever le moindre doigt. Le verset en question dit bien:
"Et quant à celle dont vous craignez la rébellion, exhortez-les".
Maintenant, si l'exhortation ne donne pas ses fruits et l'épouse continue à s'entêter, là, Allah autorise à l'époux de manquer à un de ses devoirs et de ne pas partager sa couche avec elle.
Le verset dit:
"Eloignez-vous d'elles dans leurs lits."
Et ceci, comme l'ont bien compris les savants, en dormant dans la même chambre et non ailleurs car tant qu'ils sont ensembles, cela pourrait arranger les choses.
Allah dit à propos de la "Iddah" (délai d'attente) du "Talâq" (divorce) qu'il ne faut jamais faire sortir l'épouse durant cette période de son domicile, pour la raison qu'Il a Lui-même donnée :
"Tu ne sais pas si d'ici là Allah ne suscitera pas quelque chose de nouveau!"
(Sourate 65 / Verset 1)
Et la "chose nouvelle" évoquée dans ce verset est bien la réconciliation.
Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), comme le rapporte la Tradition Prophétique, avait déjà eu recours à cette deuxième étape, et ce, durant un mois, jusqu'à ce que les versets de la Sourate "Al Ahzâb" s'adressant à ses épouses soient révélés, leur proposant de choisir entre rester avec le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) et corriger par conséquent leur comportement et entre le divorce (Pour plus de détails sur ce choix, revenir aux versets en question (28 et 29 de la sourate 33) et à ceux de la sourate "Et-tahrîm" (Sourate 66).)
Maintenant, si malgré cela, cette étape n'apporte pas non plus de solutions, cela signifie que nous sommes face à une situation très délicate... En effet, la rupture ("shiqâq") n'est pas loin et c'est la femme qui en est la cause dans ce cas-ci. Que faire dans alors?
La suite le dit :
"Et frappez-les."
Que veut dire ce texte ? Incite-t-il a frapper l'épouse ou le conseille-t-il, étant donné que c'est d'une forme impérative qu'il s'agit ici ?... Et bien on ne l'a pas compris ainsi, et ce, à partir du contexte même dans lequel ce passage a été révélé, du style coranique et des Hadiths prophétiques qui traitent de la question.
En effet, le grand Imam Tâbi'î (de la génération qui suit celle des Compagnons du prophète (sallallâhou alayhi wa sallam)) 'Atâa r.a., qui a une très grande renommée entre les savants et est un très grand interprète du Coran, affirme :
"Qu'il ne la frappe pas, même s'il lui donne un ordre et elle ne lui obéit pas!"
L'Imâm Ibn Al Arabi r.a., le grand juge Malékite, réplique en disant:
"Cela provient de la compréhension bien profonde de 'Atâa !"
Puis, il argumente cela, comme je vais le détailler un peu plus loin. L'Imam Echâfi'î r.a. dit clairement dans "Kitâb Al Umm" (ses propos sont repris par Al Fakhr Ar-râzi r.a. dans son exégèse, le célèbre Tafsir Kabir") :
"Le fait de frapper est, dans ce cas extrême, autorisé mais le fait de ne pas la toucher est la meilleure solution!"
Et malgré mes nombreuses lectures, je ne suis tombé sur aucun savant ayant un poids chez les oulémas musulmans qui incite à frapper sa femme dans ce même cas extrême.
Bien au contraire j'ai même lu chez Al Âlûssi r.a., dans son "Rûh Al Ma'âni", ainsi que chez Eç-çâbûni dans ses "Ahkâmu al Qurân", l'accord entre les savants sur le fait que ne pas frapper dans ce cas est la meilleure solution et le meilleur exemple.
En effet, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) dit:
"Le meilleur d'entre vous est le meilleur envers ses épouses".
Dans un autre hadith, il dit clairement concernant le fait de frapper sa femme dans ce cas extrême:
"Les meilleurs de vous ne frapperont pas".
Et dans un autre Hadith, il est relaté que, lorsque des maris avait frappé leurs épouses dans ce même cas extrême et que celles-ci étaient allées se plaindre auprès des épouses du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), celui-ci avait donné un prêche dans lequel il évoqua que de nombreuses femmes étaient venues se plaindre de leurs maris... Il dit alors:
"Ceux-là (ces maris) ne sont pas les meilleurs d'entre vous."
(Hadith authentique rapporté par Esh-shâfi'î, Ibn Mâjah, Ibn Hibbân (si je me rappelle bien) et d'autres.)
Est-ce que cela contredit le passage du Coran en question ? Si l'on a une bonne maîtrise du style coranique, on comprend très bien qu'il n'y a aucune contradiction ici. En effet, on se trouvait déjà dans une étape où le simple fait de lever le moindre doigt constituait un péché en soi. Et nous sommes passés de l'interdiction au verbe employé à l'impératif qui est "idribûhunna": "Frappez-les." Cet usage est connu en arabe sous l'appellation de "Al Amru ba'da ennahy" (l'ordre qui suit une interdiction). Que signifie ce genre d'emploi ?
Je vais citer deux exemples dans le Coran qui permettent clairement de comprendre la règle ainsi que le style employés.
Le premier concerne le fait de chasser durant le pèlerinage. Le verset dit clairement :
"Ô vous qui avez cru, ne chassez pas en étant en état de sacralité."
(Sourate 5 / Verset 95)
Après cette interdiction, un verset révélé plus tard dit:
"Une fois désacralisés, chassez!"
(Sourate 5 / Verset 2)
(Traduction littérale.)
Nous nous trouvons ici dans une situation similaire: Nous étions dans un moment d'interdiction. Et lorsque ce moment fut achevé, le verbe "içtâdû" ("Chassez !") a été employé à la forme impérative. Devons-nous en déduire qu'il s'agit ici d'un ordre ou d'une recommandation et, par conséquent, dès qu'on finit le pèlerinage, on va partir pour la chasse ?!!!
En tous les cas, aucun des savants musulmans ne l'a compris ainsi. D'ailleurs, aucun arabophone non plus ne le comprendra de cette façon. Tous ce qu'on peut déduire de cela est que durant l'Ihrâm (état de sacralité) la chasse était interdite et après, elle ne l'est plus, c'est à dire que si on chasse après la fin du Ihrâm, on ne commet plus de péché.
Un second exemple est donné dans sourate "al jumu'a" ( par rapport à la Prière du Vendredi. Le verset dit:
"
Quand on appelle à la Salat du jour du Vendredi, accourez à l'invocation d'Allah et laissez tout négoce."
(Sourate 62 / Verset 9)
Cela signifie que durant cette période, le musulman est dans l'obligation de ne faire aucun commerce et de venir répondre à l'appel. Ensuite, nous avons le verset suivant qui dit:
"Puis, lorsque la prière est terminée, dispersez vous sur terre et demandez le bien d'Allah (le commerce entre autres...)."
(Sourate 62 / Verset 10)
Que faut-il alors comprendre par "intashirû fil ard" ("Dispersez-vous sur terre !") ? Est-ce un ordre ou est-ce une recommandation? Et celui qui veut rester dans la mosquée invoquer Son Seigneur après la prière du vendredi commet-il un péché ou quelque chose de déconseillé ? Absolument pas ! Mais nous nous trouvons une fois de plus dans la situation ou durant un moment une chose était interdite, puis le verbe est venu sous une forme impérative pour expliquer que cette interdiction est levée. Rien de plus!
Il en est de même pour le verset que nous traitons ici à propos de l'impératif "idribûhunna" ("Frappez-les"). Si nous le remettons dans son contexte, une fois de plus, nous voyons bien qu'il s'agit d'un impératif qui a été employé après toute une étape d'interdiction. Mais il y a ici quelque chose de plus important encore... Tout de suite après ce verbe à l'impératif, Allah dit :
"
Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand!"
(Sourate 4 / Verset 34)
Quel sens a le passage "Allah est Haut et Grand!" qui vient après "Ne cherchez plus de voies contre elles" ?
Cela veut dire que si vous usez de votre force en transgressant les limites et vous frappez après la disparition de la raison pour laquelle le fait de frapper avait été autorisé, sachez que tout comme vous, vous êtes plus fort physiquement que votre femme, Allah est bien plus Grand que vous... Ce que vous pouvez lui faire à cette épouse, Allah peut vous en faire beaucoup plus et Allah est "aliy" ("Haut"), dans le sens que vous devriez vous élever contre ce genre de comportement.
Donc, en résumé, il s'agit ici d'une période où l' "immunité" de la femme (si l'on peut s'exprimer ainsi) a été levée temporairement, sans pour autant que le fait de frapper ne soit conseillé ou recommandé. Bien au contraire, le meilleur exemple demeure celui du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), comme je l'ai cité plus haut.
Maintenant, en quoi consiste cette "levée d'immunité" et que veut dire "frapper" ici ? Est-ce un geste qui, sans aucun doute, a une conséquence importante sur la psychologie de la femme ou est-ce un acte véritablement physique ? Quelle est véritablement sa limite?
C'est dans ce contexte qu'il faut lire les propos des juristes ("fouqahâa") sur la question. Lorsque le Compagnon Ibn Abbâs (radhia Allâhou anhou) fut interrogé sur le sens de "frapper", il répondit:
"bi essiwâki wa nahwih"
(Avec le siwaak (le petit bâton qui a la taille d'un stylo à peu près) et ce qui est du même genre.)
La réponse d'Ibn Abbâs (radhia Allâhou anhou) consiste a expliquer ce que veut dire "frapper" ici: Il est clair qu'il ne s'agit pas de faire mal physiquement. En fait, ce qui est autorisé par le verset, c'est l'impact même du geste et non la force de celui-ci.
C'est pourquoi, les savants disent que si le coup laisse la moindre trace, le talion s'impose. Et ce n'est certainement pas le coup avec un stylo qui risque de laisser quoi que ce soit comme trace, si ce n'est une trace plutôt morale. Et malgré cela, ceci est loin d'être conseillé. Bien au contraire, comme on l'a vu plus haut...
"Et comportez- vous convenablement envers elles. Si vous avez de l'aversion envers elles durant la vie commune, il se peut que vous ayez de l' aversion pour une chose où Allah a déposé un grand bien."
(Sourate 4 / Verset 19)
Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) disait pour sa part:
"Qu'un croyant n'ait pas de l'aversion envers une croyante, s'il déteste en elle un comportement, qu'il agrée d'elle un autre comportement."
Le Coran, évoquant les liens intimes entre les époux, dit encore:
"Elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles."
(Sourate 2 / Verset 187)
Le prophète avait par ailleurs confirmé les propos du compagnon Salmane al Fârissi (radhia Allâhou anhou) qui disait à Abu Ed-dardâ (radhia Allâhou anhou):
"Sache qu'Allah a des droits sur toi, que ton "nafs" (ta personne) a des droits sur toi et que ton épouse a des droits sur toi, alors donne à chacun d'eux son droit"
(Il lui avait dit cela, lorsque, sous prétexte de se rapprocher de son Seigneur, Abu Ed-dardâ' (radhia Allâhou anhou) avait délaissé la part de sa femme, au point où celle-ci s'en était plainte en disant qu'il n'avait plus envie des bien de cette vie. (Hadith relaté par Al Boukhâri et d'autres).)
Tels est la teneur des Textes Sacrés de l'Islam vis-à-vis du comportement habituel que devrait avoir le mari musulman envers son épouse et vice versa.
A vrai dire, tout comme l'Islam responsabilise l'homme, il responsabilise également la femme, étant donné que les deux se tiendront debout devant Allah le Jour du Jugement et tous deux devront rendre des comptes sur leurs comportements. Ainsi, tout comme l'homme doit observer les droits que son épouse a sur lui, son épouse doit elle aussi observer les droit qu'a son mari sur elle. Allah dit bien:
"Elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance."
(Sourate 2 / Verset 228)
Ainsi, il n'est autorisé ni à l'homme, ni à la femme de manquer aux droits qu'a leur conjoint(e) sur lui (elle). Telle est la règle générale de l'islam. Et à ce titre, l'homme n'a nullement le droit de lever sa main sur sa femme car cela est contraire au comportement convenable citée dans le Coran.
Maintenant, si la femme se montre "Nâshizah" (rebelle) vis-à-vis de son mari, que peut faire ce dernier, étant donné que lui aussi a des obligations et que chacun sera jugé selon son acte, et non selon l'acte de l'autre ?... Allah dit bien dans le Coran:
"Entraidez-vous dans l'accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression."
(Sourate 5 / Verset 2)
Et le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit -si le hadith est authentique; néanmoins, le principe y est- :
"Que l'un de vous ne soit pas un "suiveur" qui dit: "Je suis comme les autres. S'ils font du bien, je le fais et s'il font du mal, je le fais". Mais soyez indépendants en faisant du bien lorsque les autres le font et en évitant leur mal lorsqu'ils font du mal."
(Rapporté par Et-tirmidhi, qui l'a agréé)
Que peut donc faire le mari dans ce cas là ? A-t-il le droit de manquer à ses obligations ?
Dans le verset 34 de la Sourate 4, Allah exprime clairement que le mari n'est pas du tout dispensé de ses obligations, qu'il y a toujours un moyen de corriger cela en ayant recours à la "maw'idha" (l'exhortation), mais qu'il n'a nullement le droit, ni de quitter son lit conjugal pour cela, ni de lever le moindre doigt. Le verset en question dit bien:
"Et quant à celle dont vous craignez la rébellion, exhortez-les".
Maintenant, si l'exhortation ne donne pas ses fruits et l'épouse continue à s'entêter, là, Allah autorise à l'époux de manquer à un de ses devoirs et de ne pas partager sa couche avec elle.
Le verset dit:
"Eloignez-vous d'elles dans leurs lits."
Et ceci, comme l'ont bien compris les savants, en dormant dans la même chambre et non ailleurs car tant qu'ils sont ensembles, cela pourrait arranger les choses.
Allah dit à propos de la "Iddah" (délai d'attente) du "Talâq" (divorce) qu'il ne faut jamais faire sortir l'épouse durant cette période de son domicile, pour la raison qu'Il a Lui-même donnée :
"Tu ne sais pas si d'ici là Allah ne suscitera pas quelque chose de nouveau!"
(Sourate 65 / Verset 1)
Et la "chose nouvelle" évoquée dans ce verset est bien la réconciliation.
Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), comme le rapporte la Tradition Prophétique, avait déjà eu recours à cette deuxième étape, et ce, durant un mois, jusqu'à ce que les versets de la Sourate "Al Ahzâb" s'adressant à ses épouses soient révélés, leur proposant de choisir entre rester avec le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) et corriger par conséquent leur comportement et entre le divorce (Pour plus de détails sur ce choix, revenir aux versets en question (28 et 29 de la sourate 33) et à ceux de la sourate "Et-tahrîm" (Sourate 66).)
Maintenant, si malgré cela, cette étape n'apporte pas non plus de solutions, cela signifie que nous sommes face à une situation très délicate... En effet, la rupture ("shiqâq") n'est pas loin et c'est la femme qui en est la cause dans ce cas-ci. Que faire dans alors?
La suite le dit :
"Et frappez-les."
Que veut dire ce texte ? Incite-t-il a frapper l'épouse ou le conseille-t-il, étant donné que c'est d'une forme impérative qu'il s'agit ici ?... Et bien on ne l'a pas compris ainsi, et ce, à partir du contexte même dans lequel ce passage a été révélé, du style coranique et des Hadiths prophétiques qui traitent de la question.
En effet, le grand Imam Tâbi'î (de la génération qui suit celle des Compagnons du prophète (sallallâhou alayhi wa sallam)) 'Atâa r.a., qui a une très grande renommée entre les savants et est un très grand interprète du Coran, affirme :
"Qu'il ne la frappe pas, même s'il lui donne un ordre et elle ne lui obéit pas!"
L'Imâm Ibn Al Arabi r.a., le grand juge Malékite, réplique en disant:
"Cela provient de la compréhension bien profonde de 'Atâa !"
Puis, il argumente cela, comme je vais le détailler un peu plus loin. L'Imam Echâfi'î r.a. dit clairement dans "Kitâb Al Umm" (ses propos sont repris par Al Fakhr Ar-râzi r.a. dans son exégèse, le célèbre Tafsir Kabir") :
"Le fait de frapper est, dans ce cas extrême, autorisé mais le fait de ne pas la toucher est la meilleure solution!"
Et malgré mes nombreuses lectures, je ne suis tombé sur aucun savant ayant un poids chez les oulémas musulmans qui incite à frapper sa femme dans ce même cas extrême.
Bien au contraire j'ai même lu chez Al Âlûssi r.a., dans son "Rûh Al Ma'âni", ainsi que chez Eç-çâbûni dans ses "Ahkâmu al Qurân", l'accord entre les savants sur le fait que ne pas frapper dans ce cas est la meilleure solution et le meilleur exemple.
En effet, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) dit:
"Le meilleur d'entre vous est le meilleur envers ses épouses".
Dans un autre hadith, il dit clairement concernant le fait de frapper sa femme dans ce cas extrême:
"Les meilleurs de vous ne frapperont pas".
Et dans un autre Hadith, il est relaté que, lorsque des maris avait frappé leurs épouses dans ce même cas extrême et que celles-ci étaient allées se plaindre auprès des épouses du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), celui-ci avait donné un prêche dans lequel il évoqua que de nombreuses femmes étaient venues se plaindre de leurs maris... Il dit alors:
"Ceux-là (ces maris) ne sont pas les meilleurs d'entre vous."
(Hadith authentique rapporté par Esh-shâfi'î, Ibn Mâjah, Ibn Hibbân (si je me rappelle bien) et d'autres.)
Est-ce que cela contredit le passage du Coran en question ? Si l'on a une bonne maîtrise du style coranique, on comprend très bien qu'il n'y a aucune contradiction ici. En effet, on se trouvait déjà dans une étape où le simple fait de lever le moindre doigt constituait un péché en soi. Et nous sommes passés de l'interdiction au verbe employé à l'impératif qui est "idribûhunna": "Frappez-les." Cet usage est connu en arabe sous l'appellation de "Al Amru ba'da ennahy" (l'ordre qui suit une interdiction). Que signifie ce genre d'emploi ?
Je vais citer deux exemples dans le Coran qui permettent clairement de comprendre la règle ainsi que le style employés.
Le premier concerne le fait de chasser durant le pèlerinage. Le verset dit clairement :
"Ô vous qui avez cru, ne chassez pas en étant en état de sacralité."
(Sourate 5 / Verset 95)
Après cette interdiction, un verset révélé plus tard dit:
"Une fois désacralisés, chassez!"
(Sourate 5 / Verset 2)
(Traduction littérale.)
Nous nous trouvons ici dans une situation similaire: Nous étions dans un moment d'interdiction. Et lorsque ce moment fut achevé, le verbe "içtâdû" ("Chassez !") a été employé à la forme impérative. Devons-nous en déduire qu'il s'agit ici d'un ordre ou d'une recommandation et, par conséquent, dès qu'on finit le pèlerinage, on va partir pour la chasse ?!!!
En tous les cas, aucun des savants musulmans ne l'a compris ainsi. D'ailleurs, aucun arabophone non plus ne le comprendra de cette façon. Tous ce qu'on peut déduire de cela est que durant l'Ihrâm (état de sacralité) la chasse était interdite et après, elle ne l'est plus, c'est à dire que si on chasse après la fin du Ihrâm, on ne commet plus de péché.
Un second exemple est donné dans sourate "al jumu'a" ( par rapport à la Prière du Vendredi. Le verset dit:
"
Quand on appelle à la Salat du jour du Vendredi, accourez à l'invocation d'Allah et laissez tout négoce."
(Sourate 62 / Verset 9)
Cela signifie que durant cette période, le musulman est dans l'obligation de ne faire aucun commerce et de venir répondre à l'appel. Ensuite, nous avons le verset suivant qui dit:
"Puis, lorsque la prière est terminée, dispersez vous sur terre et demandez le bien d'Allah (le commerce entre autres...)."
(Sourate 62 / Verset 10)
Que faut-il alors comprendre par "intashirû fil ard" ("Dispersez-vous sur terre !") ? Est-ce un ordre ou est-ce une recommandation? Et celui qui veut rester dans la mosquée invoquer Son Seigneur après la prière du vendredi commet-il un péché ou quelque chose de déconseillé ? Absolument pas ! Mais nous nous trouvons une fois de plus dans la situation ou durant un moment une chose était interdite, puis le verbe est venu sous une forme impérative pour expliquer que cette interdiction est levée. Rien de plus!
Il en est de même pour le verset que nous traitons ici à propos de l'impératif "idribûhunna" ("Frappez-les"). Si nous le remettons dans son contexte, une fois de plus, nous voyons bien qu'il s'agit d'un impératif qui a été employé après toute une étape d'interdiction. Mais il y a ici quelque chose de plus important encore... Tout de suite après ce verbe à l'impératif, Allah dit :
"
Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand!"
(Sourate 4 / Verset 34)
Quel sens a le passage "Allah est Haut et Grand!" qui vient après "Ne cherchez plus de voies contre elles" ?
Cela veut dire que si vous usez de votre force en transgressant les limites et vous frappez après la disparition de la raison pour laquelle le fait de frapper avait été autorisé, sachez que tout comme vous, vous êtes plus fort physiquement que votre femme, Allah est bien plus Grand que vous... Ce que vous pouvez lui faire à cette épouse, Allah peut vous en faire beaucoup plus et Allah est "aliy" ("Haut"), dans le sens que vous devriez vous élever contre ce genre de comportement.
Donc, en résumé, il s'agit ici d'une période où l' "immunité" de la femme (si l'on peut s'exprimer ainsi) a été levée temporairement, sans pour autant que le fait de frapper ne soit conseillé ou recommandé. Bien au contraire, le meilleur exemple demeure celui du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), comme je l'ai cité plus haut.
Maintenant, en quoi consiste cette "levée d'immunité" et que veut dire "frapper" ici ? Est-ce un geste qui, sans aucun doute, a une conséquence importante sur la psychologie de la femme ou est-ce un acte véritablement physique ? Quelle est véritablement sa limite?
C'est dans ce contexte qu'il faut lire les propos des juristes ("fouqahâa") sur la question. Lorsque le Compagnon Ibn Abbâs (radhia Allâhou anhou) fut interrogé sur le sens de "frapper", il répondit:
"bi essiwâki wa nahwih"
(Avec le siwaak (le petit bâton qui a la taille d'un stylo à peu près) et ce qui est du même genre.)
La réponse d'Ibn Abbâs (radhia Allâhou anhou) consiste a expliquer ce que veut dire "frapper" ici: Il est clair qu'il ne s'agit pas de faire mal physiquement. En fait, ce qui est autorisé par le verset, c'est l'impact même du geste et non la force de celui-ci.
C'est pourquoi, les savants disent que si le coup laisse la moindre trace, le talion s'impose. Et ce n'est certainement pas le coup avec un stylo qui risque de laisser quoi que ce soit comme trace, si ce n'est une trace plutôt morale. Et malgré cela, ceci est loin d'être conseillé. Bien au contraire, comme on l'a vu plus haut...
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Ecrit le 06 sept.05, 07:32
Question :
L'islam demande-t-il à l'homme de frapper sa femme ? Cela est-il permis par le Coran ?
Réponse :
Je vous envoie, comme réponse à votre question, l'extrait d'un article dont je trouve qu'il traite bien la question que vous posez :
"Il ne suffit pas de citer un passage du Coran pour avoir tout démontré, définitivement. Car il faut également savoir comment le texte en question s'insère dans la Révélation et dans son histoire. (…)
En effet, le Coran a été révélé sur vingt-trois années, il y a eu la période mecquoise et la période médinoise, certains versets répondent à des événements circonstanciés, tel verset précède tel autre, certaines interdictions ont été révélées par étapes (le vin, ou ar-ribâ par exemple), enfin, l'absolu du message révélé est sujet à une interprétation tenant compte du moment historique – et donc relatif – que lui donne le sens. (…)
C'est en gardant ces considérations en mémoire que l'on peut aborder la question qui nous occupe ici. En effet, la question qui a trait à la femme en islam nécessite une lecture du Coran forcément précise, méticuleuse et pointue.
La société des Arabes de la Mecque était patriarcale. La femme était peu considérée et n'avais pas, à proprement parler, de véritable statut social. (…) Pendant de nombreuses années [quand le Prophète vit à la Mecque], les révélations vont se succéder pour faire mûrir les croyants et leur permettre, chaque jour davantage, de se distancer, de "s'arracher" pourrait-on dire, de leurs anciennes habitudes, de leurs anciens réflexes. (…) Par la Révélation et par l'exemple du Prophète, les premiers musulmans apprenaient à se réformer.
Bientôt, avec l'Hégire [l'émigration de la Mecque à Médine], ils allaient franchir une étape décisive dans leur éducation religieuse. (…)
La société de Médine est tout à fait différente de celle de la Mecque. La femme a un rôle social bien plus important et certains clans sont organisés selon les principes du matriarcat. Très vite, les nouveaux émigrés [d'origine mecquoise] vont être troublés par les façons de faire des femmes Ansâr (femme de Médine). Présentes dans la vie publique, elles s'affirment nettement dans l'espace privé. Omar ibn al-Khattâb (qui sera plus tard le second calife de Muhammad) affirma qu'avant l'hégire "nous nous imposions à nos femmes, mais lorsque nous nous sommes rendus chez les Ansâr où les femmes s'imposent dans leur clan, nos femmes commencèrent à prendre les habitudes des femmes ansârites" (Al-Bukhârî, Muslim) (…).
Ainsi, la vie à Médine allait être une seconde étape décisive dans l"'affirmation du statut des femmes dans la société islamique. (…) La révélation de la sourate Les femmes va déterminer quelques-uns des droits intangibles de la femme. De façon claire, et après que lui fut reconnu un statut identique à l'homme sur le plan religieux, elle trouve là la formulation claire de sa personnalité juridique sur le plan familial et social. On perçoit dès lors que le Coran a mené l'homme à comprendre tout à la fois l'égalité fondamentale et la complémentarité nécessaire de la l'homme et de la femme.
(…) Il a fallu de nombreuses années pour réformer les coutumes de l'époque. A la Mecque surtout, mais à Médine également, il restait un nombre considérable de femmes maltraitées. Après être intervenu contre le meurtre des filles, le Coran détermine le mode de conduite des hommes s'il devait se trouver que leur femme les néglige ou les trahisse : "Quant à celles dont vous redoutez (savez) la négligence (la trahison, la rébellion), exhortez-les, éloignez-les alors dans le lit et frappez-les…" (Coran 4/34)
Beaucoup ont vu dans ce verset la preuve que l'homme avait tous les droits, dont celui de frapper son épouse. Or, à y regarder de plus près, – et en tenant compte de nos remarques préalables – on s'aperçoit qu'il n'en est rien. Tous les commentateurs, et cela dès la première heure, ont relevé le fait qu'il y avait dans ce verset un ordre précis qui, par sa nature même, avait une fonction pédagogique pour des hommes enclins à en venir immédiatement aux mains (ce verset fut révélé après qu'une femme se soit plainte auprès du Prophète (sur lui la paix) d'avoir été giflée par son mari – At-Tabarî).
En effet, il s'agit, d'abord, d'exhorter ("fa'izûn hunna") son épouse (et non pas de l' "admonester" comme l'écrivent les traductions de Masson et de Chouraqui) en lui rappelant les versets du Coran, disent les commentateurs (Ibn Kathîr, Al-Qurtubî). Ce n'est que si elle persiste dans son attitude de refus qu'il convient de "l'éloigner dans le lit", ce que l'on a interprété comme le fait de manifester clairement la volonté d'éviter tout rapport affectif.
Tous les commentateurs du Coran, du plus ancien (At-Tabarî) au plus récent, ont précisé qu'il s'agissait de passer par les étapes prescrites. Si rien de tout cela n'y fait, alors, et alors seulement, il serait permis de "frapper" : il s'agit, comme le dit Ibn Abbâs dans une interprétation qui date de l'époque du Prophète (sur lui la paix) d'un coup symboliquement manifesté à l'aide de la branchette du siwâk.
Le propos devient dès lors plus clair. A l'adresse des Arabes, il est précisé que toutes les voies doivent être utilisées avant d'en arriver à exprimer sa mauvaise humeur. Il est la dernière instance et en cela, dans son non-violence, il est la seule violence permise. Le message adressé aux hommes est on ne peut plus clair : la voie du dialogue et de la concertation avec son épouse est celle qui correspond à l'esprit qui se dégage de la Révélation.
Par ailleurs, l'enseignement ne s'arrêtait pas à ce verset et à son interprétation : l'exemple du Prophète, plus que tout, était à même d'exprimer le comportement idéal." (Islam, le face à face des civilisations, Tariq Ramadan, annexe IV)
Je voudrais, pour ma part, juste ajouter deux lignes pour rappeler qu'en effet, le Prophète a dit : "Ne frappez pas les servantes de Dieu [les femmes]." (rapporté par Aboû Dâoûd, authentifié par An-Nawawî).
Des femmes musulmanes étaient venues se plaindre auprès des épouses du Prophète que leurs maris les frappaient et le Prophète dut faire une intervention dans la mosquée en ce sens (rapporté par Aboû Dâoûd, authentifié par An-Nawawî). D'autres Hadîths authentiques du Prophète existent encore sur le sujet ("an-nah'y 'an-idh-dharb il-mubarrih", etc.).
D'ailleurs, Aïcha, épouse du Prophète, raconte de lui : "Jamais il n'a frappé quelqu'un, ni une épouse, ni un serviteur. La seule occasion [où il utilisait la force de son bras contre quelqu'un] était lorsqu'il combattait pour la cause de Dieu [contre des soldats ennemis]." (rapporté par Muslim).
Le Prophète a dit aussi : "Le plus parfait des croyants est celui qui a le meilleur caractère. Et les meilleurs d'entre vous sont ceux qui sont les meilleurs avec leur femme" (rapporté par At-Tirmidhî, authentifié par An-Nawawî).
De plus, des juristes musulmans sont d'avis que la femme battue ou maltraitée a le droit au divorce et qu'il lui suffit de porter plainte auprès du juge musulman (qâdî). C'est l'avis notamment de Chaykh Khâlid Saïfullâh, juriste musulman très connu en Inde (cf. Islâm aur jadîd mu'âsharatî massâ'ïl, Khâlid Saïfullâh, pp. 159-166).
Conclusion
L'islam n'a pas donné au mari le droit de battre sa femme.
Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).
Désolée pour le copier coller mais y a pas mieux comme explications.
Bonne lecture.
L'islam demande-t-il à l'homme de frapper sa femme ? Cela est-il permis par le Coran ?
Réponse :
Je vous envoie, comme réponse à votre question, l'extrait d'un article dont je trouve qu'il traite bien la question que vous posez :
"Il ne suffit pas de citer un passage du Coran pour avoir tout démontré, définitivement. Car il faut également savoir comment le texte en question s'insère dans la Révélation et dans son histoire. (…)
En effet, le Coran a été révélé sur vingt-trois années, il y a eu la période mecquoise et la période médinoise, certains versets répondent à des événements circonstanciés, tel verset précède tel autre, certaines interdictions ont été révélées par étapes (le vin, ou ar-ribâ par exemple), enfin, l'absolu du message révélé est sujet à une interprétation tenant compte du moment historique – et donc relatif – que lui donne le sens. (…)
C'est en gardant ces considérations en mémoire que l'on peut aborder la question qui nous occupe ici. En effet, la question qui a trait à la femme en islam nécessite une lecture du Coran forcément précise, méticuleuse et pointue.
La société des Arabes de la Mecque était patriarcale. La femme était peu considérée et n'avais pas, à proprement parler, de véritable statut social. (…) Pendant de nombreuses années [quand le Prophète vit à la Mecque], les révélations vont se succéder pour faire mûrir les croyants et leur permettre, chaque jour davantage, de se distancer, de "s'arracher" pourrait-on dire, de leurs anciennes habitudes, de leurs anciens réflexes. (…) Par la Révélation et par l'exemple du Prophète, les premiers musulmans apprenaient à se réformer.
Bientôt, avec l'Hégire [l'émigration de la Mecque à Médine], ils allaient franchir une étape décisive dans leur éducation religieuse. (…)
La société de Médine est tout à fait différente de celle de la Mecque. La femme a un rôle social bien plus important et certains clans sont organisés selon les principes du matriarcat. Très vite, les nouveaux émigrés [d'origine mecquoise] vont être troublés par les façons de faire des femmes Ansâr (femme de Médine). Présentes dans la vie publique, elles s'affirment nettement dans l'espace privé. Omar ibn al-Khattâb (qui sera plus tard le second calife de Muhammad) affirma qu'avant l'hégire "nous nous imposions à nos femmes, mais lorsque nous nous sommes rendus chez les Ansâr où les femmes s'imposent dans leur clan, nos femmes commencèrent à prendre les habitudes des femmes ansârites" (Al-Bukhârî, Muslim) (…).
Ainsi, la vie à Médine allait être une seconde étape décisive dans l"'affirmation du statut des femmes dans la société islamique. (…) La révélation de la sourate Les femmes va déterminer quelques-uns des droits intangibles de la femme. De façon claire, et après que lui fut reconnu un statut identique à l'homme sur le plan religieux, elle trouve là la formulation claire de sa personnalité juridique sur le plan familial et social. On perçoit dès lors que le Coran a mené l'homme à comprendre tout à la fois l'égalité fondamentale et la complémentarité nécessaire de la l'homme et de la femme.
(…) Il a fallu de nombreuses années pour réformer les coutumes de l'époque. A la Mecque surtout, mais à Médine également, il restait un nombre considérable de femmes maltraitées. Après être intervenu contre le meurtre des filles, le Coran détermine le mode de conduite des hommes s'il devait se trouver que leur femme les néglige ou les trahisse : "Quant à celles dont vous redoutez (savez) la négligence (la trahison, la rébellion), exhortez-les, éloignez-les alors dans le lit et frappez-les…" (Coran 4/34)
Beaucoup ont vu dans ce verset la preuve que l'homme avait tous les droits, dont celui de frapper son épouse. Or, à y regarder de plus près, – et en tenant compte de nos remarques préalables – on s'aperçoit qu'il n'en est rien. Tous les commentateurs, et cela dès la première heure, ont relevé le fait qu'il y avait dans ce verset un ordre précis qui, par sa nature même, avait une fonction pédagogique pour des hommes enclins à en venir immédiatement aux mains (ce verset fut révélé après qu'une femme se soit plainte auprès du Prophète (sur lui la paix) d'avoir été giflée par son mari – At-Tabarî).
En effet, il s'agit, d'abord, d'exhorter ("fa'izûn hunna") son épouse (et non pas de l' "admonester" comme l'écrivent les traductions de Masson et de Chouraqui) en lui rappelant les versets du Coran, disent les commentateurs (Ibn Kathîr, Al-Qurtubî). Ce n'est que si elle persiste dans son attitude de refus qu'il convient de "l'éloigner dans le lit", ce que l'on a interprété comme le fait de manifester clairement la volonté d'éviter tout rapport affectif.
Tous les commentateurs du Coran, du plus ancien (At-Tabarî) au plus récent, ont précisé qu'il s'agissait de passer par les étapes prescrites. Si rien de tout cela n'y fait, alors, et alors seulement, il serait permis de "frapper" : il s'agit, comme le dit Ibn Abbâs dans une interprétation qui date de l'époque du Prophète (sur lui la paix) d'un coup symboliquement manifesté à l'aide de la branchette du siwâk.
Le propos devient dès lors plus clair. A l'adresse des Arabes, il est précisé que toutes les voies doivent être utilisées avant d'en arriver à exprimer sa mauvaise humeur. Il est la dernière instance et en cela, dans son non-violence, il est la seule violence permise. Le message adressé aux hommes est on ne peut plus clair : la voie du dialogue et de la concertation avec son épouse est celle qui correspond à l'esprit qui se dégage de la Révélation.
Par ailleurs, l'enseignement ne s'arrêtait pas à ce verset et à son interprétation : l'exemple du Prophète, plus que tout, était à même d'exprimer le comportement idéal." (Islam, le face à face des civilisations, Tariq Ramadan, annexe IV)
Je voudrais, pour ma part, juste ajouter deux lignes pour rappeler qu'en effet, le Prophète a dit : "Ne frappez pas les servantes de Dieu [les femmes]." (rapporté par Aboû Dâoûd, authentifié par An-Nawawî).
Des femmes musulmanes étaient venues se plaindre auprès des épouses du Prophète que leurs maris les frappaient et le Prophète dut faire une intervention dans la mosquée en ce sens (rapporté par Aboû Dâoûd, authentifié par An-Nawawî). D'autres Hadîths authentiques du Prophète existent encore sur le sujet ("an-nah'y 'an-idh-dharb il-mubarrih", etc.).
D'ailleurs, Aïcha, épouse du Prophète, raconte de lui : "Jamais il n'a frappé quelqu'un, ni une épouse, ni un serviteur. La seule occasion [où il utilisait la force de son bras contre quelqu'un] était lorsqu'il combattait pour la cause de Dieu [contre des soldats ennemis]." (rapporté par Muslim).
Le Prophète a dit aussi : "Le plus parfait des croyants est celui qui a le meilleur caractère. Et les meilleurs d'entre vous sont ceux qui sont les meilleurs avec leur femme" (rapporté par At-Tirmidhî, authentifié par An-Nawawî).
De plus, des juristes musulmans sont d'avis que la femme battue ou maltraitée a le droit au divorce et qu'il lui suffit de porter plainte auprès du juge musulman (qâdî). C'est l'avis notamment de Chaykh Khâlid Saïfullâh, juriste musulman très connu en Inde (cf. Islâm aur jadîd mu'âsharatî massâ'ïl, Khâlid Saïfullâh, pp. 159-166).
Conclusion
L'islam n'a pas donné au mari le droit de battre sa femme.
Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).
Désolée pour le copier coller mais y a pas mieux comme explications.
Bonne lecture.
Re: Reponse à indecis951
Ecrit le 06 sept.05, 07:39Akach a écrit :34. Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs que Dieu accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs bien. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection de Dieu. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Dieu est certes, Haut et Grand !
Que pense-vous éffectivement de ce verset 4:34; qui enseigne de battre la femme en crainte de désobeissance l'hors de l'absence du marie ?
akach,au lieu de poster des choses dont tu nas pas la science,je te conseille de revisiter les archives,c est un sujet maintes et maintes fois expliquees...la sourat que tu cites,deja c est une traduction du coran...
http://www.infoislam.ca/index.php?nofra ... olence.htm
- patlek
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Ecrit le 06 sept.05, 07:43
Que penser alors de Kadidja?; qui était riche, indépandante, chef d' entreprise, dirigeait des hommes, et controlait sa vie (C' est elle qui fait venir Mohamed)La société des Arabes de la Mecque était patriarcale. La femme était peu considérée et n'avais pas, à proprement parler, de véritable statut social.
Sans compter que parmi les personnes assassinées pour s' en etre pris a Mohamed, il y a au moins une poetesse. Ce qui signifie qu' elle a eut droit a l' éducation, qu' elle savait écrire.
Sinon, un des points qu' on remarque assez vite a la lecture du coran, il ne s' adresse qu' aux hommes. (Il n' est pas écrit pour etre lu par les femmes)
Ecrit le 06 sept.05, 07:47
patlek a écrit : Que penser alors de Kadidja?; qui était riche, indépandante, chef d' entreprise, dirigeait des hommes, et controlait sa vie (C' est elle qui fait venir Mohamed)
Sans compter que parmi les personnes assassinées pour s' en etre pris a Mohamed, il y a au moins une poetesse. Ce qui signifie qu' elle a eut droit a l' éducation, qu' elle savait écrire.
Sinon, un des points qu' on remarque assez vite a la lecture du coran, il ne s' adresse qu' aux hommes. (Il n' est pas écrit pour etre lu par les femmes)
le coran s adresse au prophete muhammad tout d abord,ainsi qu aux djins et aux Hommes(humains si tu prefere)
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Ecrit le 06 sept.05, 07:55
Il faut aussi réfléchir sur le sens que l'on donne au mot "désobéir". Il peut avoir un sens anodin ou un sens très grave selon les cas de "désobéissance".
Exactement. Mais aujourd'hui l'égalité en Occident c'est le droit pour la femme faisant dépasser ses sous-vetements hors de ses habits. L'égalité c'est de pouvoir avoir des relations sexuelles à la pelle et ne plus respecter son corps. Aujourd'hui l'Occident est plus choqué par une femme portant le voile que par une scène sado mazochiste. Comment peut-on parler d'égalité quand il n'y a déjà plus le respect de la personne ?
L'Islam n'est pas du tout misogyne, il donne l'egalité entre les hommes et les femmes.
Exactement. Mais aujourd'hui l'égalité en Occident c'est le droit pour la femme faisant dépasser ses sous-vetements hors de ses habits. L'égalité c'est de pouvoir avoir des relations sexuelles à la pelle et ne plus respecter son corps. Aujourd'hui l'Occident est plus choqué par une femme portant le voile que par une scène sado mazochiste. Comment peut-on parler d'égalité quand il n'y a déjà plus le respect de la personne ?
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Ecrit le 06 sept.05, 11:23
Encore du délire sexo-maniaque.sallallahou a écrit :Il faut aussi réfléchir sur le sens que l'on donne au mot "désobéir". Il peut avoir un sens anodin ou un sens très grave selon les cas de "désobéissance".
Exactement. Mais aujourd'hui l'égalité en Occident c'est le droit pour la femme faisant dépasser ses sous-vetements hors de ses habits. L'égalité c'est de pouvoir avoir des relations sexuelles à la pelle et ne plus respecter son corps. Aujourd'hui l'Occident est plus choqué par une femme portant le voile que par une scène sado mazochiste. Comment peut-on parler d'égalité quand il n'y a déjà plus le respect de la personne ?
La liberté implique ce qu'elle veut dire; on est libre de faire ce que l'on veut dans les limites des lois en vigueur dans un pays
La liberté effectivement c'est qu'une femme puisse si elle le souhaite aller en short et faire voir un bout de string. Mais justement PERSONNE ne lui impose de le faire, elle le fait car elle est LIBRE. Aucun injonction divine ni humaine pour qu'elle le fasse, elle le fait car elle est LIBRE tout autant qu'elle est libre de ne PAS LE FAIRE.
Une femme voilée n'est pas libre.
Je ne dis pas qu'elle soit forcée le matin avant de sortir de se voiler... non... quoique cela doit exister... et cela existe dans certains pays.
Mais elle n'est pas LIBRE dans sa tête car.. autour... on lui répètera a satiété que "allah a dit que"... et donc elle sera forcée... de par cette faute que l'on va inculquer en elle a se couvrir... à l'extrême.
Voilà de quoi l'on peut être choqué. Tout comme si l'on se promenait en habit de cour et portant perruque comme il y a quelques siècles. L'on peut être choqué de cette permanence du VII è siècle au XXI.
Et je te rassure tout de suite, une scène sado-macho (SM

Quant au fameux "frappez" du verset coranique ci dessus, le seul fait d'en discuter et d'en essayer de trouver la justification ou la négation est déjà en soi une absurdité.
Il suffit de dire NON cela ne doit pas se faire, c'est une mauvaise traduction

Si tellement de savants se sont penchés sur ce verset c'est bien qu'il pose problème... et c'est aux musulmans de le solutionner et de dire clair et fort qu'il ne sert pas. Mais à partir du moment ou cela est considéré à tort comme parole de "dieu" cela ne sera pas dit.
Par contre on a vu un certain imam se faire expulser de France a cause de le dire, un autre en prison en Espagne qui lui avait publié un livre explicant comment il fallait "frapper"...

Savez vous tous ce qui se passe dans les chaumières ?
C'est la même chose que le voile on assiste à l'infini au cercle vicieux; le coran le dit, donc c'est ce qu'il faut faire, et certains de l'appliquer à la lettre, et comme ce n'est pas juste, ni correct, d'autres d'essayer d'expliquer dans des méandres a ne plus finir s'il faut ou s'il faut pas.
Je rappellerai une fameuse chanson de ZANINI: tu veux ou tu veux pas, si c'est OUI c'est OUI...etc...
Donc dites clairement: ce verset n'est pas bon. Et basta. Tant que cela ne sera pas fait, il y aura lieu a critiquer.
Ecrit le 06 sept.05, 12:14
non c'est le chanteur de noir desir,Simplement moi a écrit :
on ne savait pas que tu était disposer a dire qu'elle personne etait libres ou pas, visiblement tu est le maitre a distribuers les carte
ici on ne respecte la femme que dans le journal du hard![]()
![]()
et dont:
il a même tué sa compagne
le cas par cas ou peut nous mener


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Ecrit le 06 sept.05, 23:48
Eh oui... je peux avoir un avis... figure toi et c'est MON AVIS.jack.2b a écrit :
Les filles que tu vois a la télé... n'ont pas reçu d'ordre "divin" de s'y monter ainsi: elles sont libres dans leur tête et dans leur corps.
C'est pas "haram" au fait le journal auquel tu fais allusion ? Tu as pourtant l'air bien informé de qui respecte qui....

Un endroit de plus en plut côté pour les films de ce type se situe a Marrakech... tu connais ou c'est sans doute non ?
Quant à Noir Désir... oui... on sait qu'il se référait a la Bible pour justifier son acte.
Tu veux que je te sorte des cas "individuels" de non religieux "soi disant "musulmans qui font pareil ?
Pourrais tu apporter des exemples d'autres cultes PRONANT AUJOURD'HUI une validité quelconque d'un texte préconisant cette façon d'agir ?
Question simple a répondre, on attend...
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Ecrit le 07 sept.05, 00:41
Oui mais ca je suis d'accord que nulle pression ne devrait etre faite sur la femme concernant son port ou non du voile. Elle est la seule habilitée à choisir ou et quand elle veut le porter. Et détrompe toi beaucoup de femmes le font par choix et uniquement par choix, et meme certaines (et non des cas isolés) doivent convaincre leurs parents pour pouvoir le porter!
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Ecrit le 07 sept.05, 01:01
Mais je n'ai pas dit le contraire..sallallahou a écrit :Oui mais ca je suis d'accord que nulle pression ne devrait etre faite sur la femme concernant son port ou non du voile. Elle est la seule habilitée à choisir ou et quand elle veut le porter. Et détrompe toi beaucoup de femmes le font par choix et uniquement par choix, et meme certaines (et non des cas isolés) doivent convaincre leurs parents pour pouvoir le porter!
Par contre je dis que si tous les jours on te dit " ceci es mal, tu vas être punie, tu ne seras pas bien vue par Dieu " il arrive un jour ou tu le fais plus.
Par bourrage de crâne.
Donc aucune liberté de juger le bien fondé de la chose.
Tu me diras c'est pareil avec les médias y la mode... et je réponds OUI.
C'est un bourrage de crâne et vouloir faire comme la copine à côté.
Sauf que dans un cas la mode change, la mini devient maxi et le rouge a lèvres devient lip gloss.
Le voile par contre a tendance a s'obscurcir... a s'allonger... a cloîtrer.
Ecrit le 07 sept.05, 01:57
ton discours est de plus en plus confusSimplement moi a écrit :
Eh oui... je peux avoir un avis... figure toi et c'est MON AVIS.
Les filles que tu vois a la télé... n'ont pas reçu d'ordre "divin" de s'y monter ainsi: elles sont libres dans leur tête et dans leur corps.
C'est pas "haram" au fait le journal auquel tu fais allusion ? Tu as pourtant l'air bien informé de qui respecte qui....![]()
Un endroit de plus en plut côté pour les films de ce type se situe a Marrakech... tu connais ou c'est sans doute non ?
Quant à Noir Désir... oui... on sait qu'il se référait a la Bible pour justifier son acte.
Tu veux que je te sorte des cas "individuels" de non religieux "soi disant "musulmans qui font pareil ?
Pourrais tu apporter des exemples d'autres cultes PRONANT AUJOURD'HUI une validité quelconque d'un texte préconisant cette façon d'agir ?
Question simple a répondre, on attend...
je te l'ai déja dit soit un peu responsable quand tu donne sur la libérté, et sur les royaumes indiens qui n'ont jamais éxisté
comme ça pour toi un musulman n'as pas le droit de regarder le journal du hard
tiens rien que pour ça je vais manifester



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